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| C'est chaud, ça brûle (Vermine) | |
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Auteur | Message |
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Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
Nombre de messages : 670 Age : 39 Autre(s) identité(s) : Prince Crapule / Vermine
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Ven 26 Nov 2010 - 11:54 | |
| Maëlys était une joueuse. Vermine le savait déjà mais le premier gage qui lui était imposé en était tout de même une belle confirmation. Voilà le garçon un peu embarrassé. Il ne tenait pas trop à ne plus pouvoir mettre les pieds ici, un commerce qu’il fréquentait plus ou moins régulièrement. Sans commenter, il se mit à réfléchir à la faon dont il allait s’y prendre. Il se contenta tout de même d’un petit signe de tête, l’air de dire « ok, pas de problème ». Maëlys était joueuse, mais lui aussi. Il ne perdrait pas, ha ça non ! Il était peut-être le plus jeune mais il allait se faire une joie de montrer à la demoiselle que c’était LUI le plus persévérant, LUI le plus rusé. Enthousiaste à l’idée du défi qui venait de débuter, il en oubliait presque ses envies sexuelles.
La chatte, juste après avoir donné le gage, questionna Ernest sur ce qu’il devenait. Répondre était une bonne occasion de patienter, de préparer le plan d’action. Cinq minutes, c’était très suffisant.
-Oui, j’y suis entrée. Mais je ne suis pas resté. L’Institut, ce n’était pas trop ce que je m’imaginais en fait. Leurs règles m’ont tapé sur le système. J’n’ai pas besoin d’eux.
Il n’en dit pas plus. Il évita surtout d’évoquer son appartenance à la Confrérie, question de prudence.
-Et toi ? Tu es là-bas maintenant ?
Avant que Miss Duval n’ai l’occasion de répondre, la serveuse s’approcha de la table et demanda poliment :
-Vous avez fini ? Vous ne désirez plus rien ?
Elle était assez jeune. Sans doute était-elle encore une étudiante qui finançait ses études par ce petit job au glacier. Elle était aussi plutôt mignonne et devait s’attirer nombre de regards courtisant. Vermine se tourna vers elle et s’exprima avec une grande amabilité.
-Oui on a fini. C’était très bon. C’est juste que j’ai l’estomac de petite taille. Il disait cela à cause de sa glace qui n’était pas terminée. D’un geste de la main, il mit en évidence l’argent posé sur la table. Vous pouvez garder la monnaie.
L’hybride rat se tut un instant, laissant la serveuse rapidement vérifier que le compte y était. Puis il reprit sur le même ton.
-Au fait, pourriez-vous me rendre un service ? -Certainement. Enfin, ça dépend de ce que vous voulez.
Elle eut un sourire, mais elle était déjà méfiante. Comment lui en vouloir ? Le regard de Vermine brillait tant de malice qu’il en était presque intimidant.
-Voilà. Mon amie et moi-même sommes en train de jouer. Je dois relever un gage qui vous concerne. Non, rassurez-vous, vous n’avez pas de raison de vous inquiéter. Je dois juste trouver un moyen que vous me gifliez. Alors, plutôt que de ruser, plutôt que d’être désagréable avec vous, je préfère vous le demander sans détour. -Heu…
Elle était dubitative. Ernest poursuivit.
-Allez-y sans crainte, mais pas trop fort non plus. C’est garanti sans réplique et je vous en serais très reconnaissant.
Le garçon-rat présenta sa joue gauche.
-Bon, puisque vous y tenez. Mais attention, pas de mauvaise farce ! -Vous avez ma parole.
La gifle arriva mais ce n’était sans doute pas celle qu’espérait la féline. Oui, elle n’avait rien de vexante, ni rien de douloureuse. Mais c’était une gifle, et le gage était donc rempli.
-Merci beaucoup !
Vermine se tourna vers la fille-chatte et lui adressa l’un de ses sourires malicieux dont il avait le secret.
-Et avec au moins deux minutes d’avance. Va falloir élever le niveau si tu veux luter face à moi. Héhé ! A moi justement. Action ou vérité ?
La serveuse, pendant ce temps, était en train de débarrasser la table. Vermine se leva et invita la féline à faire de même. Le jeu se poursuivrait ailleurs.
HRP : tu peux faire agir Vermine pour dire qu’il te suit ou que tu le suis. Sauf si tu propose un lieu, Ernest va chercher à retourner vers Central Parc.
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| | | Neko Elève X-Men Gamma
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Ven 26 Nov 2010 - 20:04 | |
| Lorsque la serveuse revint à la table, Maëlys eut toutes les peines du monde à ne pas pouffer de rire en pensant à ce que Vermine pourrait bien lui faire subir pour mériter sa baffe. Et finalement elle fut déçue en voyant Vermine demander poliment sa baffe et la recevoir simplement, avec même un petit sourire de la serveuse. Et bien sûr, il ne se gêna pas pour frimer. -Et avec au moins deux minutes d’avance. Va falloir élever le niveau si tu veux luter face à moi. Héhé ! A moi justement. Action ou vérité ?-Wheué ! C'est pas juste ! En plus elle était toute petiiiiiiite...Quelle déception ! Pour toute réponse à l'invitation de vermine à rejouer, elle lui tira la langue. *Na ! Je boude !*Mais elle n'était pas assez fâchée contre lui pour bouder trop longtemps. Quand Vermine se leva et lui proposa de la suivre, elle se leva et le suivit. Ils marchèrent un moment. Maëlys se rendit compte qu'ils retournaient à Central Park. Mais pourquoi faire ? Se baigner encore ? Se bécoter dans les buissons comme des jeunes américains typiques ? -Hé ! Attends ! Je reconnais ce quartier ! Suis-moi !Elle le tira par la main à travers quelques rues qui les éloignaient de Central Park. Elle s'arrêta enfin devant la porte d'un vieil immeuble bâti dans les années 50. Elle pianota un code sur un petit clavier (trop rapidement pour que son compagnon puisse le voir) et la porte s'ouvrit. -C'est là que j'habitais avant que Reiji...avant de déménager. Mais je suis partie si vite que j'ai laissé plus de la moitié de mes affaires sur places. je pensais les récupérer plus tard mais je n'ai jamais eu le courage de remettre les pattes ici. On peut s'installer un peu ici et alors j'en profiterais pour remporter des trucs.Ils montèrent à l'étage et Neko frappa à une des portes. Une jeune fille blonde habillée en gothique lolita vint ouvrir. -Ben ma Chacha ! J'espérais plus te voir, t'es partie si vite. Pas une visite, pas un coup de fil, rien. Tu m'aimes plus ?-J'osais pas...on va éviter de trop en parler. Lise, je te présente Vermine, c'est un pote.Il y eut un éclait noir et blanc et en un clin d'oeil Lise n'était plus à la porte mais devant Vermine, occupée à lui pincer les joues. -Ouaaaah ! Il est trop kawaaaaï ! Tu me le prêtes ?-On peut aller dans ma chambre ? coupa Neko, arrachant le rat des mains de son amie. -Ouais, j'ai rien touché, tout est comme tu l'as laissé.-Cool !Maëlys entraîna Vermine dans l'appartement, jusqu'à sa chambre. Dans la chambre en question, on avait l'impression d'être au Japon. Le seul éclairage était un lampion, une étagère croulait sous une petite centaine de mangas., un kimono était encore accroché à un cintre derrière la porte, des posters de mangas et jeux vidéos couvraient les murs, et en guise de lit un futon occupait un angle de la pièce. Le futon lui-même était rempli de peluches représentant divers bestioles d'animés nippons et d'animaux "kawaï". La fille-chatte se jeta sur le futon, juste sous le poster de Schrödinger, la seule bestiole qui faisait rêver la jeune otaku avant l'arrivée de Vermine. -Voilà ! C'est chez moi !
Dernière édition par Neko le Sam 27 Nov 2010 - 11:08, édité 1 fois | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Ven 26 Nov 2010 - 21:05 | |
| -J’avoue que je n’aurais pas imaginé ton chez-toi comme ça mais ça ne me surprend guère. L’endroit possède son ambiance, répondit Ernest sur un ton poli qui ne lui allait pas du tout.
Et pourtant, ce ton, c’était le sien, celui d’avant sa mutation, celui du garçon de bonne famille. Si ce ton était revenu, c’était parce que Vermine avait été un peu déstabilisé, d’abord par cette Lise, puis par cette chambre qu’il trouvait tout simplement immonde. Oui, il détestait vraiment cette pièce. Le japon et, plus généralement, la culture orientale ne l’avait jamais attirée. Et cette mode des mangas le révulsait réellement. C’était si niais selon lui, si puérile ! Evidement, il ne pouvait pas le dire mais il en avait envie. Ce n’était même plus une question d’honnêteté, c’était du niveau du besoin quasi-vital ! S’il restait là trop longtemps, il allait se mettre à insulter les posters, railler leur têtes aux yeux disproportionnées et aux coupes de cheveux psychédéliques. Non, non, il devait se calmer, sinon il allait une nouvelle fois tout gâcher. Enfin, lui restait-il encore la moindre chance de succès ? Il se le demandait. Un peu mal à l’aise dans ce décor qui lui était si étranger, il hésita sur la place qu’il allait prendre. Son indécision conduisit à ce qu’il reste debout au milieu de la pièce.-Elle est curieuse cette Lise, reprit-il.
Là encore, il pesait ses mots. Cette gothique surexcité était également adepte de la « kawai attitude ». Mieux valait se tenir à distance d’elle sous peine de devenir entre ses mais une peluche vivante. Le facteur Manga associé au facteur Lise rendait presque l’environnement hostile. Déjà, l’enfant-rat désirait s’en aller. Mais il ne le pouvait pas. Ses obsessions, en cet instant, devenaient de véritables entraves. Sans elles, l’hybride aurait réagit d’une toute autre façon.-Bon… heu… on continu ton jeu ? hasarda-t-il. Si tu veux, refiles-moi un gage. On part simplement du principe que j’ai déjà gagné puisque tu as refusé le mien. Mais je suis disposé à t’humilier. Alors deux victoires, ça ne sera pas de trop. Il fit un sourire. En fait, il essayait de sauver les meubles. Il éprouvait une difficulté certaine à garder le fil de ses idées dans cette chambre. Ouais, j’suis imbattable de toute façon.HRP : décor sympa. On risque de bien s’amuser ici | |
| | | Neko Elève X-Men Gamma
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 8:57 | |
| Bizarrement, Vermine ne semblait pas apprécier la décoration de la pièce. Maëlys le voyait bien. En observant bien l'expression de son visage, on avait l'impression qu'il avait bu toute une bouteille de vinaigre. Et pourtant, il s'efforçait de le cacher. Maëlys y vit un nouveau jeu. L'enfant-rat lui plaisait beaucoup, mais il avait tout de même un fichu caractère. Son but était donc de l'apprivoiser, le dompter pour en faire de Vermine idéal sur qui elle n'hésiterait pas à sauter. Elle envisagea donc de le pousser à bout pour voir quelles étaient ses limites.
-Bon… heu… on continu ton jeu ? hasarda-t-il. Si tu veux, refiles-moi un gage. On part simplement du principe que j’ai déjà gagné puisque tu as refusé le mien. Mais je suis disposé à t’humilier. Alors deux victoires, ça ne sera pas de trop. Ouais, j’suis imbattable de toute façon.
Imbattable ? Vraiment ? Extérieurement Neko faisait toujours son sourire de chaton un peu niais, mais intérieurement elle ricanait comme les méchants dans les films.
-Ok. Alors comme t'es si balèze, on va faire "vérité", on l'a pas encore fait. Mais attention ! Pas une vérité inventée ou maquillée. La vraie vérité toute nue. Sinon ça compte pas ! Et si tu mens je finirais par le savoir. Les chats ont un sixième sens.
Elle se pencha et lui fit un bécot sur la joue. Le baiser c'était pour le déstabiliser. Elle avait déjà bien vu sa réaction lorsqu'à la laverie, le soir de leur rencontre, elle lui avait roulé une pelle (sur le coup elle l'avait quand même regretté puisqu'il ne devait pas se laver les dents tous les jours). En plus, le fait qu'il ait été tout nu ce jour-là ne l'avait pas aidé à dissimuler ses...sentiments.
-Alors vérité...Tu m'aimes ? Toute la soirée tu as essayé de me faire boire de l'alcool, et tu avais l'air plutôt content quand j'étais en chaleur. Alors est-ce que tu ressens vraiment quelque chose pour moi, ou bien tu es juste là pour le cul ?
Un ton net, tranchant comme le sabre japonais qui était accroché à un mur dans son fourreau. Que Vermine fasse attention à sa réponse. S'il lui disait qu'il pensait au cul, elle apprécierait au moins son honnêteté. Mais s'il mentait elle envisageait sérieusement de lui couper la tête avec le sabre. | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 10:24 | |
| Là, Ernest se sentait mal. Son plan avait été découvert par la féline. Celle-ci lui demandait la vérité, à lui, qui ne cessait de mentir, de jouer des rôles, de se cacher derrière des images, des rêves. Comment devait-il réagir ? Que devait-il répondre ? Alors que, d’ordinaire, son esprit devançait avec aisance le cours des événements, permettant ainsi au jeune Mutant de réagir au quart de tour, là, ce même esprit, s’emballa, tourna en rond. La machine s’était grippé et on le vit tout de suite à l’attitude de l’enfant-rat. Il n’osa plus regarder Maëlys, de peur qu’elle continue à lire en lui. Ses yeux cherchèrent un refuge, quelque chose où s’accrocher, n’importe quoi. Ce fut un poster.
-Putain, t’es redoutable… lâcha le garçon avec un petit rire nerveux.
Ses mains étaient allées se cacher dans son dos pour s’unir et se tordre mutuellement les doigts. Il avait besoin de gagner du temps pour se reprendre. Mais du temps, il n’en avait pas. Son esprit affolé l’informa tout de même qu’il n’avait que deux options à sa disposition : la vérité ou le mensonge. Instinctivement, l’hybride choisit le mensonge, c’était ce qu’il avait toujours fait. Mais quel mensonge ? C’était compliqué de faire un bon mensonge et dans son état, c’était sans doute impossible. Non, il ne pouvait pas mentir et cela l’effrayait presque. Maudit soit cette chambre ! Sans elle, peut-être que Vermine aurait été en mesure de conserver son armure d’acteur, peut-être qu’il aurait put continuer à se dissimuler derrières de belles paroles. Il ne pouvait plus mentir, mais allait-il pour autant dire la vérité ? Tout compte fait, il restait une troisième option : la fuite, que ce soit en refusant de répondre ou en partant d’ici.
-Tu veux vraiment la vérité ? reprit Ernest.
Sa voix se tintait d’agressivité. Son regard, tout d’un coup dur, revint sur la demoiselle. Il avait prit sa décision, sans savoir si c’était la bonne. Peu importait, il se lança.
-Evidement que je suis là pour le cul ! Tu as vu ma gueule ? Tu sais quel âge j’ai ? Tu crois qu’il y en a combien qui accepterait de faire ça avec moi ? Ça me travail, le sexe. J’n’en sais rien, j’suis peut-être précoce, mais ça devient une obsession ! Ça guide mes lecture, ça me pousse à m’adonner au « plaisir solitaire » ! J’aimerais goûter à la chose, pour de vrai ! J’en ai besoin ! Alors, quand je t’ai rencontré tout à l’heure, en chaleur, bien sûr que j’ai sauté sur l’occasion. C’était la chance de ma vie.
Là voilà la vérité dite avec brutalité. Elle avait un goût d’aveux. Elle était douloureuse, surtout pour le jeune mutant. Ses larmes n’étaient pas très loin. Mais, en même temps, maintenant qu’il l’avait dit, il avait comme un poids en moins sur l’estomac. Parler, vraiment parler, lui faisait le plus grand bien. Vermine continua, d’un ton plus léger, car il avait encore à dire.
-Après, est-ce que je t’aime ? Ben j’n’en sais rien. J’te trouve sympa, ça c’est sûr. Tu n’es pas comme les autres. J’apprécie ta façon d’être, ta… jeunesse d’esprit. Et puis, on a des choses en commun : nous sommes des hybrides. Ça rapproche. Pour moi, t’es une amie. J’n’en ai pas beaucoup.
Vermine soupira. Cette fois, il avait tout dit mais il ne savait plus où se mettre. Devait-il rester ou partir ? Le jeu allait-il continuer ? Comment allait réagir Neko ? L’attente allait vite devenir insupportable. En tout cas, au fond de lui, il se sentait mieux. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas fait part de ses sentiments à quelqu’un d’autre. Ce qui, peu à peu, le rendait méchant, c’était la solitude. Il avait été seul tout sa vie, seul parce qu’il était un mutant, seul parce qu’il était surdoué, seul parce qu’il ne trouvait pas sa place en ce monde. Faisant un effort conséquent de volonté, Ernest accrocha un sourire à son visage et conclut d’une voix qui se voulait amusée. Il essayait déjà de se reprendre.
-Tu vois, je ne perds jamais. C’est ce que je disais.
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| | | Neko Elève X-Men Gamma
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 11:00 | |
| -Evidement que je suis là pour le cul ! Tu as vu ma gueule ? Tu sais quel âge j’ai ? Tu crois qu’il y en a combien qui accepterait de faire ça avec moi ? Ça me travail, le sexe. J’n’en sais rien, j’suis peut-être précoce, mais ça devient une obsession ! Ça guide mes lecture, ça me pousse à m’adonner au « plaisir solitaire » ! J’aimerais goûter à la chose, pour de vrai ! J’en ai besoin ! Alors, quand je t’ai rencontré tout à l’heure, en chaleur, bien sûr que j’ai sauté sur l’occasion. C’était la chance de ma vie. Après, est-ce que je t’aime ? Ben j’n’en sais rien. J’te trouve sympa, ça c’est sûr. Tu n’es pas comme les autres. J’apprécie ta façon d’être, ta… jeunesse d’esprit. Et puis, on a des choses en commun : nous sommes des hybrides. Ça rapproche. Pour moi, t’es une amie. J’n’en ai pas beaucoup. Tu vois, je ne perds jamais. C’est ce que je disais.
Au moins c'était dit. Vermine avait choisi l'honnêteté, aussi lourde soit-elle. On le sentait pas loin de craquer. Il n'était plus Vermine le rat teigneux qui s'en fichait pas mal de ce que pensaient les autres. On sentait une part plus humaine, sans doute refoulée trop longtemps.
-Allez. T'es pas fatigué de jouer un rôle ? T'as pas envie parfois d'être toi-même ? D'avoir vraiment douze ans ?
Tout en parlant elle avait pris un marteau dans un tiroir de sa table de nuit. Elle se leva et, sans prévenir, donna un grand coup dans la porte. Derrière, on entendit un petit cri et un bruit de chute.
-Il faudrait vraiment que Lise perde cette habitude d'écouter aux portes. Enfin, au moins elle a bon goût quand elle fait des cadeaux.
Elle farfouilla dans la penderie et en sortit deux coupelles et une grosse bouteille de saké "Honjōzō-shu". Elle versa l'alcool de riz dans les coupelles et en tendit une à Vermine.
-Kempaï ! lança-t-elle avant de vider la sienne.
Elle ne buvait jamais de boissons alcoolisées. Ce n'était même pas une question d'abstinence, mais elle ne supportait pas le goût de l'alcool. Mais pour le saké c'était différent. Sa mère d'origine japonaise l'avait habituée toute petite à en boire une larme chaque dimanche midi, ça remplaçait le trou normand. Il lui arrivait d'en boire pour les grandes occasions. Et puis si ça pouvait remonter un peu l'enfant-rat...
-Bon, ben si t'es si fort on va enchaîner tout de suite sur un autre gage.
Elle ôta sa vareuse. Puis elle fit tomber son soutien-gorge, d'où s'échappèrent deux boules de papier hygiénique, dévoilant de petits seins d'adolescente couverts de fourrure.
-Pas trop déçu ? Alors pour ton gage on va prendre action. Déshabille-toi. | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 12:18 | |
| -Avoir juste 12 ans ? Mais pour ça, Maëlys, faudrait que je change de cerveau. Heu… c’est pour quoi faire ce marteau ? La féline cogna la porte. Ha, pour ça, ok. Vraiment trop curieuse cette Lise.
Vermine eut un nouveau rire nerveux. Se reprendre après ses aveux n’était pas chose aisée. L’alcool que lui offrit par la suite Miss Duval l’aida effectivement tout en faisant naitre en son esprit de nouvelles questions. La chatte avait tout fait pour éviter l’alcool jusqu’à présent et voilà qu’elle en prenait volontairement ? En tout cas, c’était la première fois qu’Ernest buvait du Saké. Le goût ne lui était pas désagréable. Ragaillardit, il accueillit le prochain gage et le spectacle qui le devança avec un mélange de timidité et d’enthousiasme. Visiblement, il avait bien fait d’être honnête. Curieusement, c’était l’échec de son plain qui rendait le but tant espéré si proche maintenant.
-Déçu ? Moi ? Mais tu rigoles ! fit-il avec son assurance nouvellement revenue.
Immédiatement après, il eut peur qu’on lui reproche de se remettre à jouer un rôle, de ne plus être honnête. Alors il reprit précipitamment :
-Non, c’est vrai, j’déconne pas ! T’es mignonne et puis j’serais mal placé pour te critiquer. Entre le chat et le rat, question charisme, l’avis général est sans appel.
Oui, l’enfant-rat tenait à rester honnête. Mais cela ne l’empêchait pas de jouer sur la fibre sentimentale en se dévalorisant un peu. C’était plus fort que lui, il fallait toujours qu’il calcul quelque chose. C’était sans doute pour ça qu’il avant tant de mal à être lui-même. Il avait toujours tendance à adapter son comportement à celui de ses interlocuteurs. Ceci-dit, il se mit en devoir d’accomplir son nouveau gage. Ce fut assez rapide même s’il n’agit pas avec précipitation. Il n’eut qu’à abandonner au sol sa veste et son bermuda pour n’être vêtu plus que de sa grise fourrure. Des sous-vêtements, il n’en mettait plus depuis qu’il était à la confrérie. Bien sûr, c’état un choix délibéré pour s’opposer au conformisme, mais également un choix pratique. Tout ce qu’il portait, il le volait. Un vêtement de moins à voler, c’était un risque de moins à prendre. Un vêtement de moins sur soi, c’était du temps gagné en cas de crise. L’hybride adopta une posture assez humble car c’était plus stratégique et puis parce que, avous-le, son assurance restait fragile. De plus, il se demandait à quand remontait son dernier bain. Il y avait eu celui de Central Parc, bien sûr et heureusement car c’était le seul en presque quinze jours et il n’avait pas tout réglé, comme en témoignait l’odeur mitigée.
-Et un nouveau gage de réalisé, un ! fit-il d’une petite voix.
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| | | Neko Elève X-Men Gamma
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 15:41 | |
| -Déçu ? Moi ? Mais tu rigoles ! Non, c’est vrai, j’déconne pas ! T’es mignonne et puis j’serais mal placé pour te critiquer. Entre le chat et le rat, question charisme, l’avis général est sans appel.
Il fallait toujours qu'il se dévalorise. C'était mauvais, ça.
-Mais non, mon rat ! T'es mimi comme tout ! T'es juste un peu saoûlant quand tu fais ton rebelle anarchiste de la société.
Elle retira sa jupe et ses chaussettes coupées, ne gardant que son slip. Puis elle s'allongea sur le futon. Elle prit Vermine contre elle et le serra dans ses bras comme une peluche.
-Bon. Et bien maintenant en toute logique ce serait à toi de me donner un gage. Mais bon, comme je reste prudente je vais choisir vérité. | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 16:33 | |
| Hé ! Ce n’était pas juste ! Lui, il était tout nu, mais pas elle ! Bon, Vermine se garda bien de faire une remarque. Il était déjà ravi d’être arrivé jusque là, surtout qu’un temps, il était presque persuadé que c’était peine perdu. Il se laissa enlacé par la féline, il trouva agréable le contact de la fourrure contre la fourrure. Curieusement, ses mains à lui, il ne sut plus vraiment où les mettre. Après un débat intérieur riche en dilemmes, il les posa finalement autour du cou de la demoiselle, jugeant qu’ici ce n’était ni trop osé, ni ridicule.
-Tu te méfies ? Ben, alors, j’vais te surprendre en t’avouant que j’ne sais absolument pas comment m’y prendre. J’ne connais rien à la chose, tu sais. Enfin si, je connais tout, j’ai lu des trucs là-dessus, mais ce que j’ai lu est trop souvent déformé par la fiction. J’ne voudrais pas être vulgaire, pas cette fois.
L’expérience était nouvelle, intimidante, presque effrayante. Le jeune mutant en avait des frissons partout. Il se sentait si petit tout d’un coup. Etait-il vraiment prêt ? Il se le demandait mais non, il ne ferait pas marche arrière, pas maintenant, il s’en voudrait trop.
-Et bien, puisque tu as choisis vérité… dis-moi ce que tu attends d’un beau mâle dans ce genre de moment.
Et Lise ? Elle avait peut-être tout entendu, y compris sa confidence. Maintenant, n’était-elle pas en train d’épier la scène par le trou de la serrure ? Ernest tourna la tête pour fixer la porte un instant, l’air perplexe. Puis il revint à sa tendre amie.
-Pour mon prochain gage, c’est action. Moi, j’ai confiance en toi.
Il eut un sourire en guise de conclusion.
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 18:10 | |
| -Tu te méfies ? Ben, alors, j’vais te surprendre en t’avouant que j’ne sais absolument pas comment m’y prendre. J’ne connais rien à la chose, tu sais. Enfin si, je connais tout, j’ai lu des trucs là-dessus, mais ce que j’ai lu est trop souvent déformé par la fiction. J’ne voudrais pas être vulgaire, pas cette fois. -Tant mieux. Si tu te montrais trop vulgaire, ta tête finirait en trophée sur mon mur. Et puis ça tombe bien, moi non plus je n'ai jamais rien fait de ce côté-là. Justement. Jusque-là je pensais me réserver pour plus tard, pour un gars dont je serais sûre d'avoir envie de finir ma vie avec lui. Mais finalement non, rien que pour faire chier mon frère là où il est. -Et bien, puisque tu as choisis vérité… dis-moi ce que tu attends d’un beau mâle dans ce genre de moment. -Un beau mâle ? à vrai dire, je n'en sais trop rien, puisque ce ne sont pas les "beaux mâles" tels qu'on les imagine qui me font rêver, plutôt les petites boules d'amour comme toi. Et ce que je pourrais attendre de toi...que tu m'offres de la tendresse et que tu sois prêt à recevoir la mienne, sans masque, sans numéro de rebelle macho des égouts. Qu'on soit juste comme deux enfants.
L'ambiance la rendait poète.
-Pour mon prochain gage, c’est action. Moi, j’ai confiance en toi.
Maëlys ne répondit pas. Elle frottait sa tête contre la joue de Vermine en ronronnant. Le fait qu'elle soit plus grande que Vermine renforçait l'aspect peluche de l'enfant-rat. | |
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 19:31 | |
| Entre la réalité et la fiction, il y a presque toujours un faussé, tout comme entre la théorie et la pratique. Ce que demandait Maëlys ne ressemblait en rien aux ébats sexuels que laissaient voir les films spécialisés en la matière. Dans ces derniers, il y avait quelque chose de bestial, de primaire. Ce que voulait la féline, c’était tout le contraire, c’était de la tendresse, du sentiment. Oui, la chatte conférait au moment une dimension poétique. On retrouvait en elle la française qu’elle était, elle redonnait de la noblesse à la chose, elle tournait le dos à la vulgarité. Ernest, s’il était resté borné à ses convictions, aurait été déçu. Mais le masque était tombé. Il ne s’agissait plus d’être un autre, un prétendu model. Alors, il était rassuré. Il était venu chercher du sexe, il pouvait obtenir bien plus. Il pouvait avoir ce qui lui manquait tant depuis qu’il était devenu mutant.
A présent, plus personne ne parlait. La demoiselle ronronnait. L’enfant-rat se laissa bercer par ce doux son. Il osa enfin bouger. Il blottit sa tête contre celle de son amie, il caressa le pelage fauve avec délicatesse. Depuis combien de temps avait-il fait preuve d’autant de douceur ? Depuis combien de temps son esprit s’était apaisé à ce point ? La fine queue de Vermine entra en cette douce danse en se baladant un peu maladroitement sur les jambes de la féline. L’enfant-rat se sentait bien et rien que pour ça, il était reconnaissant envers son amie. Au bout de quelques minutes, il reprit la parole, mais en chuchotant pour ne pas gâcher l’ambiance.
-Si un jour tu retournes en France, c’est avec joie que je t’accompagnerais. Et moi, un jour, je t’emmènerais en Suisse, dans le manoir de ma famille. Au printemps, le domaine est superbe. Je suis sûr que tu t’y plairais.
Cette phrase, il l’avait dit dans un français légèrement hésitant. Ce n’était pas sa langue de prédilection, mais il la connaissait et trouvait amusant de l’utiliser maintenant.
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| | | Neko Elève X-Men Gamma
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Sam 27 Nov 2010 - 21:47 | |
| Maëlys était aux anges. Elle aurait voulu que cet instant dure toujours. Elle était bien mieux là avec son rat tout vivant que dans tous ses fantasmes avec divers personnages de manga aux grands yeux mouillés. La chambre qu'elle avait occupé avant son départ pour l'institut était un vrai cocon. Lise était curieuse, mais savait qu'il y aurait péril à insister après le premier coup de marteau. Elle n'avait pas froid grâce à sa fourrure, et quand bien même elle aurait froid elle trouverait toute la chaleur qu'elle voudrait auprès de Vermine. Le ronronnement qui émanait d'elle aussi la réchauffait. Ce son lui rappelait ses deux mères, sa mère humaine et la mère chatte quelle n'avait jamais eue puisqu'elle était née humaine.
-Si un jour tu retournes en France, c’est avec joie que je t’accompagnerais. Et moi, un jour, je t’emmènerais en Suisse, dans le manoir de ma famille. Au printemps, le domaine est superbe. Je suis sûr que tu t’y plairais.
Ainsi Vermine parlait français. Voilà qui faisait une bonne surprise de plus. Ah, quand Maëlys pourrait-elle présenter Vermine à ses parents en disant "Papa, maman, voici celui que j'aime" ? En plus, ça tombait bien qu'il parle français, car son père parlait très mal l'anglais, ça simplifierait les choses. Elle regrettait juste que Léo soit mort bien avant d'avoir l'occasion de rencontrer l'enfant-rat.
-Ce serait un plaisir.
Il ne lui avait jamais vraiment parlé de ses parents. Maëlys le croyait même orphelin. Enfin, pourquoi gâcher maintenant toute la magie de ce moment ? Elle pourrait le lui demander plus tard. Inconsciement, elle commença à lécher Vermine avec sa petite langue râpeuse. Ses mains caressèrent le petit corps chaud, progressant timidement vers l'entrejambe. | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
Nombre de messages : 670 Age : 39 Autre(s) identité(s) : Prince Crapule / Vermine
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Dim 28 Nov 2010 - 9:19 | |
| La tendresse engendrait le plaisir ; le plaisir engendrait l’excitation ; l’excitation engendrait d’avantage de tendresse ; tel était le cercle vertueux dans lequel s’étaient embarqués les deux jeunes mutants. Ernest accueillait se bien être avec une joie non dissimulée. Lui, dont la vie se ternissait de tourments, lui dont l’esprit vacillait dans la démence, lui dont le sommeil s’unissait avec la terreur, lui, l’enfant triste, l’enfant méchant, il avait enfin doit à un répit. Cette chambre, aussi laide qu’il puisse la trouver, devenait un havre, un refuge. Et Maëlys Duval, de simple connaissance appréciée, devenait une précieuse amie. Se rendait-elle compte que ce qu’elle faisait été réprouvé par la morale ? Imaginait-elle qu’elle se trouvait en présence d’un Confrériste qui malgré sa jeunesse avait déjà du sang sur les mains ? Au diable ces questions. Seul comptait l’instant présent. Le petit hybride baignait dans une agréable tiédeur. Il sentait le doux frottement de la fourrure contre la fourrure augmenter, il sentait les caresses de son amie en des endroits de plus en plus sensibles, il sentait les chatouilles de cette langue râpeuse. Sa compagne devenait plus entreprenante, l’encourageant à faire de même. Son désir, ainsi stimulé, s’enflammait. Son cœur, sa respiration s’accéléraient. Il émit bientôt un faible gémissement qui en disait long sur sa satisfaction. Alors, sa main gauche qui explorait la poitrine de la demoiselle, s’abaissa progressivement jusqu’au sous-vêtement féminin toujours porté. Il ne fit que le titiller tout en logeant son museau à proximité de l’oreille de la chatte.
-Si tu veux, bien sûr… murmura-t-il.
Il demandait s’il pouvait poursuivre. Il était prêt à essuyer un refus. Si tel était le cas, il n’insisterait pas. Il estimait déjà avoir obtenu assez de l’adolescente. Mais s’il obtenait son accord, il n’hésiterait pas. Le doute s’était dissipé face à cette chaleur qui inondait son corps. Plus que jamais, il était prêt.
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| | | Neko Elève X-Men Gamma
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Dim 28 Nov 2010 - 11:08 | |
| Maëlys s'étendit dans un feulement de plaisir et s'abandonna à Vermine. Ce fut une expérience nouvelle, riche en sensations. Ce ne fut pas une séquence torride de défoulement animal qui laissait la chambre et les protagonistes sens-dessus-dessous, comme c'était fréquent dans les films. Ça se déroula sans la moindre débauche, mais ce ne fut pas moins agréable. Une bonne heure plus tard, la fille-chatte se laissa retomber sur l'oreiller. Des gouttes de transpiration perlaient sur sa fourrure. Vermine avait pu découvrir bien des choses sur elles. Notamment qu'elle atteignait la béatitude totale quand on la caressait à un endroit précis derrière les oreilles, comme les chats. Elle aurait voulu parler encore avec Vermine, mais elle était épuisée. maintenant elle n'aspirait plus qu'à s'endormir dans les bras de sa grosse peluche. Le réveil affichait une heure et demie du matin. | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Dim 28 Nov 2010 - 13:47 | |
| Que de joie, que d’extase d’être allé jusqu’au bout ! Ernest peinait encore à croire que lui, du haut de ses 12 ans, avait put goûter pleinement à la chose. Il ne regrettait rien, bien au contraire. A présent, il somnolait, empli de satisfaction et de bien être. Il restait blottit contre la douce féline à qui il devait beaucoup. Il ne demandait qu’à s’endormir ainsi et espérer qu’il passerait une nuit paisible, la première depuis des semaines. Mais quelque chose allait l’en empêcher. Maudit soit son esprit qui n’oubliait rien ! Quoi qu’oublier la contrainte de son traitement serait lourd de conséquences. Maëlys pouvait en pâtir et il était hors de question que cela arrive. Ce fut cette pensée qui donna à l’enfant-rat le courage de s’arracher à la tendre étreinte de son amie pour jeter un coup d’œil au réveil. Il lui restait encore du temps, inutile de se presser. Passant une main délicate sur la tête de la demoiselle, il s’adressa à elle.
-Maëlys, je suis désolé, mais je ne vais pas pouvoir rester.
Il se rallongea au côté de l’adolescente, flattant sa poitrine avec toujours autant de douceur. Il reprit la parole.
-J’ai quelque chose à faire qui ne peux pas être remis à plus tard. Je dois être chez moi dans moins de deux heures. Ça nous laisse encore du temps. Je préférais juste te le dire tout de suite.
Bien que de façon plus discrète, il continuait de caresser son amie, d’être tendre avec elle. Il ne pouvait pas se permettre de se laisser aller dans le sommeil. Il avait peur de ne pas se réveiller à temps. Il ne voulait non plus pas obliger la chatte à programmer le réveil, cela la déragerait peut-être. Et puis, dormir, c’était risque d’être confronté à ses cauchemars. La peur était toujours présente quant ses paupières étaient lourdes.
-Si tu veux, n’hésites pas à dormir. Je connais le chemin du retour.
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| | | Neko Elève X-Men Gamma
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Dim 28 Nov 2010 - 14:36 | |
| Maëlys dormait encore à moitié, mais ça ne l'empêcha pas d'entendre les paroles de Vermine et de les comprendre. Elle fut déçue d'apprendre qu'il devait partir, mais les meilleures choses devaient bien avoir une fin. Et puis si c'était vraiment important... Elle resta blottie contre lui sous la couverture.
-Reste encore un moment. murmura-t-elle sans ouvrir les yeux. Pars quand tu voudras, mais s'il nous reste encore un peu de temps autant en profiter.
Elle replongea un peu dans les plumes du demi-sommeil, incapable de lâcher son rat.
-Juste...si tu veux bien me faire une faveur...avant de partir laisse-moi une adresse où je pourrais te contacter si j'ai besoin de te voir.
Pas question qu'il disparaisse encore sans donner de nouvelles. Elle s'était donnée à lui, maintenant elle voulait qu'il soit vraiment sien. | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: C'est chaud, ça brûle (Vermine) Dim 28 Nov 2010 - 18:11 | |
| -D’accord… répondit simplement Ernest.
Il était Confrériste. Pouvait-il se permettre de donner une adresse ? Peu importait. De toute façon, il devait en laisser une. L’enfant-rat était certes jeune mais il se rendait bien compte que ce qui venait de se passer n’était pas sans incidence. D’ailleurs, cela lui faisait bizarre de se le dire. Il ne pourrait plus jamais considérer Maëlys Duval de la même façon. Il avait prit envers elle une sorte d’engagement même si, pour l’instant, il ne parvenait pas très bien à prendre conscience de ce que comportait ce contrat moral. Est-ce qu’il ne risquait pas, par la suite, d’avoir des problèmes à cause de ça ? Chaque chose en son temps.
Vermine, tout d’un coup, se rendit compte qu’il était en train de sombrer. La tiédeur du lit, la douceur des bras de la féline autour de lui, le bruit régulier des respirations, le noir de la chambre… difficile de se refuser à Morphée en pareille situation. Les réflexions du garçon s’étaient muées en une profonde somnolence. Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’il avait dit « d’accord » ? Il ne savait pas. Ce qui était sûr, en revanche, c’était que la demoiselle à ses côtés dormait pour de bon. Une nouvelle fois, il fallut trouver la force de s’arracher à elle pour regarder le réveil. Ernest le fit avec le plus de délicatesse possible.-2 h 51… quoi, déjà… marmonna-t-il, à moitié surpris.
Il avait encore du temps mais si jamais il ne sortait pas tout de suite du lit, s’il succombait à son envie impérieuse de retourner auprès de son amie, il y avait fort à parier qu’il allait être en retard et sans doute pas qu’un peu. Ce serait inconscient. Il ne pouvait pas prendre le moindre risque. Alors, en soupirant, il s’extirpa silencieusement de dessous la couverture et mit pied à terre. Les volets clos de la fenêtre de la chambre laissaient filtrer un mince rayon de lumière provenant d’un lampadaire. C’était suffisant pour que l’hybride, habitué à l’obscurité, puisse distinguer les objets de la pièce. Il récupéra ses habits, toujours posés au sol, et les enfila. A l’intérieur des larges poches de son bermuda, il trouva de quoi écrire, ainsi qu’une petite lampe-torche. Il laissa à l’adolescente deux feuilles prélevées sur un calepin. La première expliquait comment se rendre dans un lieu particulier des égouts. Ce n’était plus là que vivait réellement l’enfant-rat, mais il pouvait s’y rendre régulièrement et, à compté de se jour, c’était ce qu’il ferait. Sur la seconde feuille se trouvait un message. - Citation :
- Maëlys, en cette nuit, tu m’as tant donné que je ne sais comment te remercier.
A jamais, tu pourras compter sur moi. Je me rends régulièrement à l’endroit que je t’ai indiqué. Si je n’y suis pas, attends-moi ou, si tu ne peux pas, laisses-moi un message. N’est crainte, le lieu est sûr. J’espère, moi-aussi, pouvoir te revoir.
A bientôt,
Vermine Le garçon, sans doute transporté par un élan lyrique, avait employé de grands mots. Mais cet écrit restait sincère. Ernest posa les feuilles à côté de la demoiselle endormie puis, discrètement, il sortit de la chambre. En se rendant à son immeuble miteux, l’envie lui prit de chantonner en trottinant. Mon dieu, que le monde est beau ! | |
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