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| Dangers du jeu ou jeu des dangers ? [PV Katie] | |
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Waylon Talker Humain
Nombre de messages : 207 Autre(s) identité(s) : The Worder
Pouvoirs : Aucun
Age du perso : 35 ans Date d'inscription : 23/01/2010
| Sujet: Dangers du jeu ou jeu des dangers ? [PV Katie] Dim 26 Déc 2010 - 22:40 | |
| Le coucher de soleil, utopie des âmes romantiques de ce monde, joie des malfrats qui attendent patiemment la quasi-fermeture des magasins pour aller récupérer la recette de la journée. Cette journée s'était annoncée sous les meilleurs hospices, Waylon n'avait pas eu trop à se plaindre avec ses fâcheux contretemps mentaux. Enfin, tant que l'on puisse dire que cela ne le gênait pas lui, ce qui n'était pas moins sûr. Après tout, le fléau d'hier peut aussi être la rédemption d'aujourd'hui. Non cela ne se dit pas ? Tant pis. Quoi qu'il en soit, notre britannique avait passé un début de journée très calme, cloîtré chez lui à cause d'une vilaine grippe. Quelle idée aussi de faire du surf en décembre… Certes on aurait éventuellement pu croire qu'il avait le malade imaginaire dans la peau, mais malheureusement personne n'était là pour l'entendre gémir dans son lit, aussi avait-il abandonné cette idée. Cependant ce n'était pas dans ses habitudes de rester définitivement inactif, et plutôt que bêtement se gaver de médicaments pour tomber dans un sommeil tortueux et surtout inutile, gâchant le temps comme l'on gâche sa vie. À cette fin il avait quitté le lit seulement une heure après s'être recouché en découvrant une fièvre insupportable, de toute manière il n'arrivait pas à dormir alors autant s'occuper autrement. Ainsi après avoir simplement pris deux ou trois aspirines, oui parce que sinon ce n'est pas drôle de ne pas avoir l'impression d'être drogué, il avait décidé d'arpenter les rues de New-York, dans ses moindres recoins, avec un but bien particulier en tête certes, qu'il ne confierait jamais à qui que ce soit, pas même à sa mère ! Si toutefois il la retrouvait, ou plutôt l'inverse. Flânant de bars en bars pour oublier ses maux de tête, il finissait surtout par oublier ses affaires ci et là. Une paire de lunettes de soleil par-ci, un faux permis par-là, un soutien gorge par là-bas. Que d'éléments utiles à l'épanouissement de tout un chacun ! Bien évidemment certains vêtements ou accessoires se trouvaient là presque par hasard, avec une utilité propre, un porte-bagage notamment pour le soutien-gorge, ou alors c'est très utile en cas de chute.
Quoi qu'il en soit, oublions donc un moment ces évènements futiles et revenons donc à l'essentiel. Il commençait sérieusement à faire nuit, mais Waylon n'était pas décidé à rentrer, se coucher à l'heure des poules c'était bon pour les fermiers. Au lieu de ça il avait pris la direction du parc, mais étudier la population sous-marine ne risquait guère de s'avérer fructueuse, même si le lac était grand. De même dans les fleuves en fait, c'était plutôt perdu d'avance. Oubliant ses envies de découvrir une nouvelle espèce de poissons ou de plantes aquatiques, il en laissa même son matériel, enfin à condition qu'on sache retrouver les pièces d'origine à partir d'un tas de cendres. Eh oui, qui est désabusé efface les traces de ses échecs, et dans le cas de Waylon, la mémoire finirait d'effacer le reste, donc il était tranquille de ce côté-là. C'était surtout bien moins risqué pour lui de ne laisser aucune trace, même s'il n'avait rien fait, car son ADN ne pouvait que le trahir, qu'il s'en souvienne ou non. Non à la place il était parti pour un endroit un peu plus huppé, dans le genre des cafés littéraires, mais il se ravisa bien vite, concevant que ce n'était pas le meilleur endroit pour aller écouter les gens discuter des sujets les plus simples. Il évita cependant les bars, le niveau de discussion touchait parfois trop le fond pour être entendu volontairement. Il arpentait plutôt les rues, de long en large, suivant les groupes de deux ou de plusieurs, évitant soigneusement les bandes toutefois, écoutant les conversations pour tenter de dénicher de bons sujets, des inspirations, et bien d'autres ragots trop souvent sans importance. Malheureusement, son travail n'aboutissait à rien de très concluant, et il fallait expressément passer la vitesse supérieure. Réfléchissant à quelque chose, à n'importe quoi pour attirer un minimum d'attention, il pensait à faire un coup qui susciterait la curiosité des gens mais c'était également trop dangereux, et il finit par faire autre chose. Apercevant un peu plus loin une femme aux cheveux écarlates, Waylon ouvrit son manteau pour y chercher quelque chose, une arme dont il espérait faire mouche dès le départ. C'était risqué et il avait bien plus de chances de tout reprendre au visage dans les secondes qui allaient suivre, mais il fallait se lancer, et ce n'était pas un homme de scène comme lui qui manquait d'assurance. Il croisa la femme mais ne fit rien, et la suivit à l'instant où elle ne pouvait plus le voir, marchant plus vite qu'elle et sortant donc son arme. Il pouvait alors sentir le parfum émanant de la jeune femme, et poursuivit sa marche. Puis arrivant à sa hauteur, il passa ses bras autour du visage, mit une main devant sa bouche et lui colla un masque sur le visage, dépourvu de fentes pour les yeux mais ne l'empêchant pas de respirer convenablement, et il lui dit au même moment sur un ton rassurant voire même chaleureux :
« N'aie surtout pas peur, je ne te veux absolument aucun mal. En fait, je veux juste faire un petit jeu avec toi, tu vas voir, c'est assez amusant et ça libère l'imagination. Si ça ne te gêne pas, je vais t'aider à mettre d'autres vêtements, sans que tu ne les vois, et grâce à des indices de plus en plus précis, tu vas essayer de deviner quel est ton costume. Mais pas de panique, les vêtements sont suffisamment larges pour que tu n'aies pas à enlever les tiens. Alors, partante ? De toute façon il y a beaucoup de monde, ce ne serait pas correct du tout. »
La tension montait dangereusement chez Waylon, car c'était quitte ou double, et prendre quelqu'un par surprise de la sorte revenait à faire surgir les réflexes primaires de survie, dans quel cas il prendrait cher pour son intégrité physique, mais c'était le risque du métier, ou on arrive à susciter l'excitation du public, ou on se ramasse royalement. Et la ville ne New-York n'étant pas la plus sûre pour se promener en ville, surtout en début de nuit, il craignait énormément que cela ne rate, ce qu'il ne supportait pas forcément, en tous cas en ce moment-là. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Dangers du jeu ou jeu des dangers ? [PV Katie] Mer 5 Jan 2011 - 22:23 | |
| Les gens la regardaient, perplexe ou moqueur, parfois avec envi. Katie, elle, s'en fichait. Elle attendait son homme. Elle l'avait rencontré dans un bar, il lui avait tapé dans l'œil et elle avait décidé de lui donner privilège de passer la nuit avec elle. Il lui avait payé à boire, elle avait bu. Il avait bu aussi, mais moins. Il lui dit qu'il était marié, elle lui répondit qu'elle s'en foutait. Il appela sa femme pour lui dire qu'il ne rentrerait pas parce qu'il avait un imprévu au boulot alors qu'il payait la chambre d'hôtel. Katie prit un peu de coke puis se mit à l'œuvre. La dite femme se pointa au moment au Katie avait presque tombé dans le comas après avoir atteint l'extase... L'homme dont elle ignorait toujours le nom l'aida à se rhabiller sous le regard meurtrier de sa femme. Katie riait ouvertement. Elle riait de tout les deux. Quel bande de cons c'était hilarant.
Titubant dangereusement, Katie parvint à descendre les escaliers sans se tuer et se retrouva toute seule dans les rues de New York. Il allait revenir vers elle, elle le savait bien, alors elle attendait. Elle marchât un peu vers la gauche, vers la droite aussi. Pour aller où? Dieu seul le savait, en admettant, bien sur que Dieu existait vraiment. Katie retirait peu à peu ses vêtements, les abandonnant derrière elle. Elle voyait tout. Elle avait milles yeux. Comment était-ce possible? Peut-être que la coke qu'elle avait pris avant ce soir-là n'était pas de la vraie coke? Peut-être que le mélange coke, alcool et Katie était dangereux? Peu importait, car Katie était enfin vivante. Elle se sentait...Comme un esprit. Peut-être qu'elle voyait tout, mais que les autres ne la voyaient plus? Elle s'arrêta devant un passant et le fixa de ses grand yeux vides. Elle lui frôla la joue avec un air extasié et lui mordit la lèvre.
Effrayé l'inconnu la repoussa et s'enfuit. Katie tomba sur le trottoir bondé de gens et s'étira en le regardant s'enfuir avec le regard omniscient de ses milles yeux.
-vous êtes doux, murmura-t-elle alors que des passants la relevaient.
Ces passants était gentils, il lui demandèrent où elle habitait, pourquoi elle était là, si elle les entendait. Certain parlèrent d'appeler une ambulance, d'autres se foutaient complètement d'elle et passaient sans la regarder. Il se forma rapidement un cercle autour d'elle et elle ne bougea pas. Elle regardait. Elle voyait. Elle sentait...Avec tout ça, elle avait oublié ce qui pouvait arrivé lorsqu'elle était entourée de trop de personnes. Katie se mit à hurler et frappa tout ce qu'elle arrivait à toucher. Elle ressentait trop elle ne voyait plus, ce n'était plus drôle. La colère L'épouvante L'envi La satisfaction L'avarice La cupidité L'amertume La surprise L'incompréhension L'amour La haine Le courage
C'était trop. Beaucoup trop. Elle n'en pouvait plus. Elle se sentait écrasée par toutes ces émotions, toutes ces personnalités intruses dans son cœur. Katie se roula en petite boule, et se mit à pleurer. C'est alors qu'elle perdit le contrôle. Elle se mit à supprimer systématiquement des sentiments et des émotions qui n'étaient pas à elle. Elle se triait les cheveux, se griffait le visage mais rien n'y faisait. Elle ne pouvait pas soulager son désespoir, par plus qu'elle ne pouvait arrêter le carnage qui se produisait autour d'elle.
Les gens criaient, persiflaient, désespéraient, certain frappaient leur voisin, d'autres pleuraient et d'autres encore, s'embrassaient à pleine bouche sans se préoccuper des autres. Des voitures se faisaient détruire à coup d'attachés-cases et bientôt, des sirènes se firent entendre. La police débarqua et procédât à l'arrestation des plus violents en criant aux autres de quitter les lieux.
La jeune femme rousse qui était la cause de tout cela se releva et se mit à courir. Elle couru et couru, jusqu'à ce qu'elle retrouve finalement ses esprits. Enfin, un peu. Elle se sentait libérée et avait une irrépressible envie de rire. Elle se mit à marcher droit devant elle en riant toute seule quand quelqu'un lui mit brusquement une main sur la bouche, l'empêchant de parler et lui colla un masque sur le visage. LA police! Elle avait été retrouvée! Elle allait retourner en prison! Non, il était seul...Un tueur, alors? Un agresseur?Sur le coup, Katie fut effrayée et enfonça profondément ses ongles dans la peau de son agresseur, puis il lui murmura quelque chose à l'oreille. Il ne lui voulait pas de mal, il voulait jouer à un jeu. Son coeur battait la chamade. Devait-elle le croire? Il semblait sincère... Il ne lui voulait pas de mal, il voulait jouer à un jeu. Était-ce son amant de ce soir qui l'avait retrouvé? Comme c'était drôle. Elle gloussa puis dit.
-C'est parfait, j'adore les jeux. Mais, vous savez, moi je veux bien retirer mes vêtements. |
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