Enfin chez soi [libre a 2 personnes max]

• Après m'avoir fait découvert le chemin venant à la base des confréristes, le grand type du nom de Tarnek venait de s'envoler par téléportation. J'étais debout devant cette structure, la regardant de bas en haut. Je n'aurais jamais deviné que la base secrète de la confrérie serait aussi immense et je me demandais comment une telle structure avait pu rester cachée aux yeux de tous dans un endroit pareil, mis à part l'immensité de la forêt et des immenses arbres qui la recouvraient, je ne comprenais pas comment elle pouvait être invisible. J'étais donc la devant elle bouche bée, la regardant émerveillé comme ci je venais de trouver un trésor, il fallait dire aussi que ça faisait tellement longtemps que je la recherchais, que cela fut un soulagement de bonheur pour moi d'y être parvenu. Fatigué par cette longue soirée que j'avais enduré, la seule chose don j'avais besoin était une bonne douche et un lit douillet. J'avais besoin surtout de prendre une douche et de pensé mes blessures, je ressentais que maintenant la douleur de l'entaille que m'avais fait Tarnek à la joue, le sang avait séché, mes vêtements étaient salis par l'herbe et la terre de la forêt,...J'avais chaud et étais en sueur. Je boitais en direction de cette porte secrète, j'avais mal au genou sans doute du à cause d'une des chutes après ma rencontre avec le type aux airs dégénérés. Je frappais alors assez fort sur cette porte qui était devant moi et me rappelais tout à coup ce que Tarnek m'avait dit " derrière cette porte tu trouveras plusieurs pièces piègés et au bout de celle ci tu devra affronter le fléau" enfin il m'avait dit quelque chose du genre et je me posais alors une question...Qui était ce "Fléau" don il me parlait ?! mais bon vu que je savais que Tarnek était fêlé, je ne me fit pas trop d'idée sur tout ce qu'il avait pu me dire ce soir la...
  
  Il était tard ou plutôt tôt, la forêt c'était rafraichit, j'ignorais l'heure qu'il était mais je savais que l'aube ne tarderais pas et pour le moment je me postais devant cette porte tel un clochard en me demandant qui allait m'ouvrir la porte et surtout qu'elle première impression allait-il ou elle avoir de moi, mais bon ce qui me rassurais c'est qu'il ne pouvait pas avoir pire que Tarnek sur cette terre donc je me rendais pas malade pour ça, moi j'avais simplement besoin de prendre une douche et de me changer que Tarnek lui aurait besoin d'une chirurgie esthétique complète et d'un lavement tout aussi complet, un sourire narquois se dessinait sur mon visage en y pensant, mais bien que salaud de ma part, je ne lui en voulait pas, Tarnek était simplement devenu ce soir mon souffre douleur, ça lui apprendra de m'attaquer... J'attendais donc en m'aidant de la porte pour ne pas m'écrouler de fatigue, que quelqu'un m'ouvre et me fasse entrer.

Clope au bec, Hayden marchait vers le repère de la Confrérie, seul avec son vieux sac à dos usé. Voilà un bon mois déjà qu’il dormait dehors depuis son recrutement. Non pas qu’il fuyait le contact avec ses confrères, mais il avait un peu peur. Peur de quoi ? Sûrement de se retrouver face à des personnes plus puissantes que lui, lui qui avait toujours été un meneur. Vêtu d’un sweet grisâtre tâché et d’un jean déchiré, il suivait les indications qu’on lui avait données. L’entrée n’était pas facile à trouver, certes, mais son informateur lui avait donné beaucoup de détails. Après avoir cherché une bonne dizaine de minutes, il trouva enfin le lieu qu’il cherchait, dans une putain de forêt. Problème : Il n’était pas seul..

Hayden se camoufla discrètement derrière un arbre après avoir éteint sa cigarette, décidant d’observer ce qu’allait faire le jeune homme déjà présent. A priori, il était bien amoché, vu la manière dont il boitait et se retenait de dormir. De plus, il n’était guère plus âgé que Sismik, ce qui était en soi une information rassurante. Soudain, il s’effondra. Sursautant légèrement, le jeune homme balaya les alentours du regard pour trouver une explication. Si quelqu’un l’avait attaqué, il valait mieux déguerpir. Rien. Hayden regarda de nouveau l’inconnu. Sa position ne trahissait que trop bien le sommeil. Légèrement rassuré, il s’approcha de quelques pas lorsqu’un nouvel évènement intervint.. Une fille venait de descendre.. d’un arbre.

Bouche bée, Hayden observa la jeune femme qui était installée sur un entremêlement de lianes et de branches. La première pensée qui lui vint à l’esprit fut celle d’une nymphe ou d’une muse, il ne saurait se rappeler le terme exact. Ou plutôt une divinité de la forêt qui ne faisait qu’un avec elle. C’était magnifique. Soudain, la femme jeta quelque chose près du jeune homme qui dormait. De là où il était, Hayden n’avait pas pu voir ce que c’était, il en conclut que c’était très petit. Peu importe ce que c’était, l’effet fut de le réveiller. Elle s’adressa alors à lui. Sismik s’approcha lentement pour pouvoir entendre la conversation.

CRAC !

Hayden s’immobilisa. Il venait de marcher sur une branche. Se maudissant lui-même, il s’agenouilla derrière un buisson dont le nom des plantes lui était absolument inconnu. Et il s’en fichait. Il ne voulait pas être vu, c’est tout ce qui importait.

• 
  Fatigué et à cran, je me demandais combien de temps j'allais encore pouvoir tenir debout, ma vision se floutait et de douloureuses crampes se faisaient sentir dans l'ensemble de mon corps, la forêt était vaste et habitée par de nombreux animaux sauvages et je savais que je ne pourrais pas survivre bien longtemps à une nouvelle attaque. Je n'avais même plus la force de lever le bras pour frapper une nouvelle fois à la porte et alors que je pensais être seul, je pus sentir du mouvement derrière moi, des bruits étranges...Comme ci les plantes bougeait d'elle même. Je fis alors l'effort de me retourner pour voir qui ou quoi était venue jusqu'à moi, je m'appuyais dos à la porte tellement faible que mes jambes n'arrivait plus à me porter. C'est alors que je fis fasse à mon visiteur, c'était semble t-il une femme mais je n'arrivais pas vraiment à la distinguée, mes yeux me brulaient à cause de la fatigue, mais j'arrivais à percevoir qu'elle descendait des arbres assise sur une sorte de nacelle de lianes, elle semblait me regarder et me dévisager, puis elle sortit quelque chose que je n'arrivais pas à décrire et elle le lançait à coté de moi, j'étais tellement fatigué et gelé que je ne pus bouger, après tout je ne savais pas ce qu'elle venait de lancer, elle aurait pu vouloir me tuer et balancer une grenade ou un truc du genre, mais nan rien de ça. Elle venait de jeter une sorte de bourgeon qui presque aussi tôt en fit sortir une fleure, cette même fleur qui me chatouillais le nez mais dans l'état ou j'étais, j'étais un peu trop sensible alors d'un geste lourd et fatigué je dégageais cette fleure énervante d'un mouvement de bras avant d'éternuer..." Laisse moi tranquille...Saloperie..." Je ne suis pas du genre agréable lorsque je suis fatigué ou malade, enfin j'étais rarement sympathique mais mon état justifiait mes actes à ce moment précis.
  
  Cette femme semblait gentil et douce, d'une belle voix apaisante et douce s'interrogeait de la raison pour laquelle je me trouvais ici, à dormir..." Je...Je ne dors pas...C'est juste que...je suis faible...et que je...me gèles les couilles..." lui avais-je répondu d'une voix à moitié endormis. Je me frottais les yeux pour essayés d'arranger ma vue troublés par la fatigue afin d'essayer de mettre un visage sur ce rire envoutant et après quelques minutes je pus enfin découvrir son visage, qu'elle était belle, j'étais sous le charme de cette femme aux plantes, succombant donc une fois de plus à ma faiblesse..."Nan...Enfaite je ne le suis pas...Je viens de trouver ce que je cherchais, c'est juste que...personne ne m'a encore ouvert la porte..." J'aurais pu l'écouter parler encore des heures car cette femme en plus d'être belle avait quelque chose de particulier, mais je ne saurais dire quoi. Mais alors que je la regardais un craquement se fit entendre derrière des buissons, je tentais d'apercevoir la cause de ce bruit, même si j'avais encore du mal à distinguer l'endroit exacte car ma vision se troublait encore et je devais combattre le sommeil pour ne pas fermer les yeux " Qui va-la...Montrez vous !! " avais-je dit sans trop d'espoir, il me restait plus qu'à attendre qu'il ou elle ou quoi ce montre car je n'avais vraiment pas envie d'aller vérifier...

• 
  A ce moment la j'étais vraiment dégouté et sur les nerfs même, je venais d'apprendre que depuis je ne sais combien de temps que j'attendais et frappais comme un nase devant la mauvaise porte d'entrée, il fallait que je me souvienne de remercier Tarnek quand je le reverrais, ce triple idiot ne m'avait pas dit que cette porte était une sortie de secoure, pour un confrériste il était très mal informé sur le Quartier général. Après que le bruit du craquement de bois se fit entendre, la femme m'informait que c'était un confrériste du nom de Hayden, c'était un jeune homme dans mes ages qui venait d'être en quelque sorte éjecter des buissons par la femme aux plantes. Il demandait à la femme comment elle le connaissait, je compris alors que je n'était pas le seul nouveau, mais comment et pourquoi la femme connaissait ce Hayden tant de question et pourtant je n'avais vraiment pas envie de savoir, j'avais seulement envie d'aller dormir. Vue la façon de parler du gars, le regard noir qui venait de nous lancer et sa démarche menaçante avec un couteau à la main, je compris très vite que cette sale journée n'était pas encore fini et je devais m'attendre à me servir de mon pouvoir en cas d'une éventuelle attaque, bien que faible j'avais encore assez de force pour enlever une autre vie...
  
  Mais alors que le garçon continuait de s'avancer toujours aussi menaçant, il me demandait qui j'étais sur un ton menaçant, j'avais pas vraiment envie de taper la discute mais étant donné qu'il était l'un de mes confrères, je lui répondait toujours aussi faiblement avec une pointe d'assurance " Je suis un nouveau...Je viens d'arriver à l'instant..." que dire de plus, je ne trouvais pas le besoin ni l'envie de lui dire mon nom, ni même mon pseudonyme. Ce gars avait envie de nous prouver qu'il ne nous craignait pas, même si il avait l'air d'être sur ces gardes... Il avait raison d'être méfiant vu la façon qu'il venait de s'adresser à la femme plante, je ne la connaissais pas non plus, mais moi je l'aurais tué ou plutôt torturé pour moins que ça. Oui c'était plutôt dans mon genre de faire mal. Alors, j'attendais de voir la réaction de la femme pour voir si elle savait se faire respecter. Je ne bougeais pas donc, histoire de voir ce qu'il allait se passer, mais je restais quand même sur mes gardes, car ce gars avait tout de même un couteau à la main. Alors pour lui prouver à mon tour que je n'avais pas peur de lui, je reprit la parole et d'un ton narquois lui demandait " Et toi?! t'es qui au juste ?! Jason...Dans vendredi 13 ?! " Je faisais bien sur référence au film Halloween et aussi du fait qu'il s'avançait avec un couteau ce qui en y pensant, me fit rire je venais de laisser échapper un rire nerveux en attendant ça réaction.