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| Sujet: Adrian Warden [LIBRE] Mer 16 Fév 2011 - 5:52 | |
| A D R I A N . W A R D E N alias S T U N T F E A T . Marlon Wayans in Requiem for a Dream • Age, date et lieu de naissance : 34 ans, né à New York dans le Bronx le 8 janvier 1977 • Groupe : Neutre • Pouvoir : hybridité animale, à voir selon le goût du joueur.
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Les traits principaux de ce pouvoir sont une force et une agilité décuplées. Stunt peut soulever/tracter 500kg sans se blesser, il est capable de déployer autant de force pour se propulser dans des sauts vertigineux dont il récupère généralement facilement pour les mêmes raisons ainsi qu'un talent particulier pour la cascade; éventuellement ajouter à cela des réflexes améliorés, voire des sens exacerbés - vous ferez votre cuisine. Il est également pourvu d'une queue préhensile recouverte de fourrure sombre (une pilosité qui s'affiche également sur une partie de la colonne elle-même, sur ses reins et descend assez bas au niveau de la nuque), prolongeant sa colonne vertébrale depuis le coccyx, ainsi que de canines supérieures et inférieures plus longues que la moyenne. • Métier : principalement dealer, il est aussi un musicien et chanteur de trip-hop reconnu dans les quartiers défavorisés de NY. • Qualités : très débrouillard, doté d'un grand sens de l'humour et d'un sens du mensonge particulièrement développé quand il peut lui être utile, rien ne semble l'atteindre bien qu'il ne soit pas quelqu'un de froid. Il est "ami" avec un nombre incalculable de gens, a un sens des affaires aiguisé et sait rendre service en échange de compensations équitables - c'est quelqu'un de réglo en dépit d'une propension à jouer très intelligemment sur les mots. Grande adaptabilité. Il est aussi très doué pour tout ce qui est du domaine de la musique. Pas mal de succès auprès des femmes. Habile au maniement des armes à feu et des lames courtes (couteaux, poignards "standard"). • Défauts : menteur, difficile à cerner, peu enclin à se salir les mains si la récompense est jugée trop incertaine ou trop maigre, ne tient pas en place, pense que tout peut toujours se monnayer d'une manière ou d'une autre (en espèce sonnantes et trébuchantes ou autres), n'aime pas passer cent ans à chercher un moyen d'obtenir ce qu'il veut (généralement, il a cependant suffisamment de finesse pour trouver comment y parvenir), assez macho et très coureur. • Signe(s) particulier(s) : à part les attributs physiques précisés dans le cadre du pouvoir, Adrian arbore plusieurs tatouages, dont certains sont volumineux (choix laissé au joueur pour les motifs). Il est marqué par quelques cicatrices de diverses natures (au choix également). • Célébrité négociable? : oui, tant que vous gardez un homme noir de corpulence modérée à la musculature moyennement développée, dont l'apparence cadre avec l'âge du perso bien sûr. C'est aussi pour ça que j'ai pris une photo sombre. x) • Statut : au choix, ça change souvent...
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© Mina-Ligeia
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- C A R A C T E R E . D U . P E R S O N N A G E - Il n'y a pas grand chose à rajouter aux données figurant dans les qualités et défauts, la joueur ou la joueuse sera libre de composer à partir de ça. Adrian est avant tout quelqu'un qui préserve l'image d'un type désinvolte, une sorte de faux "gros déconneur" - quoique en fait, on ne puisse vraiment faire la différence entre cette façade et son véritable sens de l'humour, même quand on le connaît depuis pas mal de temps. Comme tout le monde il a ses mauvaises passes, cependant son caractère veut qu'il les dépasse assez rapidement; il est en fait le type même de celui qui fonce perpétuellement en avant pour fuir les affres d'un présent rarement rose, et s'en accomode apparemment très bien. Cette ruée vers l'après s'exprime dans son activité incessante, sa sociabilité extrême qui le pousse à aller vers tout le monde et à lier contact avec autant de gens, ou son absorption totale dans la musique - seule activité qui le maintient dans le même état d'esprit pendant plusieurs heures d'affilée, souvent sans pause. Pour autant Adrian n'est plus aussi inconscient qu'il fut plus jeune, et a un recul qui peut s'avérer très étonnant sur énormément de choses malgré son immaturité apparente. Il n'aime pas parler sincèrement et avec sérieux très longtemps sauf pour affaires, et répugne à être le sujet d'une conversation sinon pour la déconne.
- P H Y S I Q U E . D U . P E R S O N N A G E - Adrian est grand, pas moins d'1m80. Il est de type afro-américain, l'avatar étant négociable je laisse le choix du degré de bronzage de sa peau. Son visage est agréable et généralement avenant, il a un très beau sourire et inspire la sympathie et la confiance, bien qu'une malice sans bornes brille toujours dans son regard sombre qui paraît sans cesse à la recherche du moindre détail. Sa silhouette est fine et se développe tout en souplesse selon une musculature plutôt longiligne qui lui donne un air assez nonchalant, impossible alors de deviner combien ces mêmes muscles sont capables de se contracter et de fournir à Stunt toute la puissance que lui confère son pouvoir. Ces dispositions physiques lui octroient une démarche qui a quelque chose de félin, des gestes précis et gouvernés par une certaine lenteur liée à la douceur qu'il a dû développer pour compenser la brusquerie amenée par le manque de contrôle qu'il avait sur sa force étant plus jeune. C'est un homme en pleine force de l'âge qui se trouve être très charmeur et capable d'une grande élégance dans sa façon de se mouvoir, bien qu'il n'y prête généralement pas du tout attention, le milieu dans lequel il évolue ne l'y contraignant pas. Pour la même raison, il s'habille de façon simple et très commune pour un vagabond des rues de NY, privilégiant des vêtements qui n'entravent pas ses mouvements histoire de disposer pleinement de la liberté apportée par sa sur-agilité et de ne pas avoir à en racheter tout le temps à cause de mouvements trop bruques. - H I S T O I R E . D U . P E R S O N N A G E -
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Adrian est le fils d'une prostituée afro-américaine, Goldie Warden. Il est né dans le Bronx et y a toujours vécu. Il connaît cette partie de New York comme sa poche et c'est là qu'il se sent le plus à l'aise, aimant particulièrement l'atmosphère de chaos et de rage latente qui en caractérise les quartiers les plus mal famés. Sa mère a continué le tapin pour lui permettre d'aller à l'école, mais bien qu'étant généralement entouré d'enfants tout aussi mal lotis que lui, il souffrit de la stigmatisation liée à ses origines peu glorieuses. Pourtant, c'était déjà un enfant très débrouillard par la force des choses, et qui allait naturellement vers les autres, aussi avait-il quelques amis très fidèles avec qui il faisait les quatre-cents coups, et avec qui, bien évidemment, il commença à faire l'école buissonnière dès l'âge de 8 ans. Sa mère lui en voulut beaucoup de gaspiller ainsi l'argent qu'elle mettait dans son éducation et finit par ne plus payer sa scolarité, ce qui ne le dérangea pas autant que de la voir commencer à boire au lieu d'améliorer leur train de vie. Malgré les insultes sont elle le gratifiait généreusement lorsqu'il faisait ou disait quelque chose qui lui déplaisait, Adrian aimait sa mère, seule figure parentale qu'il ait jamais eue et seule personne à lui avoir offert un toit et le minimum syndical pour tout le reste, et s'occupait d'elle lorsqu'elle était trop soule pour le faire elle-même pour lui prouver cette affection, et tenter de se faire aimer en retour. A peine eut-il onze ans qu'il trouva un petit boulot pour remplir un pleu les placards d'autre chose que des bouteilles d'alcool. Bien vite il comprit que s'enrôler dans le commerce de la drogue était bien moins pénible, plus amusant et plus lucratif que de distribuer les journaux, et il prit ce chemin avec quelques uns de ses amis, mentant à sa mère à qui il ne voulait pas attirer plus d'ennuis. Sa mutation se déclara quand il eut quatorze ans. Beaucoup de monde se détourna de lui lorsque ses changements physiques devinrent évident, soit après qu'il se soit résigné à arrêter d'essayer de couper définitivement l'excroissance qui lui poussait au derrière. Mais les têtes pensantes de ce qu'on peut appeler son gang eurent l'intelligence machiavélique de l'accepter tel quel, profitant ainsi de ses nouvelles capacités pour lui refiler des boulots plus périlleux que les autres. Ils se lancèrent de plus en plus dans les cambriolages et les braquages dans de petits commerces, amassèrent un certain pactole. Adrian restait dévoué à sa mère et lorsque celle-ci apprit, lors d'un contrôle sanguin pour une maladie quelconque, qu'elle avait le sida, il mit tous ses gains au profit du traitement et de tout ce qui pouvait leur permettre une vie plus agréable. Mais après avoir été veillé par une chance indécente, le jeune manqua de mourir à 17 ans dans une fusillade. Abattus ou arrêtés, ses compagnons de déroute furent séparés de lui, et il fut incarcéré après avoir récupéré de ses blessures. Son comportement en prison ne fut pas celui d'un enfant modèle, loin de là, et il y apprit à se battre plus efficacement que jamais, se faisant rapidement des alliés grâce (à cause ?) à sa force surhumaine. Sa peine fut donc prolongée. Sa mère ne vint le voir qu'une fois, pour lui annoncer qu'elle avait trouvé un homme assez bon pour l'épouser et lui donner tout ce que son minable fils n'avait jamais été capable de lui offrir. Lorsqu'il sortit de prison, Adrian se retrouva donc seul, mais son réseau de relations lui permit de se réinsérer très vite dans le microcosme des hors-la-loi. Il se concentra principalement sur le marché de la drogue, qui, jusque là, lui avait valu moins d'ennuis, et s'intéressa par l'intermédiaire d'une petite amie de l'époque au monde de la musique. Y trouvant un exutoire dont il avait alors bien besoin, il s'y plongea de plus en plus clairement et s'y découvrit une passion quand d'autres voyaient un véritable talent.
En 2004, il fit la connaissance d'Anthony Lovelace dans un bar où ce dernier jouait avec son groupe un soir où Adrian était lui aussi programmé avec le sien. Bien que représentant des styles très différents, chacun se surprit à trouver dans l'approche de l'autre des similitudes, et de fil en aiguille, ils sympathisèrent, Adrian appréciant le jeune Anglais pour sa répartie très habile, son sens de l'humour particulièrement acide et sa grande compréhension du New-York marginalisé. Il alla même jusqu'à discuter sincèrement avec lui, une grande exception pour lui qui préférait habituellement se contenter de rapports superficiels avec autrui. Ils se revirent souvent, Adrian fournissant régulièrement Anthony en drogue malgré l'affaiblissement continu de celui-ci à travers la maladie, et finirent par devenir réellement amis, le second se portant toujours volontaire dès que le premier avait besoin d'un service qu'il pouvait lui rendre. Cette amitié fut scellée lorsque, au nouvel an 2008, Adrian fit une overdose chez lui et fut transporté aux urgences par Anthony, seule personne encore en état parmi les présents à leur petite sauterie puisqu'il ne pouvait plus physiquement encaisser les excès, lequel fit des pieds et des mains pour que son ami soit pris en charge au plus vite et qu'on leur pose le moins de questions possible.
C'est pourquoi, l'année suivante, alors que le déclin physique du jeune Anglais était clairement consommé malgré ses efforts pour se maintenir encore en vie quelques temps, Adrian accepta de veiller sur sa soeur cadette, Ashe Lovelace. Celle-ci, débarquée en février de Londres, accompagna son frère dans ses dernières heures, et Adrian se prit d'affection pour la jeune fille qu'il ne chercha même pas sérieusement à séduire par respect pour son ami. C'est lui qui l'aida à passer le cap du deuil en mars 2009.
Malgré tout Adrian est toujours un dealer très actif aujourd'hui, bien qu'il se consacre essentiellement à la musique depuis la mort d'Anthony.
| - A S H E . L O V E L A C E - Elle est, pour lui, comme une petite soeur d'adoption. Ashe et Adrian entretiennent une relation basée sur le respect et la confiance, et il a toujours veillé à ce qu'elle soit maintenue dans la lumière autant que cela puisse être, loin des trafics et autres noirceurs de leurs vies conjuguées. Ce dernier a été le spectateur de son déclin fulgurant après qu'elle ait vécu une période qui semblait particulièrement heureuse, et n'a pu l'empêcher de s'auto-détruire malgré la promesse faite à Anthony. Il n'est pas du genre à jouer les nounous, cependant, et reste persuadé qu'elle est la seule à pouvoir se sauver d'elle-même, en dépit de l'amer regret qu'il ressent à la voir prendre des chemins de plus en plus tortueux. Ils sont l'un pour l'autre le fantôme d'un passé commun, aussi bénéfique que malfaisant.
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