Primer día [LIBRE]

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J’avais passé la nuit dans un Motel pourrit à analyser l’endroit ou je devais me rendre. On m’avait simplement donner de courtes et brèves indications sur l’endroit ou je devais me rendre et bien qu’elles étaient claires je du réfléchir un peu pour trouver l’endroit car je ne venais pas de tout prêt. J’ai assez mal dormit et le réceptionniste a qui j’ai réglé ma note au matin n’était pas des plus agréables. De plus, il m’a accusé d’avoir vidé une bouteille de vodka qui se trouvait être remplie ,d’après lui, dans le frigo de la chambre. Bon certe, je l’avais bue mais je n’avais pas envie de payer pour ça j’ai donc nié les faits et il a finit par me croire. Je sais toujours être très persuasive. De plus, j'avais tout intérêt à l'être car vivant dans l'inégalité dans ce pays, il ne fallait pas que je m'attire trop de problèmes pour l'instant. Deuxième étape, la Confrérie. Un peu moins facile que ça en a l'air. Surtout pour moi qui déteste la compagnie des humains et qui n'avait pas de voiture.

J’ai du marcher, prendre les transports en communs avec tous ses "sous évolués"! et encore marcher pour arriver jusque ici et je déteste ça, surtout les transports en communs. Les gens sentent horriblement mauvais, restent collés les uns aux autres car ils sont transportés comme des animaux et ça s’en broncher. Ils aiment dénoncer les autres mais quand ils s'agit de l'ouvrir pour leur bien à eux ou pour le bien de quelqu'un ,ça, c'est trop demander. Bref, je suis arrivée vivante et en bon état. J’ai une besace avec quelques affaires à l’intérieur pas grand-chose à vrai dire et une volonté de fer. Je m’avance jusqu’à une grande porte ou je n’aperçois personne pour m’accueillir. Evidemment à quoi m’attendais-je? Un majordome qui aurait pris mon sac et mes éventuelles valises. Mais bien entendu que non. Du coup, je suis prise de panique. Et s’il n’y avait personne car jusque là, je n'ai pas vu un chat. Et si je m’étais trompée d’adresse, c'est fort bien possible? Et si je n’étais pas la bienvenue ici? Non. Non & non! Allez ma belle bouge tes fesses et avance! Il faut se ressaisir je n'ai pas fait tout ce chemin pour rien. De plus, il pleut et il fait froid. je suis trempée et j'en ai marre. Je suis vêtue d'un jean troué aux genoux et sous les fesses, de veilles baskets brunes usées, d'un dessus militaire qui ressemble plutôt à un bandeau et une veste en cuir noir. Le tout bien trempé par la pluie. J'avais l'impression de peser une tonne avec mes vêtements imprégnés d'eau.

Bien que j’ai très envie de franchir cet accès et d’entrer pour crier que j’étais là. Je reste néanmoins figée devant cette immense porte qui me fait bien comprendre que je ne suis pas attendue… Situation très embarrassante. Je n’allais pas entrer et m’incruster comme ça. Et pourquoi pas? Je remets alors mon sac sur mon épaule et pousse la porte en provoquant ainsi pas mal de bruit et un claquement de porte pour couronner le tout. Je suis maintenant dans un immense couloir, quand je dis immense je ne sais pas vraiment s’il l’est.. Je dépose mon sac à mes pieds ce qui provoque encore un bruit lorsqu’il tombe sur le sol et je regarde un peu autour de moi analysant tout dans les moindres détails jusqu’à la moindre trace de poussière. Charmant comme endroit. Maintenant s’il n’y a personne je me choisis moi-même une chambre et explose tout le reste. J'ai de l'eau sous mes pieds, je dégouline de partout et j'aimerais me changer.

- « Si quelqu’un traîne dans le coin, il serait préférable qu’il se montre sinon je fais tout pêter! »

Sujet: Re: Primer día [LIBRE] Dim 21 Nov 2010 - 23:59

" Où est-elle? "
" A cinquante mètres de l'entrée maintenant. "

Lorsque la mutante aux cheveux vertes releva la tête des écrans, elle aperçut le regard clair de son collègue chargé de la surveillance aux alentours. Erwin avait un charme naturel qui plaisait aux femmes...Dommage que l'homme ne soit pas vraiment l'idéal masculin aux yeux d'une demoiselle. Froid et glacial, sans la moindre once d'humanité, il ne donnait pas spécialement envie de s'approcher de vous. Néanmoins, ce cyberpathe avait toutes les qualités d'un bon confrériste. Loyal, déterminé, obéissant et surtout efficace, il effectuait son travail avec application. Et c'était ce sérieux qui l'avait aussitôt amené à contacter Ampère dès lors qu'il avait aperçu l'intruse sur le sentier qui menait à leur repère.

" Je l'abats? "

Ampère savait que l'homme attendait les instructions pour tirer à vue. On aimait pas beaucoup les étrangers dans le coin. Tranquillement, elle posa sa main sur l'épaule de son collègue. Avant de secouer la tête doucement et de répondre d'une voix calme.

" Du calme Erwin, la demoiselle est attendue. Ouvre lui, je vais me charger de l'accueillir. "

La jeune femme décela l'espace d'un instant une lueur de déception dans le regard de l'homme. Heureusement pour la nouvelle qu'elle était attendue d'ailleurs, sinon il y aurait eu fort à parier qu'elle ne serait pas allée très loin...Ampère eut un vague sourire et retourna aux écrans pour observer l'arrivée de la future confrériste recrutée par Magnéto. La demoiselle pensait peut-être qu'elle avait été discrète mais la vérité, c'était que la confrérie était un endroit des plus surveillés et elle avait été repérée bien avant son arrivée.

Tranquillement elle se leva et réajusta sa veste en se levant. Elle s'était habillée sobre ce matin, un simple jean plutôt près du corps qui mettait en valeur ses hanches, une chemise blanche et une veste en cuir. Perchée sur ses hauts talons, elle dominait le monde de sa haute taille. Ses cheveux verts retombaient en cascade sur ses épaules...Elle avait la classe. Un petit clin d'œil à Erwin et elle prit congé de lui pour se diriger vers le hall d'entrée, marchant calmement avec toute l'assurance que lui donnait son rang, son expérience et son ancienneté dans la confrérie.

Alors qu'elle arrivait à destination, elle entendit un bruit sourd, quelque chose de lourd qui était tombé sur le sol. Puis une voix s'éleva. Ampère aurait pu reconnaitre entre tous un accent sud-américain... Après tout, elle avait elle même vécu en Argentine pendant longtemps. Elle sourit et s'approcha de la demoiselle qui semblait dans tous ses états. Trempée comme une soupe et visiblement de mauvais poil. Tranquillement, sans s'énerver et sans même prendre garde à ses menace, Louise prit la parole.

" Moi je crois que tu as surtout besoin d'une bonne douche. Tu as l'air... "

Elle agita la main d'un air de dédain et fronça le nez, tandis que sa bouche se tordait dans une légère grimace.

" ...horrible en fait. Y'a un train qui t'es passé dessus ou quoi? "

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Pietro ne savait pas quoi faire aujourd'hui. Sa sœur s'absentait suite au travail que lui avait laissé son père, et lui même avait déjà terminé ses tâches depuis un bon moment. En fait, cela pouvait aisément s'expliquer par la maitrise de son pouvoir d'hyper vitesse. Bref, s'ennuyer était une chose typique chez lui, quelque chose qui le caractérisait très souvent. Et ce jour n'allait pas faire exception. Mais, et il l'avait su en lisant une note dans le bureau de Magnus, son père, qui était absent, une fille allait les rejoindre aujourd'hui. Comme quoi leur politique de recrutement fonctionnait toujours autant. Aucun soucis la dessus, le monde était assez rempli de mutants rejoignant les idéaux de son père... Une jeune femme, du nom Kaleigh. Un prénom bizarre, bien qu'il ne pouvait le critiquer, puisque lui même en possédait un relativement peu banal. Bref, comme ne l'imposait pas la coutume, il allait se mettre en quête d'accueillir cette jeune fille du mieux qu'il le pouvait. C'était, bien entendu, très ironique. Tout ce qu'il voulait, lui, c'était prendre du bon temps. Lorsqu'il aperçut qu'un énorme bruit avait retentit dans la hall, il s'était précipité, mais, malheureusement pour lui, et c'était de ce fait très rare, en retard. Cette petite peste d'Ampère, la confrériste aux cheveux verts, était déjà là. Et devant elle, là, misérable, toute mouillé, la petite Kaleigh.

Ampère. Petit signe de tête poli. La forme ? Il se tourna vers la jeune fille. Je déteste être en retard. Petit clin d'œil. Au fond, il l'aimait bien. Pietro reporta son attention sur la nouvelle venue, un petit sourire aux lèvres. Tu serais morte avant même avoir essayer quoi que ce soit ma jolie.

Il huma l'air, qui, en effet, était tout sauf respirable. Cette fille ne connaissait pas la douche ou quoi ? Elle avait pourtant été bien arrosé... Un long voyage, sans aucun doute. C'est sûr que tout le monde ne pouvait pas se vanter d'aller aussi vite que lui...

Plus qu'horrible si tu veux mon avis. J'dirais même plus, c'est pas un train qui lui est passé dessus, mais l'astéroïde M de mon père ! Petite pause. Bienvenue parmi nous petite. Vif-argent pour ne pas te servir ! Pietro chuchota à l'oreille d'Ampère. A choisir entre ta couleur de cheveux et son odeur, j'hésite. Il éclata d'un grand éclat de rire avant de lui donner une bourrade amicale. Il sentait l'éclair arriver...

Puis, très vite, plus vite que ce que l'œil humain permettait de voir, Pieto était à côté de la jeune fille. Tu nous viens d'où comme ça ?

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Une jeune femme aux étranges cheveux verts vint à ma rencontre, sans doute pour m’accueillir. Elle est assez bien habillée et a une démarche assez sexy. Elle commence par me faire une remarque sur mon allure et une autre sur mon odeur? Je n’appellerais pas ça un accueil chaleureux mais bon je ne montre aucune faiblesse et ne fais aucune remarque. Certes, je suis complètement trempée jusqu‘à l‘os, et je dois sentir le chien mouillé mais j’avais du prendre le bus avec tous ces ignobles vieux qui puent la mort et en plus de ça ,il tombe des cordes dehors… J’avais quand même du me taper plus d’une heure de marche et une bonne heure de transports en commun. Expérience que je ne veux jamais revivre. Je tape alors du pied sur le sol qui lui-même devient aussi trempé que moi. J’ai comme l’impression de marcher dans l’eau tellement mes chaussures sont imbibées et c‘est vraiment désagréable voir même répugnant. Je n’ai qu’une idée en tête les enlever et marcher pieds nus.

- « Disons que prendre le bus avec tous ces ignobles gens a du déteindre sur moi. D’ailleurs je ne sens même pas l’odeur. »

Je suis assez ennuyée et je prends une mèche de cheveux pour la passer devant mon nez et fais de même très discrètement avec la manche de ma veste. Bon, ça a une odeur assez particulière.. Mélange de vieille cigarette de fesses de bébés et l’odeur des vieux à coté de qui j’ai été collée durant une heure de trajet. Comme si je n’étais pas assez embarrassée comme ça, un gars à l’allure très étrange se mêle de notre conversation pour me faire des remarques qui ne me plaisent pas du tout. En plus, il a un humour de merde… d’un geste de la main j’essore mes cheveux qui sont complètement imbibés eux aussi. L’eau coule sur le sol et forme une autre petite flaque. A ce rythme là, ça va finir par devenir un étang. Je fronce les sourcils et jette un regard noir au garçon qui vient d’arriver. La première impression reste toujours l’idée définitive que je me fais sur une personne. Je ne l’aime déjà pas. Il n’est pas délicat et donne l’impression de se prendre pour je ne sais quoi. De plus, il a les cheveux blancs comme ceux qu’avait mon grand père avant de mourir durant son sommeil et ils ne sont même pas coiffés alors ses remarques il peut se les mettre…

-« Qu’Est-ce que tu m’veux le nabot? Tu pourrais commencer par toi-même te regarder dans un miroir. la couleur de tes cheveux est vraiment moche. idiota »

Je ne fais déjà plus attention à lui et me m’impose face à la jeune femme aux cheveux verts. Elle a quand même l’air un peu plus sympathique que l’autre crétin. Je prends mon sac qui se trouve à mes pieds et le mets sur mon épaule. Il a fait effet ventouse avec le sol et j’ai peur pour mes affaires. J’espère qu’il y a au moins un sèche cheveux ici. J’attrape le bras de la jeune femme et lui sourit.

- « Je te propose de me faire visiter. Je ne l’aime pas l’autre. Moi c’est Kaleigh. »

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Pietro ne disait plus rien. Qu'aurait-il pu faire d'autre ? Non, le garçon ne disait rien. Il écoutait plutôt. Cette petite garce abusait de son hospitalité. Ici, elle était dans la confrérie de son père, confrérie dont il faisait parti. Pour qui se croyait-elle ? Elle débarquait, Magnus lui offrait un toit, et elle, elle insultait son fils ? Non mais franchement ! Elle voulait le beurre, l'argent du beurre et le cul du crémier ? Sans déconner. Non, Pietro allait lui apprendre la politesse. Il savait que les jeunes d'aujourd'hui étaient insolents, voir constamment en lutte contre l'autorité, mais là, elle devait comprendre que cet endroit n'était pas un jeu. Il n'allait pas lui faire du mal, non, et encore que, mais il allait lui insuffler l'envie de le respecter. D'une manière où d'une autre.

Le. Silence. Nabot ? Petite pause. Premièrement, je ne ferais pas le commentaire hautement immature de dire que je suis plus grand que toi, mais soit. Je le suis "petite". L'énervement pointait le bout de son nez, il faut dire que le mutant n'était pas réputé pour sa patience légendaire...

S'il s'écoutait, il aurait déjà viré cette petite conne de chez son père. Je me suis regardé il y a à peine cinq minutes, et je t'en remercie, ce que me renvoie mon reflet me convient parfaitement. Il détestait qu'on critique son physique. Comme si c'était de sa faute si sa mutation lui apportait des modifications physiques... Petite idiote qui ne pensait que par rapport aux apparences. lui, s'il s'amusait de la couleur d''Ampère, c'était pour rire, pas pour essayer de la blesser. Alors non, il n'allait certainement pas se laisser démonter par une petite princesse crade qui se croyait tout permis !

Idiota ? Pas besoin de parler une autre langue pour comprendre. Alors là, c'était véritablement le comble. Non, en fait, c'était le début de la fin. Irrémédiablement. La suite ? Elle l'ignora superbement avant de se mettre en face d'Ampère. Sa phrase résonnait comme celle de trop, la goutte d'eau qui faisait déborder le vase... Pietro se déplaça à toute vitesse vers la nouvelle l'écartant de la confrériste, avant de s'emparer de son sac et de le jeter au sol. Là, il emmena la petite idiote en face de lui, avant de freiner, tandis que le dos de la jeune femme touchait le mur. Il n'avait pas forcé, et avait contrôlé sa vitesse, de telle sorte qu'elle ne souffre pas de la collision. Du moins pas trop... C'est alors qu'il plongea ses yeux gris dans les siens. elle pouvait faire la maligne autant qu'elle le voulait, en sa présence et en ses lieux, ce ne serait jamais elle qui imposerait sa loi ! Ça non ! La confrérie était déjà assez remplie de kikoolol pré pubères qui se foutait royalement du règlement.

De deux choses l'une. Ou bien tu accepte d'être la petite nouvelle mignonne, et qui s'écrase en présence d'un membre d'élite tel que moi... Ou bien tu n'en fais qu'à ta tête et tu te barre direct ! Un peu de respect, serais-ce trop demander? Je sais, tu es perdue, tu es seule, et je vais bientôt chialer devant tant d'émotions. Mais tu n'es pas la seule. Mes réflexions n'étaient que pure ironie, si tu n'es pas capable de ressentir cela, je ne vois pas pourquoi mon père perdrait son temps avec toi. Il marqua une pause et approcha ses lèvres de ses oreilles.

Je t'ai à l'œil. Puis, d'un coup, il ne fut plus là. Il avait tout juste eut le temps d'accorder un bon courage à Ampère qu'il était reparti dans les couloirs, courant plus vite que quiconque ne pouvait le faire en ces lieux...

Sujet: Re: Primer día [LIBRE] Mar 23 Nov 2010 - 10:43

Pendant le règlement de compte, Ampère n'avait pas bougé. Tout s'était passé évidement bien trop rapidement pour elle et de toute façon elle n'était pas le genre à se mettre sur la route d'un acolyte en colère. Certes, elle n'éprouvait qu'un respect moyen pour Pietro, sentant elle même qu'elle n'était pas forcément bien considérée par l'homme. Rien n'était prouvé mais elle pensait que cela se devait à une pointe de jalousie de la part du mutant. Ampère était proche de sa sœur Wanda et sans doute, le mutant en venait à la considérer comme une menace, craignant peut-être de perdre l’affection de sa frangine…Quoi qu’il en soit, il se montrait distant avec elle mais elle ne s’en souciait guère. Ils se respectaient, de loin, ça suffisait.

Reportant son attention sur la nouvelle venue, elle eut un petit sourire et croisa les bras.

" Si je peux me permettre un conseil, il vaut mieux s'effacer devant un confrériste confirmé. Tu as l’air d’avoir du tempérament mais ça ne te suffira pas contre lui. "

Elle haussa les épaules et tenta d’offrir un visage plus humain. Kaleigh n'était pas la première gamine perdue à débarquer à la Confrérie avec de la haine à revendre. Ampère elle-même était passée par là...Ils y étaient tous passé.

" Tu en vas probablement pas m’écouter, comme la plupart des gens qui arrivent ici en voulant tout casser pour venger leur pauvre misérable existence. Mais Pietro, tout énervant qu’il puisse être…Eh bien, Il a tout de même raison sur un point. On est tous à la même enseigne ici, on vient avec nos vies de merde et on en veut à tout le monde. Mais franchement ça ne sert à rien sauf à s’attirer des ennuis. Et prends en compte dès maintenant qu'il existe une hiérarchie ici. C'est pas encore l'armée mais tu dois respect et obéissance à ceux qui te sont supérieur en grade. A Magnéto. A Pietro. A moi aussi, en moindre bien sûr mais que veux-tu, l'ancienneté..."

Elle n'exagérait pas. Ses galons, elle les avait durement gagnés. Bras droit de Wanda et seconde du département opération, ça ne s'improvisait pas du jour au lendemain. Elle s'autorisa un sourire.

" Cela dit, tu m'as pas l'air d'une chiffe molle, c'est déjà tout en ton honneur. Certains débarquent et n'ont même pas le cran pour rester. Bref. Je vais m’occuper de toi...Avant cela, je vais quand même te montrer ton dortoir. Peut-être voudrait vraiment prendre une douche et te changer avant que j'te fasse faire le tour du propriétaire ? Et oh, j'oubliais, avec tout ça..."

Elle lui tendit la main, songeant qu'il lui faudrait s'essuyer les mains ensuite. Tant pis, elle en avait vu d'autres.

" Moi je suis Louise mais tout le monde m'appelle Ampère...Y creo que tenemos algo en común, no?"

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Vraiment susceptible et facilement irritable ce gars. Il vient de partir aussi vite qu’il est arrivé. C’est lui qui a pris mal ce que j’avais dit alors que je n’ai pas commencé par lui dire qu’il sentait atrocement mauvais. C’était déjà pas facile d’être arrivée entière jusque ici alors pour qui se prenait il! Je ne vais quand même pas accepté toutes les réprimandes qu’il m’avait fait sans broncher. Il ne me connait pas. Il m’avait dit avoir été ironique mais moi aussi je l’avais été. Crétin. Mais peu importe ça passerait, du moins je l’espere. Et je ne suis pas en colère, je suis même enchantée d’être ici quoi que on verra ce que la suite me réserve… Ensuite, Je ne veux pas venger mon existence, j’ai juste ma mère que je pourrais éventuellement venger mais ça viendrait… en temps et en heure moi personne ne m’a jamais vraiment rien fait… du moins jusque maintenant! Je suis encore un peu sonnée du tour que Pietro m'a fait faire mais ça passerait. je n'ai pas l'habitude d'être trimballée comme un objet à toute vitesse!

La jeune femme aux cheveux verts m’expliqua pas mal de choses… hiérarchie, Magnéto… la seule qui me reste sur le bout de la langue c’est respecter Pietro… ce gars là… qui venait de partir… ça promet d’être amusant… La jeune femme me tends la mains et décide enfin à me donner un nom. Ampère, je pense déjà savoir pourquoi on la surnomme comme ceci et je ne veux pas qu’elle me montre ses talents … du moins sur moi... Malgré infâme odeur que je dégage elle me tends quand même la main. Je tends la mienne en retour et sourit bêtement. Elle devra sans doute bien frotter sa main par la suite, mais je ne l’ai pas forcée à me faire une poignée de main… Je suis impatiente de prendre une douche et de me changer. Faut il seulement que j’ai encore quelques vêtements secs mais mon sac n’a pas vraiment l’air d’avoir percé jusque ici bien que l’extérieur laisse à désirer.

- « Pour la douche je suis preneuse et même tout de suite avant que l‘odeur ne s‘imprègne partout. Moi c’est Kaleigh mais tu dois peut être déjà être au courant…. » J’esquisse un sourire « Sí, tenemos algo en común. Siempre es así este chico? Parece que se enojan rápidamente Sin embargo… fue él quien comenzó… no tengo la culpa! »

Elle parlait espagnole elle aussi. Point positif. Je reprends mon sac que l’autre demeuré avait laissé tombé avant de me mettre en garde et de me coller contre le mur. Je m’approche d’Ampère avec mes chaussures qui font un bruit de ventouse eux aussi… Du coup, je ne peux m’empêcher de fixer mes pieds… c’est vraiment horrible… je déteste la pluie et je déteste l’homme aux cheveux blancs. Lui et ses sarcasmes. J’espère ne pas le croiser de si tôt ou bien si, mais que cela se passe autrement. je sais déjà qu'il ne m'aime pas. C'est mal partit je dois dire.

Sujet: Re: Primer día [LIBRE] Mer 24 Nov 2010 - 23:08

[Hj : bon ben pour le coup, je continue en espagnol xD]

Louise avait souri en entandant les dernières paroles de la jeune femme. Ce n'était pas le même accent mais d'un autre côté, c'était comme retrouver l'espace d'un instant ses racines. L'espagnol résonnait comme une douce musique à ses oreilles, l'impression d'être rentrée à la maison et de retrouver ses anciens camarades. Ca faisait du bien. Tous ces mois sans avoir revu les siens, à parler continuellement l'américain et à perdre peu à peu son si bel accent. C'était regrettable.

" Bueno, preparaté a siempre tener la culpa con ellos...Son así de susceptibles…Ya te iras aconstumbrando. Y no te creas, Pietro no es el peor de todos... "

Certainement, la demoiselle n'était pas au bout de ses surprises. Parce que du point de vue d'Ampère, Pietro était loin d'être le pire des individus. En réalité, plus qu'énervant et détestable, elle le trouvait...bizarre, c'était le mot. Et c'était sans doute lié à ses pouvoirs qui sortaient de l'ordianire. Enfin, peu importait, il valait mieux l'oublier...Heureusement pour elle, la jeune femme semblait avoir le sang chaud et la répartie facile. C'était un plus dans un monde où il fallait se battre pour survivre.

D'un léger signe de la main, la mutante aux cheveux verts invita la nouvelle à la suivre. Ce n’était plus le moment de rester dans le couloir froid et pas très accueillant de l’entrée de la Confrérie qui ressemblait plus à une canalisation d'égout qu'à un salon de thé. En outre, la jeune femme était déjà toute trempée, elle risquait d’attraper la mort si Ampère la faisait poireauter encore plus.

" Sigeme. Te enseño tu habitación, te tomas una ducha y luego te explicaré lo que tienes que saber y ya me podras preguntar, te parece? "

Ca ne paraissait pas comme ça au premier abord, mais la Confrérie, malgré le fait qu'elle soit le repaire d'assassins sans scrupules, avait ses règles. Magnéto menait la baraque d'une main de fer et ne permettait pas les débordements. Les newbies avaient intérêt à se tenir à carreau.

" Por cierto, de donde eres ? Me han dicho que ibas a llegar pero no de donde venias…Al acento, yo diría…Mejico? "

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M’attendre à ce que cela soit toujours ma faute… cela promet d’être gai… Elle me dit ensuite que Pietro n’était pas le pire, j’allais devoir supporter pire que lui, mon séjour ici risque de m’endurcir psychologiquement. Je vais sans doute en voir de toutes les couleurs avec eux mais ça m’était égal. S’il fallait ça. Ampère me fait signe de la main afin que je la suive jusqu’à ma chambre que je prenne une douche et qu’elle puisse enfin par la suite me faire visiter les autres parties de la Confrérie. J’espère néanmoins ne pas croiser d’autres spécimen dans le genre de Pietro bien que je suis persuadée qu’il a un bon fond, ou pas. Une étrange sensation m'éprend, et remonte jusque le long de mon échine. Sensation de bien être qui me fait réaliser que j'ai réussi à arriver jusqu'ici. Je ne serais sans doute plus jamais seule, du moins je l'espère. Je reprend mes esprits et répond un peu en retard :

- « Por supuesto »

Je n’ai pas vraiment d’autre choix de toute façon, mais j’étais contente d’être tombée sur Ampère, qui avec ce coté familier et cette langue dans laquelle nous communiquons me faisait penser à mon pays natal. Je souris bêtement en répondant car j’apprécie parler cette langue qui me parait être la plus belle. Ampère me pose alors une autre question, elle me demande d’où je viens, on l’avait informée que j’allais arriver mais on ne lui avait pas dit grand-chose de plus à mon avis. Elle ajoute alors que d’après mon accent, je viendrais du Mexique. Exact, une bonne réponse pour Ampère, j’approuve d’un signe de tête mais je ne souris pas car je repense alors à mon enfance, ma ville natale, ma maison, ma mère… Tout ce que je n’ai plus aujourd’hui, tout ce qui m’a été enlevé du jour au lendemain. Tout ça à cause de moi. Je reste derrière Ampère qui va je ne sais ou, la suivant comme une enfant qui découvre une nouvelle pièce et je reste cependant attentive à tous les détails, du sol jusqu’au plafond.

- « no es un palacio, pero no está mal … »

J’espère qu’elle ne le prendra pas mal et qu’elle ne décidera pas de m’atomiser sur place, car je n’aime pas les mauvaises surprises, ni les bonnes en réalité. Je me pose alors quelques question sur cette fille et me demande d’où a-t-elle cet accent et comment est-elle arrivée ici mais je n’allais pas tout lui demander maintenant c’était sans doute indiscret alors je m’en tiendrai à:

- « y tú, de donde eres? Desde cuánto tiempo estás aqui? »

Sujet: Re: Primer día [LIBRE] Lun 29 Nov 2010 - 8:26

La demoiselle avait raison, ou du moins elle était lucide. La Confrérie n'avait rien d'un palace. Loin du confort de luxe auquel aurait pu prétendre Magnéto, celui-ci avait préféré garder une base plus fonctionnelle que commode. Sans doute pour éviter que ses troupes s'habituent à un bon train de vie et oublient la raison de leur présence ici....Quoi qu'il en soit, les couloirs n'étaient pas forcément très grands ni très éclairés, parfois même humides. Les chambres étaient petites, et il fallait attendre longtemps avant d'en posséder une individuelle...Kaleigh s'habituerait comme les autres. De son côté Ampère éclatait de rire.

" Eso esta claro! Pero ya te iras aconstumbrando, no te preocupes. "

Elel s'habituerait ou alors, elle s'en irait...De toute façon, elle n'avait pas vraiment le choix. Personnellement Ampère avait trouvé en la Confrérie une famille et une entraide qui lui faisaient oublié le reste. Elle continua à guider la nouvelle venue et alors qu'elle la menait dans les escaliers qui descendaient, les amenant loin de la surface, la conversation prenait un ton plus personnel.

" A ver, yo llegué hara así commo año y medio, poco más. La verdad es que el tiempo pasa rápido. Y vengo de Argentina aunque nací en el norte de España. No se si has tenido la opportunidad de visitar est pais… "

Sa voix prit soudain un ton plus las et trainant mais elle se reprit vite.

" A veces lo hecho de menos...Aunque no importa, ahora tengo lo que necesito aqui. "

Elles étaient arrivées à sa chambre entre-temps. Louise ouvrit la porte et invita sa nouvelle collègue à la précéder dans le dortoir. Dans la petite chambre, quatre lits superposés, juste de quoi ranger les affaires et une petite salle de bains adjacente. Le tout fonctionnel mais sobre, on se serait vraiment cru dans un entrepôt d'Ikea.

" Bien, una ducha ahora, te parece? Y te instalas. Digamos que vuelvo dentro de media hora, supongo que necesitaras por lo menos eso para parecerte a algo. Aqui esta tu armario y esta tu cama. Tranquila, la gente con quien estaras en el cuarto es buena gente...Bueno, bastante buena, digamos. "

[Hj: rp terminé, on continue dans les quartiers des apprentis confréristes, où tu reprends genre après la douche? ]

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