Tous à la queu-leu-leu pour finir le nez dans la mheu[libre]

J'étais au commissariat, encore de la paperasse. Encore et encore des papiers, une multitude de bout de papier qui s'empilait au fur et à mesure que je les remplissais. Il n'y avait rien d'autre à faire, la journée s'annonçait tranquille et cela me faisait rager de voir mes collègues sortirent faire des rondes en un si beau temps. Je voulais sortir, je voulais de l'action, je n'avais pas passer le concours de Mandroïde pour rien ! Le pire c'est que le patron le savait. Je ne sais pas si c'était exprès pour m'embêter mais je pressentais que y avais de sa dans l'idée. Mon Dieu, je commence à avoir une crampe fait quelque chose s'il te plait... tiens quelqu'un entre dans mon bureau. C'est Stanley, un flic afro-américain qui venait de rentrer dans mon pseudo-bureau. C'était juste une table d'un mètre sur deux ou siégé un ordinateur et des papiers qui ne laissait pas percevoir le clavier. Je lui adressa un regard et je dis d'une voix calme et posée malgré mon énervement.

"Salut, que veux tu ..."

"Oh rien, je passais devant ton bureau et j'ai vu que tu étais surchargé de travail. Je sais que sa fait 5 jours que tu n'es plus sur le terrain, tu veux aller faire une ronde en civil à ma place ?"

A ce moment précis j'ai cru en l'existence d'un être supérieur. J'acquiesçai naïvement enfin une mission digne d'intérêt ! Je me levais et je récupérais les clés de ma voiture. Il me tendis les instructions sur un bout de papier. Il disait que c'était pas n'importe quel ronde et que je devais m'assurer que personne ne lise ce papier. Je l'embrassais sur la joue et je repartais toute contente en dehors du commissariat. En sortant, les lumières du soleil m'aveuglèrent quelques secondes avant qu'un souffle froid me remis en tête ma mission. Je marchais vers ma voiture et une fois dedans je regardais le papier. A ce moment précis j'ai cru que j'allais étripé Stanley

Spoiler:

Je l'injuriais silencieusement et je regardais droit devant moi. Bon c'était déjà un bon début, c'était au moins une mission en dehors des locaux. Une mission pourrie avouons le, mais du moment que je pouvais sortir des locaux c'était déjà sa. Je roulais tranquillement et me garais pas très loin du restaurant. Bon maintenant me restait plus qu'à trouver un pigeon avec qui discuter, oui une fille seule dans un restaurant c'est assez louche quand même. Je rentrais dans le bar et je repérais diverse personne. Il y avait là un homme, un homme âgé qui ne semblait pas très sympathique mais qui ferait l'affaire comme taupe. Je me demandais comment l'aborder quand soudain un homme entra dans le restaurant. Je m'approchais de lui et commençait à pester de façon assez sonore qui était un effet voulu

"Non mais tu te rends compte ? 1 heure que je t'attends, t'es jamais là pour moi quand j'ai besoin de toi ! T'es qu'un enf**ré et sans déconné retourne de la tapper ta péta**e !"

Je le poussais en dehors du restaurant, c'était un touriste mexicain assez jeune. Il n'avait rien comprit à ce que je lui avais dit et partit sans rien comprendre à ce qui lui arriver. Je retournais dans la salle et je m'assie en face du vieux, la seule place disponible. Je fis mine de pleurer et je dis simplement

"Excusez moi, puis je vous emprunter un peu de Cognac ... ?"

" Je vous en pris. "

Il semblait être tomber dans le piège. Enfin piége est un grand mot vu que je ne cherchais pas particuliérement à le mettre derrière les barreau donc disons qu'il m'a plutot aidé dans mon camouflage. Il était facile de voir que ce vieil homme était sympathique. La plupart des gens l'aurait déjà envoyé paitre. Mais lui non, c'était tout à son honneur. J'écoutais d'une oreille distraite les conversations qui reprenait autour de nous. C'était pas très intéraissant et certains en venaient même à me qualifié d'hystérique après le scandale que j'ai dût faire pour me camouflé. C'est sur niveau discrétion y a pas mieux, après tout si on se cache plus facilement quand y a du monde, on se camoufle mieux en attirant l'attention ? Je vis qu'il me tendait une verre et je séchais mes larmes d'un revers de main, sortant un miroir de poche et fis mine d'essuyé mes larmes sans pour autant enlever le maquillage. C'était difficile pour moi de jouer la comédie étant donné que mes relations hors travail étant un grand trou noir. J'étais donc en total improvisation. Je me servis un verre de cognac et au moment de boire l'ancêtre me conseilla

" Je vous prierait toutefois de le déguster. Ce n'est pas un cognac bon marché... "

Il semblait bien s'y connaitre, après tout il y avait des connaisseurs partout à New York, cependant ce restaurant n'est pas connu pour son cognac, c'était l'un des meilleurs certes mais il existe beaucoup d'autre endroit sur New York où le cognac est meilleur. Peut être est ce son ancien interlocuteur (à qui j'ai prit le verre) qui l'a invité ? Bon après tout je le saurais en temps voulu. Pour le moment je ne tenais pas à me faire "griller" c'était donc avec une voix un peu triste que je dis

"C'est vrai qu'il est bon, vous semblez vous y connaitre ..."

" Je suppose que vous êtes à l'origine de tout ce...remue-ménage ? "

Je pris un air géné et je baissais légérement la tête. J'avais lu sa en psychologie, sois disant que lorsqu'une personne baisse la tête c'est qu'elle a honte ou est gêné de quelque chose. Je secouais la tête et je pris le verre de cognac dans mes mains. C'était assez bizarre comme situation mais bon je tentais de faire au mieux de ma comédie. Aucune de mes expressions faciales ne me trahissaient, j'aurai presque pu avoir un césar pour cette interprétation.

"Oui ... c'est Juan, mon petit copain ... enfin mon ex-petit copain. Il disait qu'il m'aimait, mais l'autre jour je les croisait avec une autre fille, ils passaient les mains sous son pull, j'étais choqué je croyais qu'il était différent des autres, mais ce n'est qu'un enf**ré ! Il a même oublié notre rendez vous d'aujourd'hui, je ne lui importe plus ..."

Je refis mine de pleurer de plus belle encore un moment avant de boire le cognac. Il était succulent, un vrai délice pour le palais. Je récupérais une serviette sur la table voisine et je commençais à me le passer sur les yeux pour faire stopper les larmes. Je réouvrit mon miroir pour contempler les dégats sur mon maquillage, juste un peu dégouliné sur le côté mais je nettoyais sa d'un coup de serviette. Je regardais le vieil homme et je fini le cognac. Je reposais le verre et je disais

"Merci pour ce cognac Monsieur .... ?"

Lui demander son prénom n'était pas super, mais s'il me renvoyait la question je saurais quoi répondre, répondre presque au tac au tac c'est la clé d'un camouflage. De par mon passé j'avais acquis deux cartes d'identité, l'une d'elle était garder secret par les autorités, l'autre était toujours en ma possession. Si on enquêtait sur cette carte là, il y aurait aucune trace spéciale entre l'armée et actuellement. Je pourrais pretexter avoir rencontrer Juan à ce moment là ...

" Vous pouvez m'appeler Junto Kazuky "

Bon ok c'est noté, quelques parts dans ma tête, après tout il se pourrait bien que j'ai à faire avec lui d'ici peu. Au fur et à mesure de la discutions il me semblait de moins en moins patibulaire, et il se pourrait que pour une fois je sois tomber sur une personne importante et que je n'ai pas perdu mon temps à enquêter sur un chat disparu ou une autre bêtise du genre. Ce mec là, c'était soit un mec important avec qui une enquête est possible soit un mec sympathique avec qui j'ai envie de discuter. J'écoutais les conversations au alentours en même temps. L'armée m'avait apprise à entendre tout et n'importe quoi. En Afghanistan, j'avais apprit à écouté les gens parlaient entre eux et à la moindre parole qui me semblait agressive je devais me retourner et vérifier le statut de ce civil. Là c'était pareil sauf que je devais percevoir la moindre parole déplacé qui pourrait me mettre la puce à l'oreille. Je fus tiré de ma rêverie par le vieil homme qui reprit la conversation

" Et a qui ai-je l'honneur ? "

"Aisha, Aisha Oulianov. Enchanté Monsieur Kazuky."

J'avais répondu spontanément, c'était pour paraitre plus réel. Oui lorsque j'avais falsifié mes papiers militaires pour pouvoir faire mon service de légion étrangère 1 an plus tôt, j'avais inscrit le nom d'Aisha Oulianov. Ces idiots de la frontière n'ont même pas fait le rapprochement entre le nom de Lénine et moi. Cependant à cette époque, je pense qu'ils s'en fichaient de savoir vraiment mes motivations, ils avaient surtout besoin de personne qualifié. Si je me souviens bien, ma carte d'identité que j'ai dans mon sac dit que je suis né à Moscou un an avant mon anniversaire. La seule trace visible de mon passé à travers ce nom, c'était la légion étrangère pour acquérir la nationalité Americaine. Après il y a un grand trou dut au fait que j'ai utilisé ma deuxième carte d'identité. Je souriais timidement et il reprenait une gorgée de vin. Il avait l'air de vouloir parler affaire, pourquoi pas ?

" Et que faites-vous dans la vie ? "

Il avait l'air de vouloir me proposer un poste. Un petit poste en couverture SUR le terrain ne serait pas de refus. Je ne suis pas contre le fait d'avoir du boulot en plus loin de là. Dans quoi ? Tiens sa m'intéresse, j'espère qu'il aura quelque chose de bien à me mettre sous la dent histoire de faire une arrestation dans les règles de l'art.

"Ben, J'habitais chez Juan, il m'entretenais, c'était la belle vie. Mais bon vu qu'il m'a plaqué je pense que je vais retourner à la recherche d'un emploie. Et vu mes qualifications je pense que je vais trouver un métier bien dure où je vais me crever à la tâche. Oui je n'ai jamais vraiment était forte en cours ... loin de là même ..."

Je trouvais ma prestation pour le moins crédible, je pense que c'est largement suffisant pour le convaincre de ma bonne foi. J'espérais juste ne pas en faire un peu trop, il est vrai que certaine personne était très méfiante et pouvait se douter de quelque chose. Mais je pense qu'il a bien gobé mon histoire et n'en demandera pas plus. Je sautais sur l'occasion pour enfin lui poser la question qui me titillait depuis un moment.

"Et vous ? Que faites vous dans la vie ?"

" Je suis le propriétaire du Snake's ring. Et il se trouve que je vais devoir me séparer d'une de mes serveuse. Si tu te sens capable de retenir les commandes, de les servir et de les encaisser avec le sourire... "

Je souriais, c'était vraiment une aubaine, à vrai dire je n'en espérais pas moins. Du moment que je n'ai pas à faire des trucs louches avec les clients tout me va ! Bon le métier semble pas être trop chiant pour une couverture et pour faire mes rapports à mes supérieurs je n'aurais qu'a prétexter une pause clope. C'était vraiment une aubaine, surtout que la boite de nuit Snake's ring était connu pour être un lieu louche. Je sens que je vais avoir droit à une promotion. J'allais répondre mais il me coupa d'abord pour annoncer

" Et si ça t'intéresse, le poste est à pourvoir de suite. Voila ce que je te propose... Je t'embauche pour une soirée, et si le travail te plait et que le remplis comme il faut, je t'engage pour un mois. Ensuite si il n'y a pas de problème, je te prend en contrat à temps plein. Qu'en penses-tu ? "

Et bien, sa me laisse tous juste le temps d'aller me changer et de faire un rapport compliqué à mon supérieur. Mon dieu je hais ce boulot pour toute la paperasse que je vais devoir faire en deux deux. Mais bon, si je suis efficace en temps qu'agent infiltré je pense que des missions de ce genre me seront plus accessible. Oh oui, je vais jouer mon rôle à fond. Je souriais de plus en plus les yeux toujours mouillé et je m'exclamais

"Bien sur ! Merci mille fois ! Je ne sais comment vous remerciez ! Par contre niveau horaire ce serait à peu près de quel heure à quel heure ?"

J'étais plutôt satisfaite de ma prestation et je m'étonnais presque d'être aussi naturelle. Remarque si je suis foutu à la porte par la police je sais dans quoi me reconvertir. Il est temps pour moi d'assuré et de briller. Piloter un mandroide c'est une chose, être sur le terrain c'est autre chose. Je tends l'oreille et entend quelqu'un prononcer le nom de Junto, il semble être connu à ce que je vois. J'espère non plus que ce n'est pas un détraqué ou quelque chose du genre. Sa serait vraiment pas de chance mais en même temps y aura de l'action donc je n'ai pas à me plaindre. Je souriais aimablement en attendant une réponse de mon interlocuteur. Soudain une dispute éclata derrière nous et un homme se leva brutalement pour mettre une droite au mec en face. Tout le monde regardait le spectacle et personne n'osait s'interposer. Je l'aurai bien fait mais mon style de combat très conventionnel et typique de la police lui aurait mis la puce à l'oreille ... Je me contenter de reculer de l'affrontement et de regarder mon employeur, que faire ?