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 Promenons-nous dans les bois, attention le loup est là...

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2 participants
AuteurMessage
Fantine Caine
Nouvel(le) Apprenti(e) de la Confrérie Delta
Fantine Caine


Nombre de messages : 145
Age : 34
Autre(s) identité(s) : Wahy'a ; Fanfan ; la Sauvagesse

Pouvoirs : Hybride louve ; sens surdéveloppés ; transformation en louve

Age du perso : 30 ans
Date d'inscription : 25/02/2011

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MessageSujet: Promenons-nous dans les bois, attention le loup est là...   Promenons-nous dans les bois, attention le loup est là... Icon_minitimeMer 23 Mar 2011 - 8:02

Promenons-nous dans les bois, attention le loup est là... Monica-Bellucci-monica-bellucci-12957940-100-100-Promenons-nous dans les bois, attention le loup est là... Charlie-Chaplin-charlie-chaplin-4535914-100-100

Le silence. Quel plus beau son que son mutisme ? Quelle plus douce sensation que sa tranquillité ? Loin de la foule, des cris, des agitements, la forêt était un endroit de repos où la nature s’exprimait en toute pudeur. Tout était en mouvement, regorgeait de vie mais, ceci dans la plus grande des discrétions. Nul besoin de s’affirmer haut et fort pour montrer que l’on existait, il était quelque fois plus fin de s’identifier par un murmure. Fantine était retournée à la source même de sa nature : les bois. Enracinée dans son âme, dans son cœur à cet endroit, elle y venait régulièrement pour apaiser son esprit bousculé par ses séjours chez les humains. Misanthrope, elle fuyait la foule pour mieux se terrer dans un univers bien à elle où l’homme n’est que particule de cendre devant la perfection de la nature.

C’était une journée humide, le brouillard était intense et filtrait les rayons solaires avec une telle audace qu’il nous était permis de le fixer directement. Démuni de son éclat puissant, il était semblable à un abricot desséché, rond, doux mais sans saveurs. La brume planait dans la forêt, opaque, fantomatique, comme un régiment de spectres hantant les lieux. Pour Fantine, aucun souci, ses yeux filtraient l’épaisse brume et c’était sans difficulté qu’elle trouvait sa route. Cela devait faire environs une heure qu’elle marchait sur les sentiers. Son nez avait récolté une multitude d’odeurs plus agréables les unes que les autres. Elle s’était plu à traquer les empruntes de pas des animaux, humer la mousse et les écorces des arbres, goûter aux fruits sauvages, nommer chaque plantes et fougères. Elle ne s’était pas encore transformée, peut-être en raison de la présence du jour. Elle n’en ressentait pas le besoin non plus, Fantine était une créature de la nuit il était inutile de s’exhiber en public sous sa forme animale.

La sauvageonne s’arrêta au pied d’un chêne, se lovant dans un creux ou se dégorgeaient ses racines, les yeux clos. Elle inspira profondément le parfum léger, nauséeux et acre de la mousse qui poussait sur les souches. Elle s’arrêta à l’écoute des feuillages doucement chahutés par la caresse du vent, des lapins qui creusaient leur terriers, des taupes qui circulaient sous la terre mole et fraiche, des fourmis qui s’attelaient à un travail d’esclave. Un sourire sincère, nimbé de bien être illumina discrètement ses lèvres. Sourire aussi rare qu’il était ravissant à contempler car la belle ne l’étalée qu’en de rares occasions. Soudain, elle rouvrit brusquement les yeux et se redressa, aux aguets et les sens à l’affût. Ses oreilles détectèrent la présence d’un individu de type humanoïde, que son odorat affirma. Tapie dans le manteau de la brume, elle conservait une certaine discrétion. Ses yeux ne quittèrent pas la direction dans laquelle s’avançait inconsciemment l'étranger, mais comme toute créature de la forêt, elle resta par curiosité, fuyant si le besoin s’en faisait sentir.

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Waylon Talker
Humain
Waylon Talker


Nombre de messages : 207
Autre(s) identité(s) : The Worder

Pouvoirs : Aucun

Age du perso : 35 ans
Date d'inscription : 23/01/2010

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MessageSujet: Re: Promenons-nous dans les bois, attention le loup est là...   Promenons-nous dans les bois, attention le loup est là... Icon_minitimeSam 30 Avr 2011 - 8:21

37°2 le matin ? Même si on calculait la température en degrés Fahrenheit, on serait encore loin du compte. Un étrange froid s'était abattu sur la ville depuis quelques temps, ou était-ce plutôt parce que notre ami britannique avait passé la nuit le nez dans l'herbe trempée ? Car oui, quand on étudie la faune et la flore, il est nettement plus facile d'en apprendre davantage sur le terrain, mais sentir les choses comme un bon vieux Rilke allemand, ça ne donne pas forcément des formes conventionnelles. Dignes d'un impressionniste raté ! Ainsi lorsqu'il se réveilla, il était effectivement trempé sur une seule face, car la rosée du matin ne l'avait pas épargné, il suspecta d'ailleurs d'autres évènements moins agréables mais décida d'oublier ces dangereuses pensées, destructrices pour le moi intérieur déjà bien entamé de Waylon.
L'inconvénient lorsqu'on a un esprit qui divague à longueur de temps, c'est que lorsqu'on retrouve plus ou moins ses esprits, c'est l'esprit lui qui ne retrouve pas où il est. Il avait beau tourner, retourner et se retourner dans ses orbites, il ne parvenait nullement à se repérer. Ah le scientifique d'hier lui il savait ! Mais pas celui d'aujourd'hui ! Mais il ne stressa pas pour autant, de toute manière, toute forêt a ses limites, et s'il allait toujours dans la même direction, cela finirait bien par le mener quelque part, non ? Il fit le tour de ses poches, mais mis à part deux ou trois blocs-notes et des crayons, il ne possédait pas grand chose, pas même de papiers en plus ! Mais c'est pas un mal hein, on peut faire tout ce qu'on veut et être qui on veut ! Ce qui le poussait surtout à aller tout droit, ce n'était pas des idées de scout, mais plutôt parce que la brume était fort dense et qu'il ne voyait guère plus loin que le bout de son nez, surtout au tout lever du jour.

Mais il n'avait pas marché trois minutes qu'il s'arrêta subitement, en plein milieu d'une avancée disgracieuse. Il avait l'air bête avec un pied élancé en avant sans toutefois qu'il ne touche le sol. Il recula son pied en douceur et ferma les yeux ; un passant inattentif eut pu croire qu'il avait trouvé là une plénitude bienfaisante, mais pourtant, c'était bien le chaos qui l'envahissait. Une douleur terrible lui déchira les nerfs, et sans aucun doute là il créait des mimiques encore jamais vues chez les comédiens ou les imitateurs. Cela avait été très bref entre le moment où il semblait très bien et celui où il se jeta à terre pour se tenir la tête, s'étouffant dans son mutisme forcé. Puis subitement, sans crier gare, il lâcha sa tête et se retrouvé de nouveau nez à nez avec la terre humide et froide, on aurait pu croire qu'il s'était évanoui mais il n'en était rien. Nul ne sait réellement ce qu'il s'était passé, peut-être que son âme dérangée avait eu besoin de s'exprimer ? C'était peut-être là la seule hypothèse valable. Mais même les neurochirurgiens ne sauraient donner la réponse, la douleur s'était envolée soudainement, partie en fumée comme les arbres que l'on brûlait.

En se redressant, il constata avec horreur l'abjecte allure qu'il avait, il ne ressemblait guère plus à rien dans ces vêtements trempés, déchirés ça et là par ses excursions au sommet des arbres, ses combats singuliers avec des animaux du coin et autres activités bénéfiques. Il hésita longuement à taper ses vêtements mais il se convainquit que cela n'en valait pas l'effort pour le résultat escompté. Aussi reprit-il sa marche lente et inconsciente, mais bien que la flore devenait quelque peu plus hostile, des herbes grimpantes, des fleurs aux épines acérées, des racines lâchement dissimulées qui le faisaient trébucher à tort et à travers. Mais il était loin de perdre patience, c'était comme s'il en avait l'habitude. Et il suivait son chemin imaginaire, parfois en chantonnant ou en sifflant des airs qu'il ne connaissait même pas. En fait, si quelque part au fond de sa tête il les connaissait puisque lorsqu'il avait été un bref instant compositeur, il avait créé ces mélodies mais il ne s'en souvenait pas le moins du monde.
Au bout d'un moment, il ralentit bizarrement son allure et lançait des coups d'œil frénétique à gauche et à droite, et il se semblait se sentir de plus en plus mal à l'aise. Sa tête bougeait dans tous les sens, il marchait sur le côté, à reculons, normalement, ses pas se faisaient même bien moins bruyants sur les brindilles qui jonchaient là et là. Puis il fixa un point fixe dans les feuillages, il souleva sa veste et sortit un objet accroché à sa ceinture, qu'il pointa droit devant lui et *PAN!* Une multitude d'oiseaux s'envola brutalement en piaillant comme si la fin du monde était arrivée. Waylon éclata de rire, il avait si bien déformé sa voix pour qu'elle se rapproche le plus possible d'un coup de feu qu'il n'en revenait pas lui-même. Il se mit à danser comme pour célébrer cette victoire sur le silence. Il ne manquait plus que des saucisses à faire griller, il aurait mis un feu et les aurait toutes englouties ! Mais il était loin de se douter qu'il y avait un autre puissant prédateur à quelques pas seulement de lui…
Car plutôt que de voir un terrible animal, il vit… une femme. Et même si on pourrait assimiler les deux, un minimum de galanterie permet de cacher ses opinions. Mais il resta planté là, regardant cette femme de loin les yeux intrigués. Pour sûr, il avait un air d'échappé d'asile à la regarder comme il faisait. Non ce n'était pas une question d'envie ou de quoi que ce soit, mais il la fixait comme une poule qui a trouvé un réveil. Il s'approcha alors à allure normale mais redoublait de prudence, voir quelqu'un à des lieues de la civilisation qui vous regarde aussi n'est pas très rassurant il faut l'admettre. S'arrêtant à deux mètres d'elle, il la regardait avec encore plus de curiosité mais également d'inquiétude. Il ne la connaissait pas et ne pouvait déterminer de quelle façon il fallait la considérer. Il lança un « Bonjour mademoiselle, seriez-vous perdue par hasard ? Si oui… alors… alors nous sommes deux… »
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