- 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits]
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Sujet: - 16 ans /! [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Ven 14 Jan 2011 - 13:49
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Aaron avait eu vent d'une petite réception emplie de mondanités en tout genre, soirée qu'il avait connu par le directeur du collège où il dispensait des cours de sport, en tant que professeur. L'anniversaire d'un certain monsieur Wilson. Au début, il s'était dit qu'il ne connaissait pas cet individu, jusqu'à ce que monsieur Bloom, son directeur, lui parle de l'usine de cet inconnu. Il dirigeait une filiale d'Audi, l'un des grands groupes fabricant des voitures, plutôt luxueuses de fait. Ace, sans le savoir, avait du l'acheter la-bas, non sans avoir oublié sa rencontre avec le gérant. Après tout, sa mémoire n'avait jamais été très sérieuse. Mais quand son directeur lui avait tendu un carton d'invitation, lui offrant un magnifique sourire, il n'avait pas hésité à l'envie de se rendre à cette petite sauterie. Après tout, il avait un réel besoin de refaire son cercle d'amis, et sortir entouré de gens classes ne pouvait certainement pas lui faire de mal.
Le jour de ladite soirée, un Vendredi, il était passé chez le coiffeur, afin de couper ses cheveux, qui devenaient long depuis la dernière fois qu'il lavait fait. Un petit tour à l'intérieur d'une boutique de déguisement l'avait doté d'un costume de Robin des bois, un costume qui l'avait attiré de suite. D'un style plus minime et rustre que son autre costume, il s'avérait être parfait pour demeurer anonyme. Un masque vert, des collants et une tunique du même acabit complétaient le tout. Un carquois rempli de véritables flèches, qui paraissaient tellement fausses, qu'il était sur de passer l'entrée avec. Et quand bien même il ne les auraient plus en entrant, pourquoi en aurait-il eu besoin ? Il donna deux cours l'après midi, avant de rentrer chez lui pour se préparer. Une rapide douche, un enfilage rapide de son déguisement, et le voilà parti, sortant de son appartement pour rejoindre sa voiture, qu'il ouvrit pour allumer le contact, la démarrant avec un petit sourire sur les lèvres. Il adorait conduire avec, elle était parfaite pour lui, et pour rien au monde il ne l'aurait échangée.
Quelques minutes plus tard, en roulant à une vitesse plus que raisonnable, il klaxonna au devant de la maison de son directeur, qui, fallait-il l'avouer, était plutôt mignon. Ce n'était certainement pas un rendez-vous galant, mais se savoir à son bras l'emplissait de fierté. Il sortit de sa voiture, lui adressant une poignée de main timide, ne s'étant jamais trouvé avec lui hormis leur relation de travail. Monsieur Bloom, David de son vrai prénom, s'était déguisé en prince, tout de velours vêtu, une épée pendant à se ceinture. Son masque, doré et lui cachant uniquement les yeux le rendait irrésistible. Aaron lui ouvrit la portière, toujours aussi gentleman, avant de rependre place derrière son volant. Il alluma le GPS, notant la destination dessus, soupirant en remarquant que la durée du trajet était de quarante-cinq minutes. Au moins, ils auraient totalement le loisir de faire connaissance...
_ Alors Aaron, ravi de passer cette soirée en ma compagnie ?
_ Oh. Oui, bien sur, je n'aurais pas accepté sinon. Vous n'aviez personne pour vous accompagner ? Merci encore pour l'invitation au fait !
_ Personne non. Je suis veuf depuis quelques années.
_ Oh. Excusez moi. Je suis sincèrement désolé.
_ Moi aussi.
Un silence gêné s'installe et se maintint durant tout le reste du trajet, et c'est seulement peu avant d'arriver que les deux hommes manifestèrent l'envie de se parler à nouveau. Ils rirent beaucoup, mais ce bonheur fut de courte durée tandis que ladite forêt de l'invitation se déployait sous leurs yeux. Une forêt plutôt jolie, bien que cachée par les ténèbres. Le manoir n'était pas visible, mais en suivant le sentier, la voiture parvint tant bien que mal à traverser les bois, tournant à droite, avant que la battisse ne puisse être révélée. Une demeure plutôt grande, magnifique, quoique trop isolée pour être parfaite. Sa savoir seul à l'intérieur aurait rempli Aaron d'effroi.
_ Waouh ! Superbe !
_ Oui hein ? Charles m'en avait parlé. Il ne m'a pas menti le bougre.
_ C'est qui ce monsieur Wilson pour vous ?
_ Mon oncle.
_ Ah oui ok. Vous le connaissez bien donc.
Avec un sourire, Aaron rangea la voiture sur la grande étendue d'herbe située devant le manoir, et sortit après avoir éteint le contact. Il ouvrit à nouveau la portière de David, réajustant son masque bien devant ses yeux. Ils se dirigèrent en direction de l'entrée, s'émerveillant en regardant plus attentivement la demeure. A l'entrée, il y avait deux vigiles, qui, tel des armoires à glace, leurs demandèrent leurs invitations. manifestement, c'était vraiment une soirée sur invitation, personne n'aurait pu y entrer sans. Irrémédiablement, la sécurité y était à son maximum. A l'intérieur, un groom s'empara de leurs affaires personnelles, les rangeant avec application dans des coffres fermés à clé, clé qu'il leurs donna ensuite. Aaron la fourra précieusement dans sa poche, concentré par une musique qui sortait d'une pièce située juste à droite du hall. Devant lui, il y avait un grand escalier qui descendait, se terminant par une porte, manifestement cadenassée. A gauche, une autre pièce, d'apparence fermée elle aussi. Celle de droite était la seule d'ouverte, semblait-il. David l'ouvrit, le laissant passer avec un petit sourire aux lèvres, le lorgant sans retenue. Aaron rougit avant de passer devant lui et de s'avancer dans la grande salle qui lui faisait face présentement.
Spoiler:
Gigantesque, jaune, des dorures au plafond, elle était superbe. Aaron était si émerveillé, qu'il ne fit même pas attention aux invités, préférant se consacré à l'admiration de cette pièce. Il devait y avoir une vingtaine d'invités, peut-être trente, il n'en était pas vraiment certain. De multiples tables rondes napées de blanc comblait l'espace, et d'immenses tables de banquets longeaient les murs, toutes recouvertes de mets plus appétissants les uns que les autres. Aaron n'avait pas vraiment faim, mais il était vrai que tout cela donnait envie. Certains dansaient déjà, douce musique résonant tranquillement dans les airs. Sans plus attendre, les deux hommes se dirigèrent vers le fond de la pièce, ou le bar était installé. Ici, tout était commandable, ou presque, le barman étant un grand spécialiste des soirées. Aaron commanda un martini, et son acolyte un whisky, puis, tout les deux, ils allèrent à la rencontre de certaines personnes, dont David connaissait l'identité puisque ils en avaient discutés ensemble. Il était vingt heures cinq, et, déjà, la fête s'annonçait grandiose.
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Les sièges sont blancs aussi
Infos en vrac
- Il y a exactement 26 invités, tous avec quelque chose à se reprocher - Profitez en pour parlez entre vous ça va pas durer - Il y a 2 vigiles à l'entrée, impossibles à berner sans invitation - 5 agents de sécurité (dont 2 complices aux "méchants") - 7 serveurs (2 complices) - 3 barman - 5 danseuses - 1 chanteur - Vous pouvez essayer d'ouvrir les autres portes du hall d'entrée, mais elles sont fermées - Personne n'est censé se reconnaitre, sauf ceux qui sont venus ensemble - Si vous êtes un employé, vous êtes venus un peu avant la fête, mais vous portez quand même un costume. - Il y a un contrôle d'arme à l'entrée, un flingue ne pourra pas passer, de même qu'un couteau. - Vous avez vos pouvoirs, qui commencent à perdre en puissance dès que vous buvez/mangez/respirez dans la pièce. Plus le temps passe, plus la somnolence se fait ressentir. Crimson, ça marche pareil pour toi, sauf que tu met plus de temps à y succomber, de toute manière, je dirais quand les effets seront vraiment mesurable. Le produit met deux heures à agir, ne dites pas que vous sentez déjà un changement avant plusieurs tours. - Pas d'ordre de rp, faites le dès que possible ^_^
Dernière édition par Aaron J. Davis le Jeu 3 Fév 2011 - 23:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Lun 17 Jan 2011 - 11:59
Un bal masqué. Voilà qui était amusant, aussi Christopher Witman, lorsqu'il avait reçu une invitation à ce propos, avait été intrigué. Le carton d'invitation qu'il tenait en main imitait la texture du velin, raffinement extrême. L'expéditeur de cette missive s'avérait être Charles Wilson, ou tout du moins sa secrétaire, Christopher doutant que le vieil homme ait pris la peine de rédiger et envoyer les invitations lui-même. Du haut de ses soixante-douze ans, ainsi que l'indiquait la lettre, Wilson dirigeait une filiale de la marque Allemande Audi, spécialisée dans les véhicules haut de gamme. Et il se trouvait, en l'occurence, que depuis quelques temps la WitCom cherchait à s'étendre dans le domaine de l'automobile, et avait pour se faire racheté des parts de différentes entreprises du domaine, entre autre bien évidemment environ 15% des actions de la compagnie dudit Wilson. Ceci, sans faire passer Witman comme investisseur majoritaire, le plaçait tout de même en troisième position d'influence, derrière le PDG lui-même et un consortium de petits actionnaires ayant décidé d'oeuvrer ensemble. Le jeune homme aurait tout aussi bien pu racheter directement 51% des parts de la société, mais son but n'était pas d'en prendre le contrôle pour l'instant, uniquement de faire parler de lui dans ce domaine, tout du moins dans un premier temps. La suite, elle, promettait évidemment d'être plus agressive et riche en émotions.
Aussi Chris s'était-il décidé à répondre à cette invitation par l'affirmative, en vue de prendre contact avec entre autres le fameux consortium, envisageant à plus ou moins long terme un rachat de leurs parts, après conclusion d'un accord apparemment avantageant pour le comité. Faire quelques rencontres supplémentaires dans la haute société ne serait pas pour autant pour lui déplaire, évidemment. Restaient à partir de cet instant à régler quelques menus détails:
Le costume. Car il s'agissait bien d'un bal costumé, et le jeune PDG se devait donc d'y paraître resplendissant, dans de somptueux atours, ne serait-ce que de par se position d'actionnaire important. Alors si l'on commençait à considérer son statut social, il devenait nécessaire qu'il parût en public sous son plus beau jour. Aussi, dès qu'il eût pris la décision d'assister à la soirée, réquisitionna-t-il un des grands couturiers de la branche mère de WitCom, Witman's, gigantesque industrie du textile, afin de lui réaliser une pièce unique, avec pour seules consignes de faire preuve de sobriété élégante et ne pas céder à l'ostentatoire, tout en restant original. Le résultat s'était avéré à la hauteur de ses espérances. Manifestement l'artiste s'était inspiré du carnaval vénitien, et cela lui avait plutôt réussi. Son ensemble se constituait d'un costume de velours d'un noir d'ébène à haut col, doublure mordorée, d'un gilet assorti, laissant apparaître le jabot d'une chemise en dentelle fine, et d'un pantalon dans les mêmes tons. Le visage quant à lui se voyait dissimulé par un masque complet d'un blanc d'albâtre, formant un bec en lieu et place de bouche, et surmonté d'un tricorne sable aux rebords dorés, laissant tomber un voile sombre sur l'arrière du crâne. Le jeune homme fut agréablement surpris du résultat, et n'exigea aucune retouche.
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Le moyen de transport. Il eût été de bon ton que l'homme d'affaires, afin d'honorer son hôte, utilisa pour le trajet une Audi, dont il possédait par ailleurs plusieurs modèles. Cependant, autant il souhaitait de la sobriété dans ses atours, autant en matière de voiture il avait décidé d'une entrée en grandes pompes. Et quoi de mieux pour ce faire qu'un véhicule hors de prix? Avec ses courbes grâcieuses et ses couleurs sombres, la Bugatti Veyron qu'il avait achetée quelques temps auparavant pour la coquette somme de 2,2 millions de dollars se mariait bien avec les teintes de son costume. Et tanrt pis s'il devrait se passer de chauffeur, le plaisir de conduire un bolide pareil n'avait pas de prix...
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La cavalière. La compagne. La figurante. La greluche. Appelez-là comme vous le souhaitez, toujours est-il que Chris se devait d'apparaître accompagné, et si possible par une sublime jeune femme. Sa situation dans la société lui permettait cependant d'avoir un large panel de choix parmi la jet-set, rencontrée au cours de diverses soirées, ce qui lui assurait de pouvoir se présenter en charmante compagnie. Alors qu'il contactait une magnifique « fille de », le jeune Witman regretta quelques instants de ne pas avoir sous la main Anya, ou quel que soit son véritable prénom, qu'il avait rencontrée quelques temps auparavant. Cette jeune femme l'avait en effet agréablement distrait par son audace et sa force de caractère lors d'une soirée mondaine particulièrement rasante de premier abord. Mais il n'avait aucune idée de l'endroit où elle pouvait se trouver, et doutait qu'elle eût voulu rejouer le rôle épuisant et contraignant à l'extrême d'une princesse de haute lignée toute une soirée durant, quand bien même l'aurait-il retrouvée. L'invitation du jeune homme avait comme prévu ravi son interlocutrice, aussi ne lui restait-il plus qu'à convenir d'une heure pour passer la prendre à la résidence de son père, célèbre joueur de football américain retraité reconverti pour l'heure en commentateur sportif, et le tour était joué.
A l'heure dite, la jeune femme était donc sortie, vêtue d'une robe soirée flamboyante, contrastant par ses teintes pourpres vives avec la sobriété de son cavalier, mais cela ne le dérangeait pas. Le trajet se ponctua d'un échange de banalités et quelques traits d'humour, qui eurent pour effet de détendre l'atmosphère, et permit au jeune homme d'apprécier le rire cristallin de sa compagne, et reposer quelques instants ses oreilles du verbiage incessant dont elle était la source, et auquel il devait faire mine de s'intéresser. Il n'entendait pas souvent un rire si gracieux, et trouva dommage qu'une certaine vivacité d'esprit fut le défaut principale de la jeune femme. Il se surprit même à la comparer rapidement avec la princesse slave factice, mais ôta bien vite ces pensées de son esprit. Il était là ce soir pour affaires, et non pour s'amuser, même s'il se doutait bien qu'il se permettrait quelques épisodes de détente au cours de la soirée.
Les cris d'extase et de ravissement de sa cavalière se firent entendre alors qu'ils arrivaient en vue du manoir, et Christopher dut reconnaître que la bâtisse avait de l'allure. La sécurité apparente semblait également particulièrement élaborée, et les vigiles qui contrôlèrent la présence de leur carton d'invitation semblaient avoir des années d'expérience derrière eux. Et l'ébahissement de sa compagne se fit entendre à nouveau alors qu'ils pénétraient dans la salle de réception après avoir confié leurs effets personnels au vestiaire. Mais une fois de plus, le jeune homme dut se ranger à son avis, tant le raffinement de la décoration était palpable. Avisant des arrangements floraux un peu partout dans la pièce, le mutant émit un bref sourire, quasi imperceptible, et lâcha une guêpe en reconnaissance, qui se camoufla dans un massif non loin de là. Entendre quelques discrètes discussions d'affaires, qui ne manqueraient pas d'être en nombre au cours de la soirée, le réjouissait à l'avance. Toujours conserver une longueur d'avance, dans le business, tel était le secret de la réussite. Et Witman ne se privait de faire usage de tous les moyens qu'il avait à sa disposition.
Avisant un serveur, masqué lui aussi, qui passait non loin, il le héla, et se fit remettre deux coupes d'un champagne de premier choix, en tendant une à sa jeune cavalière, qu'il laissa quelques instants plus tard partir en vadrouille, à la recherche de connaissances. Ne plus avoir à supporter son babillage incessant lui convenait parfaitement, aussi le PDG de WitCom commença-t-il à scruter le petit comité déjà présent, réfléchissant à ses prochaines actions, et se dirigea-t-il vers un groupe de convives qui devisaient calmement, reconnaissant derrière un masque clinquant un des petits-fils de Wilson, qu'il avait déjà croisé au cours de plusieurs soirées privées.
« Bonsoir mesdames, messieurs, en cette radieuse soirée. Jimmy, si je peux me permettre, tu es particulièrement à ton avantage ce soir, par rapport à d'habitude, je me demande si c'est la différence d'éclairage, ou seulement quelques verres en moins... »
Et un sourire incisif pour accompagner le tout, malheureusement dissimulé par le masque. Mais les yeux rieurs ne mentaient pas, et ledit Jimmy ne s'y trompa pas, répliquant à la pique par une autre tout aussi appuyée. C'était ainsi que fonctionnaient leurs dialogues, et chacun savait s'arrêter à temps pour éviter de froisser l'autre.
Vingt heures tapantes. La soirée ne faisait que commencer, et promettait d'être riche en événements...
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Lun 17 Jan 2011 - 15:06
Un gigantesque miroir envahissait la chambre d’hôtel que les sœurs Magus avaient intelligemment réservé sous un faux nom. Maitresses dans l’art espiègle de la couverture, elles étaient capables de parvenir à leurs fins, sans aide, sans intervention extérieure. Conscientes qu’elles vivaient leur vie dans le danger permanent, et ne restaient pas moins convaincues que telle était leur destinée. Les récents évènements désormais gravés dans leur histoire étaient le fruit d’une passion sans égal, infiniment plus grande que l’amour porté à un être cher, car au jour d’aujourd’hui, plus rien n’avait de sens, si ce n’était leur objectif. Mariées éternellement à leur condition d’Homo Superior, elles s’étaient faites à l’idée qu’elles ne vivraient que pour faire valoir leur potentiel. Oui, elles avaient une place dans ce monde, et elles n’hésiteraient pas à éliminer la vermine qui leur prouverait le contraire. Habituées à ce jeu malsain, elles savaient faire abstraction de tout sentiment, et de toute émotion… susceptible de les mener à leur perte. Ainsi se présageait leur avenir… elles étaient des créatures, sublimes comme la neige vierge du grand nord, au tempérament aussi brulant que la lave d’un volcan, et au cœur aussi impénétrable que la pierre.
Spoiler:
Il était dix-huit heures à peine, et le temps était venu de mettre en œuvre leur plan machiavélique, conjugué au masochisme qui faisait des sœurs Magus ce qu’elles étaient. Vanessa était postée devant l’immense miroir, minutieuse, pensive mais convaincue de son potentiel. La main gauche posée sur la commode, elle s’appuyait pour se rapprocher et affiner le trait gracieux que dessinait son rouge à lèvres sur ses lèvres charnues, son regard plongeant de temps à autre dans l’infini qu’offrait le reflet du miroir. Elle pinça ses lèvres pour parfaire l’homogénéité de son maquillage et se surprit à rester figée un instant, emportée par un flashback qui n’avait d’autre intérêt que celui d’accélérer les battements de son cœur…
Le visage ensanglanté, les sœurs Magus fixaient le corps de Mélinda, percé du front à l’arrière du crâne. Il chutait, aussi lentement que la plume qui se refusait à toucher le sol. Les tissus de ses vêtements étaient si légers… poétiques dans l’horreur de la scène. Ses cheveux eux ne flottaient pas, trop bien attachés sur le haut du crâne. Et pour parfaire la beauté de la scène, comme des feux d’artifices, les gouttes de sang volaient du crâne vers les murs de la pièce, toujours au ralentit, comme si leur unique chance d’exister après la mort de leur maitresse était de fusionner avec le jaune qui ternissait la pièce. Puis dans un bruit sourd, le corps s’écroula sur le sol, sans vie, sans bonnes manières… Les Sœurs Magus étaient là, fusil à la main, fumant de nervosité, et vidées de tout espoir. Leur cœur battait lentement, comme un signe de sérénité, comme une fin officielle qu’on retrouvait dans les contes. Au fil des secondes, son battement se fit plus hâtif, accélérant encore et encore… Puis le corps entama son escale pour reprendre sa position debout. Le sang se détacha du mur pour retrouver place dans le corps de Mélinda, en glissant tels des serpents épris d’amour pou leur gardienne. La scène devint encore plus rapide, presque impossible à suivre, et la balle du fusil refit surface du front de la vieille femme, à une vitesse vertigineuse, pour venir se loger dans le canon que tenaient les Sœurs Magus.
Spoiler:
Son cœur menaçait d’exploser, et Vanessa avait sa main droite posée sur sa poitrine. Son rouge à lèvre avait chuté à ses pieds, la vue lui permettant de reprendre ses repères. Ses vêtements étaient sobres, et ses talons aiguilles fusionnaient presque avec le sol. Sa robe noire remontait sa poitrine avec excellence, tandis que la ceinture qu’elle portait affinait sa taille de manière exquise. Elle reprit son souffle un instant, lançant un regard inquiet à ses sœurs au travers du miroir qui lui permettait de communiquer avec elles. Puis retrouvant ses moyens, elle attacha ses cheveux avant de les placer sur le coté, tombant sur son sein gauche gracieusement épanouit dans son décolleté. Elle se regarda une dernière fois, en tant que Vanessa, puis elle prit son masque posé sur la commode et l’enfila, aussi lentement et minutieusement que s’il s’agissait d’un rituel de mauvaise augure. Méconnaissable, elle n'était plus ce qu’elle semblait être, mais bien ce qu’elle désirait être. Elle s’appelait désormais Natasha-Ann Kopersky, riche héritière Russe, épouse de l’un des plus grands Commanditaires de la société qui organisait ce Bal. Elle prit également sa trousse, contenant les papiers nécessaires pour prouver son identité, puis dans un dernier regard lancé à elle-même, elle se détacha du miroir pour se diriger vers la porte qui donnait sur le couloir de l’Hôtel. Elle enfila alors ses gants, et fit un détour vers la salle de bain pour contempler sa proie une dernière fois… elle gisait là, dans la baignoire, empoisonnée vingt quatre heures auparavant pour faciliter son intrusion. Vanessa esquissa un sourire mesquin puis referma la porte pour rejoindre la limousine qui l’attendait. Elle ne dit mot jusqu’au manoir… pour laisser le soin à ses pensées d’organiser le plan. Une vingtaine de minutes plus tard, La limousine entra dans la lumière qu’engendrait le manoir quelques mètres à la ronde. Un pied sublime sortit de l’arrière du véhicule, puis un deuxième et enfin les genoux firent leur apparition, pour laisser deviner la splendeur de la créature qui allait faire son entrée dans ce lieu étrange et mystérieux. Tenant toujours sa trousse qu’elle avait choisit pour accompagner sa tenue, elle suivit le petit chemin, pour rejoindre l’entrée. Tout était magiquement décoré… les lumières devaient certainement la mettre en valeur et cela ne lui déplaisait pas. Elle arriva enfin et présenta son carton d’invitation. Son identité ne fut pas réclamée, elle pu alors entrer sans encombre.
N’ayant rien à déposer au vestiaire, elle remercia les employés d’un léger sourire, avant de se diriger vers la salle principale, là où allait se tenir la soirée. Emerveillée par tant de beauté et de raffinement, elle ne put s’empêcher d’y pénétrer d’un pas lent et admirateur. Il y avait une petite trentaine d’invités, tous censés la connaitre… mais Natasha-Ann Kopersky était connue pour sa discrétion. Vanessa prit alors sur elle-même pour enlever toute part de doute en elle. Elle jeta alors un œil dans un miroir qui se trouvait proche de l’entrée de la salle, feintant de se refaire une beauté… mais la soirée commençait plutôt mal pour elle. Sa belle chevelure blonde était sur le point de disparaitre, pour laisser place à une crinière brune… Elle le sentait en elle… quelque chose changeait et son corps devenait incontrôlable. En moins de temps qu’il n’en fallut pour s’en rendre comprendre, elle avait deviné que ses pouvoirs étaient limités. La métamorphose n’était plus possible… et la seule qui pouvait être présente ce soir là était Bianca… la seule Magus vivante réellement. Elle lança alors des regards assassins en direction des plafonds… dans l’espoir de découvrir ne serais-ce que l’ombre d’une caméra de vidéosurveillance… La soirée ne faisait que commençait… et Bianca s’attendait désormais à bien plus de difficultés. Natasha Ann Kopersky était dans la place… les Sœurs Magus n’existaient pas.
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Lun 17 Jan 2011 - 18:39
Encore une soirée où il aimerait ne pas y être mais c'est fou comment une femme peut réussir à convaincre un homme de se bouger pour un truc aussi nul. Une bal déguisée pour l'anniversaire d'un vieillard qui va clamser dans quelques années. Mais pourquoi il avait été invité, il n'avait jamais vu la tronche de ce vieux. Jamais... Il était juste un client dans son commerce automobile et enchaînait les achats de véhicules grands luxe depuis plusieurs années et que sa famille avait investi aussi avant que leur argent disparaisse de leur compte pour arriver sur celui à Matthew. Juste parce qu'il avait acheté des bagnoles, Monsieur devait se présenter à ce foutu bal complètement inutil. Et pourtant il n'était pas obligé d'y se présenter, il traina comme il pouvait dans son canapé à regarder la télé se disant qu'il n'irait pas mais depuis quelques temps une femme vivait à ces côtés. Autunm, qui lui menait la vie dure. Purée, si elle était pas là des fois, ça serait bien. Mademoiselle Hackett ne se gênait pas pour fouiller dans le courrier de Matthew et elle était tombée sur l'invitation une longue après midi allait se déroulée, une très longue....
Matthew était sortit ne voulant pas devenir une loque sur son canapé et ne supportant plus ce chat qui miaulait à tire là rigot. Autunm l'avait adopté et lui avait donné un nom, Edgard, Elliot, Matt ne sait plus mais ce chat est incroyablement chiant. Bref, il était revenu de son petit tour en ville et la jeune femme l'attendait, grand sourire, l'invitation dans les mains.
Chers invités, si vous tenez ce carton d'invitation entre les mains, c'est que sans m'avancer, je pense que nous possédons une certaine alchimie qui fait que votre présence à cette soirée me sera indispensable... Combien de fois je t'ai dis, de ne pas toucher à mes affaires... Un bal dansant, une soirée masqué ! Tais toi, je n'irai nul part ce soir. Si tu iras, et dis je peux venir ? Non personne n'iras à cette soirée. Voyons, M&Ms, faut que tu sortes un peu ! Allez viens, on va te trouver un déguisement. Autunm...
La jeune femme toucha le bras de Matthew sans hésitation, il n'eut pas le temps de retirer sa veste que le voilà transformer en un espèce de mec déguisé pour le carnaval de Venise. Autunm continua son cirque jusqu'à ce que Matthew lui ordonne de lui redonner son apparence naturelle. On va éviter de s'étaler sur le passage en homme hot-dog ou en vampire de True Blood. Il n'était plus en déguisement et n'était toujours pas près à partir à la soirée au grand désespoir de la colocataire. Il pensait avoir gagner mais loin de là, la demoiselle revint avec une arme absolue. Qui aurait pu croire qu'un jour, Matthew Meyers puisse fuir face à une chose pareil... Décidément, Autunm se montrait bien manipulatrice..
Tu sais que si tu ne sors pas, si tu ne vas pas à cette soirée, tu vas vite le regretter ? Je n'ai rien à faire là bas. Tu es sur de … pouvoir... supporter.... Une soirée spéciale Hadhouel Dimytrie ?????? Dit-elle en sortant cinq DVDS de l'acteur.
Silence.
Tu sais Autunm, tu m'énerves. Passe moi un masque des plus basiques qui puissent exister, je m'en vais. Tu vas pouvoir être tranquille ce soir.
Grand sourire pour la demoiselle. Matthew avait cédé si facilement mais rien n'est pire qu'une soirée de groupie surtout quand la groupie est Autunm et qu'elle a flashé sur une espèce de brindille blonde qui se jette contre le mur de sa baraque française pour se casser une jambe et ainsi éviter un rendez vous galant. Oui, du grand art, des grandes cascades et des répliques qui tuent. Comme Twilight avec Robert Pattinson, Hadhouel Dimytrie a su se démarquer des autres minets hollywoodiens en jouant des rôles comiques tout en affirmant que ses films étaient des plus sérieux et des plus philosophiques qu'ils soient. Oui la philosophie de la connerie.... Bref, un baratin qu'Autunm avait réussi à parler pendant une demi heure un soir quand elle apprit que son nouveau film allait sortir. Donc oui, Matthew avait cédé pour fuir un désastre mais il ira en retrouver un autre et regrettera de ne pas avoir mater la nana qui joue aux côtés d'Hadhouel.
Autunm lui trouva un masque, un simple, blanc, ça ira avec un costard. Il se doutait que la plus part arriverait avec des tenues des plus excentriques qui soit. Des déguisements mondains à en dégouter Matthew. Il n'est pas du genre à jouer le jeu, déjà qu'il n'est pas fier de se bouger pour l'anniversaire d'un type qu'il n'avait jamais croiser de sa vie, même du regard.
Spoiler:
Puisque je ne vais pas t'accompagner, il faut te trouver une cavalière, tu ne vas pas débarquer seul à ce bal. Pardon ? Je vais déjà devoir supporter ce masque mais en plus je vais devoir promener une fille ?
La jeune femme hocha la tête, Matthew roula des yeux et sortit son portable, il utilisa son pouvoir pour trouver un numéro d'une nana qu'il avait rencontré dernièrement... A voilà celle-là.
Bonjour, c'est Matthew, vous savez.. Matthew ? Haaan oui, je me souviens de vous ! Cette nuit là.. forminable..... Que me voulez-vous ?
Purée.... purée.... Calme.
Je suis invité à une soirée ce soir, un bal mondain, et je me demandais si vous étiez intéressée pour être ma cavalière. Bien sûr ! A 19h je serais prête ! Je suis à l'Hôtel Hilton, demandez la chambre 456. Très bien, à tout à l'heure.
Fais chier tiens. Il ne se souvient même pas de son prénom, le connaissant, il ne devrait pas trop s'en faire sur le physique. Il partit une heure à l'avance ne voulant pas connaître une crise de mademoiselle qui a attendu trop longtemps dans le hall... Dans sa voiture, il alla se garer non loin de l'Hôtel car Mademoiselle ne voudra pas non plus marcher trop longtemps. Il entra dans l'Hôtel sans son masque, évitons d'avoir l'air idiot tout de suite. Il demanda la chambre et la fille ne tarda pas arrivé. Une brune habillée du robe type mondaine de la cours royal, un loup en dentelle et tout ceci de couleur rouge. Effectivement elle était jolie, c'était sûrement pour ça qu'elle avait fini dans le lit avec Matthew mais ce soir elle servira de caniche, de sac à main, de tapisserie. Elle sera là pour pas que Matt arrive seul à cette soirée, la fille le collera sûrement toute la nuit, malheur. Allez, il restera une petite heure et quittera la soirée juste pour dire qu'il était là. Salutations entre les deux personnes, la fille ne tarda pas à parler de sa vie, Matthew n'écouta rien. Il l'a conduit à ce manoir où se déroulait le bal. Il descendit et se montra gentleman avec la demoiselle même si le cœur n'y était guère. Masque au visage, les deux se tenaient par le bras et se dirigeait vers l'entrée où deux gorilles. Il était 20h pile, et ben, quand il pense qu'il aurait pu être en retard vu que l'inconnue avait tarder dans sa chambre d'hôtel. Présentation des invitations, ils entrèrent et paf, Matthew saignait des yeux. Purée que s'était kitch. Nom de dieu, Matt avait du goût en matière de belle chose et même si tout ce qu'il l'entourait avait de la valeur il n'hésiterait pas à tout brûler pour apaiser sa souffrance. La gourde qui l'accompagnait n'arrêtait pas de fixer yeux béants, bouche grande ouverte toute l'habitation en répétant que c'était magnifique.... Il est où le buffet que Matt se soule. Hochement de tête à tout ceux qui les saluaient et voilà qu'un vieux s'approche.
Bonsoir chers invités, ravi de vous voir ici parmi nous. Moi de même Monsieur.Petit sourire et voilà que la fille fait la révérence pendant que le vieillard lui fait un baise main. Mon dieu, non, non.
La galanterie oui, mais sans excès. Purée, merci Autunm, merci. Espérons qu'elle s'amuse bien devant son Hadhouel truc.
Le repas débutera bientôt, un appel se fera, profitez bien de la soirée chers convives. Merci bien. Merci Un temps.Cette pièce est vraiment magnifique. Merci Matthew de m'avoir invité, je ne regrettes en rien d'avoir accepter. Dit-elle grand sourire en regardant le grand blond, regard aguicheur. De rien, j'ai pris le premier numéro que j'ai trouvé dans ma liste d'appel et c'était vous. J'ai eu de la chance... D'ailleurs, je n'arrive plus à remettre un prénom sur votre visage. Je m'appelle Elena. Il n'était plus là le sourire. Ah.. Hm.. effectivement je ne m'en serai pas souvenu.
La demoiselle eut la bouche grande ouverte, offusquée par les propos de Matthew. Bah au moins, elle se la fermera pour le reste de la soirée. Il était une vingtaine, la soirée débutait. Il faudra que cela se finisse vite pour mieux partir. Mais nos vœux les plus chers ne se réalisent pas forcément, et ce n'est pas ce soir que cela se réalisera.
Kurt Wagner X-Men Gamma
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Mer 19 Jan 2011 - 18:58
Kurt l'avait rencontrée alors d'une réunion d'un des rares comités de défense des droits mutants. Pour une fois l'événement s'était déroulé dans les beaux quartiers, un quelconque palace réservé par une gosse de riche. Elle avait de longs cheveux blonds incroyables de longueur. Le diablotin l'avait apperçue en arrivant sur les lieux, représentant une nouvelle fois l'institut pour une réunion mondaine. C'était presque devenu sa spécialité. Le meeting c'était révélé aussi ennuyeux que possible, à l'exeption, forcément, de cette nymphe de pas plus de 23 ans, qui distribuait des flyers pro mutants et se préoccupait du bien être de chacun en leur amenant boisson et petits fours lorsque les serveurs étaient trop occupés. Comment Diablo aurait-il put résisté, il l'aborda. Comme tout le monde elle fut surprise par son apparence, et bien plus encore par ses manières et sa délicatesse. Lui fut surpris d'apprendre qu'elle était la fameuse gosse de riche, et que ses deux passe-temps favoris étaient l'activisme et faire enrager sa famille en se montrant aux bras de petits délinquants en tout genre. La soirée fut très agréable, bien que trop tristement chaste.
Ce fut quelques jours plus tard qu'il reçut un appelle de la jolie blondinette, elle l'invitait à une soirée costumée, organiser pour son grand père, à l'entendre un vieux fachiste raciste au point de ne pas même apprécier les blancs qui n'avaient pas d'origines aussi purement américaines que les siennes. Bien sur il accepta, se doutant bien que la demoiselle mijotait quelque chose. Il n'en eut la confirmation que plus tard, alors qu'ils étaient tout deux dans la limousine de la fameuse fille, une certaine Anabelle Wilson. Elle lui avoua l'avoir inviter principalement pour pousser son aieul à bout, en s'affichant avec un mutant connut et reconnut, passé plusieurs fois aux infos en tant que X-man. la nouvelle refroidit un peu Kurt, mais ne l'empêcherait pas de passer une soirée amusante.
Du moins c'est ce qu'il avait pensé avant d'arriver sur les lieux. Le manoir dans lequel la réception se déroulait était vieillot, et dans la nuit il avait une allure même un peu glauque. A l'intérieur tout n'était que strass et paillettes, tout ce que ne supportait pas Kurt chez les plus privilégiés. Pour l'occasion il avait revêtu un joli costume noir, sa queue était sagement enroulée sous sa ceinture, mais comme à l'accoutumé, il ne portait pas de chaussures, pas plus que de gants, et son visage n'était recouvert que par un fin masque de carnaval, noir, se voyant à peine sur son pelage trop sombre. Bien sûr le vieux monsieur serait offusqué, mais 20h05 déjà, et pas trace encore du grabataire. Kurt regrettait sa décision d'être venu, déjà il voulait s'enfuir, mais sa galanterie naturelle et son amour des jolies femmes l'en empêchait. Il n'y avait désormais plus qu'a attendre les présentations faites au vieux, en espérant pouvoir en tirer tout le plaisir possible, tout en croisant les doigts pour qu'il ne fasse pas une attaque en devinant que Kurt était très très peu déguisé.
Invité Invité
Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Mer 19 Jan 2011 - 22:52
Dans la loge privée de la Maîtresse du Blood Orchid, un brusque cri retentit.
- Oh, Jake ! - Pardon Madame... - Espèce de brute ! Vas-y plus doucement enfin ! - Je suis navré, vous m'avez dit de tirer fort... - Et tu t'interroges sur ton célibat ! Grrr... Recommence, tu vois bien que c'est tout détendu maintenant. - Oui, veuillez m'excuser, c'est qu'j'ai jamais fait ça... - Rha, eh bien ! Fais attention à ce que je dis et agis en conséquence, tu verras, ça rentrera tout seul.
Malheureusement l'art du corset n'était pas une affaire d'homme, du moins pas dans le cas de Jake, un jeune homme récemment embauché à la sécurité du bar qui avait eu la malchance de tomber pile au moment où son travail n'exigeait rien de lui, contrairement aux plans de sa patronne pour la soirée. Heureusement, elle avait raison : en gardant à l'esprit que le corps d'une femme comme l'accessoire avec lequel il se battait étaient d'une valeur trop importante pour qu'il puisse les rembourser sans saigner son maigre compte en banque, il parvenait peu à peu à maîtriser la bande faite d'étoffe et de baleines d'acier pour la nouer autour de la taille pourtant déjà fine d'Argamane, trop occupée à épingler sa cascade de cheveux en vue de la dissimuler plus tard.
- Vous êtes vraiment sûre d'avoir besoin d'ce truc ? - Évidemment, pourquoi ? - Ben, c'est pas fait pour avoir l'air maigre ?
La coquette s'immobilisa totalement et Jake sentit qu'il venait de faire une bourde de trois fois sa taille. Baissant les yeux vers le laçage, il termina le travail qui lui avait été demandé.
- Tu as fini ? demanda sèchement son employeuse. - Euh, je fais un double nœud ? - Dépêche-toi. - … Voilà. - Merci. Disparais.
Le jeune homme fila d'un pas rigide en direction de la porte, hésitant quand il fut sur le seuil.
Il eut un regard interloqué, puis, avisant la porte qu'il tenait encore ouverte, il s'éclipsa et la ferma le plus doucement possible. Argamane poussa un soupir empli d'une lassitude sans bornes, se laissant tomber sur le siège de sa coiffeuse en évitant de ruiner les efforts du pauvre garçon. C'est alors que son téléphone portable sonna. Sa main s'en saisit et elle décrocha brusquement.
- Quoi ? - … Ahaha ! En retard, c'est ça ? - Oh, Wayne... sourit-elle d'un air confus, se jetant un regard assassin dans le miroir. - Ne t'excuse pas. Quelle heure ? - La même que prévue, ne vous en faites pas. - Tu joues le jeu ? - Et vous ? - Hm. Tu verras. Je serai là dans une demi-heure. - Comme convenu. *
Il raccrocha, elle fit de même, et reposa son portable calmement sur la petite table de marbre. Relevant les yeux vers son reflet, elle siffla entre ses dents :
- Jacob Milton, tu es licencié.
-:- -:- -:- -:- -:- -:-
Finalement, à vingt heures pétantes, le Hummer limousine de Wayne Langman monopolisa l'allée principale de la demeure qui, à cette heure, aurait été plongée dans les ténèbres du bois si la clairière tout entière qui lui servait de cour et de jardin n'était pas harmonieusement éclairée afin que tous puissent parfaitement bien voir où ils mettaient les pieds. Le chauffeur s'arrêta un instant devant l'entrée, le temps que son acolyte assis du côté passager descende pour ouvrir la porte à leur boss et à la divine créature qui l'accompagnait.
Quoique divine, ce soir elle récolta tout de même un second regard écarquillé de la part du portier quand un Chapelier Fou (pas si fou que ça, ses vêtements d'un vert sombre restant ceux d'un dandy du XIXème – une plume argentée agrémentant tout de même un haut de forme un peu étrange), le visage à demi masqué par un loup d'argent, prit sa main pour l'aider à mettre le pied à terre. Sa longue crinière noire avait fait la place à une chevelure d'un blond vénitien étincelant orné d'une rose de petites plumes rouge sombre, et elle avait revêtu une robe bleue sur un jupon un peu bouffant et des bas de croisillon noir et blanc; la taille ceinte du fameux corset court, blanc aux baleines rehaussées en rouge sang; les épaules couvertes d'un col en crêpe de soie blanche qui couvrait une partie de son cou. Les yeux grenat de cette drôle d'Alice pas aussi chaste que l'originale, bien que plongés dans l'obscurité d'un masque bleu électrique en forme de chat, croisèrent le regard appâté du domestique et celui-ci rougit à peu près autant que ses iris.
- Fais attention à tes chevilles, tu pourrais te faire mal avec ces gravillons... - C'est bien mal me connaître. - Pardonne-moi, j'oublie parfois combien ta classe est inébranlable. - Vil flatteur.
Wayne s'exprima alors en russe pour demander aux hommes d'aller ranger la voiture où elle se devait de l'être, puis, laissant Alice prendre son bras, il avança avec elle vers les portes du manoir qui s'ouvrirent devant eux après les vérifications d'usage pendant lesquelles on laissa sa pochette à Argamane, laquelle ne contenait que des accessoires typiquement féminins comme un innocent poudrier.
Tous deux furent un peu déçus du manque d'audace de certains. Il y avait en effet une bonne partie des convives qui semblait avoir accueilli le terme « déguisée » référant à la soirée de manière peu originale, préférant la sécurité qu'apportait un costume de carnaval traditionnel vénitien. Cependant, alors que le grand cavalier blond d'Alice commençait à se sentir ridicule, il aperçut une brochette de jeunes filles qui avaient pris pour thème les quatre saisons, et qui semblaient déjà en pleine conversation avec des hommes dont l'un, piqué sans doute par une idée de génie qui lui garantissait le bras de la fille d'Hiver, avait jugé bon de prendre l'apparence d'un arbre mort.
- Maudits artistes, moi qui croyais être le pire bouffon de la soirée, me voilà dépassé de loin par un gosse aux airs de souche moisie. - … Considérez que si vous aviez été aussi brillant, j'aurais déjà fui de peur d'être éclipsée.
Le russe éclata d'un rire franc que la fausse jeune fille suivit en souriant sobrement. Et puis un homme d'âge moyen s'approcha pour entamer la conversation avec eux – une connaissance de Langman, manifestement, qui s'étonna que celui-ci ne fût pas accompagné de sa « délicieuse épouse », sur quoi Argamane s'éclipsa discrètement pour aller chercher quelques rafraîchissements, vite rejointe par son ami après qu'il se soit débarrassé de l'importun en étouffant sa curiosité. Ils s'installèrent assez vite dans un coin de la salle qui offrait une vue imprenable sur l'espace dévolu aux invités, Wayne s'étonnant que Wilson ne soit pas présent avant d'appuyer les remarques de sa compagne au sujet de la décoration qui s'avérait être tout à fait adéquate pour un anniversaire en grande pompe – de l'or, de la hauteur, de l'abondance de petits fours et de boissons en tous genres... Tout l'étalage de l'opulence était au rendez-vous, avec ce que cela avait de profondément indigeste, mais de parfaitement amusant quand on était en bonne compagnie. Et le Chapelier était d'humeur particulièrement cynique ce soir, ce qui n'était pas pour déplaire à son Alice. Évidemment, ni l'un ni l'autre ne se doutait que la suite des événements ne serait pas aussi calme, d'ailleurs, lui avait probablement prévu la façon dont il passerait la toute fin de soirée en compagnie de sa blonde (momentanée); et même s'ils s'attendaient à avoir quelques surprises, ils étaient à cent lieues d'imaginer ce qu'ils adviendrait de leur binôme.
* Wayne Langman et Crimson ont pour habitude de profiter de leur polyglottisme pour parler le français entre eux, afin de discuter plus librement en public.
Maximillien Fray Neutre Alpha/X-Time
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Dim 23 Jan 2011 - 20:39
Et bien ! Même moi je ne me reconnaîtrais pas pour un peu, ce déguisement est efficace.
Les miroirs de la boutique lui renvoyait une image fidèle de son apparence. Un masque blanc sur un habit de noir. Veste, pantalon, chapeau, cap et bottes noires. Le tout parfaitement coordonné et fait sur mesure chez un tailleur new yorkais. Une petite fortune la tenue et hélas probablement à usage unique vu que dans le milieu des festivités mondaines, c'était signer son arrêt de mort que de ne pas renouveler sa garde-robe.
C'est bon, vous pouvez retirer les dernières épingles.
La journée était belle et la nuit promettait de l'être plus encore. A bal masqué de haut standing, il convenait de se vêtir d'un déguisement fait sur mesure chez un vrai tailleur. Taileur qui n'avait pas vraimant la tête de l'emploi avec son mètre quatre vingt dix et son crane chauve. Au début, il s'était plus attendu à un petit homme rablé le front dégarni et peut être un peu gay. Et ben pas du tout, comme quoi on ne peut pas faire de stéréotype sur le physique des gens en rapport avec leur travail. Comme si les xmens étaient tous maigres, musclés, imberbes, avec une grosse poitrine et le sourire ultra white, ou comme si les confréristes étaient tous des géants obèses bodybuildés avec de la cellulite, l'oeil torve, du gras sur le cul et une haleine de chacal... Vraiment, personne ne ferait ce genre de raccourci douteux.
Je vous laisse vous changer ? Donnez les vêtements à travers le rideau que mon assistante vous les emballe.
Il commença par ôter son chapeau, noir à bord rond, moins large que lui, puis sa cape, tout aussi noire, du type efficace et peu encombrante, pas le genre de cap que les super méchant portaient, Phobos et Magnéto en tête. Ces deux là ne portaient la cape que pour se donner une allure dans leur costume de parade. Ensuite le masque, blanc lui, avec les formes faites à l'encre avec des lèvres rouges. Le seul élément blanc dans son déguisement. Suivirent en vrac les holsters pour les dagues, la veste, la ceinture, le pantalon et les à côté du genre chaussure et sous-pull. Tous noirs, sans que se soit utile de le préciser. A la soirée costumé, il aurait fier allure dans ses plus beaux atours ainsi vêtu. Il ne s'attendait pas à faire sensation ni même à être remarqué, il ne serait qu'un masque parmis les autres qui prendraient sans doute les couleurs de l'arc en ciel et plus encore. . . … …. . . Le chauffeur le déposa à l'entrée avant de repartir. Sur le perron du vaste manoir, il se sentait content de n'avoir qu'un appartement et pas une de ces demeures magnificientes et un gouffre financier sans nom. C'était le genre de « bicoque cossu que le proprio devait faire retaper tout les deux ans pour ne pas que le plafond se casse la gueule » et que sa vétusteté ne tue ses occupants. Le plus gros des invités devait déjà être arrivé, pour preuve les voituriers étaient tous en train de fumer dans leur coin tandis qu'il n'y avait plus qu'un ou deux couples attendant sur le perron que le Cerbère ait fini de vérifier leurs invitations. Il aurait peut être du prendre une escort girl ou juste se trouver une cavalière pour ne pas être seul, mais sur le coup, l'idée lui avait paru risible. Ce soir, il redoutait de se retrouver l'unique homme sans accompagnatrice... Dans le monde du paraître, voilà qui serait contrariant. Le Cerbère gardien des royaumes infernaux finit par s'intéresser à lui et à son carton d'invitation. Velin, écriture stylisée, le summum de la distinction. Le planton s'écarta et lui ouvrit le passage vers un monde de lumière doré à l'or fin. Dans une vaste salle de réception digne de la cour de Louis XIV ou de Sissi Impératrice, une myriades de personnages fantastiques aux costumes bariolés s'élançaient avec grace sur une piste de danse. Tout le spectre de la lumière était représenté d'une longueur d'onde de 400 nanomètres à 800, et ça c'était juste se qu'il pouvait voir. Il devait avoir assez de plumes de tissus bouffant pour habiller la Statue de la Liberté. Par contre, certaines femmes étaient forts peu vêtues, et certains corsets donner davantage l'impression de faire jaillir leur poitrine que de la cacher. Il s'avança et se fondit dans la foule. Parmi tout ces masques, il serait anonyme, un invité comme un autre, bienheureux d'être caché et de ne plus être quiconque pour une soireé. Presque la liberté pour un homme accablé par la pression de ses activités.
L'ennui de ce masque, c'est qu'il n'avait pas été conçu pour pouvoir boire ou manger avec, et comme la consigne était de ne pas révéler son identité... Tant pis pour les amuses bouches.
Invité Invité
Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Jeu 3 Fév 2011 - 20:50
Des rires figés, crispés, hypocrites. Alors, c'était ça une soirée de la petite bourgeoisie ? Une sauterie de circonstance, ou chacun essayait de briller devant son entourage ? C'était lamentable. Sérieusement, Aaron ne se sentait vraiment pas à son aise. Il aurait préféré suivre un petit film à la télévision, lové dans son canapé, une tranche de gâteau au chocolat dans la main, tandis que ses yeux pleuraient devant le spectacle horrible d'une séparation attendue depuis le début du visionnement. Heureusement que David camouflait les gaffes qu'il n'arrêtait pas de commettre. Quand il avait dit à un monsieur -qui ensuite s'était avéré être une femme- que sa moustache était taillée à la perfection, son directeur n'avait pas eu d'autres choix que de l'éloigner un temps des festivités.
Aaron, voyons, tu veux détruire la réputation de tout mes amis ce soir ? Vos amis ? Ce sont vos amis ? Bordel, je suis désolé. Je suis pas viré hein ? Mais bien sur que non, je jubilais intérieurement de tout ce que tu disais. Tutoie moi veux-tu ? Oui monsieur ! Enfin je veux dire... oui David. Je préfère cela. Alors c'est tant mieux. Cette soirée a l'air d'être appréciée. Monsieur Wilson sait vivre. Et encore, ce n'est là que le début.
Et puis ils étaient repartis au bar. Boire un petit verre, sans vraiment se soucier des autres invités. Il en venait de partout, tant de costumes, tant de curiosité quand à savoir qui était qui. Parce que oui, tout le monde devait plus ou moins se connaître, mais, avec les masques, repérer ses amis ou connaissances n'était pas une tâche si aisée que cela. Aaron émit un soupir très bref, et discret, pour ne pas froisser son compagnon. Il était heureux d'avoir été invité, mais la soirée n'était pas ce qui lui plaisait le plus. David commençait à devenir plus joyeux, plus expansif. Le sourire qu'il affichait, lui, n'était que pure sincérité. Aaron était bien avec lui. C'était une sorte de repos que de se trouver en sa compagnie.
Dites moi tout Aaron. Êtes vous seul ? C'est à dire ? Nous sommes ensemble non ? Oui, enfin... je voulais dire dans la vie de tout les jours. Ah oui. J'ai quelqu'un en effet. Qui est l'heureux élu ? Vous voulez dire heureuse ? Non, non, heureux. Il y a des choses qui ne trompent pas. Je... c'est un garçon qui suit encore des études. Il n'y a aucun soucis, sauf un. J'avais demandé un tutoiement que moi-même je ne respecte pas, c'est idiot. Pas de problème, c'est peut-être mieux ainsi. Pas vraiment. Je pensais qu'une tournure différente aurait été prise ce soir. Mais je ne peux pas lutter contre ce que je ne vois pas. Bien que très voyant, certaines choses m'échappent. Voyant ? Vous voyez l'avenir ? On peut dire cela, en effet. Mais je m'égare. Votre travail au collège vous convient-il ? Il est parfait. Alors c'est super.
Aaron était relativement gêné. Se faire aborder par un homme vraiment plus âgé, David devait avoir la quarantaine bien passée, n'était pas une chose qui lui arrivait souvent. Cependant, cela ne le dérangeait guère. Il s'apprêtait à confier quelques bribes de sa vie à David, quand les grandes portes de la pièce se refermèrent, coupant tout accès à l'extérieur. Ce n'était pas si grave que cela, les toilettes se trouvant être à l'intérieur. Et puis, qui aurait commis l'imprudence et l'impolitesse de partir à l'instant ? Les vigiles maintinrent leurs positions devant les portes, par mesure de sécurité, vraisemblablement. Et puis, tout au fond de la pièce, une lumière s'alluma, tandis que celles de la pièce s'éteignirent. Des chuchotements se firent entendre, alors qu'un homme s'avança dans le cercle doré, seul source de lumière présentement. En son centre, quelqu'un possédant une allure assez étrange se préparait à parler. Son visage était vraiment effrayant. Il possédait un masque à gaz, d'où sortait par intermittence de la fumée, tel un dragon qui crachait son souffle brûlant par les naseaux. Le reste de son corps était recouvert de métal, une sorte de carrosserie, comme s'il avait fabriqué son déguisement grâce à une quelconque carcasse de voiture.
L'homme au masque:
Bonsoir et bienvenue à vous tous ! Bande de cons, vivement que vous creviez tous raclures. C'est avec un immense honneur et une joie certaine que je me permet d'annoncer l'apparition de Charles Wilson, notre ami à tous ! Celui-là même qui a buté mon fils, et que vous idolâtrez comme s'il était un homme d'exception. Crevez, crevez, crevez ! A l'occasion de son anniversaire, quoi de plus réjouissant que de tous nous réunir, pour le féliciter comme il se doit ? Quand j'en aurais fini avec vous tous, c'est vos dents qui agrémenterons les entrées. Vos tripes, cuites par le feu, seront servis au diner. Et vos yeux, ne vous serviront même plus à pleurer, puisqu'il ne seront même plus dans vos orbites quand tout cela sera terminé. Alors, je vous demande une onde de salutations pour Monsieur Wilson !
Aaron ne pouvait pas s'empêcher de trembler devant l'apparence de cet homme. Son déguisement était vraiment réaliste, vraiment sombre, et vraiment hideux d'apparence. Le métal qui lui couvrait le corps semblait si tranchant, qu'il aurait pu couper quelqu'un rien qu'en l'effleurant. Bien entendu, ce n'était que le but de cette tenue, faire peur. Quand il s'effaça du cercle, cependant, le jeune homme ne pu pas retenir un soupir de soulagement. L'autre l'avait vraiment fait flipper... C'est une autre sorte de personne qui entra dans le cercle. D'apparence débonnaire, un énorme sourire sur le visage, Monsieur Wilson aurait pu être le père, le mari, le frère, dont tout le monde aurait pu rêver. Qui présentement pouvait savoir qu'il n'était que manipulation, perversité et vénalité ? Personne.
Monsieur Wilson:
Merci à tous d'être venu mes amis ! Votre présence me fait vraiment chaud au cœur ! Je ne pensais pas que tant de monde serait venu à ma petite soirée. Tant de monde ? On est à peine 20, mais soit, s'il s'en accommode... Je ne vais pas retracer l'histoire de ma vie, ni raconter comme je suis devenu l'homme que je suis aujourd'hui. Nous n'avons pas que cela à faire, n'est-ce pas ? Un assassin. Un meurtrier. Voilà ce que tu es Wilson.
Caméra numéro 16 enclenchée.
Une salle secrète, située quelque part dans le manoir. Des écrans de contrôle partout, le centre névralgique du manoir, la pièce qui peut tout commander. A l'intérieur de cette pièce se trouve des hommes, des hommes qui ne veulent pas que du bien à ce cher monsieur Wilson.
Il a commencé son discours. Putain, on peut pas le buter de suite ? Une balle dans la gueule et c'est fini. Oh non. Rappelle toi comment ton frère à souffert quand il est mort. Son agonie à durée. Encore et encore. Il doit ressentir la même chose. Ils doivent tous le ressentir. Ton masque te gêne pas papa ? Cette idée de la carrosserie et du masque à gaz, c'est mortel. Mortel est bien le mot en effet... Ce qu'on fait. Tout ça... c'est pour lui ? Il en serait content tu penses ? Bien entendu que c'est pour lui. Je ne pense qu'à lui. S'il serait là, il nous demanderait d'aller plus vite. Et sinon. Jake m'a dit qu'il il y a un X-man dans la salle. Et ? Quand bien même c'était vrai, cela ne changerait rien à nos plans. Demande à Jake de ne pas boire le champagne des convives la prochaine fois que tu le croisera. Ouais il force un peu sur la bouteille. Je suis content d'être là avec toi papa. Ça va être génial, je le sens. Oh oui. Génial.
Les convives riaient, certains se faisaient vraiment chier, c'était tellement risible à voir. Tout ces gens n'étaient -pour la plupart- venu que dans le but de boire, manger, et de voir un tant soit peu le déclin d'un homme, qui, d'année en année, vieillissait, montrant une fatigue physique plus que certaine. Aaron faisait parti de ceux qui était là par invitation, sans avoir réellement connu cet homme. Mais il s'efforçait tout de même d'écouter ce qu'il avait à dire. Par respect, et politesse, sans aucun doute. Il aperçut une Alice qui sortait tout droit du pays des merveilles, si ce n'était pas d'un véritable paradis. Des masques de Venise, pour la plupart des gens, quelques assortiments osés, comme une sorte de fourrure bleue sur le visage, bref, les costumes se trouvaient être assez hétéroclites quand à leurs choix.
Mais je peux en résumer les grandes lignes. J'ai des enfants que j'adore, une femme aimante, et des petits enfants qui me comblent de joie. Ouais, c'est ça. Ta femme à vingt ans de moins que toi et se fait fourrer par tout le monde quand tu as le dos tourné. Ton fils est un sale pédophile qui traine au alentour d'une école primaire, un autre de tes fils fait le tapin, et ta fille en est à son 5ème mariage. Tu parles d'une fierté. Je pense pouvoir dire que j'ai réussi ma vie. J'ai toujours été droit, rigoureux, et mon entreprise reste l'une de mes plus grandes fierté. Je suis vraiment un homme comblé, et c'est avec un sentiment non dénué de nostalgie que j'accueille sans broncher l'aube de ma fin. Tout le monde meurt un jour, n'est-ce pas ? Tu crois pas si bien dire Wilson. Tu n'es qu'un putain d'assassin, crois pas que tu va t'en tirer comme cela. Croyez pas que vous allez continuer à faire la fête bande de bourgeois mal baisés. Sur ce, je vous laisse vous désaltérer au bar, manger tant que vous le voulez, c'est moi qui paie ! Rires. Encore une fois, merci d'être tous là !
Il s'avança, rompant le cercle de lumière, tandis que celui-ci s'éteignait, et que les chandeliers fixés tout autour de la pièce se rallumèrent, de même que le grand lustre central. Wilson se rendait au buffet, parlant avec qui voulait bien l'écouter. La musique reprenait, un air de valse Viennois, un air classique, qu'Aaron n'aimait pas vraiment, sans pour autant le détester. Il devait être dans les environs de 21H30. La soirée passait si vite, à croire que de discuter avec David lui faisait perdre la notion du temps. Il se sentait légèrement engourdi, les effets de l'alcool, sans aucun doute. Une fatigue lancinante le prenait, mais il n'était pas encore enclin à s'endormir, ce n'était qu'une petite fatigue passagère. Curieusement, David ressentait la même chose. Il n'était pas si tard que cela cependant... On se fait vieux, je te le dis ! Parle pour toi David... Les deux hommes passèrent devant une plante, sans voir, là, au milieu des feuilles, une petite lumière rouge clignoter. La caméra était invisible, de même que les 57 autres qui se trouvaient un peu partout dans le manoir. Aaron ne voyait pas certaines personnes, qui, d'une façon ou d'une autre, s'étaient accordés pour arborer le même costume. En effet, ci et là, des hommes vêtus de masques à gaz se mélangeaient à la foule, passant inaperçu aux yeux de tous. Après tout, un masque à gaz n'était rien d'autre qu'un déguisement n'est-ce pas ? Mais ce n'était pas tout. Des danseuses arrivèrent. Des danseuses... intrigantes, oui, c'était le mot. Habillée de rouge, le visage complètement brûlé, déformé. Si c'était du maquillage, c'était remarquablement travaillé. Mon dieu... c'est horrible ! C'est de l'art... enfin je crois. Si c'était naturel, Aaron allait gerber d'un moment à l'autre. Et ces fils qui pendaient de leurs bras... rouges, eux aussi, semblant représenter le sang coulant d'une plaie du à un suicide au rasoir. Absolument détestable. Et soudain, une sirène retentit. Un son monstrueux, strident, comme une alarme incendie. Aussitôt, du plafond, s'allumèrent les dispositifs anti-incendie, qui, cette fois-ci, ne faisaient pas couler de l'eau. Enfin, pas de l'eau habituelle en tout cas. Pour commencer, elle était rouge. D'un rouge soutenu. Quand une goutte s'écrasa sur la lèvre d'Aaron, celui-ci passa sa langue dessus, afin d'y gouter la curieuse matière. Un gout de fer. Du sang ? Qui était le guignol qui avait eu cette idée débile ? Les gens se demandaient tous ce qui se passait, même Monsieur Wilson ne comprenait pas. Le sang tombait, sans discontinuer, n'épargnant personne. Puis, au bout d'une trentaine de seconde, il s'arrêta. Aaron était de plus en plus fatigué. Il regardait autour de lui, avant de s'apercevoir que certaines personnes commençaient à s'endormir, comme involontairement. Lui aussi ne pouvait pas s'empêcher de fermer les yeux. Et puis les danseuses commencèrent le spectacle, levant les bras, d'où les fils pendaient, par dizaine. Une musique sortit de nul part se déclencha, qu'Aaron entendait seulement en fond sonore. Il regardait d'un œil endormit les femmes, qui d'un sourire atrocement défiguré, le regardait se débattre contre le sommeil. Elles avaient tous un rasoir en main, et, selon le rythme de la musique, scandait le même mot, avant de s'entailler profondément les bras, du vrai sang, cette fois-ci, coulant de leurs plaies.
C’est un voleur dans la nuit qui vient à toi et t’embarques. Il s’empare de ton âme et te consume. C’est une maladie de l’esprit, ça peux te contrôler. C’est trop dur à supporter. Jetés sous les projecteurs, on est dans la ville des merveilles. Ça ne va pas jouer fair-play. Attention ne te fie pas au apparences, le mieux est d’y réfléchir à deux fois. Ta façon de penser va être chamboulé alors si tu hésites, un conseil : reste sage. Ton esprit est perturbé, c’est comme si l’obscurité étais ta lumière. Perturbée. Est-ce que je t’effraie ce soir ? Ton esprit est perturbé. Ça ne te ressemble pas. Perturbé. Perturbé.
Ces images effacées sur le mur, c’est comme si elles me parlaient. Coupe ce téléphone, alors que le téléphone ne sonne même pas. Je dois m’échapper. Ou bien m’adapter à cette merde, c’est trop dur à supporter. Libère-moi de cette malédiction dans laquelle je suis tombée. J’essaie de conserver une part de moi, mais je merde à chaque fois. Si tu peux partir fais-le. Je pense que je vais devenir folle.
Elles se roulaient dans le sol, rajoutant encore plus de sang à leurs corps qui en étaient déjà assez recouverts. Leurs cheveux épongeaient le rouge qui décorait le sol, elles se permettaient même de se mettre à quatre pattes pour lécher ce liquide si plaisant à leurs yeux. Aaron était dégouté. Il eu un haut le cœur, et ne pu que vomir, rajoutant un tant soit peu d'horreur à cette atmosphère sordide. La ventilation s'emballait, tandis que les hommes possédant les masque à gaz s'occupaient d'assommer et de frapper ceux qui tenaient encore debout. Personne ne pouvait résister au sommeil, et lorsque certains y parvenaient, un minimum, ils étaient vite mis hors d'état de nuire. Pire que tout, le pouvoir d'Aaron cessa d'exister. Il était humain, faible, et il ne pouvait rien faire. Il ne savait même pas où était David. David ? Où es tu ? Aaron, ça va aller. Et puis il y eu ce bruit. Un bruit de vélo rouillé, grinçant. Le jeune homme leva encore plus la tête, regardant d'un œil distrait la marionnette qui avançait au centre de la pièce. Abominable.
Bonjour à tous et bienvenue. On va jouer à un jeu. Je suis sûr que vous vous demandez tous où vous vous trouvez. Je peux vous affirmer que l'endroit où vous êtes importe peu c'est ce que ces murs vont vous apporter qui est important : le salut, si vous le méritez. Beaucoup de gens ne sont pas reconnaissants... d'être en vie. Mais pas vous, plus maintenant. Ne pleurez pas, je vais donner un but à votre vie : Vous serez cobaye dans une expérience qui vous dépasse. Oh oui ! Ça va être sanglant ! Faites de beaux rêves...
Et puis Aaron s'endormit, et tout ne fut que ténèbres.
[HJ : si vous faites vos héros à ne pas vous endormir, les gardes le feront à votre place, le sommeil est inéluctable. Dans votre post, à la fin, vous dormez, c'est une obligation. Les pouvoirs ne fonctionnent déjà plus, ne cherchez pas à vous enfuir d'une quelconque manière. Ce post se déroule environ entre 20h05 et 22H00, entre vous faites ce que vous voulez. Si quelque chose n'est pas claire, je suis là ]
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Dim 6 Fév 2011 - 12:51
« Pffff, je m'ennuiiiiiiiiiie!!! »
Alors que les discussions commençaient à prendre une tournure intéressante, le jeune Jimmy Wilson présentant à notre charmant PDG des amis à lui, potentiels contacts futurs dans le monde des affaires tout aussi bien que celui des soirées sélects, cet appel de détresse avait quelque chose de dissonant, et particulièrement désagréable aux oreilles du jeune mutant. Se tournant légèrement en direction de la source de cette supplique, il observa quelques instants sa cavalière, restant silencieux. La jeune femme avait manifestement déjà commencé à vider quelques flûtes de champagne, sans doute habituée au rythme effréné des soirées débauchées pouvant se tenir dans la grande pomme, et n'avait pas adapté son comportement à l'ambiance de cette soirée mondaine. Ceci pouvait s'avérer inconfortable pour Witman, qui chercha rapidement un moyen de se débarrasser de l'importune.
Avisant un grand homme blond en costume, portant tout juste un léger masque pour rester dans le thème de la soirée, assis à l'autre bout de la salle, Chris passa aussitôt à l'action. Sa compagne avait déjà fait plusieurs fois l'expérience des défis que le jeune PDG aimait à lancer lors de soirées moins conventionnelles, et son alcoolémie ascendante allait la rendre plus à même d'en relever un, éloignant du jeune homme cette compagne finalement trop vulgaire pour ce type de réception.
S'approchant de la femme parée de pourpre, il lui susurra à l'oreille quelques mots que seule elle pouvait entendre:
« Puisque l'ennui te dévore, autant lancer un petit jeu, afin d'égailler cette morne soirée, ne crois-tu pas? Bien, tu vois cet homme, à l'autre bout de la salle? Oui, celui qui est assis, et semble s'ennuyer comme un rat mort. Pourquoi ne pas aller égayer sa soirée? Je parie une soirée à l'Eminence que tu ne réussira pas à le séduire et le mettre dans ton lit. Preuves à l'appui, évidemment. Pari tenu? Parfait, j'ai hâte de voir ça... »
Laissant ainsi la jeune femme s'éloigner vers sa proie désignée, il sourit un court instant, pensant à la tête qu'allait faire le grand blond lorsqu'une femme bien éméchée l'aborderait de manière plus qu'aguicheuse. Bien, il était maintenant tranquille pour une bonne partie de la soirée, et pouvait recentrer son attention sur le cercle d'amis de Jimmy, qui s'avérait pour le moins intéressant et varié.
Ce fut quelques temps plus tard qu'une véritable naïade à la crinière blonde apparut brusquement au sein du cercle, en rompant la continuité, et se jeta sur le petit-fils Wilson:
« Jimmy!!! »
Se tournant vers son point d'arrivée, elle tendit une main dans cette direction, amenant à elle ce qui semblait être un gant de fourrure indigo, qui se poursuivait par un costume haut de gamme dont Chris reconnu immédiatement la griffe comme étant la sienne, et put constater avec une pointe de'aversion que le gant ne semblait vraisemblablement pas en être un.
« Devine qui j'ai amené ce soir! »
Le jeune Wilson fronça les sourcils:
« Nul besoin de réfléchir longtemps pour reconnaître Herr Wagner, Mabel. Enchanté, par la même. Mais tu te doutes de la réaction que va avoir grand-père, n'est-ce pas? Non, oublie ma question, tu ne t'en doutes pas, tu en es en réalité absolument certaine... »
Embrassant sa cousine sur le front, il entreprit de présenter un à un les convives présents au X-man renommé, lui exposant brièvement les fonctions que ceux-ci occupaient dans la société. Puis vint le tour de Christopher.
« Voici maintenant un nom qui ne manquera pas de vous rappeler quelque chose, tant vous pouvez en trouver d'enseignes dans tout quartier commerçant qui se respecte. Christopher Witman, propriétaire et président directeur général de la WitCom, multinationale comptant entre autres en son sein une compagnie portant le sobre nom de Witman's.»
Serrant la main poilue qu'on lui tendait, après une fraction de seconde de réticence, Witman arborait un sourire dégoûté, qu'il ne se privait pas de garder puisque son masque le camouflait entièrement, et c'est à peine si une note de sarcasme transparaissait dans son ton, alors qu'il prenait la parole:
« J'étais loin d'imaginer que mes vendeurs eussent tant d'ouverture d'esprit, c'est hautement louable de leur part. Peut-être devrait-on reprendre pour notre prochaine campagne de publicité l'idée du slogan qu'emploie une fameuse chaîne de restauration rapide en ce moment, « Venez comme vous êtes », en employant certains de vos... amis. A moins que vous ne souhaitiez vous-même nous donner un coup de patte dans ce domaine, monsieur. »
Remarque loin d'être appuyée, suffisamment subtile, mais qui fit sourire certains des convives présents alors qu'ils saisissaient l'allusion. Christopher décida d'aller plus avant dans ses sous-entendus, essuyant d'un geste discret mais appuyé sa main gantée sur le flanc de son costume, et ajoutant quelques mots à ses propos:
« Mais je me doute que votre emploi du temps doit être pour le moins chargé, entre missions de sauvetage du monde en collants, permanences au Barnum Museum, et soirées mondaines comme celle-ci... »
Cette dernière remarque déclencha quelques rires vites étouffés, de même que quelques regards désapprobateurs, moins nombreux mais cependant présents, ce dont ne se souciait que peu le jeune homme d'affaires. Il se félicitait intérieurement d'avoir parcouru les ressources mises à disposition par la Reine Noire du Hellfire Club, véritable mine d'informations, et put ainsi introduire dans son discours une critique de la période circassienne de la vie du mutant bleu, qui passerait aux yeux des autres convives pour unes simple pique quant à sa relative difformité.
La réponse de son interlocuteur ne se fit pas attendre, et faisait preuve d'une véritable répartie, ce qui ne manqua pas d'agacer Witman. Mais alors qu'il s'apprêtait à répondre de manière cinglante, les lumières de la salle s'éteignirent brusquement, laissant place à un unique spot, alors qu'une silhouette difforme s'avançait sous cette unique source lumineuse et introduisit l'homme de la soirée. Ce dernier se lança à son tour dans un discours parsemé de banalités et mondanités en tous genres, que Chris écouta d'une oreille distraite, préférant se concentrer sur les bribes de conversations que sa guêpe éclaireuse percevait. Il n'entendait cependant pas très distinctement, et devait faire des efforts pour comprendre ce qui se disait, comme s'il était fatigué, alors que vingt-deux heures n'avaient même pas encore sonné.
Prenant part aux conversations qui se déroulaient autour de lui, ignorant maintenant royalement le X-man présent à quelques mètres, alors qu'une animation au goût plus que douteux commençait, soulevant nombre remarques de désapprobation, parfois d'écoeurement, qui ne firent que s'amplifier alors qu'une sonnerie retentissaient, accompagnée de ce qui semblait être une douche sanglante.
Alors que le spectacle dérangeant démarrait réellement. Sentant sa tête lourde, Chris s'assit sur une chaise proche avant que ses jambes ne lâchent, ne comprenant pas ce qui se passait. Il se rendit à ce moment compte qu'il ne lui était plus possible d'atteindre sa guêpe solitaire, ce qui l'alarma de prime abord. Mais il était si fatigué, qu'il ne pensait plus qu'à dormir, commençant même à trouver dans le rythme de la musique qui accompagnait l'absurde chorégraphie une régularité évoquant une forme de berceuse. Et alors qu'il ne supportait plus le poids de sa propre tête et manquat s'affaler sur la table d'une manière totalement disgracieuse, il aperçut une sorte d'enfant peinturluré, perché sur un vélo semblant sur le point de tomber en morceaux. Et alors que ce petit être ouvrait la bouche pour s'exprimer d'une horrible voix de crécelle, Chris sentit une douleur fulgurante traverser son crâne de part en part alors qu'un des gardes l'assommait par mesure de sécurité.
Et avant de sombrer dans l'inconscience, alors que sa tête se rapprochait dangereusement de la table, il eut une dernière pensée pour sa chemise immaculée, qui avait jusqu'alors été protégée de la pluie d'hémoglobine par son couvre-chef et sa veste:
*Ça partira mal...*
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Ven 11 Fév 2011 - 11:58
Qu'est ce qu'il faisait là ? Il se le demande... Lui qui avait une élégance naturelle, un charisme inné, la classe internationale, voilà qu'il était dans un milieu de bons hommes et bonnes femmes qui avait tous cette petite chose qui les rendaient inintéressant au possible. Il regrette sans doute la magnifique soirée avec Autumn, devant les films d'Hadhouel.. Remarquez, là au moins, il aurait pu pioncer sur le canapé. Un verre, oui un verre. Matthew était au bar et prit un petit whisky. La pouf accompagnatrice dont le nom fut déjà oublié, était partit en roulant du postérieur, le bec vers le haut tentant de garder sa fierté après s'être reçu une remarque des plus magnifiques de la part du grand blond. Elle était venue parce qu'il ne voulait pas se faire remarquer en entrant seul dans un bal de ce type, maintenant qu'il était au milieu de la population, la nana pouvait aller draguer les autres pète-culs qui trainaient dans la salle. Il voulait se barrer mais quelle impolitesse de sa part, un jour, il dira merde aux bonnes manières. Il alla s'installer dans un espèce de fauteuil assez moche, au fond de la salle accoudé, il dégusta son whisky, assez bon, au moins, l'organisateur n'a pas choisit du bas de gamme pour l'alcool. S'enfonçant dans ses pensées pour oublier tout le vacarme, une voix aigu et peu agréable vint le réveiller. Ne nous attardons pas sur la tenue de la demoiselle, sur son type, sur son éventuelle beauté, sur son allure, sur son prénom, sur toute sa vie, elle va virer dans peu de temps.
Bonsoir mon cher, vous ne trouvez pas que cette soirée est époustouflante ? Si vous le dîtes Sans même la regarder. Je vous voyais au loin assis dans ce fauteuil et j'ai pu m'apercevoir que vous vous ennuyez au plus haut point... Incroyable, une femme de votre genre a su déduire tout ceci.. J'en suis bouleversé. Hm... Puis-je m'asseoir à côté de vous ? Je ne sais pas, êtes-vous capable de vous taire ? Je vous trouves bien exécrable.Je ne suis venue que pour faire connaissance.
Il posa son verre vide sur la table délicatement et regarda la jeune femme, petit sourire.
En vous voyant, je me dis que je n'ai guère de chance, vous voyez la fille en rouge là-bas, qui rigole comme une bécasse ? Euh.. oui. Perdue. Il s'agit de ma cavalière, mais je l'ai envoyé promener pour passer une soirée a peu près sympathique même si je sens que cela va être difficile, parce qu'à peine une greluche partie dans les roses, une autre débarque pour soit disant faire connaissance.. Comment ça...?Gênée. Vous savez, je ne suis pas assez idiot pour finir dans un moment d'extase avec vous, les petites filles à son papa dans votre genre ne m'intéresse absolument pas, car vous avez peut être le physique d'une mannequin, mais vous avez la cervelle d'une bimbo, donc non désolé autant s'offrir une poupée gonflable, ceci en reviendra au même. Vous êtes..Bouche ouverte et outrée. Oui je sais, on me le dit souvent. Vous pouvez rejoindre la demoiselle en rouge maintenant et me critiquer comme bon vous semble. Je.. je.. HAN !
Et elle tourna les talons comme l'autre. Pourquoi se montrer ainsi ? Parce qu'un simple non et Matthew en aurait eu pour la soirée. Une femme de ce genre a besoin de justification simple et précise, allant droit au but pour qu'elle comprenne assez vite, bien entendu, elles sont tout de suite vexées parce qu'elles n'ont pas ce qu'elles veulent, mais ça c'est leur problème pas celui du grand blond. Tiens un serveur passe avec un verre de champagne, il en prend un. Bon aussi, heureusement, l'alcool remonte le moral de temps à autres. Les lumières s'étendirent d'un coup et un homme ayant un masque à gaz sur la tête s'avança dans un cercle lumineux au fond de la salle. Bordel... c'est qui ce type, y'en a qui ont su se montrer originaux pour le costume. Haussement de sourcil, qu'est ce qui foutait là mais bon dieu qu'est ce qu'il foutait là. Ah, il appelle Wilson. Trois ans pour dire, bienvenue à Wilson, donnez lui une masse qu'il s'assome. Le petit vieux se lança dans un discours, allez accouche, raconte pas ta vie c'est très bien. Non, non, Matthew n'est pas énervé. Enfin si un peu, il s'ennuie trop, il peut faire autre chose, ailleurs que de trainer là dans son fauteuil et à écouter ce type qu'il n'a jamais vraiment connu. S'il avait été soul, il aurait certainement balancé un Ta geule mais non... On va éviter, il va rester là dans son interminable ennui puis dès qu'il pourra quitter le bal, il le quittera. Un coup de barre arriva mais repartit aussitôt. Hm, l'ennuie arrive à le fatiguer.
Des danseuses, mon dieu.... oh mon dieu. Ce n'est pas un bal mondain, c'est un cirque. Les clowns sont la plus part des invités, les bêtes de foire les danseuses, la vache, il se frotta les yeux blasés. Bordel. Une alarme, raa mais merde. Il se leva , ça suffit ce foutoir, il se barre bordel. Le système anti-incendie se déclencha et voilà qu'un liquide rougeâtre tomba du plafond. Matt se lécha un doigt, hein hein, du sang. Il haussa un sourcil se demandant si il n'était pas tombé chez les fous, mais en même temps voyant la foule et le sommeil qui l'envahissait petit à petit, il commença un tantinet à s'inquiéter. Le spectacle commença, quelques personnes s'endormaient, non ça tournait pas rond, pas du tout rond.. Il essaya de faire marcher sa cyberpathie pour entrer dans les systèmes informatique du manoir... Impossible, c'est comme si il n'était plus mutant, la fréquence est mauvaise. Un type en vélo débarqua, Matthew tenta d'écouter en lutant contre le sommeil, mais il tomba, endormi au sol, comme tout le monde...
Kurt Wagner X-Men Gamma
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits] Jeu 17 Fév 2011 - 10:06
Ainsi la fête commençait. Musique quelque peu médiocre, petits fours et alcool. Des conversations vides d'intérêt comme de sens, la blondinette qui présentait Kurt à tout un tas de gens, certainement influents, qui le félicitaient pour son costume, allant jusqu'à lui demandé comment il avait fait pour donner cette impression de fine fourrure sur la peau. Une soirée ennuyeuse, que le mutant n'avait accepté que pour la rencontre avec anniversé et la tête qu'il ferait en voyant l'amant de sa petite fille. Car là était toute la "subtilité" de la chose, convaincre le vieux que tendre et pure petite fille se dévergondait avec des "mutos". Mais cette rencontre se faisait désirer, et encore une fois sa cavalière, Mabel, l'entrainait vers un autre groupe. Les présentations furent rapides. Ignorant royalement le groupe de personne entourant les protagonistes, la jolie jeune femme présenta le joli jeune diable directement à son cousin, ou quelque chose comme ça. Qui lui même le présenta à une certain Christopher Witman, le type qui possédait la boite qui faisait le costume que portait à cet instant même l'elfe sur le dos. A en juger l'ai pincé et le ton de l'homme d'affaire, il s'agissait là d'une rencontre au moins du niveau de celle qu'aurait lieu avec le grand père, si elle avait lieu un jour. Ce fut avec patience et un léger sourire sur les lèvres que Kurt écouta l'homme déverser son subtile venin. Witman était agile avec les mots, et savait parfaitement en cacher certains derrière d'autres.
-Étonnant n'est-ce pas ? La façon dont vos vendeurs ont sut voir que j'insufflerais un peu de style à ce costume qui, sans moi, n'est jamais que très banal. Et si il vous venait l'idée d'une campagne de pub avec mes..."semblables" comme vous le dites si bien. Je vous donnerait quelques noms de mes amis mutants, puisque c'est le nom qui désigne les gens de mon espèce. Qui sait ? Certains d'entre eux pourraient apprendre à vos stylistes comment habiller aussi bien le diable que les anges.
Une petite gorgée de champagne, un baiser sur la joue de sa cavalière, et alors que Kurt allait s'éclipser de ces mondanités insoutenables, Witman vont faire une pique sur son mode de vie, ne pouvant faire autrement qu'arracher un rire léger des lèvres du mutant bleu. L'attaquer sur son apparence était une chose aisée, essayer de critiquer son statut de x-men était bien plus risqué.
-Oui, effectivement monsieur... comment est-ce déjà ? Wetman ?... Mais entre deux opérations de sauvetage du monde libre, vos entreprises et vos clients compris, je passerai vous rendre visite.
Il marqua une pause, vida son verre, et alors qu'un des serveurs, avec son petit plateau pleins de coups de champagne fraiches passait, il fit se dérouler sa queue d'autour de sa taille, la faisant sortir de l'arrière de son pantalon pour se saisir d'une des coupes avec. La portant toujours avec cet appendice étrange, démoniaque selon certains, il porta l'élixir à bulles à ses lèves.
-Je pourrais vous conseiller quelques petites modifications. Et puis un de mes amis doit sans cesse re découper vos vestes pour y glisser ses ailes. Mais ce n'est pas le lieu ni le moment. Je passerais vous voir.
Et sans rien ajouté, un sourire un peu narquois sur les lèves, il s'éloigna, récupérant sa coupe de champagne dans une main, et enroulant sa queue autour de la taille de sa compagne d'une nuit. Le moment avait été divertissant, mais ce n'était qu'une infime partie de la soirée. D'ailleurs, déjà les lumières s'éteignaient, signe d'une animation à venir. Forcément, un discours du croulant, puis la vie reprenait son cours. Les présentations avec l'hôte de la soirée furent brève, et à la déception générale, il ne comprit pas que Kurt était un mutant, allant jusqu'à lui demander comment il faisait bouger cette queue de diable. Puis vint l'immonde spectacle, et la marionnette. Le discours du jouet à vélo était à glacer le sang, et déjà Kurt s'apprêtait à se téléporter à l'assaut pour voir de quoi il en retournait. Il se sentit engourdit en essayant de "bondir", et il n'eut pas le temps de finir de se demander pourquoi son pouvoir ne marchait pas, qu'il s'effondra sur le sol, comme tout les autres convives ou presque, dans un sommeil artificiel autant que profond.
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Sujet: Re: - 16 ans /!\ [MISSION] Le bal de l'horreur [PV inscrits]
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