Pour une fois que je veux pas d'embrouille [PV: Colossus]

Cela faisait maintenant un bon moment que j'étais à New York, cette charmante ville où le travail ne manque pas et où les contracts poussent facilement. Je terminais mon contrat, j'étais vétu tout en noir, t-shirt noir, pantalon noir, botte noire et gants noirs. Je sautais du toit d'un immeuble sur un autre immeuble et je me mettais en position. Le contrat stipulé que je devais tué cet homme au sniper d'une balle dans la tête. Pas très divertissant je dois avouer, j'ai préféré tué cet homme à ma manière bien que le contrat soit respecté. Je passe une corde autour de ma ceinture et je serre le noeud, il se trouve trois étages en dessous. J'étais fin prêt, j'avais le sniper dans mon dos et c'est tout. Je saute et descend en rappell vers le troisiéme étage en partant du toit. Il est là, caressant un chat en train de parler à deux de ses gorilles. J'analyse briévement la situation, deux hommes devant lui, deux hommes à l'entrée et deux stewarts armés et aucune caméra. Hmm je sens que cela va être un véritable massacre ! Je casse la fenêtre, attirant ainsi l'attention sur celle ci. Je suis bien caché au dessus et il est impossible de me voir à moins de s'approcher.

les deux gorilles qui discutaient avec la cible s'approchent, arme aux poings visiblement pas rassurés. Je fais irruption dans l'appartement et j'attrape le bras armé de l'un d'entre eux, le forcant à viser son acolyte. Sur le coup, il stressait donc il ne put empécher son doigt d'appuyer sur la gâchette. L'acolyte se prit la balle dans l'épaule et est contraint de lâcher son arme. Je tord le bras que je tiens dans mes mains et d'un coup sec, je projete l'homme par la fenêtre. Je ne laissais pas le temps à ma cible de réagir. Après avoir récupéré le glock du garde du corps, je lui tirais une balle dans le genou puis je tirais une balle sur le gorille en pleine tête à bout portant. Les stewarts sortaient de derrière le bar des mitraillettes thompson et se mirent à arroser la scéne. Mais quand le nuage de poussière se dissipa, je n'étais plus là. Vous auriez du voir leur tête. Ils avancèrent vers l'endroit où j'étais censé me trouvaient et ils me cherchaient du regard. Le temps qu'ils baissent les yeux pour saisir leur thompson, je m'étais mis à l'abri derrière un canapé. Je prenais soin d'avancer dans leur angle mort et je leur tiré une balle dans la tête à chacun. Il n'en restait plus que deux, ils étaient désarmé donc je ferais cet effort là aussi

Le premier s'approche et tente de me mettre une droite que je pare aisément, le second avance à son tour et sans me laisser le temps de me reposer, il tenta de me mettre un coup de couteau. J'avais pas vu ce détail et sous le coup de la surprise, je sortais mes griffes pour lui tranchait le bras. Il gémit de douleur et se trainait mollement au sol. Je le saisis par le col et le planquait contre le mur, laissant l'autre tétanisé par ce que je venais de faire

"Espéce d'enfoiré, je voulais m'entrainé à ne PAS utiliser mes griffes, tu fais chier petit con !"

Je l'enchaine de plusieurs coups de poing dans la face, laissant l'autre pétrifié qui tentait de se rapprocher du glock de son acolyte. Mais, il ne savait pas que je l'avais capté et pile au moment où il se jettait sur l'arme, j'expédiais son confrère vers lui et les deux se percutèrent violemment. Je saisis ensuite une thombson et fini par dire

"Hmm j'aime bien cet arme, voyons voir si elle fonctionne bien ..."

J'arrosais les deux en ricanant comme un diable. Je jettais l'arme par la fenêtre cassé et je revenais à ma cible. Elle rampait lentement vers la porte. Ce n'étais même pas intéressant ... Je m'avançais vers lui et je m'apprétais à l'assassiné d'une balle dans la tête comme certifié dans le contrat quand il me frappa avec son poing droit en plein visage de façon inattendu. J'aurai juré qu'il agonisait au sol. J'heurtais un mur de façon violente et je tombais au sol. Ma nuque s'est brisé sur le coup et mon corps a désormais deux côtes fellés. Il ricanait à son tour, croyant que cela suffirait à me tuer. Je me relevais l'air de rien et je me fis craquer la nuque

"Un mutant ? Hmm voila qui est intéressant !"

Je m'approchais, laissant le fusil de précision sur le canapé et je m'avançais vers lui en garde de muay thai. Il tente de me mettre une droite, non non c'est pas suffisant, trop lent ! Je tourne doucement, il tente de mettre un coup de pied, j'encaisse en enroulant mon bras autour de son pied. L'énergie déployé dans son coup de pied est tel qu'une de mes côtes s'est cassé avant de se reconstitué naturellement, seulement je tenais son pied et il s'envola avec moi. A l'approche du mur, je vrillais et je l'éclatais violemment tête la première contre le mur. Je le regardais, il ne bougeait plus

"Et merde, je l'ai tué sans le faire exprès ..."

Non, il bouge ! Je vais chercher le sniper et je m'approche de lui. Sa tête est dans un sale état je dois avoué, il ferait presque pitié, sauf que là, je suis en mission et que je me dois de respecter cette mission. Il me regarde sans trop comprendre, le choc sur la tête a été violent il faut dire. Cependant, il semble vouloir bouger ses mains, elles tremblent et je jubile à cet idée d'inspiré la peur sans avoir recours à mes phéromones. Il est dans une position assez délicate je dois avouer et j'aime ça ! Je m'approche de son oreille et lui murmure discrétement

"L'ange de la mort est là, souris sa ne sera pas douloureux ..."

J'arme le fusil de précision et lui tire une balle à bout portant entre les deux yeux. J'entends une sirène, les flics arrivent, le grabuge que j'ai mis doit avoir alerté les autorités. Je laisse l'arme sur les lieux du crime et j'avance tout doucement vers la fenêtre. Je regarde en bas et je saute. Folie ? Non, il y a juste mon cable que j'utilise pour aller sur le toit d'un immeuble plus bas et me changer pour reprendre des vêtements civils et mettre mes habits ensanglantés dans un sac. Je passe un coup de fil à mon employeur et je lui annonce que tout est fait. Il est soulagé et me versera comme promis mon fric le lendemain. Pour l'instant, j'ai faim ! Je descend et je passe à mon logement pour y déposé le sac puis je vais sur la grande avenue et j'entre dans un restaurant ; la péniche. J'avance tranquillement et je vais à ma table. Certains regards sont posés sur moi et me dévisage, ma capuche empéche à ce que l'on voit mon visage, c'est peut être ça qui les attire. Je sens que la tension est palpable malgré tout et je souris, peut être que la soirée n'est pas fini.

La péniche. Un endroit que je ne connaissais pas, et qui me semble pour le moins agréable. Situé non loin de l'Institut, ce lieu est assez fréquenté par les mutants de tous bords. Pourquoi est-ce que je suis là? Parce que je souhaite me fondre dans la masse des étudiants. Qu'ils arrêtent de me voir comme un terroriste, comme l'Acolyte Colossus.

Je souhaite créer des liens avec eux. Sans qu'ils soient amicaux, j'aimerais avoir des personnes avec qui discuter quand je suis au sein du bâtiment principal de l'école de Charles Xavier. Il est vrai que je ne parle qu'avec Kitty, de temps à autre. Et quelquefois, un dirigeant de l'établissement daigne m'adresser la parole. Mais cela ne va pas plus loin.

Pour l'occasion, je me suis fait beau. Enfin beau... Un jean's, un T-shirt blanc qui semble être trop petit pour moi, et mon perfecto, que je ne quitte jamais... Ou très rarement.

Assis à une table, je passe ma commande - un simple cheeseburger et une assiette de frittes, le tout accompagné d'un soda - tandis qu'un individu à l'allure étrange fait irruption dans le restaurant. Pourquoi je le remarque? Pour ce qu'il cherche à dissimuler son visage, alors que nous sommes dans un endroit où les mutants possèdent le droit de se balader sans crainte. Donc pourquoi se cacher s'il est mutant? Et pourquoi venir ici s'il n'en est ps un.

Je remercie la charmante serveuse aux yeux oranges - une mutante, elle aussi sans aucun doute - et je garde un œil sur cet étrange personne. Maintenant que je suis résident de l'Institut, il faut que je me mette dans la peau d'un futur X-Man, je n'ai pas le choix. S'il faut intervenir, je le ferai. Mais pour l'instant, rien à signaler, je profite simplement de la vue.

J'aime pas me faire mater comme ça, à vrai dire je me sentais d'humeur massacrante, ce vigile qui m'avait forcé à utiliser mes griffes m'avait fortement énervé. Je veux dissimulé mon identité le plus longtemps possible. Personne ne doit savoir que je suis en ville, je sais que mon père le sait. Il a un odorat fin et il reconnait bien mon odeur donc il saura que je suis là. Mais la question est, voudra il me voir ? Je l'ai trahi, bafoué, éventré, planté comme un taureau de corrida. Après avoir passé ma commande, un simple steak, je me sentais observé et j'étais de plus en plus énervé.

Enfin, deux hommes daignaient venir, il s'agissait d'une sorte de face de lézard et un autre mutant qui possèdaient des sortes de lances à la place des mains. Je souriais de façon provocative, je savais bien ce qu'il voulait. Cependant, il n'y avait rien de glorieux à tuer ces deux avortons. Je m'attendais à tomber sur quelqu'un de plus fort, je sentais que ces deux là allaient être ennuyant et j'allais juste m'échauffer sur eux. Le premier, la face de lézard se mit devant moi et me fixait, les mains sur la table et debout. Il ne disait rien au début mais je pouvais constaté que son pote faisait le tour discrétement et penser peut être passer incognito. Le Lézard m'aborda

"Pourquoi te caches tu ? On est entre mutant, assume ta véritable forme ! Inutile de te cacher ! Fais nous voir ta sale gueule maintenant avant de le regretter !"

Mon steak arrivait et je l'ignorais, je préféré prendre mon couteau à steak et commencait à couper. Je sentais l'autre qui commençait à bouger. Il tenta de me transpercer avec sa main en forme de lance par derrière, de la façon la plus lâche et prévisible qui soit ! Je détournais sa main et je la tordais de sorte à me retrouver derrière lui en clé de bras puis je plantais mon couteau dans sa main qui la transperça et qui vint se plantais dans le dos. Je souriais, pendant que l'autre gueulait. Le lézard se jetais sur moi et m'attrapait par le col, je mis tout d'abord une claque dans l'oreille pour le destabilisé un peu puis je récupérais son bras et l'amenais au sol de façon militaire. C'était mon instructeur qui m'avait apprit tout ça, je lui mettais la main dans le dos et je maintenais de cet manière

"Miserable avortons, quand je mange j'aime pas être déranger par des sous-merdes de votre espéce ! Vous êtes la honte de la génération mutante, même pas fichu de placer une attaque correcte ..."

Le lézard se débatait mais il était coincé. Je le relevais en maintenant la clé et je le jetais sur son pote. Mon regard était clair, où il débarassait le plancher, où il allait en subir les conséquences, c'est à dire soit la mort soit la honte ! Je crois qu'ils ont vite peser le pour et le contre et ils sont partis sans demander leur reste. Je regarde les gens qui se sont retourné vers moi et j'émet un soupire profond, ce genre de soupire qui réussit à faire se retourner les gens. Je retourne à ma table et demande un autre couteau à steak pour finallement finir mon repas tranquillement sous les bavardages des autres.

Quelle agitation!

Je savais que cet être nouvellement venu dans ce restaurant était doté de facultés spéciales. Mais force est de constater qu'il est techniquement supérieur à ces deux agresseurs. J'ai failli intervenir quand j'ai vu qu'ils étaient deux contre lui, mais le combat était déjà perdu d'avance pour ces deux-là.

Je suis certain d'une chose encore: cette personne n'est pas de l'Institut.
Peut-être pourrai-je le convaincre de rejoindre la structure mise en place par Xavier... Je me lève, me disant que je ne risque rien, si je ne viens pas pour me bagarrer. Je me plante devant lui, silencieux. Il est en train de manger, et des personnes nous regardent. Peut-être pensent-ils que je souhaite me battre à mon tour...

- On peut discuter?

Je ne dis rien de plus et saisis une chaise pour me placer en face de lui.

- C'était très impressionnant ce que tu as fait, là.

Je ne le sens pas très loquace. Il va même possiblement se jeter sur moi pour que l'on s'en mette plein la tronche. Ce qui ne manquerait pas de faire plaisir à ceux qui nous regardent, et qui n'attendent que ça.
Je crois mes bras, et m'adosse bien comme il faut sur ma chaise. J'attendrai qu'il me réponde, peu importe le temps qu'il mettra. Je vois la charmante serveuse aux yeux oranges retourner à ma table, je lui fais signe, et elle me sourit. Elle me laisse de quoi assaisonner mes frites sur ma position initiale. Où je retournerai dès que j'aurai pu discuter avec... Lui.

"La haine: fait des ravages dans les tier-quar, provoque la mort et la bagarre, les incidents et les dégats
La paix : Se négocie mais ne vient pas, se mérite, ne se vend pas, s'installe mais ne tient pas !" SINIK
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Je ne les avais pas tué ... j'aurai pu, mais j'ai pas eu envie. Ma passion pour le meurtre semble s'estompé on dirait, pour la baston non, mais le meurtre oui. C'est étrange comme sensation, c'est comme lors d'une opération, on sent qu'il nous manque quelque chose. Je ne saurais vraiment vous décrire ça ... j'avais sauvé une vie, j'avais préféré sauvé la vie de cette mutante plutôt que d'aller me défoulé sur des flics qui n'étaient rien d'autre que des proies faciles pour moi. Leurs gadgets tireur de plomb ne me faisait nullement peur ni même mal ...

Je fus d'ailleurs tiré de ma réverie par une mec taillé comme Arés, grand musclé et qui avait plus une tête à s'appellait Vladimir qu'Arés. Bref un ruskof s'est planté devant moi. Un ami des deux bouffons ? Non je ne crois pas, il m'aurait soit attaqué par derrière soit aurait bien manifester ses envies hostiles. Mais là, il ne disait rien et préfére juste me fixer. Il veut un autographe ?

- On peut discuter?

Oh ? Il voulait pas me défier au concours de descente de vodka ? Bizarre mon sixiéme sens m'a trahi ... enfin bref, j'acquiesce doucement et il s'installe juste après sur la chaise. Il prend une chaise et s'assoit, c'est vrai que maintenant qu'il est assis, il est assez impressionant. Une musculature assez travaillé quand même, mais bon la mienne me suffit amplement, ses bras doivent l'empécher de conduire tellement ils sont volumineux. Il fini finallement par lacher

-- C'était très impressionnant ce que tu as fait, là.

Je pouffe de rire et je bois un verre d'eau, il est drôle lui, il croyait vraiment que deux imbéciles se proclamant mutant avait une chance contre moi ? Je suis Daken, fils de Wolverine, celui qui a survécut à un tir dans le soleil ! J'en ai marre qu'on me souestime, mais bon, le mec en face de moi il a rien dit de méchant donc je vais gardé mon calme

"Ce ne sont que des tafioles ... n'importe qui aurait pu les battre avec une main dans le dos ... Mais bon, je doute que Vous soyez venu ici pour faire une éloge de ce ridicule combat surtout quelqu'un de votre carrure, Vous comptez m'offrir un abonnement à la salle de musculation du coin ? ..."

A ce moment là, je tiens fermement le couteau à steak mais discrétement, juste au cas où il est masqué ces intentions, rien de bien méchant mais on m'a déjà fait trop de coup en traitre. Surtout que celui-la vu ses biceps il devait pas faire partie des "petites frappes" que j'ai rencontré durant ma carrière d'assassin.

Il semble être à la limite de l'implosion. Une vraie furie qui veut en découdre avec n'importe qui passant à sa portée.

- Un abonnement à la salle de musculation? Non... Ce que je peux t'offrir, c'est la possibilité de développer tes dons, et de les mettre au service de ceux qui en ont besoin... Je ne dis pas que cela sera facile, ni même payé... Mais cela sera gratifiant à un point que tu ne peux même pas imaginer...

Je marque une pause, et je regarde cette main qui tient le couteau. Il pourrait me planter s'il le désire. Mais... J'espère attiser sa curiosité, qu'il voudra m'écouter jusqu'à la fin.

- Connais-tu l'Institut pour Jeunes Surdoués du Professeur Xavier?

Voila, c'est lâché.
Le mot est dit. Il sait maintenant de quel bord je suis. S'il a des idées déjà préconçues sur la Confrérie, le BAM, et Xavier, il doit être en train de me cataloguer... Et de se demander s'il va me trancher la jugulaire ou non.

J'attends donc sa réponse, attentif à ses moindres mouvement. Toutefois, je reste concentré aussi sur ce qui pourrait se passer autour de nous. Des personnes mangeant ici pourraient vouloir se battre avec lui, et par extension puisque je parle avec lui: avec moi.

Rha, j'aurai peut-être dû rester assis, mon cheeseburger doit être froid... Et la serveuse aux yeux oranges n'est pas revenue... Pas grave, je reviendrai pour savoir si elle veut intégrer l'école....

"Regarde-le, quand il parle, écoute-le !
Le laisse pas chercher ailleurs, l'amour qu'y devrait y avoir dans tes yeux"
NTM - Laisse pas trainer ton fils
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- Un abonnement à la salle de musculation? Non... Ce que je peux t'offrir, c'est la possibilité de développer tes dons, et de les mettre au service de ceux qui en ont besoin... Je ne dis pas que cela sera facile, ni même payé... Mais cela sera gratifiant à un point que tu ne peux même pas imaginer...

"Attend sans déconner j'ai une tête à faire du bénévolat ?"

Il ne m'écoutait visiblement pas car il insista sur un point qui détermine ce que je pense de lui... ceci il aurait dut le dire plus tôt cela aurait évité que je soi aussi méfiant vis à vis de cet individu à l'apparence d'un bodybuilder professionnel aux allures de ruskof.

- Connais-tu l'Institut pour Jeunes Surdoués du Professeur Xavier?

Oh je vois, encore un Xmen ? Ou un résident à l'institut ? C'est mon jour de chance je vais pouvoir prendre des nouvelles de mon père. Je relâche le couteau que je tenais dans les mains, une preuve que je commence à avoir confiance en lui bien que cela ne soit pas officiellement une preuve que je ne lui ferais aucun mal. Cet homme c'est peut être un agent du BAM qui sait ? Non, si c'était le cas il m'aurait déjà chopper depuis un bon bout de temps, ils sont pas très futés ces mecs là ...

"Oui évidemment que je connais, Charles m'a déjà rendu une petite visite en Europe ... Mais bon, je connais principalement parce que mon père s'y trouve ... tu dois peut être connaitre un dénommé Logan Howlett aussi appellé Wolverine ..."

J'insistais bien sur ce dernier mot, Wolverine, un magnifique alias je dois avouer. Même si je jalouse mon père sur tout, je dois quand même dire que je préfére quand même le mien d'alias. Daken, c'est moins mélodieux mais ça inspire plus la peur, c'est l'effet du K je crois. Enfin bref là n'est pas la question, cet homme attends surement de connaitre mes opinions sur Xavier et sur Magnéto donc je vais être un peu plus explicite.

"Je ne suis pas vraiment partisan de Xavier car il n'a rien à m'offrir je suis déjà au meilleur de mes capacités... je méne une vie de vagabond certes mais je suis libre et je n'ai de compte à rendre à personne si je merde quelque part ... pour ce qui est de magnéto, il n'a pas chercher à me contacter pour ce qui est de mon aide alors il peut aller se faire foutre ! Par contre ... je peux juste avoir une preuve que je m'adresse bien à un mutant et non à un simple humain ?"

Oui, c'était mon principal tracas, humain ou mutant ? Il avait surement une force prodigieuse ou autre mais je demandais à voir. S'il s'agissait d'un Agent du BAM je ne dirais rien de plus, si c'est un mutant alors parlons bien. Je n'ai pas de temps à perdre alors autant qu'il me dise directement ses intentions

Il connait donc. Mais il ne semble pas pour autant interessé. Il fait preuve d'une certaine méfiance à mon égard. L'odeur de viandes cuites provenant de la table voisine parvient jusqu'à mes narines, et donne à cet étrange atmosphère une autre saveur. Elle est à mon sens bien moins tendue que ce qu'elle pourrait être.

Il me demande de lui prouver que je suis bien un mutant? Je ne vois pas en quoi cela pourrait nous avancer, mais si cela permet de prolonger la discussion, je n'y vois aucune objection. Tandis que je me racle la gorge, je recule ma chaise, à quelques dizaines de centimètres de la table. Une fois ceci fait, je me lève et retire mon haut. Complètement.

Quand je me transforme, je gagne en masse et en taille, et c'est que j'y tiens moi, à ce t-shirt.
Torse nu au milieu du restaurant, je ne me sens pas pour autant gêné, bien que je sente le poids du regard des autres clients.

Puis, en une fraction de seconde, le temps d'une pensée, mon corps se transforme. La chair devient acier. L'homme de sang devient soldat de fer. D'une voix aux résonances un peu métallique, je prends alors la parole.

- Convaincu?

"Mars coule dans nos veines, Et rien ne pourra changer ça. La multitude de nos hoplites Recouvrent la plaine,Cette force inouïe rend jaloux Le Soleil lui-même, Tant bien qu’un mouvement de pas, Jette l’ombre sur la Terre !"
Troie- Akhenaton
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Ok, une chose est sure, c'est un mutant. Je ne connais pas encore de technologie humaine pouvant faire recouvrir quelqu'un de métal. Appart bien sur en plongeant le sujet dans du fer réduit à l'état liquide et à la ressortir mais ce n'est pas garantit que l'homme survive, les chances de survie sont égales à celle d'un sandwitch en Somalie... et encore je suis gentil ... Enfin, tout ça pour dire que l'homme en face de moi et un mutant. Il ne manque pas de le faire remarquer d'ailleurs

- Convaincu?

J'acquiesce en ricanant, les autres devisagent notre petit groupe, entre le mutant métalique et le mutant assassin, on avait là une belle paire de mutant bien visible .. sa voix métallique résonnait dans le bar et son aspect de demi-géant ne faisait pas de lui un mutant "discret". Bon déjà faut éloigner les curieux et pour ça, j'ai mon plan. Je léve mon avant bras de sur la table et je fini par annoncer à haute voix pour que tous les curieux entendent.

"Je me sens regarder je sais pas toi mais moi j'ai envie d'en étripé un ..."

Et à ce moment je sors mes griffes d'os.Je peux vous assurez que même sans me retourner, tout le monde est retourner à ses affaires et dévier du regard. Une technique d'intimidation plutôt efficace je dois avouer. J'adore passer pour le psychopathe de service, ça attire la crainte et évite ainsi les emmerdes. Bon reprennons la discution. Je continue de manger mon steak et je l'invite à reprendre sa place pour plus de commodité dans la discution. Je m'étire et je dis finallement

"Bon alors tu veux proposer quoi comme truc qui sera grattiffiant ? Les restos du coeur ? La soupe populaire ?"

J'avais dis ça sur un ton très ironique, s'il affirmait que c'était ça je crois que je l'enverrais chier sévére. Non il doit avoir une autre idée en tête le ruskof. Je demande à la serveuse qu'elle nous servent une poliakov et j'attend un peu qu'il m'expose ses projets. Avec un peu de chance j'aurai un divertissement autre que le meurtre et sauvé les filles dans les centres commercials. Oh mais bordel pourquoi je pense à ça ? Pff ça m'énerve. Bon bref vas y fait moi écouter tes dires que je pése le pour et le contre,Staline (homme de fer en russe)...

Cet homme est une véritable bombe à retardement. Il toise les gens de l'assistance comme un loup marque sa proie. Je ne suis pas sûr qu'il ne se jetterait pas sur eux pour les découper en rondelles, simplement par pur plaisir.
Finalement, il reprend place derrière son plat, et la discussion redémarre. Il range cette étrange griffe en os dans son avant bras. Cela me rappelle quelqu'un, mais je n'aborde pas le sujet.

Si ce mutant est aussi dangereux qu'il semble l'être, pourquoi tenter de le recruter, de le faire vivre sous le même toit que des dizaines d'enfants qu'il pourrait blesser, ou même pire? Parce qu'il faut avoir un œil sur ce genre d'individu, et si la chance est de notre coté, pouvoir même le réorienter, lui inculquer des valeurs qui ne semblent pas être les siennes.

- Sauver des vies, cela te dirait?

La question est simple, et n’appelle qu'à une réponse fermée. Rien n'est fait uniquement de noir ou de blanc, tout est nuances de gris. Même lui. Il se peut qu'il trouve en lui l'envie d'aider son prochain, d'agir en homme, et pas en animal...

Je retourne à ma forme humaine, à mon sens, nous n'en viendrons pas aux mains. Enfin, c'est ce que j'espère du moins.
Je regarde discrètement l'heure, histoire d'avoir une idée du temps que je viens de passer au sein de cet établissement. Près de quarante minutes maintenant... Moins d'une heure, et je suis déjà en train de discuter en face d'une machine à tuer...

Qu'ils me haissent pourvu qu'ils me craignent !
Caligula
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Visiblement, il semblait ne pas avoir apprécié la manière dont j'ai remballé les gens à côté de nous. Je n'aime pas me faire matter, encore moins par des inconnus, s'ils ont un problème avec moi je les prend un par un ou tous à la fois s'il le faut ! Je suis une machine à tuer, je n'ai jamais vraiment agit par moi même ! On m'embauche pour ce que je sais faire de mieux ! Tuer ! Oui c'est ça ! Tuer est ma seule raison de vivre .... ou peut être est ce que je me trompe. Me délecté de la peur et de la mort des gens ne m'attirent plus tant de plaisir ... Avant je trucidais des gens comme ça par plaisir et ça me donnait un peu d'adrénaline, mais aujourd'hui je n'ai plus de raison de tuer qui que ce soit, si ce n'est par connerie ou pour me défendre. Je n'ai plus rien à me prouver, ça c'est sur ! J'ai participé à de nombreuses batailles, battu des mutants de haut rangs, j'ai même battu mainte fois mon père qui est considéré comme l'un des meilleurs combattants au corps à corps de l'institut. La preuve, il enseigne la survie il me semble. M'enfin là n'est pas la question. Et maintenant il me refait cogiter avec sa question

"Sauver des vies, cela te dirait?"

"Ecoute, je suis plus habitué à en ôter qu'a en sauver ... je sais pas trop, d'un côté c'est ... amusant de sauver des vies mais d'un autre côté je suis pas habitué ... est ce qu'un homme mauvais peut réellement changer de nature comme ça ? A sa guise ? Je ne sais pas trop vraiment, je suis en proie au doute on dira... "

Je m'arrête un moment de manger, je repense encore à ce que j'ai fais pour la fille au centre commercial ... c'est vrai qu'il s'agit bien là d'un acte gratuit et pire que tout d'un acte de charité ... putain je me hais vraiment quand je suis comme ça, on dirait que je deviens fleur bleu avec le temps. Maintenant, je me rends compte que cette fille est un don du ciel, une seconde chance peut être. Mon karma semble être redevenu neutre on peut dire ... j'étais attiré par l'obscur étant jeune : surtout la vengeance contre mon père. J'ai pas vraiment choisi d'être mauvais, mais mes actions me méne toujours de plus en plus bas... testé chez les gentils pour faire mon choix, serait ce envisageable ? Ce mec ne sait certainement pas le nombre de victime que j'ai déjà faite, bien plus que la population de cette institution. Je reléve la tête aprés ce petit blanc que je viens de laisser pour finalement dire

"Ce que je veux c'est mener une vie loin d'être monotone, je veux de l'action, du concret. Mais c'est vrai que je commence à me lasser de cette carrière d'assassin... seulement voila je veux pas prendre de décision sur un coup de tête donc je vais y réfléchir ... je dois demander à voir qui si je me pointe à l'institut sans activer le systéme défensif ?"

J'avais dit ça d'un ton ironique mais je n'en pensais pas moins. J'avais ouie dire que cette infrastructure possèder un systéme de défense très sofistiquer. Je ne voulais pas non plus me donner en spectacle en encaissant l'air de rien les balles de mitrailleuses. Non pas qu'être cribler de balles me déplaisent mais je n'avais pas envie de trouer mon t-shirt et d'arriver comme un clodo à l'institut. La première impression est la bonne parait il... m'enfin, si je leur dis que je suis ancien assassin ça devrait les calmer on va dire...

La discussion a bien eu lieu. Une véritable discussion, un échange, même si l'on peut croire que la personne que j'ai en face de moi puisse être un monstre... Je suis la preuve que tout le monde possède en soi une part de vertu.

- Si tu viens à l'Institut, demande un responsable...

Je marque une pause, tandis que je recule ma chaise et me lève. Je réajuste mes vêtements, prenant une profonde inspiration. La tension dans la salle semble être retombée. Nous sommes deux jeunes gens qui discutent parmi tant d'autres dans un restaurant bondé. Par la suite, essayant d'avoir l'air amical, je reprends ma phrase.

- ... pour ma part, je ne suis que résident.

J'hausse les épaules, ponctuant ma phrase par ce simple geste. Je me retourne et reprend le chemin de ma table où m'attend mon repas, qui doit avoir refroidit, soit dit en passant. De dos à mon interlocuteur, je lève la main droite.

- J'espère t'y revoir là-bas... Tout le monde y a sa place.

S'il connaissait mon passé, il saurait que je ne ment pas.
Et me voici donc en marche. Quelques personnes me toisent, mais cela ne me gène pas... Et voici d'ailleurs la serveuse aux yeux oranges qui refait son apparition...