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 Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]

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Anton Griffith
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MessageSujet: Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]   Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson] Icon_minitimeMer 17 Nov 2010 - 20:34

La dernière chose qu’Anton vit avant de se réveiller dans une salle aux murs blancs qui puait l’hosto fut les trois flèches que le pasteur psychopathe envoya le crucifier.
La dernière chose qu’il ressentit avant de se réveiller dans cette stupide chambre fut la douleur insoutenable que produisit les énormes flèches traversant ses mains et ses chevilles.
La dernière chose qu’il entendit avant de se réveiller dans ces draps froids fut le son que sa tête fit en percutant le mur auquel il fut cloué, crucifié.

Après son réveil, il se souvenait vaguement des dernières paroles du malade mental auquel il avait eu affaire. D’après ce qu’il se souvenait, le fanatique lui avait ordonné de le haïr jusqu’à ce qu’il puisse prendre sa revanche. C’était stupide, le jeune mutant lui avait déjà dit qu’il allait le haïr et que ce serait le moteur de son entraînement dorénavant, entraînement qui aurait pour finalité la mort du curé.
Mais maintenant, il n’avait plus rien à fiche de tout ça. Tout ce qui comptait à ses yeux, c’était la douleur lancinante qui lui transperçait les mains et les chevilles. Et puis, il avait terriblement mal au crâne. L’épicentre de la douleur, emplacement de l’endroit où son crâne était entré en collision avec le mur de brique, battait à ses oreilles, semblait irradier la douleur jusqu’à la base du crâne. Il avait un peu mal au dos aussi, il devait avoir une belle collection d’hématomes.
Ses mains demeuraient totalement inertes. Le fou furieux aurait pu choisir un autre endroit pour le transpercer de part en part. S’il n’avait pas plusieurs os déplacés, fêlés ou cassés avec tout un assortiment de tendons et de nerfs tranchés dans les mains, il pourrait carrément se convertir au protestantisme. Mais, faut pas rêver, rien qu’à voir les épais bandages qui les enserraient, elles étaient sérieusement amochées Quelle poisse ! Tout ce qu’il voulait à l’origine, c’était une conversation sérieuse sur la vie de mutant en dehors de l’Institut et tout ce qu’il avait reçu, c’était la mort d’un homme sur la conscience, un ennemi particulier dangereux et mutant de surcroît avec en plus de ça de multiples blessures dignes des plus grands psychopathes du monde. Finalement, le professeur n’avait peut-être pas vraiment tort quand il disait que les mutants se divisaient en deux catégories: les fous d’un côté, des espèces de mégalomanes en puissance qui, enivrés par le sentiment de puissance que leur mutation leur procurait perdaient complètement la raison et de l’autre côté ceux qui gardent les pieds sur terre et tentent de limiter les dégâts provoqués par la première catégorie. Au fond, ça ressemblait un peu aux jedis et aux seigneurs sith dans Star Wars. Les jedis étant les mutants gardant la tête froide et les siths ceux qui finissent par avantager leur pomme sur celle des autres et gagnent en puissance grâce à la haine et la colère dont-ils disposent. Mais de quel côté se trouvait Anton ? Du côté des narcissiques? En tout cas, il possédait déjà la haine et ses pouvoirs prenaient leur source dans ses émotions et sa puissance croissait avec la force de ses émotions. Se pouvait-il qu’il soit naturellement enclin à être un de ces mutants complètement fous persuadés de leur supériorité totale et d’un hypothétique droit sur la race humaine ? Non, il ne fallait pas que ça soit le cas. Il fallait qu’il trouve un autre sentiment que la haine qu’il sentait gonfler dans son cœur pour devenir plus puissant et massacrer le fou qui l’avait martyrisé. Mais quel sentiment pouvait être aussi efficace que la haine ? L’amour ? Ce n’était pas une solution. L’amour, ça n’est pas un sentiment qu’on créé. Il ne peux pas être artificiel contrairement à la haine. Allait-il être contraint de cultiver la haine au mépris de son humanité pour assouvir sa soif de vengeance ? Qu’arriverait-il lorsque cette soif sera étanchée ? Perdrait-il une part de ses pouvoirs ? Comment le vivrait-il ? Sa mutation avait beau être la cause de sa fugue, de l’abandon de sa famille et de l’espoir de mener un jour une vie « normale », il y restait attaché. D’un certaine manière, elle faisait partie intégrante de son être et était intimement liée à sa personnalité, à son identité. Quoi qu’après tout, peut-être qu’après avoir tué ce fanatique et étanché sa soif de vengeance il ne saurait plus quoi faire de ses pouvoirs ou serait incarcéré dans une de ces prisons qui annihilent les pouvoirs les mutants. Tant pis pour le mauvais mutant, s’il devait y plonger tête baissée et peut-être perdre ses pouvoirs après ou les sentir diminuer considérablement, il le ferait et sans hésitation. Il se voyait mal tomber suffisamment amoureux pour devenir plus puissant qu’en haïssant et même si c’était le cas, il n’aurait pas de raisons de se battre par amour… Non, haïr était la seule vraie solution. Tant pis pour son âme. Il allait peut-être devenir pire encore que son bourreau, mais il fallait à tout prix que le monde soit débarrassé du mutant. Un fou pareil devait mourir avant de commettre trop de crimes. Ce n’était pas seulement une affaire personnelle, c’était aussi une nécessité humaine. Tout les crimes qu’Anton avait l’intention de commettre pour se perfectionner seraient un sacrifice pour le salut d’autres personnes. Il s’arrangerait pour s’attaquer à des personnes dangereuses, des mutants si possible. Ainsi, même s’il contribuait au but que semblait s’être fixé le curé, il n’en deviendrait pas moins lui-même plus dangereux que s’il assassinait des personnes lambda et éviterait sûrement la mort d’autres personnes ou l’approfondissement du fossé qui faisait les inégalités de ce monde.

Anton se souvenait que comme beaucoup de garçons, quant il était petit, il avait rêvé de devenir un jour un de ces supers héros que l’on voyait sauver le monde de l’injustice et de diverses menaces comme les invasions extra-terrestres et les monstruosités de la technologie et de la science dans les comics, mais jamais il n’aurait cru qu’un jour, il devienne bel et bien un de ces mystérieux personnages qui malgré leurs pouvoirs, n’ont jamais radouci l’opinion publique sur les mutants pourtant Dieu sait si ces bandes dessinées ont eu un succès phénoménal. Quoi qu’avant d’en arriver là, il avait encore du chemin à faire. Il n’était pas un mutant surpuissant et en dehors de ses pouvoirs ne possédait pas de talents particuliers. Mais il savait que le jour où il parviendrait enfin à mettre fin à la misérable existence de son bourreau. Pour l’instant, il n’en restait pas moins cloué à un lit d’hôpital où on avait sûrement du analyser son sang et découvert sa véritable nature. Qu’allait-il faire ? Il avait été soigné, certes, mais n’allait-on pas le ficher maintenant ? Qu’allait-il dire quand on lui demanderait son identité ? Un mensonge ne tiendrait pas une seconde face à des recherches. Néanmoins, il n’avait pas la moindre envie de voir le dégoût de ses parents devant ce qu’il était réellement qui allait apparaître automatiquement. Il savait pertinemment que s’ils l’apprenaient, ils ne voudraient plus jamais entendre parler de lui, le renieraient à jamais et le traiteraient de démon, de monstruosité de la nature. Il ne leur inspirerait plus que répulsion, dégoût, horreur, répugnance et chagrin. Le jeune mutant préférait de très loin qu’ils continuent à croire en une simple fugue et le cherche dans une quête éperdue plutôt que de leur donner le sentiment d’avoir mis au monde l’une des pires atrocités que cette terre aie porté.

Quelque chose vint couper toutes ces sombres réflexions. On frappait à la porte. N’ayant vraiment pas envie d’un tête à tête avec une infirmière et du regard dégoûté qu’elle lui adresserait certainement, il dit assez fort pour qu’on l’entende de derrière la porte et y mettant toute sa mauvaise humeur:
-Qu’est-ce que vous me voulez ?!
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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]   Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson] Icon_minitimeSam 20 Nov 2010 - 19:50

Certains cas sont ordinaires. D'autre moins. Certains... Attirent l'attention. Quand on retrouvait un jeune homme crucifiée sur un mur dans une ruelle de New York, on était en droit de se poser des questions. Encore plus quand le dit jeune homme se trouvait être un mutant, qui avaient été pris dans une bagarre à peine une demi heure plus tôt dans un bar, en compagnie d'un homme qui avait été identifié comme un prêtre. Homme qui avait une ressemblance troublante avec un portrait robot d'un mutant ayant commis un certain nombre de crime. Sans avoir jamais été réellement identifié, ni même avoir fait l'objet de réelle plaintes. Cependant, sa description était assez complète car il avait réussit à être suffisamment arrogant pour faire une tentative d'assassinat sur un autre mutant en plein jour, sur un pont passant. Il avait donc put être représenté . De plus, autre détails troublant, les témoins avaient décrit l'homme comme étant arrivé tracté par une flèche. Voila qui était des plus intéressant. Suffisant pour motiver une enquête qui s'avérerait pour le moins intéressantes. Plus que les traditionnels meurtres et autres vols réalisés par des mutants. Les communautés religieuses avaient actuellement un certain nombre de problème avec les sectes qui agissaient en leurs nom. Ainsi des fanatiques Chrétiens tueur de mutants agissaient à New York jusqu'à une date récente, et ce malgré les désapprobation des autorités de cette obédience. Ce qui ouvrait un grand nombre de possibilité. Peut être que cet homme agissait en leur nom ? Un mutant manipulé. Ce serrait amusant, si c'était le cas. Il n'y aurait cas briser son lavage de cerveau, le laisser assouvir sa vengeance et en profiter pour en tirer partie ensuite. La haine qu'il éprouverait pour ses anciens maitres serrait délicieuse à voir. Surtout qu'il ne manquerait pas de faire d'innocentes victimes en même temps, ce qui continuerait de faire croitre le cercle de ceux qui avaient été lésés... Bien sur, il pouvait aussi s'agir d'un mutant qui pensait que les créatures tel que lui n'avaient pas le droit de vivre. A l'instar des humains, les mutants pouvaient se montrer pour le moins étranges dans leurs modes de pensées. Mais même dans ce cas, il aurait une place dans son jeu. Une prise parfaite pour rester au plus haut dans l'estime de ses collaborateurs. Un fou dangereux mutant... Quoi de mieux. Enfin, même si il existait d'autres possibilités, il était sur de pouvoir aisément en tirer partit. Aussi avait il choisit de prendre un peu de temps pour aller lui même interrogé le témoin du dernier crime commis par ce religieux. Ce qui allait être pour le moins intéressant, il en était sur.

Il avait pris une des voitures de service, pour venir. Comme la majorité des voitures civiles de la police, elle ressemblait autant à un tank qu'a un véhicule de transport normal. Mais il n'allait pas vraiment se plaindre, non plus, il avait un moyen de transport disponible quand il le souhaitait. Bien sur, il aurait pu se faire conduire par le premier venu la ou il le désirait. Mais ça n'était pas si simple. D'abord parce que ça laissait des traces dans l'esprit de la personne manipulé, ce qui risquait de se traduire plus tard par une suspicion de sa présence à New York si un télépathe assez doué lisait aussi dans cet esprit. Bien sur le risque était faible. Il y avait aussi la possibilité qu'on le voit sans qu'il parvienne à le sentir dans l'esprit de la personne concerné. Reconnu, il y avait une possibilité pour que des gens commencent à enquêter... Bref, c'était un risque inutile. Complètement inutile. Une dizaine de minutes plus tard, il était parvenu à l'hôpital qui soignait la victime. Il se gara, puis pénétra dans l'hôpital. Il n'aimait pas trop ce lieu. Un lieu d'espoir. Certes, il y avait aussi beaucoup de désespoir et de terreur... Mais l'espoir était ce qui prédominait lors de la construction du lieux, et cela ce ressentait de part trop. Il se dirigea vers l'accueil, et fit valoir sa position au sein des forces de police pour passer outre la queue, et se renseigner sur le numéro de chambre. Après quelques protestations d'usage, l'infirmière accéda à sa requête. Il se dirigea vers la chambre, sans se presser, fouillant dans les esprits des médecins, a la recherche d'un de ceux qui avaient du traiter le cas du jeune mutant. Il finit par le trouver. Intéressant.

Il n'était pas encore entré dans la pièce, procédant dans un premier temps à un rapide scan mental de l'endroit. Il voulait être sur d'être au bon endroit, et que personne d'autre n'était déjà présent. Ce serrait gênant qu'un représentant d'une autorité quelconque soit déjà la. Surtout une autorité parentale, à vrai dire. De cette brève exploration il rapporta deux faits pour le moins intéressants : le jeune homme était à l'institut Charles Xavier, et il était très en colère. Contre lui même, contre le monde en général, et contre son agresseur en particulier. Il voulait se venger. Et pensait qu'un sentiment comme la colère ou la haine pouvait l'aider. Il n'avait pas tout à fait tord. Ni raison. La haine ne menait pas à la puissance. Elle menait à l'absence de retenue. Qui elle menait réellement à la puissance. Les gens vivent dans un monde de règle. Ceux qui ignorent les règles sont nettement plus dangereux. C'était tout. Il frappa ensuite à la porte. Prenant la réponse peut engageante du jeune homme comme une invitation à entrer, il poussa celle ci, révélant la pièce. Une chambre d'hôpital personnelle comme il en existe des milliers dans le monde. Avec un jeune homme en colère dans le rôle du patient.

"Bonjour. Je suis le Vice Commissaire Patterson. Je suis la pour discuter de votre agression."

Il en disait peut, et laissait le temps au garçon de choisir comment il allait se comporter avec lui. C'était un gamin, il y a avait de forte chance pour qu'il change d'attitude en présence de la police. Jouer au fier à bras avec les infirmières était une chose, défier ouvertement un représentant de l'ordre haut gradé en était une autre. Profitant du répit qu'allait lui accordé le gamin en répondant, il prit le temps d'observer son esprit, cherchant un lien psychique. Il n'en trouva pas. Apparemment, Xavier n'avait pas encore eu le temps d'en placer un sur ce gamin. Sinon il était probable que les X men serraient intervenu avant que l'ambulance n'arrive. Une chance, comme ça, il n'y avait probablement aucune chance qu'un X men vienne perturber leur entretien. Enfin, il fallait qu'il vérifie dans ses souvenirs s'il n'avait pas pris le temps de les contacter...
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Anton Griffith
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MessageSujet: Re: Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]   Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson] Icon_minitimeDim 28 Nov 2010 - 18:44

Qu’allait faire Anton ? Telle était la question. Il était cloué à un lit d’hôpital, grièvement blessé, fiché comme étant un mutant -ou en tout cas si ce n’était pas encore le cas, ça allait sûrement le devenir d’ici très peu de temps. Comment avait-il bien pu en arriver là ? Pourquoi avait-il fallut qu’il tienne tant à avoir une conversation avec un mutant adulte extérieur à l’Institut ? Pourquoi avait-il fallu qu’il quitte l’Institut pour aller se balader dans les rues de New York et boire une stupide bière ? Pourquoi avait-il fallu que ce malade décide d’aller dans ce bar précisément ? Allait-il pouvoir rentrer à l’Institut ? Y serait-il seulement accepté après tout ça ? Ce serait légitime. Après tout, il avait tué un homme… Quoi qu’ils n’étaient peut-être pas encore au courrant, sinon ils auraient été le chercher avant même qu’il n’arrive à l’hôpital. Mais comment allait-il faire pour y retourner dans son état ? A moins de s’y faire conduire par quelqu’un d’autre il n’arriverait jamais à y retourner par ses propres moyens. Pour aller à New York, il avait du «emprunter » un scooter qui était stationné avec les autres véhicules appartenants aux X-Men et aux résidents dans les sous-sols qui avaient une superficie approchant celle d’un parking classique et servaient de garage commun. D’ailleurs, le scooter devait toujours être là où Anton l’avait laissé, c’est-à-dire à environ cent mètres du bar. Ou alors il avait été volé. Mais de toute façon, il n’était même pas capable de marcher et encore moins de se servir de ses mains. Le mieux était peut-être encore d’appeler directement l’Institut. Mais cette perspective n’était pas pour lui plaire. Le jeune mutant aurait l’air fin avec une infirmière tenant le combiné et lui annonçant à la secrétaire qu’il fallait venir le chercher à l’hôpital parce qu’il avait fugué et c’était fait matraquer la tronche par fanatique à la philosophie de vie quelque peu douteuse. Non, ce serait le comble de l’humiliation. Néanmoins, il n’allait pas rester là jusqu’à que quelqu’un aille chercher ses parents… Et puis, il y avait ce flic qui venait d’entrer.

L’agent de police s’était présenté. Il prétendait être le Vice Commissaire Paterson. Le jeune mutant ne savait pas s’il devait le croire ou non, mais ce qui était certain, c’est qu’il allait devoir réviser son attitude avec cet homme. En tout cas, s’il s’agissait d’un imposteur, c’était vraiment un bon acteur. Pensant que changer son attitude trop radicalement pourrait paraître louche, il décida de jouer dans la modération et de répondre avec mépris sans pour autant être réellement irrespectueux tout en mettant un peu avant sa colère qui devait sembler évidente vu de l’extérieur. Seul bon point de la situation, l’humain ne semblait pas vouloir contacter ses parents. Il disait être venu dans le but de parler de son « agression ».
* Si tu avais été à ma place, tu emploierais un mot plus expressif et rageur, crétin! *

Anton savait que dans le cadre de son travail -ou de son rôle-, il ne pouvait pas se permettre de faire usage d’un mot qui pourrait être considéré comme étant un peu scandaleux mais il ne pouvait s’empêcher d’haïr le monde en cet instant. Il avait envie de rejeter sa souffrance sur celui-ci. Peut-être était-ce au fond, une envie de faire parvenir les autres à sa position un peu comme pour se sentir comme les autres, pas différent. Mais de quelle espèce s’agissait-il ? Des mutants, ou des Hommes ? La plupart des mutants avaient un passé similaire au sien. Quoique dans son cas, on pouvait plutôt parler de présent. Ce qu’il avait vécu avec le curé ne serait pas derrière lui tant qu’il n’aurait pas fait payer et débarrassé le monde de son satané bourreau. Ce mutant qui se prenait pour le berger de l’humanité. Quelle méprise ! Il n’était qu’un dingue tout juste bon à être enfermé avec une camisole de force comme beaucoup d’autres. Des fous, il y en a partout, il y en a beaucoup surtout. Ils ne posent pas de problèmes tant que ce sont des humains -pas des problèmes réellement grands s’entends- mais à partir du moment qu’il s’agit de mutants, le nombre de tués devient tout de suite dix, vingt fois supérieur à celui qu’un fou humain peut faire. En tant que mutant, Anton avait des responsabilités envers les autres. Sa capacité de destruction était nettement plus élevée que celle des humains. Pourtant, si ce n’était les quelques adaptations physiques que son corps avait subies pour supporter sa mutation, l’adolescent conservait un corps humain et une âme humaine aussi. Trop de puissance dans un corps et un esprit si humbles menaient bien souvent à la folie. Anton n’aurait su dire s’il était un fou, mais ce qui était certain pour lui, c’était que le psychopathe qui l’avait cloué comme une vulgaire affiche à ce mur de briques en était un. Avait-il fait exprès de le laisser en vie ? S’était-il simplement enfui, pensant que le jeune mutant était mort ? Combien de temps s’était-il écoulé avant que quelqu’un ne le découvre et appelle les urgences ? Si la personne qui l’avait découverte avait su qu’il était un mutant, l’aurait-il simplement laissé pourrir accroché de manière aussi sordide à ce mur ? Et ce mur, où se trouvait ce mur ? Plus Anton y réfléchissait, et plus il était persuadé qu’il n’y avait pas de murs derrière lui avant que le pasteur ne le crucifie à coup de flèches horriblement grosses. Pourquoi avait-il voulu tant faire dans le spectaculaire au lieu de lui tirer tout bêtement un flèche dans la gorge ou dans le cœur. Était-ce une marque commune à chacun de ses assassinats ? Dans, ce cas, Anton avait un indice pour le retrouver plus tard, s’il tuait chacune de ses victimes ainsi, ce ne serait pas difficile de le rater. Se contentait-il de tuer des humains ou s’attaquait-il également aux mutants qui comme Anton, ne sont pas considérés comme dignes de vivre ? Était-il fiché ? Si oui, Anton serait contraint de traquer son ennemi en parallèle de la police, ce qui serait tout sauf sympathique. Mais en attendant, Anton avait l’occasion d’en apprendre plus sur le religieux. Le commissaire de police allait sûrement lui apprendre des choses tandis qu’en échange, le jeune mutant lui apprendrait d’autres. De plus, malgré sa paranoïa, l’adolescent avait le sentiment qu’il pouvait avoir confiance dans cet homme. Peut-être était-ce du à son regard égal, sans a priori, sans méfiance, sans la moindre once de haine. Il devait savoir qu’il s’adressait à un mutant. Pourtant, dans son attitude, il donnait l’impression de ne pas avoir la moindre animosité à l’égard du jeune assassin qui lui faisait face. Anton répondit d’un ton légèrement sarcastique accompagné d’un sourire insolent:
-Et de quoi voulez-vous qu’on parle ?
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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]   Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson] Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 21:17

Les hommes ont des rêves. Toujours. Certain ne font rien de mieux que de prétendre le contraire, mais aucun homme ne peut vivre sans rêve, sans espoir, sans aspiration. Certes, l'homme, faible créature oublie ses aspirations de la veilles chaque nouvelle aube. Mais il a quand même besoin ce moteur dans la vie pour avancer. Mais, contrairement à ce que d'aucun semblent croire, les rêves ne sont pas tous grands, ne sont pas tous beaux. La majorité des espoirs et rêveries secrètes de la race humaine sont bas, viles. On ne rêve que de satisfaire ses instincts primaires, de donner libre cours à une force inexistante, à un pouvoir de séduction irrésistible tout autant qu'imaginaire. Des rêves d'humiliation envers les puissants, de meurtre envers ceux que l'on jugeait menaçant. Tout cela, partout dans le monde. C'était du pain béni pour lui. Il n'avait pas le moins du monde à se concentrer pour se sustenter, il lui suffisait de passer à proximité d'être ayant des pulsions négatives pour cela. Et ils étaient légion. Présent partout, a tous les échelons de la société, arborant des masques divers et variés. Un véritable régal. Mais quand il y a trop à proximité, le mangeur le plus affamé se met à faire le gourmet. Aussi, depuis quelques siècle, le roi d'ombre avait il choisis de privilégier la nourriture raffiné, dans le mal, ou qu'il avait personnellement conduit au mal. Ce n'était pas une ligne de conduite fixe, seulement une sorte de principe qu'il appliquait en dilettante. Il fallait bien reconnaitre qu'il tirait infiniment plus de satisfaction à agir comme cela. C'était l'une des choses, parmi tant d'autre, qui donnait encore un peu de piment à sa vie après ses quelques millénaires d'existence. Ou de non existence, selon la façon dont on se plaçait. Mais ce n'était pas les seules choses qui le poussait à avancer. Il avait, comme le reste de l'humanité qu'il exécrait. Mais aussi, il vivait pour la vengeance. Avoir le pouvoir de lire dans les esprits ne faisait que renforcer la tendance naturelle. Le plus petit des affronts pouvaient de façon claire se lire dans l'esprit d'autrui, et ne pouvait manqué d'être associé à ce que la personne pensait à l'instant. Mais l'avantage d'être aussi puissant qu'il l'était, c'était qu'il était des plus simples de mener à bien des vengeances en toute impunité. Par exemple, il pouvait tuer d'une pensée. Mais cela manquait de mesure. Et un bon châtiment se devait d'être douloureux et long.

Aussi, quand il perçut la pensée du jeune homme, le Georges conserva une composition des plus neutres. Cependant, son esprits bouillonnait de rage. Il avait en face de lui une créature qui avait le pouvoir de vie et de mort sur lui. Que ce garnement l'ignore n'était en aucun cas une excuse. En plus, il avait lui même montré qu'il était le représentant d'une autorité qui se devait d'être absolument respecté. Il fallait donc voir dans ses pensées une recherche délibéré du châtiment. Que celle ci soient l'expression incontrôlé qu'il ne pouvait protégé était son ennuis. Une punition adéquate apparue rapidement dans l'esprit du Roi d'Ombre. Il avait, en venant, pénétré l'esprit du médecin qui se chargeait du jeune homme. Il ne fut pas bien difficile de le retrouver, et de lui faire trouver une raison médicale tout à fait justifié pour programmer des examens médical intrusifs sur le patient mutant. Inutile d'en faire plus. Après tout, il se trouvait face à un pion potentiel, un être qui allait bientôt faire éclater sa haine. Une parfaite opportunité. Inutile de la gâcher juste pour une infraction mineur. Et puis, il était toujours possible de reporter une vengeance à demain. Il avait le temps. Tout le temps du monde, en un sens. Même s'il n'intervenait en aucune façon, le jeune homme ne serait plus que poussière que lui même n'aurait pas eu le temps de cligner des yeux. Mais avant, il servirait de la façon dont il le désirait. Il ferait une chasse a ce religieux qui l'avait agressé, ou permettrait a son département d'obtenir suffisament d'information. Et s'il s'était révélé utile, peut être que d'autre mission pourraient lui être confié. Il suffirait de le manipuler, en utilisant un levier ou un autre.

Parceque pour l'instant, ce jeune mutant était comme un diamant tout juste extrait, pris dans une gangue de minerai moins pur. Il faudrait l'en extraire, le faire passer par des épreuves aussi rudes que celle qui permettait au diamant d'être poli et de devenir pur. Sa haine devrait affronter le fer et le feu, et lui permettre de tout briser. Ou en tout cas, devrait le séparer de tout ce qu'il pensait pouvoir l'affaiblir. Il le ferait bien volontiers, même s'il ne se rendrait pas compte sur le coup du prix qu'il devrait payer. Les humains ne voyaient jamais plus loin que le bout de leur nez. Ils n'étaient pas fait pour servir d'autre propos que celui de gibier, seul un hasard de la nature avait voulu qu'ils perdurent. Ce que le roi d'ombre reconnaissait. Et il voyait également en lui même le prédateur de cette race déclinante, tout juste bonne à lui servir de garde manger. Mais il fallait aussi apprécier les animaux. Certains étaient capable de retenir des tours, et de se montrer utile ou distrayant. Il fallait espérer, pour son propre bien, que le jeune homme arriverait à en faire partie. Sinon, il aurait son utilité en tant que repas, ou en tant que proie pour le département. L'avantage du jeu auquel jouait le roi d'ombre c'était qu'il était impossible qu'il perde. Il avait trop d'atout en main. Il ne ferait peut être pas le score maximale avec les possibilités qui étaient les siennes, mais il ne perdait jamais. Presque jamais.

"Et bien, j'aurais volontiers sollicité votre avis sur la situation internationales et le temps qu'il fait. Malheureusement, vu votre état de santé, je crains que nous ne devions différé ces discutions passionnantes pour un sujet plus prosaïque. "


Le Roi d'Ombre avait des millénaires d'expérience dans tout ce qui était communication. Qu'elle soit verbale, non verbale... Il était parfaitement capable de savoir quel attitude une personne attendait de lui, et de s'y plier. Ou au contraire d'imposer une image particulière en agissant d'une façon ou d'une autre. C'était ce qu'il venait de faire. En utilisant un ton pince sans rire, voir sarcastique, comme le jeune homme venait de faire, il lui montrait qu'il savait à quoi s'en tenir, mais également qu'il était prêt à jouer selon ses règles. Voir qu'il était disposé à l'aider. Bref, il le plaçait dans une situation d'égal, voir d'une relation affectueuse. Bien entendu, tout cela n'était qu'un jeu, un masque que le Shadow King retirerait dès qu'il quitterait la pièce. Mais la vie d'un homme n'était elle pas constitué de masques ?

"A vrai dire, je viens vous entretenir de ce qui vous ait arrivé. Pouvez vous me dire ce qui s'est passé ?"


Ou pas. Ca n'aurait pas d'importance. Il surveillait toujours la surface de la conscience du jeune homme, dès qu'il chercherait à réfléchir sur la question qu'il venait de poser, la vérité s'afficherait forcément. Certes, il aurait pu prendre le temps pour fouiller dans sa mémoire, mais ça n'était pas une bonne idée. Cela risquait de laisser des traces, et ce ne serait pas acceptable tant que le garçon fréquenterais autant de télépathes de façon quotidienne. Certes, il faudrait qu'ils pratique des examens mentaux poussés, mais il était inutile de prendre des risques pour rien.

Désolé du temps de réponse... Mais ma vitesse devrait augmenter dans trois quatre semaines.
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Anton Griffith
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MessageSujet: Re: Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]   Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson] Icon_minitimeJeu 30 Déc 2010 - 20:43

La police… Son agression étant encore très récente et n’ayant donc pas recouvré la totalité de ses capacités intellectuelles, Anton avait un peu oublié que sa crucifixion avait du attirer l’attention, celle du pouvoir législatif entre autres. Il allait devoir travailler sa capacité de réaction après ce genre d’événements, ou alors il apprendrait à ne pas se faire battre entièrement et prendre la fuite avant. Il se trouvait très nul. De plus en plus. Avant qu’il ne rencontre le fanatique, le jeune mutant, comme beaucoup d’adolescents n’avaient pas encore le sens des réalités. Il se croyait surpuissant, invincible, immortel. Mais maintenant, il se retrouvait dans un lit d’hôpital, rendu incapable de marcher et de manger seul, vaincu sans même s’en rendre compte sur le moment et il avait, peut-être, frôlé la mort. L’avantage de cette expérience, c’était au moins qu’il ne sous-estimerait jamais plus un adversaire, et surtout pas inconsciemment. Son pouvoir était loin d’être surpuissant et n’avait guère d’utilité face à un adversaire de la trempe de malade qui lui avait fait face. Il commençait à prendre pleinement conscience de la précarité de la situation dans laquelle il s’était mis et ce n’était pas brillant. Sa vision du monde commençait de changer totalement. Ses rêves s’évanouissaient. Un monde où les êtres tels que lui n’avaient pas leur place à cause des préjugés d’une espèce inférieure d’un point de vu évolutif. Le monde qu’il voyait jusqu’à présent dans lequel lui et sa race était des maîtres du monde, malgré leur pouvoir contesté. Il s’était vu comme l’avenir de l’humanité. Désormais, il se voyait comme un être qui n’avait pas vraiment sa place dans ce monde. Soudainement, il enviait aux homo sapiens leur manque d’évolution. Il aurait voulu ne jamais posséder le gène X. Ce gène qui était considéré comme celui des rebus de la société, des idiots, des fous. Il ne faisait pas bon à avoir ce gène à dose modérée. Tout ces Dieux n’avaient-ils pas été en fait des mutants aux pouvoirs extraordinairement puissants après tout ? Quelle ironie ! Ils avaient été adorés et immortalisés pour l’avoir dans des proportions sans limites tandis que ceux qui ne le possédaient que modérément ont toujours été utilisés, haïs, rejetés, diabolisés. Pourquoi l’humain avait-il besoin de se sentir protégés ou dominés par des êtres aux pouvoirs sans limite alors qu’il jalousait les simples mutants alors que ces derniers peuvent tout aussi bien les tuer ou protéger ? La race humaine est pourvue de stupidité et d’esprit animal en quantité plus que suffisante. Ils étaient dépassés, démodés et pourtant, c’était toujours eux qui faisaient la loi. Oui, il valait mieux être un humain au final. Se pâmer devant les plus puissants et mépriser les plus pitoyables et inutiles. Mais aucun humain ne pouvait tuer le pasteur psychopathe, il fallait un mutant pour ça. Anton avait conscience de la maigreur de ses chances pour l’emporter sur un adversaire pareil mais sa haine et son désir de vengeance étaient bien trop fortes pour qu’il les ignorent. Comment allait-il faire pour réussir à atteindre un niveau suffisant pour assassiner le religieux ? Même en perfectionnant sa maîtrise de son pouvoir, avec celui que possédait son adversaire, il imaginait difficilement un moyen de le vaincre, mais peut-être que ça viendrais. Néanmoins, ce ne serait pas suffisant. Il allait falloir qu’il apprenne à mettre au point des stratégies, des techniques pour tromper son ennemi. Apprendre un sport de combat ne serait peut-être pas de trop non plus. Après tout, peut-être que ça lui apprendrais à mieux voir les attaques et pourquoi pas les rendre moins dangereuses ou à affiner sa maîtrise de son pouvoir. Il allait avoir besoin d’aide pour tout ça. Il allait avoir besoin d’un mentor en quelque sorte, ou de plusieurs. Seul, il n’arriverait jamais à progresser réellement, il en était maintenant parfaitement conscient.

L’ironie n’était peut-être pas la meilleure solution avec cet homme finalement. Il avait répondu au jeune mutant avec un ton pincé qu’il aurait aimé parler avec lui du temps et de la situation internationale mais qu’étant donné son état de santé, ils allaient discuter d’un sujet qu’il disait plus prosaïque. Anton ne savait pas exactement où voulait en venir son interlocuteur, mais sa réplique lui fit l’effet d’une décharge électrique. L’humain aurait difficilement pu le surprendre plus. Bien que n’appréciant pas particulièrement les flics, il avait l’impression que celui-ci ne lui était pas hostile mais qu’il n’avait pas la pompe de certains fonctionnaires et pouvait très sympathique comme très désagréable et tout en restant courtois lui renverrait un peu œil pour œil, dent pour dent ce que lui lui enverrait. En un sens, ça les rapprochait, un peu comme s’ils étaient dans la même galère.
Ensuite, le fonctionnaire en vint au fait et déclara qu’il avait l’intention de l’interroger sur son agression toujours avec ce langage si soutenu et moyenâgeux comme s’il était issu d’un autre temps, d’un autre monde. Mais tout les entrechats du monde ne serviraient à rien Il ne savait pas si c’était un cadeau qu’il faisait à son ennemi juré, mais il avait décidé de ne rien dire à la police. Ces derniers n’accepteraient jamais de lui livrer ce qu’il désirerait savoir sur le pasteur psychopathe le jour où il déciderait de lui donner la chasse. Cependant, il ne pouvait pas dire au commissaire qu’il ne savait rien et n’avais jamais été agressé. Qui irait le croire ? Mentir ? Non, ce n’était pas une solution non plus. Il ne devait pas y avoir beaucoup de fous qui crucifiaient leurs victimes avec des flèches de deux centimètres de diamètre pour cinquante de longueur et encore moins de les lancer avec une puissance suffisante pour faire voler un jeune homme de soixante-dix kilos. Anton interrogea, feignant la curiosité et éludant la demande du commissaire du même coup:
-On a été nombreux à subir des agressions similaires à la mienne ? Si ce n’était pas le cas, vous ne vous déplaceriez pas directement pour m’interroger, si ?

De cette manière, il ne répondait pas à l’homme et si ce dernier répondait à sa question, il aurait des informations supplémentaires concernant le curé.
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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]   Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson] Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 17:23

Huhuhu... Que c'était amusant de suivre le cheminement des pensées d'un humain en proie au doute et à la désillusion. Ce jeune mutant se rendait compte que ça puissance n'était rien en comparaison d'autres présentes dans le monde, du fait qu'il était mortel, un être fini. C'était délicieux que de sentir les pensées négatives qui l'entouraient, un vrai festin de roi. Il ne s'en repaiserait pas. Non. Pas dans l'instant du moins. Rien n'empêchait ce fumet de devenir encore plus appétissant, et le repas encore meilleur. Il fallait juste faire preuve de patience et de doigté. Jeter au bon endroit une petite pierre pouvait déclencher une avalanche... Et une brindille pouvait faire changer le cours du plus puissant fleuve. Il fallait juste avoir les connaissances et la science de l'exactitude. C'était pareil dans le cas d'un esprit. Ici, une avalanche de pensées était en cours. Tout ce qu'il y avait à faire, c'était de la diriger sur une cible adéquate. Dans un premier temps sa morale vacillante, puis dans un second, sa santé mentale dans son intégrité. Mais cette cuisine ne se ferait pas instantanément. Il faudrait qu'il prenne le temps de surveiller la progression de ce petit. Ce ne serrait pas forcément évident dans un premier temps, vu qu'il risquait de rester sous l'aile de Xavier. Mais il se rendrait bientôt compte que le carcan moral qu'il imposait à ses élèves. Dans l'état de ses réflexions actuelle, il ne pourrait manquer de se rebeller dans un premier temps contre l'autorité, puis dans un second temps contre les lois des hommes. Ce serrait véritablement un moment d'exception, qu'il savourerait à sa juste valeur. Certes, cette corruption n'était pas de son fait, mais il savait apprécier le travail bien fait. Et ça ne manquerait pas de le réjouir tout autant que s'il avait été lui même le principal responsable de cet état de cause. D'ailleurs, dans un sens, il allait le devenir, en appuyant la ou il le fallait, afin de parachever l'œuvre de son prédécesseur.

Autre pensée amusant qu'avait eu le jeune homme. Les mutants, des dieux. Amusants comment une simple devinette pouvait s'approcher de la vérité. Les dieux n'étaient pas des mutants. Pas tous. En fait, rare étaient les dieux qui avaient été des mutants à l'origine. Certains mutants étaient parfois assimilés à des avatars de dieux, cela dit, mais c'était différents. Ils n'avaient pas forgé cette image eux même. Il savait que serait des mutants les plus agés l'avaient fait. Lui même s'était forgé un culte quelque part prêt de la frontière chinoise et vietnamienne. Il n'avait pas pris de nouvelle depuis très longtemps, mais celui ci devait toujours être actif. Une idée intéressante, d'ailleurs. Il faudrait qu'il reprenne contact, et voit comment les fidèles avaient évolués au cours de ce dernier siècle sans un dieu pour les guider. Il pourrait s'agir d'un atout intéressant dans la partie qui était en train de se jouer ici. Il avait l'impression vague que quelque chose était à l'œuvre sans qu'il perçoive exactement dans quoi il s'agissait. Quelqu'un d'autre tirait des ficelles dans l'ombre. Ce n'était pas nouveau, les mutants les plus puissants avaient toujours chercher à influencer le monde, par la force ou en manipulant. Mais généralement, le roi d'Ombre avait au moins une idée de ce qui se tramait. Ce qui n'était pas vraiment le cas actuellement. Comme si les marionnettes s'était mise à agir seule, sans l'aide du marionnettiste, ce qui brouillait sérieusement les pistes. Alors si ils étaient deux à jouer selon ce schéma, il avait peut être une chance de parvenir à un résultat.

Les pensées du jeunes hommes avaient par la suite perdu en intérêt. Il planifiait un moyen de parvenir à prendre sa revanche. La planification de plan aussi ridicules était certes distrayant, mais guère intéressant. Mais il allait bientôt être à point, et recommencer à prendre en considération qu'il n'était pas n'importe qui. Et qu'il allait bien devoir finir par lui donner une réponse, sans quoi il risquait fort de se retrouver dans une situation fort désagréable, passant de suspect à coupable. C'était encore une fois très drôle de le voir chercher un moyen de ne rien dire en voulant en apprendre plus. Essayer de jouer au plus fin avec lui, ce n'était vraiment pas malin. Mais ça, évidemment, il ne pouvait pas le savoir. Après tout, il n'avait pas conscience de qui se trouvait devant lui. Mais il devrait apprendre à devenir plus prudent, après tout, même un agent de police pouvait être télépathe, non ?

"Ce n'est pas vraiment ce que j'appellerais une réponse, a ma question. Je comprends que tu sois curieux envers cet homme, ceci. Aussi, je te propose de partager nos informations. Pour chaque réponse que l'un de nous donne à l'autre, l'autre doit donner une contre partie. Ca te parait équitable, comme ça ?"

Ce n'était certainement pas le genre de chose qu'on enseignait à l'école de police, mais ce n'était pas pour autant une idée du roi d'ombre. Patterson avait parfois recourt à ce genre de stratégie, même si cela brisait en partie le secret de l'instruction. De fait, le tout était de donner des informations qui pousseraient la personne à agir dans le bon sens. Et puis, au besoin, il pouvait toujours utiliser son pouvoir pour suggérer au jeune homme que la réponse qu'il venait de lui faire était des plus satisfaisante. Pour ce qui était de ce petit jeux, il était quasiment certain que le jeune homme n'allait pas refuser. C'était une opportunité trop grande pour lui. Il voulait en savoir plus, et il pourrait toujours prétendre que c'était des informations qu'on lui avait remise contre sa volonté. Mais il était difficile de croire que le jeune homme avait même assez de recul pour simplement envisager la situation sous un tel angle. Il devait juste être aux abois.

"Je tiens à préciser que je ne pourrais pas forcément répondre à certaines questions si elles touchent à la sureté de l'état ou de mon organisme. Je devrais également faire preuve d'une certaine concision pour certains faits. Ceci dit, pour répondre à votre question, il y a également des cas assez similaire. Une personne correspondant au signalement de votre agresseur à été vu effectuer des actions contraire à la loi à plusieurs reprises. L'homme en question utilisait comme arme un arc. Ce qui correspond bien à l'arme utilisée par votre agresseur, je suppose ?"

Il avait même fait le premier pas. Ce qui ne pourrait qu'inciter son interlocuteur à accepter les règles du jeu. Les gens avaient tendance à considérer que quelque chose était la règle dès le moment où cette règle se traduisait déjà dans les faits. Ce qui était actuellement le cas, puisqu'il avait commencé le jeu. C'était la nature humaine. Cette qui faisait que la majorité des gens sur cette planète avaient a peine plus de volonté qu'un mouton, qu'ils étaient à peine plus capables d'originalité que les animaux. Les humains, et c'était une de leur grande faiblesse, étaient des animaux sociaux. C'est à dire quand dans la mesure du possible, ils faisaient leur possible pour vivre dans une harmonie relative. C'était ce qui guidait leurs comportement de groupe. Et rendait des prédateurs comme lui si puissants.
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Anton Griffith
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MessageSujet: Re: Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]   Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson] Icon_minitimeLun 21 Fév 2011 - 17:47

Comment massacrer un mutant aux pouvoirs redoutables ayant une expérience du combat de certainement plusieurs années quand on est un pauvre adolescent de dix-sept ans doué d'un pouvoir certes légèrement plus puissant que la moyenne mais relativement inutiles dans un combat face à un tel adversaire ? La réponse était évidente... Ce n'était pas possible, pas avec le peu d'atouts qu'Anton avait en main. Comment rattraper tant d'années passées à perpétrer divers crimes ? D'autant plus que ce dernier le faisait en étant persuadé qu'il faisait le bien et était le nouveau guide de l'humanité. Il ne s'appelait pas Constantin quand même ! Le seul moyen de le faire taire à jamais était de posséder des pouvoirs psychiques sans doute. Ce fou avait le contrôle de l'ensemble du monde physique. Provoquer des bourrasques de vent à volonté et manipuler les gaz de l'air ambiant était une chose mais avoir sous contrôle le moindre solide ou liquide en était une autre. S'il l'avait désiré, ce mutant fanatique aurait pu se faire passer pour un dieu auprès de personnes incultes et inéduquées. Pourquoi tant de croyances ? Les humains avaient-ils donc à ce point besoin d'implorer et d'être dominés ? Ressemblaient-ils donc à ce point aux chiens qu'ils appellent communément « meilleur ami de l'Homme » ? Adorer pour être aidé ? Et pourquoi rejeter cette aide ? Pourquoi haïr une race supérieure à la leur et aimer d'un autre côté une image dont ils n'avaient aucune preuve de sa réalité ? Ils adorent jusqu'aux dieux de la destruction et en parallèle haïssent les vrais anges de paix... Faut-il réellement se faire passer pour une chimère de leur esprit pour être aimé ? Se faire passer pour un dieu était-il néanmoins aussi aisé que ça l'avait été du temps des religions païennes dans un monde ou les les croyances monothéistes primaient et la science écrasait dans l’œuf la moindre croyance en ces démons et créatures fantastiques issues des bestiaires d'un autre temps ? Non. Ces dieux et monstres se cachaient sous terre désormais, n'étaient connues que de très peu de personnes. Seuls quelques rares prêtres de sectes avaient accès à ces êtres extraordinaires. Les dieux ne s'intéressaient plus au peuple, les gouvernements s'en chargeaient à leur place. Est-ce qu'une secte pouvait devenir suffisamment puissante pour discréditer l’Église ? Combien de mutants suffisamment puissants pour passer pour des dieux et leurs cerbères allait-il falloir réunir pour cela ? Combien accepteraient de se dévoiler au grand public pour cela ? Quelle carotte pouvait être suffisante ? L'argent ? Et comment réunir assez de cela ? Il fallait autre chose. Quelque chose de plus puissant. Quel or pouvait être plus attrayant que l'or jaune pour un mutant ? L'or blanc bien sûr. La paix. Combien de mutants pouvaient se targuer de vivre au milieu des humains sans problème ? A part ceux qui réussissaient à cacher leurs pouvoirs, il n'y en avait pas. Mais une secte pouvait-elle avoir assez de pouvoir pour montrer le bien chez les mutants à une humanité aussi obtuse ? Il allait falloir faire passer les Homo Superior comme des potentiels défenseurs de cette humanité mourante. Faire voir aux familles une bénédiction en chaque enfant porteur de ce gène formidable. Mais c'était impossible. Ça n'existe pas les super-héros. Dans tout mutant subsiste un humain, or les humains ne pouvaient avoir un esprit aussi noble. Il fallait purifier la race, supprimer la reproduction entre Homo Sapiens et Homo Superior afin de finir par créer deux espèces distinctes incapables de reproduction inter-espèces fertiles. Un objectif pareil mettrait des siècles et des siècles avant d'être atteint, ce n'était pas une bonne idée. Il allait falloir trouver des mutants suffisamment puissants et doués pour le mensonge pour obtenir de faux super-héros. Les accès de folie de ces faux héros ne ferait que les rendre plus redoutables et donc craint. L'adoration passe bien souvent par la crainte. L’Homme est une race qui démontre un goût très prononcé pour l'hypocrisie et les faux semblants. Elle se fait gentille par devant pour qu'on se montre clément avec elle. Le problème mutant était la seule exception à cette règle avec la xénophobie. Trouver ce que les humains voulaient voir et le leur montrer était peut-être la solution.
Restait un problème à ce plan grandiose... Il n'était qu'un adolescent que personne n'écouterait avant des décennies et plus sûrement jamais. De plus, à sa connaissance, aucun grand groupe ne réunissait chacun de ses idéaux. La paix dans la séparation. Deux espèces en simple cohabitation telles le cerf et le chevreuil. Deux mondes dans un seul. Un monde entre celui dont rêvait le professeur Xavier et celui auquel aspirait Magnéto. Un monde idéal. Si seulement un personnage important, mutant de préférence, était intéressé par d'aussi magnifiques idéaux...

Mais quel est le lien logique entre une secte ayant pour but de fonder un monde de racisme paisible et évident et l'assassinat d'un fanatique qui tuait au nom de la religion ? Pour Éole, ce lien était bien plus qu'une évidence. Comprenant le dessein de la secte, ce fanatique allait certainement commettre une série de meurtres au sein des sphères dirigeantes de la secte ce qui mènerait à le trouver. Pour le reste, l'aide des autres mutants serait d'une aide précieuse pour le jeune mutant. La solitude n'est jamais la solution. Personne n'a jamais gagné une guerre seule.

Aux questions de Patterson, le jeune mutant avait répondu par d'autres questions pour éviter d'avoir à répondre. Ce n'était ni habile, ni malin. Ça ne faisait que faire perdre du temps à Patterson comme à Anton. Son état l'affaiblissait considérablement et ses réflexions n'étaient pas à son avantage.
Le commissaire fit remarquer qu'Anton ne lui avait pas vraiment répondu et proposa qu'ils s'échangent les informations pour être à égalité. C'était exactement ce que le jeune homme voulait ; en apprendre plus sur son agresseur. En signe d'approbation, il hocha la tête. Il n'attendait plus que les actes confirment ses dires.

L'agent de police précisa néanmoins qu'il ne répondrait pas à toutes les questions pour éviter toute atteinte à la sûreté de l’État. Cela voulait-il dire que le malade avait quelque chose à voir avec le gouvernement ? Ou bien Patterson envisageait-il la possibilité que les questions d'Anton ne se résument pas à celles liées à son agresseur ? Il répondit aussi qu'il y avait bel et bien eu des cas similaires et a été vu commettre des actes contraires à la loi à plusieurs reprises. Le commissaire demanda la confirmation de la thèse selon laquelle le criminel utiliserait comme arme un arc.

Il n'avait pas l'intention de répondre réellement aux questions du jeune homme, ça lui paraissait évident. Il avait une logique un peu particulière depuis tout petit. En général, les gens réagissent aux actions et faits. Éole, quant à lui, répondait des non-faits et des non-dits. Sa logique était entièrement gouvernée par ce qu'il n'avait pas et ne savait pas. On aurait pu résumer sa logique par la phrase : « Il veut tout » mais ce n'était pas une question de vouloir mais de pouvoir. Il pensait souvent aux possibilités dont on ne parlait pas vraiment avant de songer aux faits dits. Patterson avait l'intention de répondre concrètement et rien de plus. C'était ce que croyait Anton.
-Oui, il avait en sa possession un arc. Pour ce qui est des flèches, vous avez du les récupérer sur la scène de l'agression, non ? Où m'avez vous retrouvé ?

Il finissait par cette question quand un frisson irrésistible lui déchira l'échine avant d'exploser derrière sa tête, là où son crâne avait du percuter le mur. Souffrance. Le monde entier était douleurs insurmontables. Comme une force divine imposa un voile d'encre sur ses yeux, l'aveuglant plus qu'il n'eut crût que cela fut possible. Ses traits grimacèrent comme s'il avait ingérer une substance particulièrement acide. Ses mains se serrèrent dans un geste convulsif. Essayèrent de se serrer. Cette tentative arracha au jeune mutant qui n'était plus qu'un animal blessé, une nouvelle onde de souffrance. Nausée et étincelles. Peu à peu, la douleur s'évacua assez pour être presque supportable. Bien que restée brouillée, sa vue revint. Il vit pour la première fois une perfusion et la poche plastique qui était attachée au bout du tuyau. Elle était vide. Le mutant-bête comprit tout de suite qu'il n'avait plus d'anti-douleurs dans la poche et continuerait de souffrir jusqu'à ce qu'on lui administre de nouveau la précieuse drogue. Il chercha Patterson du regard et réussit à trouver ses yeux. Le nom de son être était souffrance, celui de son regard était supplication.

[HJ] Excuse-moi je n'avais pas vu ta réponse. Pour me rattraper j'ai essayé de te faire le plus beau RP que je puisse.[HJ]
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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson]   Je suis en convalescence fichez-moi la paix ! [Patterson] Icon_minitimeMer 23 Fév 2011 - 21:22

Il faudrait qu'il tienne ce sujet à l'œil. Mais pour l'heure, son exploration lui en avait largement plus qu'assez. Il n'y avait pas spécialement de raison pour rester plus longtemps, excepté la nécessité de donner le change aux gens qui étaient au courant de sa visite, ainsi qu'au jeune homme lui même. Qu'un agent d'autorité s'en aille sans avoir eu les réponses à ses questions. C'était la une partie de son rôle qu'il n'appréciait pas, quand la comédie devenait une simple perte de temps. Certes, il pouvait toujours utiliser ce temps autrement, notamment en s'abreuvant des sources de malveillance environnantes, ou en exacerbant des tensions présentes. Mais c'était déjà ce à quoi il s'employait depuis plusieurs minutes. Donc, continuer comme ça ne le satisferait pas longtemps. Il y avait aussi d'autres possibilités. Par exemple, il pourrait utiliser son pouvoir pour fausser les souvenirs des gens qui se trouvaient dans l'hôpital afin de laisser penser que son entretien avait duré plus longtemps que prévu. Mais, comme à chaque fois qu'il se servait de son pouvoir pour altérer les esprits ou les mémoires, cela laissait des traces. Plus il agissait sur un grand nombre de personnes en même temps, plus il y avait des chances qu'il commette des négligences, ou des oublis. C'était certes improbable, tout autant que le fait qu'une personne s'intéresse à la durée de son séjour dans cet chambre, ou qu'un télépathe décide pour une raison quelconque de s'intéresser à une personne dont l'esprit avait été altéré. Même si ça arrivait, il y avait peu de chance pour qu'il s'agisse d'un télépathe qui puisse reconnaitre sa marque. Mais il ne pouvait laisser quoi que ce soit le compromettre trop tôt. Il avait déjà trop souvent vu ses plans être temporisé suite à des imprévus inévitables, inutile de laisser des éléments tout à fait maitrisable agir de même. Il fallait donc accepter l'inévitable, et prendre son mal en patience. Ou s'inventer un moyen agréable de passer le temps avec ce jeune arrogant.

Il allait répondre quand le jeune réagit soudain étrangement, ce contractant. Bien sur, ce seul indice physique aurait pu vouloir dire n'importe quoi. Mais les vrilles psychiques du roi d'ombre en sentir largement plus. Il souffrait. Quel délicate sensation. Voila qui devrait lui montrer un peu plus ses limites. Bien sur, il aurait pu prendre plaisir à attendre. A le laisser souffrir. D'ailleurs, ce serrait un excellent divertissement. Mais ça nuirait à la réputation qu'il avait. La encore, il y avait une solution, mais ce serrait encore une mauvaise idée. Georges se leva, et jeta un coup d'œil vers la poche à médicament, histoire de jouer le jeu, même s'il connaissait déjà la raison. Puis, il se dirigea vers la sonnette qui permettait d'appeler les infirmières, pressant un nombre répété de fois, afin d'indiquer l'urgence de la demande. Elles ne serraient peut être pas ravie, mais il ne craignait pas vraiment le mécontentement d'une infirmière. D'autant qu'il était certain que l'appel était justifié. Mentalement, il émit une impulsion d'urgence dans la direction de l'esprit qu'il avait identifié comme l'infirmière de garde.

"Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer."

Quelques instants plus tard, deux infirmières pénétrait dans la chambre, et sans qu'on ait besoin de leur expliqué quoi que ce soit, entreprirent de s'occuper du patient. Considérant que c'était l'occasion ou jamais, le roi d'ombre choisis de s'éclipser. Il fallait juste laisser croire que c'était par considération envers l'état du jeune homme plutôt que parce qu'il avait déjà toutes les informations qu'il désirait. Ce ne serrait pas bien difficile, les infirmières lui faisaient déjà les gros yeux, l'incitant à partir, tout en hésitant à user de leur autorité, ayant conscience de son rang particulier. En présence d'un médecin, elles n'auraient même pas hésité une seconde. Georges fit un petit sourire, et pris la parole...tout en attisant mentalement la rivalité qui existait entre elles. Qu'elles n'aient pas agit ne comptait pas. Elles l'auraient fait si elles avaient cru qu'il était possible d'imposer leur autorité. Cela méritait bien une petite punition.

"Je vais devoir te laisser, Anton. Je repasserais plus tard quand tu te sentiras mieux. Moi ou un de mes agents."

Quelques instants plus tard, le roi d'ombre quittait le bâtiment. Dès qu'il fut dehors, il prit le temps d'allumer une cigarette, tirant à grande bouffées dessus. Ce petit plaisir était vraiment apaisant. Tout en rejoignant son véhicule de fonction, le roi d'ombre prit le temps pour une dernière petite manipulation mentale, s'attardant pour la rendre la plus discrète possible. Après tout ce jeune allait chez Xavier, il ne fallait pas que ce soit découvert. Il suffisait de prendre un angle d'attaque inusité, et sans danger... Mais avec des répercutions très intéressantes sur le mental d'un individu. Une routine implanté dans le subconscient, ne s'activant qu'après certains stimulus relativement courant, mais non systématiques. Les rêves de ce garçon allaient être perturbés pour longtemps. Il n'était pas prêt de passer une semaine sans rêver de son exécution par son ennemi, ni sans connaitre la douleur qu'il venait juste de ressentir. Pas suffisamment fréquemment pour que ça puisse paraitre anormal. Mais pas assez espacés pour qu'il puisse oublier, ou renoncer. Il s'agissait juste d'aiguillonner le gamin dans la bonne direction.

Hj : dernier post pour moi ici, dis moi si ça te pose un problème, ou si une de mes actions t'en pose. Je crois que ce topic était trop vieux, et avait perdu trop de son intéret pour que l'on continue.
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