Une rencontre et un choix avenir (David C.Haller)

J'étais dans mon petit appartement, je ne savais pas quoi faire aujourd'hui,cela faisait maintenant un mois que j'étais arrivé dans cette ville après m'être faite virée de chez moi. Je comprenais ma mère et je commençais à me dire qu'elle avait raison et que j'étais surement un monstre et que je devais tout faire pour ne pas me retrouver autour de trop de gens. Mais bon je commençais à en avoir marre de rester enfermée chez moi à ne rien faire et à me demander pourquoi tous ça m'arrivais à moi.Je pensais que j'avais eut assez d'ennuis comme çà, la disparition de mon frère m'avait déjà assez détruite comme ça, il fallait qu'il m'arrive autre chose. Je me demandais quand est ce que j'allais avoir une vie paisible. Mais pour moi cela n'allait pas être possible. J'allais donc chercher mon sac et je sortais de chez moi. J'étais contente de voir qu'il faisait beau dehors et me disais que j'avais tort de rester enfermée chez moi.
Je me baladais donc dans les rues tout en visitant cette nouvelle ville que je ne connaissais pas. Puis j'arrivais dans un parc au bout d'eune demi heure de marche. J'aime marcher , ça me fait du bien et je fais tout pour ne pas penser à mon pouvoir que je n'arrive pas à contrôler. J'étais allée sur internet pour cerner un peu mon pouvoir, je contrôlais le froid et la glace. Je le savais bien ça, je savais faire baisser la température d'une pièce, c'était pour ça que je me retrouvais ici toute seule et je n'étais pas du tout rassurer. J'avais appris qu'il existais une école , l'école Xavier, mais je ne savais pas si je pouvais y aller ou pas, j'avais peur de moi et j'avais surtout peur de ce qu'on pourrait penser de moi.

Une fois arrivée dans le froid, j'allais me mettre dans un coin toute seule , là où personne ne pourrait me voir. Puis de toute façon il n'y avait pas beaucoup de personne. J'étais tranquille , je m'asseoie par terre et je prends une feuille, enfin tout ce qui me passe sous la main et j'essaye alors de geler l'objet, je vois bien que j'ai du mal, je devais beaucoup me concentrer et je vois surtout que cela m'épuise. J'espérais que personne ne me vois, je ne veut surtout pas qu'on n'ai peur de moi. Mais je devais réussir à contrôler mon pouvoir pour ne pas pouvoir faire du mal à qui se soit, et vu tout ce qui passe à la télé, autant contrôler mon pouvoir le plus vite possible pour ne pas perdre le contrôle dessus, comme ça je ne fais pas repérer par qui se soit. En tout cas je commençais un peu à m'énerver car je n'arrivais pas à garder le contrôle sur ce que j'essayais de faire.Je pris ma tête dans les mains en disant à voix haute.

-Mais pourquoi je n'y arrive pas...

Voilà plus de deux heures que j’avais trouvé refuge dans mon sanctuaire adoré. Plongé dans quelque paperasse, je réglais des détails administratifs de quelques évènements qu’il me faudrait célébrer durant la semaine à venir. Devant moi s’étalait des dossiers ornés de quelques photos de bébés, d’adolescents, de jeunes couples et de vieillards. Sans m’en rendre véritablement compte ce que je tenais entre mes mains respirait la vie et la mort, le cycle perpétuel qui se renouvelait constamment. Ici une jeune fille allait célébrer sa bat-mitzvah, là un vieil homme se ferait ensevelir, fermant à jamais ses yeux aux merveilles de ce monde qui l’entourait. Pour les avoir longtemps connus et côtoyés, je nourrissais pour eux une affection certaine et une grande fierté. A chaque célébration je devenais l’humble témoin de leur vie, l’ami discret et bienveillant de leur passage sur cette Terre. Ma vie s’écoulait aux rythmes des leurs ! C’était pour eux que je me levais le matin afin de me rendre à la synagogue pour adresser à Dieu leurs prières et leurs supplications. Pour eux encore que je travaillais en ce bureau pour préparer parfaitement ces diverses cérémonie. Pour eux que luttais pour conserver ce devoir sacré de Mémoire, pour réduire à néant les crimes antisémites et judéophobes dont certains étaient encore victime Ils constituaient ma raison de vivre et de me battre au quotidien ! Ils étaient ma vie ! Ils étaient mon peuple !

Une fois mon travail terminé, je classais mes dossiers et m’en retournais au monde du dehors. Fidèles à elles-mêmes les rues de New-York étaient très animées, rythmées par les bousculades des hommes d’affaires stressés et les klaxons d’automobilistes désespérés par la longueur de la file qui les précédaient. D’ordinaire j’appréciais les bruits de la ville qui comme autant de battements de cœur témoignaient de la vie sans cesse renouvelée malgré toute les horreurs qui pouvaient s’y produire. Mais aujourd’hui je ressentais le besoin de respirer un air plus frais et plus réparateurs que celui des pots d’échappement des véhicules c’est pourquoi je me dirigeais vers le seul ilot immaculé que je connaissais : Central Park.

En arpentant le chemin de ce parc je croisais la route de centaines de nouveaux visages, jeunes ou vieux, qui avait tout comme moi milles raisons de vouloir échapper à la fureur citadine. L’espace d’un instant un sourire, un clin d’œil permettait de nous unir le temps d’une simple confidence. Nous ne faisions que passer et les regards se perdaient presque aussi rapidement qu’ils s’étaient trouvés. Mais un de ces regards attira tout particulièrement mon attention. Une jeune fille assise au milieu d’un immense parterre de verdure et qui semblait vouloir se dissimuler à ses concitoyens. Saisissant divers objets dans sa main, elle faisait apparaître quelques éclats de gelure sans vraiment parvenir à un quelconque résultat. Il ne me fallu pas bien longtemps avant de comprendre que cette jeune fille était une mutante en plein apprentissage de maitrise de ses pouvoirs. Elle me semblait quelque peu perdue et désespérée par ses prouesses médiocres. Je décidais alors de m’approcher de la demoiselle et lui lançais alors

- Il est vrai qu’il s’agit d’un apprentissage long et fastidieux mais un jour vous y parviendrez. Je m’excuse je ne voulais pas vous effrayez mais je n’ai pu m’empêcher à m’intéresser à vos quelques tours de passe-passe. Je me nomme David Haller et tout comme vous, je suis une de ces créatures que les généticiens auront désignés sous le nom de mutant.

Les mutants, mais je me demandais ce que je devais penser d'eux, est ce que j'étais vraiment un monstre ou une personne de normal. Je me posais beaucoup de question et je n'avais aucune réponse. Quand je regardais les informations encore la presse et parfois ça m'inquiétais, il y avait certains mutant qui n'était vraiment pas du coté du bien et c'est pour ça que je m'inquiétais, surtout pour moi. Mais qu'est ce qui pourrait m'arriver si on découvrait que j'étais une mutante moi aussi. Qu'est ce que je devais faire, voila la question et surtout comment je pouvais apprendre à contrôler mon pouvoir pour ne pas qu'on le repère. Car si je perdais mon pouvoir en plein milieu d'une foule je pouvais faire beaucoup de blessé. La preuve la dernière fois dans la rue j'avais perdue le contrôle et heureusement il n'y avait eut personne , au moins personne n'était blessé et personne n'avait put voir que j'étais une mutante.

Mais bon aujourd'hui j'avais décider d'apprendre à contrôler un peu plus mon pouvoir. Donc j'étais allé dans le parc dans un coin, je pensais que personne ne pourrait me voir ici. J'étais dans mon coin et j'essayais de contrôler mon pouvoir , j'y arrivais un peu, mais pas assez longtemps ce qui avait le don de m'énerver un peu, bon c'est vrai se n'est pas la bonne solution mais je devais absolument le contrôler pour ensuite reprendre ma vie en main comme quelqu'un de normal, enfin en apparence j'étais normal. Puis d'un coup j'entendis une voix ce qui me fis tout de suite sursauter.

- Il est vrai qu’il s’agit d’un apprentissage
long et fastidieux mais un jour vous y parviendrez. Je m’excuse je ne
voulais pas vous effrayez mais je n’ai pu m’empêcher à m’intéresser à
vos quelques tours de passe-passe. Je me nomme David Haller et tout
comme vous, je suis une de ces créatures que les généticiens auront
désignés sous le nom de mutant.

Je me retournais et je vis un homme devant moi. Je me tendais tout de suite , je ne savais pas qui il était et maintenant je me méfiais un peu de tout le monde, surtout qu'il avait vu que j'avais un pouvoir. Donc c'était lui aussi un mutant, bon au moins il n'allait pas me prendre pour un monstre.

-Les quelques tour de passe - passe que je ne maitrise pas. Donc vous êtes vous aussi un ...Mutant...Donc vous ne me prenez pas pour un monstre au moins.Vous avez quoi comment pouvoir vous?

J'étais curieuse et c'était un peu normal, c'était la première fois que je me retrouvais face à face avec un mutant. Bon maintenant la question que je me posais c'était si il était gentil ou méchant.

La jeune fille qui se tenait devant lui, de prime abord inquiétée par son interruption brutale, fut rassurée de savoir qu’elle n’était pas la seule mutante ci-présente. Bercée par les mythes urbains et les préjugés des humains elle était, comme beaucoup de jeunes mutants, persuadée que ses pouvoirs faisaient d’elle un monstre. J’avais toujours eu beaucoup de peine à considérer cette vision des choses. Certes, en ce qui me concernait, le cas était très différent. Mon esprit était hanté par plus d’une centaine de personnalités différentes et je ne parviendrais certainement jamais à les contrôler. Mais cela n’était pas le cas de la plupart des jeunes gens qui vivaient à l’Institut Xavier. Une idée me vint alors à l’esprit. Pourquoi ne pas proposer à cette jeune demoiselle de les rejoindre. Elle pourrait alors évoluer dans un milieu propice, entourés de jeunes gens qui rencontraient les mêmes problèmes de maîtrise de leurs pouvoirs et la comprendrait sans aucune difficulté.

A mon tour, je m’asseyais dans l’herbe à ses côtés. Le gazon venant d’être tondu offrait alors une sensation de toucher très agréable. Je lui souris alors qu’elle me demandait quelle sorte de pouvoirs je pouvais bien posséder. Comme je ne tenais pas absolument à lui faire une démonstration des pouvoirs de mes esprits parasites, j’utilisais ma télépathie pour communiquer avec elle.

- Le pouvoir que je possède se nomme télépathie. Comme tu peux le constater je suis en mesure de communiquer avec toi par la pensée, je peux également lire les tiennes. Il me serait très facile de connaître chacun de tes souvenirs, même si je n’utilise cette facette que ma personnalité que très rarement.

Quiconque nous aurait croisé alors aurait été très surpris de voir ce jeune duo, installer dans l’herbe sans rien se dire ni même partager un regard. Ils ne seraient certainement pas douter de la richesse du discours qui les unissaient tous deux en cet instant unique. Je choisis néanmoins de reprendre un dialogue normal et lui déclarais en lui souriant.

- Je sais dans quels tourments tu te trouves plongée Aloyssia. Je suis passé par les mêmes errances que toi. Tu as peur de perdre le contrôle de ton pouvoir, de blesser les personnes que tu aimes. Les gens me traitaient comme si j’étais un monstre et durant des années je les ai crus. Mais j’ai appris qu’il m’était possible de maîtriser mes pouvoirs et aujourd’hui ils font partie de moi. Toi aussi un jour tu y parviendras mais pour se faire tu devras laisser des mentors d’indiquer la voie à suivre. Pourquoi ne pas venir t’installer avec nous à l’Institut Charles Xavier où nous pourrons t’apprendre à apprivoiser ton potentiel ?

C'est vrai qu'il m'avais effrayé au début, je ne m'attendais pas du tout à tomber sur quelqu'un aujourd'hui surtout que j'utilisais mon pouvoir. Mais je fut surprise de voir qu'il était lui aussi un mutant. Mais bon même si je savais que je n'étais pas toute seule, je me posais tout de même beaucoup de question, est ce qu'il était gentil, qu'est ce qu'il me voulait ou encore si il allait le dire à tout le monde. J'étais vraiment perdue d'un coup. Mais bon je voulais tout de même savoir ce qu'il avait comme pouvoir, il connaissait le mien donc à son tour.Mais je restais tout de même en retrait.

Puis je le vis s'asseoir près de moi, je le laissais faire en me demandant toujours quel était son pouvoir. Bon je savais qu'il n'allait pas me faire une grande démonstration ici alors qu'à tout moment quelqu'un pouvait nous voir.J'attendais sa réponse, mais d'un coup j'entendais une voix dans ma tête ce qui me fis tout de suite sursauter. Je compris tout de suite que c'était lui. Cela me fis peur au début, mais j'essayais de rester calme pour écouter ce qu'il me disais. Je ne savais pas quoi lui répondre, si je devais lui répondre par pensée ou à haute voix, j'étais encore plus perdue.Je décidais de lui répondre à haute voix.

-Mais...Euh je peux te répondre de la même manière que moi?Cela doit être assez bizarre pour toi....

J'étais assez gêner maintenant car comme je savais qu'il pouvait lire dans mes pensées, je n'osais plus pensée d'un coup.En tout cas il avait un don qui m'aurais effrayé des le début.Mais son don était un avantage, au moins il savait ce que je pensais sur mon don et pourquoi j'avais peur de mon don. Je voyais bien qu'il était passé par le même cap que moi.

-Je ne sais même pas si j'arriverais un jours à le contrôler. Et le fait que je pense que je suis un monstre, c'est...à cause de ma mère, c'est elle qui m'a appelé comme ça. Elle a peut être raison.

Je me souvenais très bien du moment dans la cuisine et surtout son regard de frayeur qu'elle avait envers moi et surtout ces paroles.

-L'institut Charles Xavier? Tu en fais partis, tu crois que j'arriverais à prendre le contrôle sur mon pouvoir et qu'on m'accepterais.

Les quelques commentaires de la jeune Aloyssia m’amusèrent beaucoup et je pris énormément de plaisir à cette petite conversation d’esprit à esprit. La télépathie faisait après tout partie de mon héritage familial et j’étais très fier des progrès que j’avais pu faire grâce à l’appui sûr et bienveillant de mon père. Maîtriser ma télépathie m’avais certes demandé énormément d’investissement mais le niveau que j’avais atteint me comblait de bonheur. Mon esprit connaissait certes encore des limites mais je restais convaincu au fond de moi que je deviendrais un jour l’un des télépathes les plus puissants de cette planète. J’avais de qui tenir après tout alors pourquoi ce rêve se révèlerait-il complètement insensé. Par effet d’imitations, je choisis de répondre à sa question à haute voix.

- Je dois admettre que la première fois que mon pouvoir s’est manifesté j’étais quelque peu perplexe. Imagine la surprise de découvrir que tu peux sans l’aide de personne découvrir les rêves et les pensées les plus secrètes de ton interlocuteur. J’ai connu une période de crises ou entourer de centaines de personnes je lisais parallèlement chacune de leurs pensées… C’était un véritable capharnaüm dans ma tête.

Ce petit mensonge, sans doute bien innocent, n’avait pour but que d’illustrer l’état dans lequel je me serais trouvé si la télépathie avait été mon seul don. Pourquoi donc prendre le risque de révéler à une inconnue chacun de mes petits secrets ? Le fait qu’elle ignorait tout de Légion ne rendait notre discussion que plus agréable encore. Elle me parla ensuite des considérations de sa mère vis-à-vis de son pouvoir. Cette dernière semblait, tout comme un grand nombre de parents, rejeté totalement sa fille par fait de sa différence. Fort heureusement, je n’avais jamais dû subir cette cruelle séparation et je ne pouvais qu’imaginer l’état de détresse dans lequel se trouvaient ces jeunes gens. Tout en lui souriant gentiment je repris alors.

- Sache que ta mutation n’est en rien une malédiction et ne te rends par monstrueuse. C’est un don que Dieu ou que la nature t’aura accordé, tout dépend de ta manière de voir les choses. Un talent ça ne se refuse pas. Au contraire, tu dois l’exploiter au maximum et apprendre à le maîtriser pour éviter qu’il ne prenne le dessus sur toi. En apprenant à le maîtriser tu en sortiras grandie plus forte que jamais… L’Institut Xavier accueille en son sein beaucoup de jeunes mutants et je suis persuadé que tu t’y sentiras très vite comme chez toi. Personnellement j’en fais partie depuis une douzaine d’années. Mais c’est sans doute naturel puisque je suis le fils de son directeur.

Je me plaignais de mon pouvoir, mais le sien était vraiment étrange et ça ne devait pas être facile d'entendre les pensées des autres personnes, moi je me serais pris pour une folle et j'aurais fini enfermé dans un asile de malade c'était obligé. Mais bon je voyais bien qu'il savait le contrôlé et ça m'avais fait un peu peur au début quand il était rentré dans mon esprit pour me parlé. Il y a de quoi avoir peur sur le coup, quelqu'un qui vous parle dans votre tête,heureusement qu'il était en face de moi et qu'il me disait que c'était son don, sinon j'aurais eut encore plus peur.

-De nombreuses de voix dans ta tête, ça devait être effrayant au début. Mais une chose...Ne rentre pas dans mes pensées les plus secrètes pour le moment s'il te plait.Et si tu fais ça je me vengerais attention.

J'avais dis la fin de la phrase avec un petit sourire, bien sur je ne me vengerais pas, mais je le prendrais mal.Je ne voulais pas qu'il découvre ce qui m'est arrivé dans le passé,la perte de mon frère qui avait disparut, mon père qui était de moins en moins à la maison à cause de l'enlèvement de mon frère ou encore ma mère qui me traite de monstre. Si je devais un jours me confier à lui, je voulais le faire quand je le voulais. Là je n'étais pas assez prête pour le faire.

Puis il me disais pourquoi je n'étais pas un monstre, il avait surement raison, si j'avais un pouvoir se n'était pas contre moi, mais que ça allait me servir et que je devais vivre avec. Et vu ce qu'il était en train de me dire, rentré dans cette école me permettrais d'apprendre à vivre avec et surtout apprendre à le contrôler.

-Ah bon tu es son fils!!!je comprend mieux alors , tu as dut apprendre à maitriser son don avec lui. Tu as de la chance d'avoir quelqu'un de ta famille avec toi. Je veux bien venir avec toi dans cette institut, je sais que si je reste là sans savoir maitriser mon pouvoir, je risque de faire mal à certaines personnes et je ne veux pas.

La réaction d’Aloyssia m’amusa énormément. Il est vrai que je pouvais percevoir chez chacun de mes interlocuteurs une peur légitime quant à mes capacités. A quel moment employais-je ma télépathie pour le parler ? Est-ce qu’il m’arrivait de fouiller dans leurs esprits pour connaître leurs pensées les plus secrètes ? C’était des questions que je rencontrais souvent lorsque j’observais ce qui se passaient dans leurs esprits. J’avais toutefois abandonné cette pratique, préférant à cette méthode des plus malhonnêtes un dialogue qui se voulait toujours franc et sincère. Dans un sourire je saisis la feuille que la jeune mutante avait essayé de gelé quelques instants auparavant. Je lui adressais alors des paroles pleines de malice.

- Je dois bien avouer que ton pouvoir est également exceptionnel. Pouvoir maîtriser la glace, le givre ou la neige d’une manière si efficace est très intéressante. Tu ferais certainement mourir d’envie toutes les personnes qui rêvent de pratiquer des sports de glisse durant la saison hivernale alors qu’elles vivent à Miami. Un des membres de notre Institut possède également ce pouvoir et je suis sûr qu’il sera ravi de faire ta connaissance et de t’aider à le maîtriser.

Son enthousiasme concernant ma proposition me remplit de joie. L’Institut Xavier allait donc bientôt recevoir dans ses rangs une nouvelle élève. Une jeune fille bouleversée par des évènements arriver au cœur de sa famille et qui découvrirait après ce rejet si cruel, des personnes qui seraient comme elle et toutes prêtes à l’accueillir au sein de notre très nombreuses famille mutantes. Je lui tendis alors la main tel un homme d’affaire prêt à réaliser une offre des plus juteuses et déclarai fièrement.

- En ce cas mademoiselle Turner, je vous souhaite la bienvenue au sein de notre école. Tu verras les élèves sont tous enchanté de notre enseignement et ne peuvent qu’apprécier la compagnie d’autres jeunes comparses qui leurs sont semblables. Tu n’auras rien a déboursé pour nous suivre et tu sauras tout ce que tu auras besoin sur ta mutation et sur la maîtrise de cette dernière. Es-tu prête à nous rejoindre ?

Je ne devais pas être la seule à me poser ce genre de question, est ce qu'il était en train de lire dans mes pensées pour en connaitre un peu plus sur moi, j'espérais que non car je ne voulais pas qu'il apprenne ce qu'il m'était arriver et si un jours je devais le lui dire, je voulais que ça vienne de moi. Mais là j'en étais pas encore capable. J'espère pouvoir lui faire confiance.

En l'entendant me parler de mon pouvoir comme quoi il était exceptionnelle, j'avais dut mal à le croire car moi il me faisais et je voulais ne pas l'avoir, mais il était trop tard et je devais vivre avec maintenant. En apprenant qu'il y avait quelqu'un d'autre à l'institut, cela me redonnais un peu plus de courage.

-Je ne suis pas fan des sport de glisse, je devais m'y mettre peut être maintenant que j'ai ce pouvoir.Je veux bien venir, je serais bien mieux à l'institut et je risque de faire du mal à personne au moins.

Je voulais vraiment voir comment était cette institut et surtout voir les autres pouvoirs qui pouvait exister dans ce monde, au moins je ne serais plus toute seule et je sais que je ne devais pas être la seule à avoir eut peur lors de l'apparition de son pouvoir.En voyant sa main se tendre à moi,je la prenais dans la mienne pour accepter sa proposition.

-Je suis prête à te suivre, même si ça me gêne un peu, enfin ça me fais bizarre d'arriver quelque part sans rien débourser. J'ai l'impression d'être dans un rêve. Je ne pensais pas qu'un jours quelqu'un m'aiderais. En tout cas je ne sais pas comment te remercier.

Je me levais prête à le suivre, j'étais un peu intimidé par le fait de rentrer dans un école. Comme si que j'allais dans une nouvelle classe mais là c'était pire.Mais bon à choisir entre rester toute seule et aller dans cet institut, j'avais déjà choisi, là je voulais bien le suivre.

Spoiler:

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