De retour aux sources (Mei Wong)

Mei avait acquiésé à ma proposition. Je sentis en elle un léger sentiment de vengeance contre Fatale... mieux valait filer avant que ça se mette à chauffer pour moi. Surveiller ses fesses, c'est une question de survie dans mon milieu. Toujours avoir une porte de sortie.

Nous sortîmes de la salle de conférence et nous retournâmes vers le dépôt d'armes du hangar et récupérâmes nos petites affaires au dépôt d'armes, pour ensuite aller à mon hélico. Nous prîmes place à l'intérieur, le sas de sortie s'ouvrit et les hélices se mirent à tourner, les moteurs se mirent en marche, tout fut paré, et progressivement, le Apache s'éleva dans les airs. Puis nous gagnâmes le ciel, le sas se referma sous nous.

- Eh bien maintenant, tu connais le chemin. Plein cap vers le nord!

Je tournai l'engin vers le Nord Est et nous filâmes à pleine vitesse.

- Tu peux piquer un som' si tu le souhaites. On n'y sera pas avant une heure.

Le voyage dura, je restai plutôt silencieux, sauf si Mei avait des questions à poser. J'avais des commentaires à lui faire sur sa manière d'analyser les situations, mais ça attendra à après qu'elle soit mieux reposée, elle n'avais pas la tête à ça pour l'instant.

Nous étions en route vers l'endroit qui avait été mon pont entre l'Armée et la CIA. Nous allions là où tout a commencé pour moi. De retour aux sources. Non-loin du Canada. À cet endroit, nous trouverons toutes les réponses dont nous avons besoin, et nous disposerons alors de tout l'équipement nécessaire. Car oui, nous allions à nul part d'autre que...

The Weapon X Facility

Qu'on nous barre le chemin ou non, on passera ici! Puis nous arriviâmes, le barrage était assez visible depuis la vallée. Je pris l'intercom pour signaler notre présence à la tour:

- Agent Creed pour le Docteur Cornelius, permission d'atterrir.

On me répondit par l'affirmative. L'hélico se posa sur l'hélipad. J'invitai alors mon élève à me suivre vers le bâtiment principal.

- Bienvenue à Alkali Lake, le centre de recherche du programme de Super Soldat de l'Armée Américaine. L'Arme X. Tu vas pouvoir tout voir bien mieux que tous tes copains espions qui ont été déployés ici.

Puis nous entrâmes. Direction: Le bureau de Cornelius.

Exodus avait eu vent de certains évènements concernant la confrérie. Tapis dans l’ombre des quartiers réservés aux Acolytes, il se tenait au courant de ce que pensaient ses collègues confréristes. Dent de Sabre était le sujet principal des discussions qu’il pouvait entendre depuis quelque temps au sein de la base secrète. Secrète, là était bien le mot… et pourtant un traitre avait grand ouvert la porte de tous les secrets que détenaient les partisans de Magnéto. Désintéressé de la situation au plus haut point, et conscient que certains dont Fatale s’en étaient occupés, il vaquait à ses occupations sans se préoccuper de ce qui pouvait arriver. Une première mise au point avait été nécessaire, mais cela ne semblait pas l’empêcher de continuer à papillonner avec l’ennemi. Peut être s’agissait-il d’une nouvelle recrue que Dent de Sabre avait apporté au bucher ? Néanmoins douteux sur ce point précis, il avait décidé de le surveiller comme il savait le faire, de loin et en silence, grâce à ses capacités. Le moindre faux pas de ce soit disant collègue allait lui être fatal. Et son intuition ne lui avait pas fait défaut :

« The Weapon X Facility »

Entre surprise et certitude, Exodus savait qu’à un moment ou à un autre il allait dériver… mais à ce point c’était incroyable. Dent de Sabre venait de passer de l’état de collègue à celui de traitre en moins de 5 secondes. Exodus n’avait pas d’autre choix : ni une ni deux, il se dirigea vers la sortie du quartier général de la confrérie et prit son envol : Dent de Sabre devait être déjà en chemin, et s’il n’avait pas pu l’empêcher de s’y rendre, il allait lui faire regretter d’être allé jusqu’à Alkali Lake.

Une fois l’hélicoptère retrouvé, il se contenta de le suivre sans se faire remarquer, prenant parfois les chemins les plus loin, mais pour lui il ne s’agissait en aucun cas de temps perdu, au contraire il profitait de ce moment pour planifier la mise au point devenue nécessaire. S’amuser ? En effet il y pensait un petit peu, les traitres n’avaient pas leur place aux cotés d’Exodus, autant que les faibles servent à amuser les plus forts. L’hélicoptère se posa alors, et de ce dernier descendirent deux personnages. Ses deux cibles firent leur apparition et se dirigèrent vers le bâtiment principal de la base, sans appréhension aucune… tout était normal selon eux… et pourtant ce lieu était probablement l’un des plus honteux que les mutant n’avaient jamais connu dans leur histoire.

Il se mit à les suivre, sa cape blanche frôlant les cailloux sur le sol. Il faisait froid, et un silence d’or régnait près du barrage. Le son d’ambiance qui les enveloppait suffisait à cacher le bruit de ses pas, mais pour un effet de surprise garantit, il avait décidé de léviter pour les suivre. Arrivé à assez bonne distance, il esquissa un sourire nerveux et sadique à la foi, puis entra dans l’esprit de la jeune femme qui l’accompagnait. Il savait maintenant avec certitude qu’elle en savait trop et le doutes sur les intentions de dent de sabre se faisaient plus persistants. Il fallait qu’il agisse, et il n’aimait pas se faire désirer alors il décida d’enlever cette pauvre tache du tableau en faisant sombrer son esprit dans l’inconscience. Voyant le corps de la jeune Mei s’effondrer sur le sol, il s’élança sur Dent de sabre qui n’aurait eu que le temps de l’apercevoir, et d’une rafale d’énergie de force moyenne, le projeta contre un arbre qui se trouvait là. Sa main à son coup, sa pauvre victime pendue a ses volontés, il prit la parole, d’une voix froide et agressive à la fois :

« Dent de Sabre… Tu viens d’outre passer la limite que la confrérie s’efforce de maintenir. Qu’est ce que tu comptais faire hein ! »

Il appuie alors encore plus et serre les dents, ses yeux blancs plongés dans ceux de Dent de Sabre :

« Écoute-moi bien vermine… Les traitres comme toi ne méritent aucune faveur, surtout pas celles de la confrérie. Tu te pavane sur un territoire et tu n’as aucune conscience du danger dans lequel tu nous plonge tous. Je serais toi je reprendrais le chemin du retour aussi vite que possible, ou peut être voudrais tu bénéficier de l’accueil de ceux qui ont tenté de te réduire à l’esclavage ?! »

La femme était encore au sol, et Exodus maintenant cet état à ce stade. Un jeu d’enfant pour lui. Mais aussitôt un groupe de militaire apparu au loin et Exodus reprit :

« Tiens voilà tes amis… Souhaite leur bonjour de ma part ! »

En deux temps trois mouvements Exodus avait envoyé Dent de sabre valser par delà les cailloux… Il pointa sa main, doigts écartés, vers les deux corps qui étaient allongés par terre et effaça leur mémoire… Toute ? Non évidemment, même s’il le souhaitait. Il avait préféré effacer de leur mémoire tout ce qui concernait la confrérie : autrement dit, la Confrérie n’existait plus.

« Tu reviendras une fois que tu auras choisis ton camp… lâche… »

Exodus s’en alla, prêt à revenir en cas de besoin, mais s’il en arrivait là, il n’allait avoir aucune pitié.

Je connaissais Alkali Lake de mémoire. Tous les mutants n'aimaient pas cet endroit, mais moi, c'était un peu comme un chez moi, d'une certaine manière. Cornelius m'a donné bien plus que tout ce que Magneto avait à offrir.

À peine eussions-nous fait quelques pas que je sentis une odeur étrangère... j'entendis des pas au loin, le frôlement d'un vêtement contre les cailloux... ça venait droit vers nous et ça semblait menaçant... et un vombrissement d'énergie rententit!

- Mei, à couvert! fis-je en esquivant un rayon d'énergie puissant, grâce à mes réflexes surhumains et ma grande vitesse, ayant sentis la menace de loin

D'un geste fluide, je dégainais mon fusil et tira dans la direction de la menace. Je perdis Mei de vue...

BANG!

Puis... les balles se figèrent devant la cible et une puissante force télékynésique me projeta contre un arbre et mon agresseur fondit sur moi; j'avais peine à bouger. Il me saisis à la gorge. Il semblait avoir la même force de poigne que moi.

« Dent de Sabre… Tu viens d’outre passer la limite que la confrérie s’efforce de maintenir. Qu’est ce que tu comptais faire hein ! »

- J'en sais rien, mais - GNNN!! - Tu m'as tout l'air de vouloir obtenir une promotion sur mon dos, et ça, ça me fait chier...

« Écoute-moi bien vermine… Les traitres comme toi ne méritent aucune faveur, surtout pas celles de la confrérie. Tu te pavane sur un territoire et tu n’as aucune conscience du danger dans lequel tu nous plonge tous. Je serais toi je reprendrais le chemin du retour aussi vite que possible, ou peut être voudrais tu bénéficier de l’accueil de ceux qui ont tenté de te réduire à l’esclavage ?! »

- Ah ça? Ha ha ha ha!!! - AAARGL!! - Toi, tu offres à Magneto ce qu'il demande, moi ce dont il a besoin, tu n'as besoin que de savoir ça! Le bénéfice de mon association avec le Docteur Cornelius sera le plus grand que la Confrérie n'aura jamais connue! Bien plus que ta pitoyable promotion pour aller jacasser à Magneto comment c'est passé ma journée...

Les soldats étaient en route, on les entendait d'ici.

« Tiens voilà tes amis… Souhaite leur bonjour de ma part ! »

- Bah, restes à dîner!

Sans que je ne puisse bouger, la force invisible que maniait cette taupe me projeta au sol. Puis subitement, un puissant éclair me foudroya l'esprit... merde... je sentais s'embrouiller mes souvenirs... NON PAS ÇA!! Mais d'où venait ce démon?!?

Je me sentais tout crispé sur moi-même, je souffrais le martyr...

« Tu reviendras une fois que tu auras choisis ton camp… lâche… »

- GRROOAAARRR!!!!!! Que... que me fais-tu... Mei... où es-tu... GRR!!!...

Concentration... ce monstre tentait d'effacer en moi mes souvenirs, mais ignorait une chose essentielle:

Un jour, je me suis battu contre Wolverine, et il avait gagné cette manche en m'enfonçait une de ses griffes dans le crâne... ça a fait très mal... mais depuis ce temps... il ne semble que plus aucune force externe ne soit capable d'altérer mon esprit... eh ouais, j'étais devenu très endurant à toute forme d'attaque mentale! Des télépathes aux lobotomiseurs. Et cet oubli de mémoire... je pouvais y résister!

Je luttai pendant de longs instants... Je résistais de mieux que je pouvais, le temps que ma guérison accélérée limitait les dégâts de l'attaque mentale sur mon cerveau... au bout de cinq minutes, le mal était passé.

Mei était effondrée à côté de moi. Les soldats étaient arrivés, moi je m'avançai vers elle... Je pris sa tête délicatement entre mes mains.

- Mei, Mei! Réveille-toi! Courage, on y est presque! J'ignore qui était cette chose, mais crois-moi, il nous le paiera très très cher!

L'un des soldats s'avança vers moi et demanda simplement:

- Tiens tiens tiens... qu'avons-nous là?

- ... Amenez-nous simplement au-devant du Docteur Cornelius. On doit faire passer des tests d'analyse afin de comprendre sa mutation.

- Je crois que nos plans ont changé, monsieur Creed. Il se trouve que le docteur Cornelius ait été satisfait de vos progrès, à un point qu'il souhaiterait vous réembaucher...

- ... Mei... reviens-moi!

- Enfin, j'espère que vous comprendrez.

- ... Comprendre quoi? Je t'ai donné un ordre, soldat!

- Désolé... cette époque est révolue.

Le medic approchait déjà avec un Défibrilateur Externe Automatisé, prêt à la ranimer si besoin était... mais pour ma part, les choses se gâtaient. La dernière fois que j'étais venu ici, nous étions en bon termes, dans mes souvenirs... S'il fallait que... j'avais pourtant une entente avec eux! Mais... c'est vrai... l'entente est expirée, alors pour eux je suis... MERDE!!!

Je fus pris de tout part tout côté par des tirs de Tasers guns... je ne pus tous les esquiver et les décharges me foudroyèrent... ils avaient réglé le dosage spécialement pour moi.

Assez rapidement... la lumière finit par s'éteindre, je sentis qu'on m'injecta quelque chose...

Non...

non...

nnhh...

...

Invité

Mei s'éveilla, de façon très progressive. D'abord, ce fut sa perception qui commença à lui revenir. Elle sentit le froid, le contact de la boue contre sa joue, mais tout lui parvenait de très loin, comme si ce n'était qu'un rêve. Puis elle commença à reprendre conscience, et comprit qu'elle était étendue sur le sol boueux, dans une forêt de pins. Mais elle ne pouvait pas bouger, ses muscles refusaient de lui obéir. Elle qui était une spécialiste de la survie et du combat, elle était à la merci du premier prédateur nocturne qui serait venu se repaître de sa chair. Elle entendit des corbeau, dans les branchages des pins, et ferma les yeux pour que les maudits volatiles ne soient pas tentés de les lui arracher. Elle tenta alors de faire le point. Un hématome rougeâtre lui démangeait le cou, on avait dû lui injecter un sédatif...ainsi qu'un autre produit, car en fouillant dans sa mémoire, elle vit bien qu'il manquait des morceaux. Une amnésie sélective pouvait être provoquée par plusieurs sortes de produits, et alors cela pouvait durer plus ou moins longtemps, voire même ne jamais revenir. Où était passé Victor ? Elle se souvenait qu'ils étaient allés à Alkali Lake, où ils devaient trouver un appareillage permettant à la chinoise d'effectuer un scan pour mieux comprendre ses pouvoirs. Ils avaient été attaqués par un type, un mutant taré, visiblement c'était suite à cela qu'elle se retrouvait là, presque morte.
Peu à peu, l'espionne sentait ses muscles ressusciter. Avec de la volonté, elle parvint bientôt à remuer les doigts, puis à plier les bras. Par contre, du côté des jambes rien ne revenait.

*Oh ! Non !*

Un sédatif mal dosé pouvait endommager le système nerveux et créer des lésions. Non ! Ça ne devait pas être ça ! Ce serait trop horrible pour un soldat. Elle essaya de bouger ses orteils, il lui sembla sentir quelque chose, mais ses jambes étaient comme insensibles. Sans doute que ça finirait par revenir.
Des pas se firent alors entendre, des pas humains dans la boue. Mei se rallongea et fit la morte (encore une chose qu'elle avait apprise dans les forces spéciales chinoises). Les pas se rapprochèrent. Quelqu'un, un homme, s'agenouilla auprès de Mei et caressa ses cheveux. Mei ne broncha pas.

-Pfffff... Quel gâchis !

Il la retourna, elle continua à faire la morte, respirant assez faiblement pour que le soulèvement de sa poitrine soit indécelable. L'homme déboutonna le haut de la vareuse de la chinoise, dévoilant son soutien-gorge.

-C'est vrai que t'es bonne, toi !

Il souleva la tête de celle qu'il croyait morte et colla ses lèvres contre les siennes pour l'embrasser. Mei se laissa faire, muselant son envie de mordre l'appendice gluant qui s'introduisait de force entre ses dents. Le moment n'était pas venu. L'homme finit par la lâcher pour revenir aux boutons de la vareuse. Entrouvrant brièvement les paupières, Mei vit que c'était un homme ayant la trentaine, vêtu d'un treillis et d'un gilet tactique, était-ce un militaire ? Une fois la veste d'uniforme ouverte de haut en bas, le soldat pris Mei dans contre elle et commença à lui peloter les seins. Un instant il s'arrêta, sentant probablement que la morte n'était pas aussi froide qu'elle devrait l'être.

*C'est le moment !*

Mei se redressa en une fraction de seconde, comme un serpent qui s'apprête à mordre, et planta ses dents dans la gorge du soldat, qui poussa un couinement étranglé. Le sang coulait de tous les côtés, dégoulinant entre les seins de Mei, et aussi en bonne quantité dans sa bouche. La bidasse se débattit maladroitement en continuant à couiner comme un cochon égorgé. Puis la chinoise tira un grand coup en arrière et un morceau de chair lui resta entre les dents. Le soldat tomba dans la boue et cessa peu à peu de bouger. Mei resta immobile, les yeux fermés. Elle se sentait mieux. Ce goût de sang la ravissait. Elle réessaya de bouger ses jambes, et finit par y arriver. Allant auprès du soldat, elle ne put que constater qu'il était bel et bien mort. Elle se dépêcha de dépouiller son cadavre. Elle récupéra son gilet, son M4 avec trois chargeurs pleins et un poignard-baïonette. Elle reboutonna sa vareuse et enfila le gilet, puis se hâta de faire disparaître le corps sous une bonne couche de boue et d'aiguilles de pin. Elle se sentait revivre. Elle ne pouvait pas le voir, mais ses yeux étaient jaunes avec des pupilles fendues, comme lorsqu'elle se transformait. D'ailleurs elle voyait très bien dans l'obscurité. C'est donc en étant redevenue une combattante d'élite qu'elle se mit en recherche de l'endroit où était peut-être détenu son mentor.

(Voilà. Dans ton prochain post, tu pourras dire ce que trouvera Mei sur son chemin)

Enfoirés...

Après tout ce que j’ai fais pour eux, c’est ainsi qu’ils m’ont remerciés. Je n’ai même pas eu le temps de les voir venir que je sombrai dans d’immuables souffrances sous le poids des décharges de Taser Guns.

Mon élève fut laissée pour morte, j’ignore ce qu’il advint d’elle… mais je la retrouverai, et tuerai tous ceux qui la toucheraient!

On me porta sur une civière jusqu’à l’intérieur du complexe, j’étais inconscient à ce moment. On me fit passer sous des scans, on me mit à poil, on mis mes affaires dans un dépôt dans une caisse identifiée pour analyse éventuelle. Ils pourraient en savoir pas mal sur mon passé en voyant tout cela…

Bien des prises de sang et tout le tralala… je m’éveillai plusieurs heures plus tard dans un tube incubateur rempli de liquide plasmatique. J’étais branché sur un masque respiratoire, tous plein de tubes étaient branchés sur moi. J’eus à peine la force de remuer les paupières. Des sédatifs étaient constamment injectés dans mon organisme qui les éliminait au fur et à mesure, me tenant ainsi dans un état de lopette.

Non… pas ça… pas encore…

Le docteur Cornelius vint finalement me trouver.

- Hmm… qu’avons-nous ici… comment trouvez-vous votre nouveau logis, mister Creed?

Je le fusillai du regard… salaud… je croyais que nous étions associés…

- Les choses ont bien changé depuis votre départ. Voyez-vous, l’arme X a atteint ses pleins objectifs grâce à vous, vous avez malheureusement perdu de votre utilité. Que ferai-je de vous à présent?

Je le regardais impuissant, je pouvais à peine remuer doigts et orteils…

- Quel dommage, tout de même. Vous n’avez rien à offrir pour garantir votre survie. Comment pourrez-vous négocier alors? Ah oui, j’oubliais, vous n’êtes point en position de négocier.

Non… pas ça… pas encore…

- J’ai certes quelques petites tâches pour vous, monsieur Creed… et je compte bien prendre les moyens pour que vous y parveniez sans bavure.

Esquissant un sourrire, il quitta la pièce. Ces crapules étaient donc sur le point de m'insérer quelque chose dans le crâne.

...

WEAPON X FACILITY

En le regardant de loin, on croierait à un barrage. En fait, ce barrage sert à fournir l'énergie électrique nécessaire afin de faire fonctionner le Complexe en l'approvisionnant en énergie électrique.

Il est surveillé constamment par un bataillon d'environ 200 soldats armés, ainsi que 50 artilleurs (tanks, mortiers, mineurs, etc.). Environ 150 ouvriers, 100 techniciens et 25 scientifiques. L'ensemble des programmes sont gérés par le Docteur Cornelius, directeur des recherches de ce Centre.

Le camp des marines est devant l'entrée du complexe. L'entrée a la forme d'une immense porte blindée de style garage. Même à coups de griffes d'adamantium, il serait quasiment impossible de la forcer. Le camp est entouré par des clôtures hautes avec des barbelés dessus et est jonchée de miradors tout autour avec mitrailleuses, tireurs et des caméras à chaque mètre carré. Les barraquements sont au milieu, il y a des souterrainsi pour les entrepôts et les salles de tir.

L'entrée du camp est solidement gardée. Pour ce qui est de la grande porte du complexe, elle ne peut être activée qu'à partir des panneaux de sécurité. Il y en a un dans les souterrains, l'autre est au bureau du commandant en plein coeur du camp.

Il y a régulièrement des camions à marchandise qui passent dans le camp pour approvisionner les militaires, ou se rendent même à l'intérieur du complexe, c'est dans ce cas que la grande porte est ouverte.

Certes, une route où circulent ces camions passent à un kilomètre de l'endroit actuel où se trouve Mei.

Mei se trouve actuellement proche du vieil helipad qu'on utilisait auparavant pour le ravitaillement, mais il a été déplacé plus loin récemment en raison du fait que l'endroit était devenu trop visible.

Mei fait face à une forêt nordiques sur des kilomètres à la ronde. Quelques animaux passent ici et là quelques fois, comme du gibier, mais également des meutes de loups affamés. Ses sens affutés lui révèlent le passage de véhicules lourds à un kilomètre sur la route de pavé.

Il n'y a rien de plus que cette forêt, la route et le camp.

Pour ce qui est de l'intérieur du complexe; le rez-de-chaussée est l'entrepôt général du complexe.

Le premier niveau de sous-sol est un véritable labyrinthe où sont détenus des mutants Delta pour des expériences sommaires.

C'est au troisième niveau que l'on trouve le coeur de Weapon X. C'est là où Victor Creed est retenu, dans une cellule de vitre "incassable" remplie d'eau, il respire à l'aide d'un masque respiratoire. Plein de tubes sont branchés sur lui, on semble lui prélevé du sang et lui injecter des substances diverses. Il semble mi-conscient.

Le troisième niveau est truffé de caméras, de portes de sécurité blindées refermables, de soldats et de pièges de toutes sortes. La sécurité y est maximale. Il y a quelques laboratoires mais ils sont gardés par des Supers Soldats bionicles, mais ces laboratoires sont derrière plusieurs barrières de sécurité, totalement innateignables.

Au premier niveau, il y a quelques soldats qui montent la garde.

Au deuxième niveau, il y a plusieurs patrouilles.

C'est ce qui sépare Mei Wong de Victor Creed.

Invité

Mei observait le complexe avec attention, cherchant à déceler les failles où elle pourrait s'introduire. C'était très sécurisé, elle allait devoir jouer la discrétion malgré la pénurie totale d'équipement adapté. Après tout, dans les forces spéciales chinoises elle avait appris à se débrouiller avec un équipement limité, mais elle n'aurait pas craché sur un silencieux. Elle gardait bien en bandoulière le M4 récupéré sur le soldat, mais elle devrait surtout utiliser la baïonnette. Sa chance se matérialisa bientôt sous la forme d'un camion roulant en direction de la base. La chinoise sauta dessus lorsqu'il passa sous son arbre et se laissa emmener à l'intérieur de la base. Avant de le laisser entrer, les soldats firent des contrôles poussés, mais personne ne pensa à regarder sur le toit. Le véhicule militaire passa alors l'énorme porte blindée et s'engagea dans un couloir taillé dans la roche. Il parcourut encore plusieurs dizaines de mètres avant de s'arrêter dans un grand hangar déjà occupé par des tas de containers métalliques. Le conducteur descendit du camion en claquant la portière et marcha jusqu'à une guérite occupée par un garde. Ils échangèrent quelques paroles sans intérêt portant principalement sur le baseball et le temps qu'il faisait, puis le chauffeur passa une porte et disparut. Mei se laissa couler au bas du camion sans se faire voir des manutentionnaires qui s'occupaient déjà de décharger la cargaison. Elle rampa jusqu'à la guérite et s'approcha du garde sans bruit. Devant lui il y avait une console avec plusieurs écrans montrant divers endroits de la base. Cela faisait une vingtaine de caméras de surveillance dont elle n'aurait plus à se soucier une fois qu'elle aurait effacé les archives vidéo et neutralisé le garde. Celui-ci s'était absorbé dans la lecture d'un magazine et ne la vit pas venir. Grand mal lui en fit puisqu'elle l'attrapa par la gorge et le tira de sa chaise pour le coller contre un mur en mettant la pointe de son poignard à quelques centimètres de son visage. Ils étaient suffisamment loin de la fenêtre du poste de surveillance pour que personne ne puisse voir l'intruse de l'extérieur.

-Pas de bruit ! murmura-t-elle. Pour qui tu bosses ? Où est le type que vous avez récupéré aujourd'hui ? Réponds à mes question ou je t'arrache les yeux. Et si tu fais mine d'appeler tes copains je te coupe les bijoux de famille.

Brillant; sur le toit du camion, c'est certain qu'elle ne se fera point repéré aussi profond puissent-ils explorer l'intérieur! Une fois le camion dans le hangar, elle du prendre encore son mal en patience, le temps que le chauffeur eut terminé la conversation avec son camarades. Qui sait combien de temps cela aurait pu prendre? Qu'importe...

Une fois cette étape franchie, elle infiltra le bureau de sécurité, où étaient tous les écrans des caméras. Le garde était perdu dans la lecture d'un magazine, pas étonnant vu l'ennui de ce poste. Mei l'attrappa à la gorge, le plaqua contre le mur et lui pointa sa baillonnette sous la gorge.

- Pas de bruit ! murmura-t-elle. Pour qui tu bosses ? Où est le type que vous avez récupéré aujourd'hui ? Réponds à mes question ou je t'arrache les yeux.

- Désolé, un soldat reste muet! Les autres vont rappliquer dans...

- Et si tu fais mine d'appeler tes copains je te coupe les bijoux de famille.

- ... gnn... j't'en prie, pas ça, c'est bon, j'vais parler! Armée Américaine, j'suis juste ici de fin de semaine, chuis pas vraiment un soldat, c'est mon supérieur qui me donne des ordres. Mais si tu veux savoir, c'est le docteur Cornelius qui est en charge du programme ici, c'est pour lui que l'armée est là pour défendre le périmètre extérieur du complexe de Weapon X... et lui qu'on a capturé... oh et puis merde! Tu crois vraiment que je...

Le couteau s'intensifia sur la gorge. Le pantalon du "week-end soldier" se mouilla et des larmes perlèrent de ses yeux.

- Bordel... niveau 3 de sous-sol, on est au niveau zéro ici, aile B, il va être transféré dans une demi-heure vers la salle d'opération pour une réhabilitation neurosociale, j'en sais rien de plus, j'te jure!

Sur les écrans, il était visible qu'il y avait 5 patrouilles de trois hommes dans chaque couloir du niveau du rez-de-chausse où se trouvait actuellement Mei. Un couloir menait directement au niveau 1. Pas de systèmes de sécurité sophistiqués. Les caméras et les soldats. Pour ce couloir, il y avait deux patrouilles de quatre soldats. En fait, c'était davantage deux attrouppements. Les soldats parlaient un peu entre eux, sans trop faire attention, en marchant dans les couloirs, regardant plus ou moins. Il y avait plusieurs coins sombres et angles morts, d'où la raison des caméras en si grand nombre.

Il y avait par contre des détecteurs de mouvements au niveau 1. Visibles avec la fumée ou... des yeux plus qu'humains...

Si Mei fouille le bureau, elle y trouve le plan du niveau Zéro et du niveau Un avec tous les dispositifs de sécurité.

Invité

Maintenant que le soldat avait fini de parler, Mei hésitait sur ce qu'elle devait en faire. De toutes façons elle devrait le neutraliser pour l'empêcher de donner l'alerte à ses camarades. D'un côté elle ne se sentait pas le tuer puisqu'il avait fait tout ce qu'elle lui avait demandé, mais de l'autre, après s'être fait tripotée par son collègue du dehors, elle se sentait peu encline à la miséricorde. Sans bouger son poignard du menton du garde, elle déboutonna la vareuse de ce dernier et la lui enleva. Elle le frappa alors au visage plusieurs fois avec l'autre poing jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Une fois libérée de la contrainte de surveiller son prisonnier, elle put à loisir déchirer la veste militaire pour en fourrer un bout dans la bouche du soldat du dimanche et lui ligoter poignets et chevilles avec le reste. Après avoir poussé le corps sous le bureau, elle fouilla un peu et finit par trouver un plan de sécurité du niveau 1, ça lui serait sans doute utile. Mais ses préparatifs ne seraient pas finis sans un sabotage dans les règles du système de surveillance. Il y avait sans doute d'autres caméras reliées à d'autres postes de surveillance, mais ça en faisait déjà 20 en moins.
Sortant de la guérite, elle se retrouva alors dans les couloirs de la base. à en croire le plan, c'était très vaste, un véritable bunker où seule l'armée américaine faisait sa loi...mais ça allait changer.
Arrivée devant les rayons lasers indiqués sur le plan, elle sortit une cigarette de sa poche, heureusement que depuis son "retour" elle s'était mise à fumer. L'allumant, elle souffla un peu de fumée, ce qui révéla les rayons. Ils étaient plutôt serrés, mais étaient à 50 centimètres du sol. Ce fut suffisant à la chinoise pour se glisser en dessous. Elle put alors se remettre à courir à travers les couloirs, le plan plié dans une main, le poignard dans l'autre.

Sujet: Re: De retour aux sources (Mei Wong) Dim 2 Jan 2011 - 1:42

** Niveau 1 atteint **

Dào atteint le niveau 1 avec les plans de sécurité trouvés à la guérite. Il lui restait dix minutes avant que l'un des soldats n'aille y faire une ronde et découvre qu'il y a présence d'une intruse au sein du complexe.

Elle devait libérer la cible avant que toute la sécurité lui tombe dessus... Dent-de-Sabre pourra leur frayer un chemin jusqu'à l'extérieur, il connaissait très bien le complexe, mais malheureusement pas aussi bien que le docteur Cornelius ne le connaissait lui.

Tactique simple pour révéler la présence des rayons détecteurs à infrarouges... Mei sortit un paquet de cigarettes de sa poche et pouffa en direction du couloir. Comprenant rapidement leur disposition, elle trouva moyen de se frayer un chemin en rampant... il doit toujours y avoir quelqu'un qui paie lorsque le Couteau rampe.

Ayant été forcée à adopter des positions plus ou moins élégantes et délployer tout ce qu'elle avait de souplesse atléthique, elle parvint au bout du couloir... ouais, Victor lui en devra toute une!

Il y avait des pavés numériques digitaux sur les deux côtés du couloir, puis rien sur cinq mètres jusqu'au carrefour, là où le couloir se divisait en trois. Du moins, c'est ce qui était indiqué sur la carte, ce que Mei voyait, c'était une porte en acier magnétiquement verrouillée.

À peine sortie, un petit rat émergea d'un trou entre deux dalles de métal... sûrement s'était-il creusé un tunnel depuis un dédale de tunnels de rongeurs non-loin. Le rat s'engagea dans le couloir, vers la porte de métal, là où Mei devait se diriger.

À peine eut-il franchi la ligne des pavés numériques qu'un bruit de moult déclics retentit et un bras mécanique émergea du mur, un sas s'étant ouvert. Le bras mécanique avait fixé à son extrémité un "minigun" utilisant des balles 12 mm à répétition, 120 coups minutes, et le braqua vers la sourie, en même temps qu'un autre bras mécanique armé presqu'exactement parreil émergea sur l'autre mur de la même manière; les deux canons mitrailleurs firent feu à l'unisson sur le minuscule petit rongeur.

BRA-TA-TA-TA-TA-TA-TA!!!!
TOW-TOW-TOW-TOW-TOW!!!

Le pauvre petit poilu éclata complètement, ce qui lui restait de peau, tripes, os et sang revolèrent partout sur un mètre à la ronde. En regardant bien... il y avait plein de sang séché et de petits restes de rongeurs qui séchaient un peu partout. Pourtant, le reste du complexe était très propre...

Sur le plan de Mei, il y avait un petit astérisque sur l'emplacement de ce couloir. En observant la légende, l'explication de cet astérique se résumait à:

## MOT DE PASSE: 12/2010 - 01/2011 - Nom de code du clone de l'Arme X ## PS: Trois erreurs consécutives vont déclencher le verrouillage et l'alarme.

Réponse:

Spoiler:

Et sur le pavé numérique, il y avait les chiffres écris comme sur un téléphone, avec les lettres de l'alphabet y correspondant. La bonne entrée du code désactivait les dispositifs de sécurité et ouvraient la porte. Les dispositifs se remettaient en marche une fois la porte refermée. Le niveau de sécurité anti-piratage de ce dispositif était avancé; ainsi, même un expert de la question aurait de la difficulté à le truquer, sans toutefois que cela ne lui soit impossible.

La porte était verrouillée magnétiquement, acier fraichement trempé, un pied d'épaisseur, avec vitre anti-balles pour voir de l'autre côté, cette fenêtre étant situé au niveau moyen des yeux. Il y avait également une fente pour carte magnétique; ainsi, seuls les détenteurs de la carte (soldats, employés, etc.) pouvaient passer ce checkpoint.

Puis le carrefour; passé la porte, on fait face à trois couloirs. Selon le plan, deux de ceux-ci mènent au second niveau. Le troisième mène au réfectoire des détenus et au dépôt d'armes des agents de sécurité.

Il n'y a plus de soldats américains au niveau 1; il n'y a que les agents de sécurité spéciaux de l'Arme X. Ils sont armés de pistolet 9 mm, de MP 5 et de TASERS GUNS, poivre de cayenne, sédatifs en injections, flasbangs et matraques. Ils ont des combinaisons de combats synthétiques et des protections en kevlar.

Visiblement, l'Armée se charge du périmètre extérieur, par exemple en cas d'attaque directe, et la Sécurité se charge du périmètre intérieur, pour gérer les cas d'intrusions ou d'évasions.

Pour ce qui est des deux couloirs menant au second niveau, ils sont tous deux de grands dédales, mais le plan est vague sur ce qu'ils contiennent.

** Premier couloir **

Spoiler:

** Deuxième couloir **

Spoiler:

- DEUXIÈME NIVEAU -

C'est ici que l'on trouve le dépôt d'armes de la sécurité, les bureaux et les laboratoires informatiques. Ce niveau est un véritable labyrinthe. Il y a des caméras partout, et certaines sont reliées à des postes de surveillances. Ces postes sont quelque part à ce niveau-ci. C'est également à ce niveau que sont tous les relais de sécurité, les contrôleurs, comme celui relié à l'assenceur, etc. C'est le moteur de la sécurité et de l'administration du Complexe. Il y a une salle de conférence au milieu.

Il y a des bureaucrates vestons-cravates qui circulent partout, des duos d'agents de sécurité, des scientifiques en sarreaux, ce niveau est assez actif.

PS: N'oublions pas que dix minutes après que Mei ait assomé le garde de sécurité à la guérite au rez-de-chaussée, il y aura une ronde d'une patrouille de soldats qui viendra contrôler la pièce, pour vérification de routine.

Invité

Le dispositif était impressionnant. Si Victor était toujours détenu sur cette base, il fallait sûrement passer cette porte pour le trouver. Le nom de code du clone de l'arme X ? Voyons, elle l'avait déjà lu dans un dossier. X-23 ! Elle entra le code sur le pavé numérique en remerciant les services de renseignement chinois. La porte s'ouvrit et l'espionne put passer, non sans craindre une attaque vicieuse des tourelles automatiques. Heureusement il n'en fut rien. Ne s'arrêtant pas de courir, elle prit ensuite le premier couloir. Elle tomba soudain nez-à-nez avec une patrouille de deux gardes. Pas le temps de réfléchir, tant pis pour la discrétion, elle leva son arme et tira, tira jusqu'à ce que le chargeur soit vide. Lorsqu'elle tira un chargeur plein de son gilet, les deux gardes étaient par terre, l'un des deux bougeait encore. Mei s'approcha du survivant. Il était salement touché mais il survivrait.

-P...pitié ! J'me rends !

Si elle avait encore été amnésique, Mei n'aurait pas hésité à l'achever de sang froid. Mais maintenant elle découvrait la compassion, le remors à l'idée de tuer un ennemi qui se soumettait. Elle leva le M4, et abattit de toutes ses forces la crosse sur le genou de l'homme, qui émit un craquement sinistre. L'homme hurla avant de se mettre à pleurer. Il avait la rotule brisée, ça signifiait qu'avec les soins appropriés il pourrait à nouveau marcher par la suite, mais serait condamné à boiter pour le restant de ses jours. Ainsi il ne pourrait plus jamais faire ce pour quoi on le payait actuellement. Laissant là le malheureux qui appellait sa mère, Mei fouilla son camarade mort et finit par trouver une carte-clé, clé qu'elle utilisa pour passer la porte blindée qui était non-loin.

Sujet: Re: De retour aux sources (Mei Wong) Ven 14 Jan 2011 - 13:51

** Niveau II atteint **

++ Temps restant avant l'arrivée de la patrouille à la guérite: 4 min 03 ++

Face à l'Agent Dào, il y avait déjà un carrefour. Les murs étaient en fait une fois sur trois des baies vitrées donnant sur des locaux quelconques; laboratoires informatiques, bureaux administratifs, laboratoires biologiques et salles électriques.

Il y en avait même qui étaient des laboratoires où on exécutait des expériences quelconques sur des mutants. Il y avait des inscriptions quelconques sur les murs, mais l'endroit était un véritable dédale. Mais surtout, il y avait souvent des passants; bureaucrates en vestons-cravates, scientifiques, détenus mutants escortés solidement, agents de sécurité.

Néanmoins, il était possible de passer par les conduits d'aération. Ils étaient assez larges et solides en raison de la profondeur où nous étions enfouis dans le sol, surtout à Alkali Lake, où l'oxygène est plus rare. Mais il était presque impossible de se diriger ici.

Néanmoins, il n'était pas impossible de trouver des traces de Victor. Forcément il devait être passé par ici, si Mei pouvait repérer des endroits potentiels du passage de Victor en utilisant son flair, elle pourrait trouver une piste pour trouver le troisième niveau.

Il est par contre très difficile de retrouver son chemin seul ici, car le deuxième niveau est grand. Il y a des caméras de sécurité opérées par une guérite à ce niveau-ci, et des agents de sécurité armés un peu partout.

- TROISIÈME NIVEAU -

C'est ici où l'on détient les mutants les plus dangereux. Il y a à ce niveau-ci les turbines et salles électriques qui font fonctionner l'alimentation énergétique de tout le barrage d'Alkali Lake.

Il y a cinq ailes de détention, ici. Victor est retenu dans l'une de celle-ci. Mais avant d'arriver aux ailes de détention, on tombe sur la salle des turbines. Plus loin, il y a l'alimentation électrique et ultimement, des couloirs menant aux laboratoires. Une présence inquiétante émane de ces couloirs. Il y a non-loin les laboratoires où sont effectués les tests sommaires sur les mutants avancés, et au bout du couloir, le Grand Laboratoire Secret de Weapon X Facility, lourdement gardé par des gardes issus du programme avancé Super Soldat Bionicle. Des Cyborgs à l'apparence humaine constituant des parfaits soldats, mais qui font davantage de bons gardes que de bons guerriers sur un champ de bataille pour les missions complexes, c'est pour cette limitation que l'Armée n'a pas jugé utile d'investir massivement dans ce projet.

Néanmoins, mieux vaut les éviter.

Victor se trouver dans l'Aile III. Chaque aile comporte un incubateur où le sujet mutant est détenu en état de coma artificiel. Lorsqu'on doit le déplacer, on le branche sur des générateurs de sédatifs. Et déjà, les liquides de l'incubateur de Victor ont été vidangés pour qu'il soit amené à la salle d'opération afin d'être lobotomisé.

Après avoir branché les incubateurs de sédatifs sur lui, car ils sont constamment illiminés par son facteur réénergisant, on le mis à genoux sur une plate-forme et on le roula dans le couloir de l'aile... Victor semblait légume pour le moment. Pour le ramener, il suffisait de lui arracher les tubes de sédatifs.

De retour aux sources (Mei Wong) 18802985

Invité

Mei parcourait les couloirs depuis déjà un moment. Ce niveau était un vrai labyrinthe et sans son plan elle aurait beaucoup de mal à s'y retrouver. L'alarme avait été donnée, et des hauts-parleurs emplissaient déjà les couloirs d'un long mugissement sonore. Ce boucan énervait particulièrement la mutante, qui en raison de son ouïe surdéveloppée, en souffrait trois fois plus qu'un être humain normal. Elle avait pris sa forme demi-humaine, où tout son corps était couvert de rayures comme tatouées sur sa peau, où son visage avait des traits très félins, et où elle mesurait deux mètres de haut. Elle avait déjà rencontré plusieurs patrouilles, qu'elle avait massacrées sans ménagement. Après tout, ce n'étaient plus de pauvres bidasses mais des agents de sécurité qui savaient dans quoi ils mettaient les pieds lorsqu'ils avaient signé. Un petit passage par une armurerie lui avait permis de faire le plein de munition, et de récupérer les armes qu'elle avait sur elle avant sa capture.
Elle sentait l'odeur de Victor et s'en servait pour suivre à la trace le chemin qu'on lui avait fait parcourir dans le complexe. Le fumet était en partie dissipé, mais elle le distinguait sans problème des odeurs humaines.
Elle arriva bientôt à son mentor. Il était enchaîné solidement sur une sorte de chariot, à l'état de légume, des tuyaux connectés sur son corps. Et deux gardes étaient en train de le déplacer. Est-ce que cela voulait dire qu'ils savaient ce qu'elle était venue chercher ? Mei leva son QBZ-95 et arrosa. Elle n'avait pas trop à craindre de toucher Victor, puisqu'il était parfaitement capable de se régénérer. Le premier garde fut fauché par la rafale, le deuxième eut le réflexe de se mettre à couvert derrière le chariot. Mais lorsqu'il voulut riposter avec son arme de poing, Mei put lui lancer la baïonnette du M4 (qu'elle avait bazardé après avoir récupéré son propre équipement), qui alla se planter dans le front de l'homme. On ne se faisait pas appeler Dào si on ne savait pas s'y prendre un minimum avec les couteaux. La voie dégagée, elle s'approcha de Dents-de-sabre et arracha un à un les câbles branchés sur son corps.

Sujet: Re: De retour aux sources (Mei Wong) Sam 29 Jan 2011 - 23:50

Objectif: Atteint
Statut de la mission: Succès
Statut de la situation: Critique

Hmmfff...

Hmmfff...

Je baignais dans un état semi-comateux en raison des drogues que ces dégénérés m'injectaient en masse et à répétition... je voyais défiler autour de moi des flashs étranges...

Des hommes, femmes et enfants vivant dans des forêts, comme des animaux, en tribu. Les cheveux longs, la barbe non rasée, tels des hommes des bois. Ils s'habillaient de peaux d'animaux tués par eux-mêmes. Certains semblaient même avoir un pelage naturel. Vivant dans des tannières.

Ils avaient tous un point commun: La couleur de leur fourrure. Ils étaient tous blonds. En regardant de plus près, ils avaient tous des crocs et des griffes aiguisés. Merde... ça aurait rapport avec moi, peut-être?

Puis ils se font attaqués par des hommes semblables... sauf qu'ils n'ont pas de griffes au bout des doigts, ce sont des griffes rétractable comme celles de Jim, sur le revers des mains. Et ceux-là ont la fourrure noire.

Une grande bataille s'en suit, comme les fois où j'allais m'amuser avec Logan... puis hop, les combats cessèrent à l'arrivée d'un homme sauvage d'un âge mur. Tous se redressent et lui cèdent passage. Cet homme a les cheveux gris et les yeux tous blancs, sans pupille... il s'apprête à dire quelque chose et...

...

Je revins à moi progressivement, mais j'étais trop faible pour ne serait-ce que garder les yeux ouverts. Lorsque je fus détaché du porte-charge, je m'affaisai au sol, balbutiant quelques sons...

- Reeeuuhh... hummfff...

J'avais pris quelques balles de 95 dans le corps... merde, avec toute cette saloperie qu'ils m'avaient injectés, oubliez ma guérison accélére pour l'instant! Mon sang se répandit au sol, baignant dans cette flaque. Mais maintenant que les tubes m'avaient été arrachés, je sentais que ma lucidité était pour revenir...

J'entendis un sifflement d'alarme retentir un peu partout. Gisant au sol, les yeux mi-clos, j'apperçus des jambes de militaires courrirent dans ma direction et ouvrir le feu à coup de M16 au-dessus de moi...

Je perdis un peu la carte à ce moment, une bagarre s'en suivit. Des militaires arrivaient de partout...

Puis les combats finirent par cesser et je sentis alors sur moi la présence d'une créature hybride assez familière. Une créature mi-humaine, mi... tigrée. Elle se penchait vers moi et faiblement, je tentai de me relever, puis mes idées me revint alors...

Oui... Cornelius!!!

- Dào... je... merci. J't'en dois une... humfff...

Puis je parvins à me remettre à genoux. Puis relevai la tête, mes yeux perçèrent les ténèbres, depuis derrière ma crinière dissimulant mon visage, rabattue vers l'avant. Puis me relevai péniblement. Ma respiration repris graduellement... Sûrement qu'elle me pressa pour sortir.

- Hmff... hmff... Attends, avant de partir d'ici, je... reuh...

Les signaux d'alarmes rouges illuminaient le sous-sol, mais le signal sonore avait cessé, cédant place au silence, l'oeil de l'ouragan.

La jaquette d'hôpital tomba en lambeaux, les balles l'avaient démolie. Les trous de balles se refermaient progressivement, un léger bruit de chair qui se reforme pouvait se faire entendre à qui prêtait l'orreille. J'étais en petites culottes, mes mucles saillants, saignants sous ma chair poilue étaient tous crispés.

- Suis-moi, j'ai quelque chose à te montrer... une vieille connaissance.

Puis je marchai lentement vers le fond du couloir, chaque pas m'étant difficile, mais de moins en moins à chaque pas. Arrivé au fond du couloir, je tournai la tête vers la droite. Les bras détendus de chaque côté, je contractai mes muscles et me mis à grogner en sentant proche l'odeur de ma proie.

- Grr... GRRR... GRROOOAAARR!!!

J'avançai d'un pas décidé vers la porte d'acier innoxydable fermée me f'sant face. Je me mis en position de frappe, élançai ma patte droite vers l'arrière, puis la rabattit pour frapper à pleine puissance sur la porte. Ma main passa au-travers, mes griffes déchirant l'acier. Puis d'un coup sec, j'arrachai la porte en contractant tous mes muscles, mes veines grossirent.

CLA-CLANNGG!!!

Puis j'entrai dans la salle. Il y avait plusieurs scientifiques dans ce labo. Un labo de sécurité intermédiaire, mais les gardes devaient avoir été appelés ailleurs en raison de l'alarme. Il ne restait que moi et eux. Tous me fixèrent d'un air horrifié, les yeux écarquillés. Ils étaient en train de faire des tests d'analyse sur mes armes à feu, comme si c'était pour leur révéler quelque chose... et un homme en sarreau bien spécial se tenait au fond de la pièce.

Le docteur Cornelius se précipitait vers mon M16 sur une table à côté, à un mètre de lui... trente mètres me séparaient de lui et pourtant, je posai ma patte sur l'arme avant lui. Je le dévisageai et le toisai...

- Cornelius... Dào, prends tes aises, je te présente le responsable de toute cette organisation, le docteur Abraham Cornelius!!!

Je le forçai à s'assoir sur un banc et approchai mon visage à quelques pouces du sien.

- Les positions de force ont changé, mon cher. Tu vas m'écouter, à présent... je suis venu te parler d'association.

L'homme est un animal. Un animal développé certes, mais un animal quand même. En explorant ses propres habitudes il est possible de déduire les réactions d'un animal proche. Le mutant est, à toute fin pratique, un animal extrêmement similaire malgré quelques avantages. Ceci dit, une partie de ces mutants change la donne. Ceux que l'on appelle « les hybrides » ont naturellement plus d'animal en eux que l'homme moyen. Si l'homme peut piéger n'importe quel animal, que ce doit du lapin à l'homme lui-même, cela inclut donc forcément les mutants hybrides. C'était par ailleurs d'une simplicité alarmante. Comment, certains d'entre vous demanderez. Simplement en prévoyant ses capacités.

Ne nous leurrons pas. Le projet Weapon est capable de presque tout. Savoir qui sont les mutants à bord de l'hélicoptère était un jeu d'enfant. Apprendre que Victor Creed, nom de code Sabretooth, et sa nouvelle amie Mei Wong était la paire en approche en surpris quelques un. Pas moi. Creed allait revenir à la base un jour ou l'autre. Il était parmi les agents les plus fous que je connaissais. C'est ainsi qu'il me suffit d'enclencher un plan longuement connu des troupes pour récupérer ce qui n'est rien d'autre qu'une arme qui n'appartiens qu'à nous. De l'arrestation de Creed et du mystérieux oublis de Wong, jusqu'à son arrivée auprès de Sabretooth, nous étions toujours là. Comment es-ce possible? Mes amis, vous êtes à Weapon X. Ici, tout ce que nous voulons, c'est ce qui arrive. Bienvenu chez Weapon X.

Il se trouvait dans le camion, c'était le copilote, il ne lâcha jamais Wong. Du moment ou elle monta sur le toit, croyant pour dieu seul qu'elle raison que personne ne pourrait la voir de cette hauteur. Les tour de garde n'étaient pas vide. Ceci dit, notre homme avait déjà fait pire en tant que travail. Ainsi, Wong ne vit jamais le rayon de lumière fixé sur elle et les hommes dans les tours de garde. Le fidèle membre de Weapon X la suivit jusqu'au poste de garde.

Pauvre chaise. Elle n'avait rien demander à personne. Elle avait pourtant été la victime d'une prise d'otage et d'un interrogatoire en règle avant de dévoiler à Wong ce qu'elle voulait. Évidemment, elle prit le temps de bidouiller avec la table, à quelques centimètres de l'ordinateur, pour effacer les caméra de sécurité qui, évidemment, ne répondaient pas à ce genre de contrôle.

Et encore, et encore. Étape par étape. Quand une patrouille passait, qu'elle passait vraiment, Wong ne la voyais pas. Quand elle tuait une équipe, personne n'était tué. Les pièges n'avaient même pas été activés. On voulait les avoir ensemble et non séparé. Le petit secret de Weapon X suivait pas à pas la jeune femme des services secrets chinois qui finit évidemment par retrouver Sabretooth. Oh... Sabretooth. Comment il résiste aux attaques mentales était assez impressionnant. Ce n'est pas Wolverine mais quand même. Sauf que pour notre ami, ce n'était toujours qu'une vaste blague.

Il suivit les deux jeunes dans le laboratoire qui était vide de vie pour tous, sauf pour les deux cibles de la manipulation psychique d'un des mutants les plus puissants du monde. Tellement puissant, que le Phoenix en est venu à subir son contrôle pendant un temps. Il poussa Creed à se jeter au fond de la pièce, je ne sais pas exactement pour quoi, mais je crois que ça me concernait. Il ordonna ensuite à Wong de s'avancer aussi dans la pièce, lorsque notre ami allait relâcher son emprise, valais mieux ne pas être trop près.

-Merci Mesmero, laisser les revenir à eux.

Mesmero, un hypnotiseur dont le seul nom effrayait beaucoup de super-hero à travers le monde. L'illusion de la pièce remplies de bureau et de scientifique s'évapora tout d'un coup pour laisser place à une immense pièce de métal complètement vide, sauf d'un petit groupe de personne à l'entrée. Trois gardes des forces spéciales, ceux-là des vrais et lourdement armés ainsi que Mesmero. Si ce dernier quitta, ce fut pour faire de la place à moi-même et à deux vieilles connaissance de Sabretooth. D'un côté, Wild Child attendais ses ordres et de l'autre, Shiva se délectais déjà de l'idée de stopper Creed et Wong.

-Rebienvenu à Weapon X Sabretooth et bienvenue à vous aussi miss Wong. Bien sur que je sais votre nom. Je suis le docteur Cornelius. Je dirige le département de recherche de ces lieux. Normalement, j'aurais dit que j'ai hâte d'expérimenter sur vous jeune femme mais la situation est tellement différente maintenant.
Seigneur Sabretooth, tu croyais vraiment que tu pourrais entrer ici par la grande porte. Pire, espérer qu'une femme seule puisse entrer ici comme si c'était du gâteau? Après ça, tu veux conclure une entente? Mais sur qu'elle planète tu vis? Tu es chez nous? Alors tu nous appartiens corps et âmes. Wild Child, Shiva rendez moi service et mettez ces deux là dans une boite de conserve. Je veux une puce dans chacun de leurs petits cerveaux déviants d'ici la fin de la soirée.

Sur ces mots, je sortis de la pièce laissant les cinq hommes s'occupé du petit duo désarmé. Oui parce que franchement, ils ne seraient jamais rentré dans une place comme ici avec une arme. Surtout une aussi bruyante. Un bout de bois avait parfaitement remplacé toutes les armes. C'était presque triste comme combat. Il était évident qu'ils n'auraient aucune chance dans ce combat. Encore une fois, bienvenu à Weapon X.

HJ: Soyons clair, vous pouvez vous amusez et faire durer le combat un peu, mais vous perdez. Dans le pire des cas, un animateur reviendra conclure le combat si ça s'éternise. Vous êtes contre des unités spécialement formés à votre arrestation après tout. Merci de votre coopération.

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