Yasumaru | Se détendre [Libre]

Invité

C'est vraiment incroyable ce que l'on peut ressentir lorsqu'on est un oiseau. Non, c'était plus qu'incroyable, mais l'humain comme le mutant manquaient de mots pour expliquer les sensations que cela procurait. C'était la liberté, une liberté totale, magique, étonnante. Comme si on faisait un avec le vent. Evidemment, l'esprit de l'oiseau en lui-même ne voyait pas les choses ainsi, il était simplement dans son élément, mais pour la partie humaine, c'était fantastique. La tentation était énorme ne rester oiseau, mais aussi génial que cela soit, elle restait humaine au fond d'elle.

Nawan n'avait pas fait exprès de se transformer. Il lui arrivait encore très souvent de se transformer sans le vouloir, simplement en ressentant des émotions un peu trop fortes, mais ici, elle se sentait plus libre de se laisser aller, et pourquoi pas, ça pourrait peut-être l'aider à se contrôler plutôt que de se brider tous le temps.

Elle aperçut finalement un endroit où atterir, dans les environs de l'Institut. Elle était ici depuis très peu de temps et ne savait pas encore vraiment comment se comporter avec les autres mutants, mais ici, il n'y avait, d'après ce qu'elle avait compris, pas besoin de cacher ses pouvoirs, alors elle ne les cachait pas.

L'oiseau, un rapace, un faucon pélerin pour être précis, inclina les ailes pour commencer sa descente, puis Nawan céda à la tentation. Elle était actuellement l'animal le plus rapide du monde en piquer, elle ne pouvait pas redevenir humaine sans essayer ça, même si elle allait probablement mourir, alors elle se laissa guider par l'instinct de l'oiseau et se mit en position. Une chose est sûre, si elle avait pu parler, elle aurait sûrement hurler quelque chose du style "YAHAAAAAAA!", mélange de peur et d'excitation. Parce qu'il faut bien admettre deux choses : la première, ça fichait vraiment la trouille de foncer à une telle allure sur le sol, et l'autre, en même temps, c'était vraiment super. Mais qu'est-ce que c'était effrayant...

Nawan était encore à plusieurs dizaines de mètres lorsqu'elle freina pour terminer son atterissage plus en douceur, et elle redevint humaine sans trop de difficultés, de façon quasi instantannée à l'oeil nu, puis elle regarda autour d'elle, un peu gênée à l'idée que quelqu'un l'ai vu car elle ne se faisait pas encore à l'idée qu'ici, on ne la jugerait pas mal juste parce qu'elle était mutante. Et qu'il n'y avait que des mutants ici.

Avec le retour des beaux jours, Arty avait décidé d'ouvrir plus tôt ses rideaux pour profiter de la chaleur encore toute relative de la matinée. C'était également un bon moment pour faire quelques exercices physiques. Pompes, tractions, abdos, il ne négligeait pas grand chose et savait déjà que son gouffre stomacal (ou le trou noir à la place de son estomac si tu préfère What a Face

) comblerait aisément les quelques calories brulés pendant cette petite demi-heures d'exercices physiques.

A la suite de quoi, il s'était rendu dans la salle de sport de l'Insitut pour y courir un peu, croisant quelques camarades et professeurs et les saluant bien cordialement. Finalement, ce n'est que près de deux heures après son réveil matinal que le jeune mutant avait consentit, enfin, à s'accorder une pause « petit-déjeuner » bien méritée et s'était donc rendu dans la cuisine s'y préparer un bol de céréales accompagné de jus de fruit et d'un verre de lait.

Etant donné que le jeune homme n'avait pas de cours prévu pour ce beau dimanche ensoleillé, il se rendit ensuite sur la terrasse la plus proche et s'installa confortablement. Une seule idée lui était venue en tête: il fallait qu'il lézarde au soleil, qu'il profite de son énergie et de sa chaleur pour bronzer quelque peu et prendre quelques couleurs. Son teint était trop pâle à son goût, et il fallait remédier le plus immédiatement possible à ce problème.

Et tout à son bronzage, il observait à moitié les nuages et les bestioles vivant dans les airs, enviant en partie leur liberté mais sachant qu'ils devaient, souvent et régulièrement, revenir se poser sur une branche afin de s'y reposer ou de dormir. Instinctivement, il faisait quelque passe de la main au dessus de son accoudoir, faisant apparaître de ci de là une fleur en titane ou un rubix-cube en polyester. A moins qu'il ne concentre un peu plus d'attention sur l'apparition d'une tour de verre alors que ses yeux suivaient la trajectoire d'un oiseau dont il avait crut comprendre que l'espèce n'était pas très représenté dans cette partie des USA.

Lorsque le dit oiseau commença un piqué vers un point un peu plus excentré, Art commença à se demander si la vermine n'avait pas commencé à envahir l'Institut Xavier, chose qui l'aurait étonné étant donné l'état de propreté des lieux et la présence d'un nombre relativement conséquent de fous dangereux dans ces murs. Puis, il vit l'aigle se transformer en une humaine et un fin sourire apparut sur les lèvres de l'Artiste (oui je sais elle est facile What a Face

) qui se releva et alla à la rencontre de la nouvelle venue.

«Salut!! Bel atterrissage, tu maitrise dis-donc ?» lança t'il en guise de préambule
«Je m'appelle Art, mais tu peux m'appeler Arty, et toi qui es-tu ?»

Invité

«Salut!! Bel atterrissage, tu maitrise dis-donc ?»

- Salut. Et, ben... Merci.

«Je m'appelle Art, mais tu peux m'appeler Arty, et toi qui es-tu ?»

- Moi c'est Nawan, mais tu peux m'appeller Naw.

- J'aime bien ton nom, il est original.

- Ca fait longtemps que tu es ici?

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