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 • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon]

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Jennifer Sparrow
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Jennifer Sparrow


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MessageSujet: • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon]   • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon] Icon_minitimeMar 2 Aoû 2011 - 20:35

L’air New Yorkais semblait frais dans ce quartier chic de la ville. L’Upton. Au moins, cet endroit n’était pas pollué par toute cette populace de bas étage et sans aucune valeur. Jenny n’en pouvait plus de croiser autant de pauvres en quelques secondes. A dire vrai, même la simple idée d’être dans un taxi lui donner envie de vomir. Elle méritait bien mieux que cela et bientôt, elle ne tarderait pas à l’avoir.

Elle portait une nouvelle robe. Robe du même bleu que ses yeux, légèrement resserrée à la ceinture, cintrant sa taille de guêpe mais d’un tissu léger qui lui donnait alors un air frais malgré sa chevelure brune qui retombait sur ses épaules. Sur l’étiquette de cette robe se trouvait alors le nom d’une célèbre marque française. A ses pieds, une paire de bottines Chanel noires à talons qui lui donnait toujours cette allure royale. Elle ne portait pas de bijoux excepté un simple collier de perles du Japon. Ses yeux étaient cachés derrière une paire de lunettes de soleil qui lui donnait cet air de star Hollywoodienne se rendant à l’avant première d’un film. Enfin, elle tenait une petite pochette en cuir noire qui contenait alors tout ce que la demoiselle se devait d’avoir sous la main.

Elle regardait le paysage qui s’offrait à elle par la vitre de la voiture. Enfin, elle se sentait dans un milieu semblable à ceux qu’elle avait l’habitude de côtoyer. Et elle ne parlait pas de son école. Elle avait bien envie de dire au chauffeur de ralentir, histoire qu’elle puisse admirer le paysage mais elle se ravisa, se souvenant alors que l’avoir traité de « plouc » au moment même où elle était montée dans la citrouille l’avait mise en mauvaise condition d’entrée. Cependant, malgré ce petit détail – qui finalement n’était pas si important aux yeux de l’innocente jeune fille – le chauffeur la conduisait à son lieu de destination : L’hôtel La Fleur de Lys. Certainement l’hôtel le plus chic du moment à New York. Et après quelques jours passés dans un hôtel – cinq étoiles, certes – dans un quartier New-Yorkais bien moins gradé que celui-ci, la jeune fille avait besoin de se sentir proche de sa richesse, faute de pouvoir se rapprocher de quoi que ce soit d’autre.

Le Taxi s’arrêta alors devant les marches de l’hôtel et un portier vint ouvrir la porte à la jeune fille. Un simple regard pour lui faire comprendre quel genre de personne elle était et il se dirigea vers le coffre de la voiture pour en sortir les bagages de la demoiselle qui se composaient désormais de deux valises pleines à craquer. D’une poignée de billet sortie de sa pochette, elle paya le taxi plus que nécessaire et tourna les talons pour la montée des marches. C’est à ce moment là que la sonnerie de son BlackBerry retentit. Ce petit air de One Night Only l’alerta. Elle observa l’écran de l’appareil pour connaître le nom de son interlocuteur et un sourire en coin apparut sur ses lèvres. Elle appuya sur la touche de réponse et porta le téléphone à son oreille.


« Jarvis, très cher… Pourriez-vous cesser de prendre de mes nouvelles tous les jours, cela prend une nature démesurée pour un simple tuteur… »
« Jennifer ! Mais enfin où es tu !? Tu n’imagines pas à quel point je suis inquiet ! »
« Mais enfin Jarvis, je prends simplement un peu de bon temps à New-York, il n’y a aucun mal à cela ! Tu ne m’y avais jamais emmenée d’ailleurs… Je crois avoir compris pourquoi maintenant… »
« Jenny, tu ne trouveras rien de ce que tu cherches à New-York. Sois raisonnable, rentre à Londres. Ne m’oblige pas à venir te chercher ! »
« Jarvis ! Pour une fois, c’est toi qui va te montrer raisonnable ! Je ne suis plus une enfant. J’ai besoin de savoir ce qu’il s’est passé avec ma… Mère. Et rencontrer le dernier membre de ma famille qui est en vie est certainement la meilleure chose à faire. »
« Mais Jenny, il ne veut pas te voir… »

La jeune fille tiqua. Sous ses lunettes de soleil, ses yeux se plissèrent et sa bouche se pinça, marquant la souffrance que ces mots venaient de lui créer. Ce n’était pas la première fois qu’elle les entendait. Mais chaque fois, c’était plus douloureux. Elle prit une courte inspiration avant de décider que cette conversation inutile n’avait que trop durée.

« Jarvis, j’ai vécu seule pendant 17 ans de ma vie. Maintenant que je semble avoir un but, vous semblez tous clairement préoccupé à l’idée de me le faire oublier. Si dans les jours ou peut être même les minutes qui suivent, tu entres en communication avec… Daniel Hopes… Fais lui savoir que je n’ai cure de ce qu’il peut penser quant à l’idée de me rencontrer. Je veux le voir, et je vais le voir. Au revoir Jarvis ! »
« Jenny, non ! Attend ! Je... »

Quoique le bon tuteur ait voulu dire, la jeune fille avait raccroché. Elle poussa un soupir marquant alors sa détermination quant à son entêtement dans cette quête qu’elle avait. Elle se retourna et jeta un œil au bagagiste avant de lui balancer froidement :

« Faites attention… Ce sont des Vuitton. Le genre de choses que même avec votre paye mensuelle, vous ne serez jamais capable de vous payer… »

Puis, elle pénétra dans le bâtiment. Elle ôta ses lunettes de soleil et replaça sa chevelure. Puis, elle s’avança vers le comptoir d’accueil où un charmant jeune homme l’accueillit avec le sourire. Elle rendit la pareil au jeune homme avant de lui annoncer qu’elle souhaitait une suite pour minimum un moins. Colgate sembla voler en éclat. Un rire nerveux s’empara de l’employé qui pensait certainement que la jeune fille plaisantait. Cependant, lorsqu’il remarqua les deux valises et le regard irrité de la jeune fille, il se ravisa. Il lui expliqua alors que tout serait très compliqué étant donné son jeune âge apparent et tout un tas de paperasse compliqué etc. La jeune fille lui sortit son sourire le plus innocent avant de sortir un carnet de chèque de son sac et un stylo. Elle se contenta de le signer et le donna au jeune homme. Il semblait sur le point de lui faire comprendre que cela ne changeait rien lorsqu’elle s’approcha de lui, tirant légèrement sur le col de sa chemise d’employé, le regard pétillant.

« J’n’ai jamais aimé la paperasse… »

Et cela tout en glissant une petite liasse de billet dans la poche du jeune homme. Celui-ci resta bouche bée et se contenta de tendre une clé dorée à la jeune fille qui, comme une pile électrique, se dirigea vers l’ascenseur. Evidemment, elle n’attendit pas ses bagages.

Cependant, il y a un petit détail que la jeune fille n’avait guère prévu. Lorsqu’elle voulu ouvrir la porte, elle eut la surprise de voir que la porte était déjà ouverte. Ses sourcils se froncèrent et elle tourna la poignée à la va vite. A l’intérieur de la pièce principale se tenait un homme. Un homme seul, moustachu, de taille moyenne… Mais Jenny ne prit pas le temps de le détailler.


« Mais que Diable faites vous dans ma suite, monsieur ? »

Le tout prononcé avec le petit accent britannique qui lui donnait beaucoup de charme…
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Waylon Talker
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MessageSujet: Re: • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon]   • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon] Icon_minitimeJeu 18 Aoû 2011 - 13:15

Parfois c'est agréable de rester chez soi, assis ou allongé sur un canapé ou un lit en écoutant les propos navrants sortant des télévisions ridicules, où l'on se dit que parmi les six milliards de gens sur la terre, si un seul en plus des autres décide d'être oisif, au fond ça ne changerait pas tellement la donne. Il n'y avait qu'à regarder les gouvernements, tous sont priés d'assister à telle ou telle réunion diplomatique, extraordinaire ou peu importe, et personne n'écoute réellement les discours, et l'on se dit que l'on serait mieux chez soi, car dormir sur une table minuscule n'a rien de confortable. De plus, il ne manque plus que vous ronfliez et tous les médias s'arracheraient les scoops pour dénoncer l'implication des ministres ou des députés ou des sénateurs dans la vie politique réelle. Naturellement, certaines choses devraient changer, et d'autres doivent être dénoncées, mais jusqu'où les journalistes n'iraient-ils pas pour obtenir toujours plus ? Ne sont-ils pas les maîtres de la déformation sémantique des propos de telle ou telle célébrité ? N'est-il pas aisé de placer des propos dans un contexte différent ? Si l'on vous dit « Le mélange des races est dangereux car on ne s'y retrouve plus. » sans préciser que l'on parlait de chiens, alors oui ça devient très vite n'importe quoi.
Mais me direz-vous, pourquoi tant de diffamations ou de dénonciations de la vérité sur le compte des journalistes ? Tout simplement parce que en ce jour, c'était le travail de Waylon. Une étude des phénomènes surnaturels, causés par des mutants ou par d'autres explications irrationnelles. Et comme il avait un vague souvenir d'en avoir déjà croisés par le passé, il était resté chez lui à essayer de se le remémorer, mais en vain. C'était comme une rêve dont on a déjà oublié le contenu, on sait à peu près ce qui a été ressenti, mais on ne saurait même pas l'expliquer. C'est pourquoi après quelques heures, deux ou trois, à ne rien faire, il était sorti pour essayer d'en dénicher et de leur faire sortir, de gré ou de force, des informations sur ce qu'ils ont pu vivre par le passé, comment cet incident ou cette ignominie – si l'on écoute les médias ou l'opinion publique – est-il apparu et ainsi de suite. Waylon aurait préféré être un historien spécialisé en mutation ou autre, mais le destin avait voulu qu'il soit journaliste. Rappelons quand même qu'il était peu probable que le lendemain il soit encore journaliste.

Enfin bref, le voilà donc de sortie, et pour éviter de se faire remarquer, il s'était habillé comme un journaliste lamba, pantalon de toile et chemise de couleur claire surmontée d'une veste sombre nouée par une cravate violette. Oui peut-être pas si lamba que ça, mais au final, il s'en fichait tout de même un peu. Au mieux il se ferait passer pour un chef et puis c'est tout. Seulement, bien qu'il lui ait été demandé de rédiger un article en urgence avant le lendemain, la nature avait fait qu'il était doté à ce moment-là d'un esprit de contradiction et s'il allait réellement faire un article, il était loin de vouloir le faire selon les critères exigés, et en débordant très largement du cadre fixé. À l'inverse de ses comparses, il n'avait pas nécessairement l'intention de ruiner à la crédibilité des mutants. Car pour lui, ils avaient tout autant le droit que les autres de vivre ici. Pourquoi devrait-on chasser les mutants du monde alors que de l'autre côté de la carte on laissait le gouvernement de Kim Jong Il instaurer la terreur ? Cela n'avait pas de sens. Mais c'est bien connu, dans leur folie les fous restent logiques, et Waylon n'échappait pas à la règle, et il comptait bien faire bouger les choses, n'en déplaise à l'opinion publique.
Et malheureusement, il y avait peu de gens qui se pliait à sa volonté. Il faut dire qu'aller dans Mutant Town n'était pas la meilleure chose à faire, car on tombe aussi bien sur des bons que sur des mauvais, c'est pourquoi il avait pris le soin de provoquer lui-même ces phénomènes surnaturels. Enfin non ils ne l'étaient pas tout à fait, mais s'il faisait disparaître une personne en plein milieu des rues, il prenait le temps de faire disparaître toutes traces de l'existence de cette dernière, sans la tuer ceci dit, ou alors il utilisait des produits ou instruments de sa propre conception. Mais cela ne menait à rien, car il voulait précisément entrer dans la psychologie des mutants, et peut-être également dans leur système biologique, mais c'était beaucoup trop risqué et il risquait surtout de se faire tuer alors qu'il voulait seulement rédiger un article. Certes c'est une chose monnaie courante dans des pays comme l'Afghanistan; mais il n'y était pas et avait encore des choses à faire en ce bas-monde avant de contrôler les cieux. Si bien qu'il rentra chez lui, un peu bredouille mais il ferait comme bien d'autres, il inventerait une interview et ainsi de suite et tout le monde serait content, sauf lui.

Et lorsqu'il arriva à l'hôtel, il observa une jeune fille sortir seule d'une voiture de luxe, avec des bagages et cela le frappa. Rares étaient les jeunes filles à papa qui s'installaient seules dans un tel établissement. Comprenant très vite que si on la laissait réellement s'installer ici, elle allait forcément être sa voisine, car c'était alors la seule suite libre pour le moment. Et puisqu'il n'avait pas eu beaucoup de chances aujourd'hui, il fallait faire vite pour obtenir une interview imprévue de cette fille, car il la voyait comme une solution. Non pas qu'il pouvait être certain que c'était une mutante, à vrai dire l'idée ne l'avait même pas effleurée, mais une petite interview informelle sous une autre forme, on change quelques mots par-ci par-là, on en invente d'autres et hop le tour est joué ! C'est tellement facile d'être journaliste de nos jours. Il grimpa alors quatre à quatre les marches de l'escalier, il avait remarqué qu'elle portait des talons et elle prendrait sûrement l'ascenseur, mais il était souvent long à descendre, vous savez, pour ne pas brusquer ses utilisateurs.
Il passa rapidement dans sa suite pour y récupérer le double de la suite d'à côté, eh oui apparemment il avait pris en douce les clés des gens pour en faire un double, et les avait ensuite remises à leur place, ou à d'autres endroits d'ailleurs. Il récupéra également du matériel spécialisé et courut dans la suite de la nouvelle, afin d'y placer des micros et des caméras quasiment invisibles. Aucune pièce ne fut laissée à l'abandon, je dis bien aucune. Non pas qu'il allait surveiller la jeune fille dans des moments privés, mais il y avait des gens qui parlaient tout seuls, et parfois même aux toilettes ou sous la douche. Et quand on veut de l'info, il faut faire ce qu'il faut, bravant les règles éthiques et autres absurdités de ce genre. Bien évidemment si tout se passait comme convenu, il n'aurait pas trop à écouter et visualiser les enregistrements, mais c'était surtout une assurance s'il se faisait jeter dehors ou si elle lui refusait d'entrer dans la suite pour lui souhaiter la bienvenue dans l'hôtel. Cependant, il entendit soudain les talons matraquer le sol avec un rythme régulier bien que rapide, et il réalisa que trop tard qu'il n'aurait pas le temps de s'enfuir, à moins de sauter par la fenêtre mais les vitres étaient solides ici… Et vint l'instant fatidique où elle le vit, et à sa plus grand stupéfaction elle ne se mit pas à hurler, mais lui demanda seulement ce qu'il faisait là. Étrange. Ce à quoi il répondit, en essayant lui aussi d'égaler cet accent qu'il connait si bien :

« Oh tiens bonjour ! Si je te dis que je suis venu m'assurer du confort du nouveau locataire, tu me crois ? Ceux qui habitaient là juste avant sont partis il y a à peine une heure, et je venais m'assurer qu'ils n'avaient rien cassé ou abîmé. Tu comprends, nous devons préserver l'image de notre hôtel. Oh mais… je vous tutoie ? Veuillez me pardonner mademoiselle, vous ressemblez à ma fille et…excusez-moi. Au nom de tout le personnel, je vous souhaite la bienvenue mademoiselle ! Et j'espère que vous vous plairez dans notre établissement ? M'accordez-vous quelques minutes le temps que j'aille chercher de quoi vous souhaiter la bienvenue ? Nous offrons toujours un présent à nos nouveaux arrivants, pour leur montrer que nous sommes fiers de leur venue en ces lieux. Et permettez-moi de vous demander également si vous avez une préférence, une gourmandise, une boisson, nous sommes à votre service ! »

Il jouait un jeu plus que dangereux, car s'il avait un look similaire à celui d'un patron, il était loin d'être celui de l'hôtel, et si elle le connaissait, et cela expliquerait comment il s'est fait que de son jeune âge personne ne s'en soit inquiété, il était mal et il allait finir à la rue… Bof après tout il y était habitué, mais il regretterait de ne plus pouvoir utiliser sa suite comme véritable forteresse. Tout dépendait désormais de la jeune fille…

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MessageSujet: Re: • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon]   • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon] Icon_minitimeMer 24 Aoû 2011 - 19:28

Il est des gens qui prennent bien souvent les jeunes pour ce qu’ils ne sont pas. Des imbéciles. Oui, c’est vrai qu’on a tous le stéréotype du jeune cloitré chez lui devant son ordinateur, à jouer à des jeux sans intérêt si ce n’est détruire l’armée d’un ami pas si ami que ça. Ou alors de la petite Bimbo qui s’habille en rose, qui semble rire pour un rien et dont toutes les phrases commencent par « Han ! Les filles ! Vous ne devinerez jamais… ». Mais il y a un hic. Eh oui, tous les jeunes ne sont pas comme ça. Car certains d’entre eux sont certainement plus intelligents que leurs parents l’étaient à leurs âges… Il y a beaucoup de raison et il serait franchement inutile de toutes les énoncer ici. Mais tout ça pour dire que ce monsieur était un tantinet stupide.

Jennifer avait déjà eu du mal à se faire accepter dans l’hôtel. Certes, elle avait prouvé qu’elle était une cliente plutôt fortunée et que peu de chose pourrait se montrer être de véritables obstacles sur sa route. Mais franchement, lui faire croire que le patron de l’hôtel lui-même venait lui souhaiter la bienvenue, c’était un peu fort de café. Elle n’était pourtant pas blonde et ne ressemblait en rien à ces greluches qui se baladent avec un chihuahua sous le bras non ? Cette attitude agaçait bel et bien la jeune fille. Cependant, une illumination vint se faire dans son esprit. Il voulait jouer avec ça ? Soit. On allait jouer. Voyons un peu qui prendrait l’autre pour le plus stupide.

Avec un sourire charmeur, elle inclina légèrement la tête en guise de salut. La révérence aurait été de trop et une poignée de main trop peu. Après tout, quand on sort des meilleurs Colleges britanniques, on se doit de respecter certaines manières. Puis, de nouveau, elle ouvrit la bouche avec ce petit sourire malicieux qui ne présageait jamais rien de bon.


« Oh… Veuillez m’excuser ! C’est très aimable à vous de vous déranger pour mon confort personnel… Votre hôtel semble avoir des coutumes qui vont me plaire, une vue splendide et des employées… Des employées qui savent pertinemment quel est leur travail… »

Le sourire de la demoiselle s’élargit légèrement. L’envie de pousser cet homme par la baie vitrée était tentante. Il l’avait tutoyé et la prenait pour une idiote par conséquent, un voyage à travers la fenêtre suivi d’une chute vertigineuse semblait être le châtiment idéal pour cet affront. Mais elle n’en fit rien. Elle s’avança vers l’homme et déposa la pochette en cuir sur la table basse. Elle prit soin de mémoriser la position exacte de celle-ci et se tourna vers la vue de New-York qu’elle avait depuis cet écran de verre. Elle en profita également pour jeter un coup d’œil à son reflet et vérifier qu’elle était tout simplement parfaite. Puis, elle se retourna de nouveau vers l’homme et répondit à sa dernière suggestion avec ce même sourire amusé qu’elle avait utilisé auparavant.

« Eh bien… Pour être franche avec vous, je crois que je n’aurais rien contre quelques pâtisseries comme des macarons… Mes préférés sont ceux au chocolat. Quant à la boisson, une flûte de champagne devrait me désaltérer pour le moment… »

Un battement de cil presque anodin pour accompagner ces paroles si innocentes venant de la bouche d’une jeune fille. Jenny adorait cette nouvelle vie. Et son petit doigt lui disait que ça ne faisait que commencer…


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MessageSujet: Re: • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon]   • Poser ses bagages et vivre sa vie... [PV Waylon] Icon_minitime

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