Au point du jour. [PV Omega Red]

C’est au lever du soleil que je me réveille en sursaut. Réveillée par l’aurore, non pas vraiment. Un cauchemar est plutôt la chose qui m’a tirée hors de mon sommeil. Je suis allongée, nue entre ces draps blancs. Il n’y a encore aucun bruit, l’institut dort, tout le monde semble encore au pays des rêves. Je tenterais bien de me rendormir mais ce rêve était assez étrange, comme un mauvais présage comme si quelque chose d’horrible allait se produire. C’est pas vraiment mon genre de faire dans les prédictions apocalyptiques mais là y avait de quoi faire trembler un mort.

Je m’extirpe du lit et m’avance vers la fenêtre que j’ouvre au maximum pour respirer l’odeur de la rosée du matin. Ne faites pas cette tête, je sais qu’elle n’a pas vraiment d’odeur. Je disais: Après avoir pris une grand inspiration, je recule et me retourne afin de chercher quelque chose à me mettre sur le dos. Je ne trouve rien qui peut me satisfaire et opte donc pour des sous-vêtements. Ce qui est déjà pas mal. Je regarde l’heure et je constate qu’il n’est que 6h du matin, heure à laquelle le soleil commence à se lever en ce mois d’août. Je me laisse retomber sur le lit, les bras écartés et ferme les yeux.

La journée est longue, je me suis réveillée pour la deuxième fois vers midi, je fais dans les extrêmes, je sais. Ne fronce pas les sourcils comme ça, et ne souris encore moins. Je continue: Je mange, file dans la salle d’entrainement, prend une douche de plus de trente minutes et passe le reste de la journée devant les informations que me donne le poste de télévision. Je reste donc assise là durant quelques heures avant de me rendre dans ma chambre ou je choisis une autre tenue afin d’aller à la rencontre d’Arkady.

22h30. Sur la colline.
J’ai emprunté la voiture d’un x-man en ayant son autorisation, évidemment. Que crois-tu? Je te vois venir, tu penses que je l’ai volée. Non, mais c’est mal me connaître, moi voler quelque chose… Bref, arrivée au lieu de rendez-vous je gare la voiture un peu plus bas pour monter à pieds. Une fois au dessus, pas de traces d’Arkady. Je m’avance alors vers le sommet de la colline et m’assieds là afin d’avoir une vue d’ensemble sur la ville qui à cette heure-ci est aussi éclairée qu’un sapin noël.

Il doit faire 18° avec un léger vent qui rafraichit l’atmosphère. Je porte une combinaison pour faire dans l’originalité. Bien sur que c’est de l’humour, toi comme moi savons que je porte toujours des combinaisons et que je me vois très mal monter au sommet d’une colline en robe de soirée.

- « Tu es en retard. »

Invité

Omega Red reçu une étrange visite, alors que celui-ci s'amusait à massacrer les mannequins d'entrainement pour se défouler, frappant de ses câbles pour les arracher en deux en imaginant frapper Logan ou d'autres X men énervant, un jeune étudiant arriva vers lui, un peu hésitant, un peu inquiet et ceux encore plus quand le démon blanc vint tourner son regard sadique vers lui, un regard qui disait presque "Ne me dérange pas pour rien ou tu deviens mon mannequin d'entrainement…" Il fit quelques pas vers le jeune homme, les câbles revenant dans les poignets et il le fixa à nouveau comme on fixe du gibier, attendant en silence que celui-ci vienne parler…

JH : Monsieur Red… J'ai un message de Domino pour vous…

Oui, Domino ne savait pas faire comme les autres, ou alors elle avait agit ainsi pour mieux attirer l'attention d'Arkady, en faite elle avait dit à cet élève d'apporter un message à Omega Red ou sinon il n'aurait plus de bras… Pauvre étudiante, mais honnêtement lui n'aurait pas fait mieux dans le genre "demander gentiment", et c'est surement pour cela que le mutant russe savait tellement apprécier la jeune femme à l'œil noir. Il vint lâcher un petit rire, amusé par le Monsieur red et répondit d'un coup d'une voix bien froide, une voix digne d'un sérial killer des films que les jeunes regardent, en fait la voix d'Omega Red tout simplement.

- Je suis OMEGA RED, parle ou je t'arrache la langue…

C'était sa façon de venir simplement dire "Oui je t'écoute", ce qui faisait encore plus trembler le jeune homme qui ne semblait pas du tout à l'aise et qui devait surement penser être tombé chez les fous. Le jeune homme vint s'atteler à donner son message, venant donner donc un lieu et une heure pour le mutant, donc surement un rendez vous… Bien entendu il ne pouvait pas savoir si cela était pour se battre, discuter, ou autre chose… D'ailleurs comment refuser vu que depuis un moment il avait envie de revenir lui rendre une visite nocturne à la belle damoiselle. Sans répondre après les quelques mots du gosse, il sortit de la salle d'entrainement, passant par sa chambre pour venir prendre son trench-coat à enfiler sur son corps pâle et sortit de l'institut pour se rendre à pieds vers le lieu dit…

Après il ne faut pas s'étonner que le mutant soit en retard, au lieu de prendre la voiture il marcha vers le point de rendez vous, arrivant à son aise au sommet d'une petite colline qui venait donner une vue imprenable sur cette ville emplie de personnes sans intérêts, de victimes. Il se demanda bien sur si elle l'appelait car elle avait apprit pour l'accord entre lui et la femme serpent, ou encore pour le Rat qui l'avait vaincu, ou encore pour d'autres petits détails comme son envie d'arracher la tête des gens de l'institut et se casser… A peine il approcha qu'il reçu une remarque sur son retard…

- Etais tu impatiente de me voir? Je ne suis pas du genre ponctuel, ni à apporter des fleurs….

Lâcha t'il d'un ton montrant que pour lui c'était évident, d'ailleurs il fut surpris de voir qu'elle était la à attendre, pensant qu'elle arriverait tout aussi en retard que lui. Cela avait peut être quelque chose d'inquiétant de la voir patiente la… Et surtout il n'avait pas encore prit une balle de celle-ci…Soupirant pour lui-même en se rendant compte que même en cherchant à paraitre agréable, il n'y arrive pas, il se rapprocha de la jeune femme, venant s'installer simplement à ses cotés et ceux pour une fois sans avoir ressortit ses câbles, totalement rangés dans leur fourreau.

- A voir cette vue, si je te connaissais pas je pourrai croire que tu sombre dans un romantisme stupide…

Oui, c'était du sarcasme, mais la voir la devant cette ville, le soir, cela faisait rendez vous romantique, et l'image amusait réellement le démon russe qui attendait en faite le Verdict sur la raison de sa présence.

L’élève a parfaitement remplit la mission que je lui avais confié. Non, à vrai dire, je ne lui ai rien confié du tout, je lui ai promis qu’il ne pourrait plus écrire ni même se servir de ses bras s’il n’apportait pas le message à Omega Red. Le malheureux m‘a tout de suite pris aux mots et a filé. Quoi? Comme si j‘oserais vraiment faire du mal à un gosse. Il a dorénavant gagné ma reconnaissance. J’espère juste qu’Arkady ne l’a pas démembré car tout le monde sait qu’il faut éviter de le déranger en plein entrainement. J’ai supposé que si le petit prononçait mon nom, il éviterait de le tuer immédiatement.

La raison de ma présence sur cette pelouse au sommet de cette colline, pas vraiment justifiable. Pourquoi, car je n’ai pas vraiment de raison de le faire venir jusqu’ici. Bien sur, nous pourrions discuter de plusieurs choses comme de cette Lamia ou de l’ambiance qui règne à l’Institut depuis qu’il y vit. Mais j’ai juste envie de passer la nuit en dehors de cet institut ou tout le monde garde un œil sur tout le monde. Non mais sérieusement, vous trouvez normal que plusieurs télépathe puisse vous sonder l’esprit à n’importe quel moment? On n‘a même plus le droit de penser librement.

De plus, après cette nuit… j’ai juste envie de penser à autre chose car à vrai dire, c’est de lui dont j’ai rêvé. Malgré les refus de mon esprit qui tentait de se convaincre du contraire, je ne peux pas nier qu’il était présent dans mon mauvais rêve. Je ne parviens pas à me souvenir de qui était ce mutant qui tentait de nous éliminer mais l’idée que ce soit Arkady n’est pas à délaisser. Oui, j’ai rêvé de toi mais mon songe s’est très vite mal terminé. N’y pensons plus, nous sommes là maintenant, autant passer à autre chose de plus, ce n’était qu’un rêve.

Je m’étire tout en continuant de tourner le dos à Arkady. Je me laisse tombée sur le dos, allongée, je regarde en arrière dans sa direction. Je soupire et me remet en position assise, oui, je suis instable, c’est bien connu… et je change de position quinze fois si j’en ai envie. J’esquisse un léger sourire avant de me relever et de marcher dans sa direction. Je lui attrape alors son trench-coat violemment et le tire vers moi pour lui souffler quelques mots dans le creux de l’oreille.

- « J’avais juste envie d’être loin des télépathes indiscrets et de tous ces gosses. » je l’embrasse et le repousse immédiatement. « Et puis… je n’aime pas les fleurs. » j’esquisse un sourire pendant que je passe mes jambes autour de sa taille et que je passe mes mains sous son trench-coat.

Personne n’oserait débarqué à un moment pareil surtout qu’en voyant Omega Red de dos on a pas trop envie de déranger ce qui est amusant et rassurant à la fois. Je ne pense pas que d’autres x-men puissent se rendre ici au même moment et si c’était le cas, je n’aurais qu’à frapper sur Omega red et inventer une histoire à dormir debout sur notre présence au même endroit au même moment dans un endroit si reculé de l’institut.

Invité

Il aurait été ravis d'apprendre être dans les rêves de Domino, d'ailleurs cela aurait éveillé toute sa curiosité, savoir à quoi elle pouvait rêver, et comment elle le voyait. C'est vrai qu'ils n'avaient jamais vraiment parlé de ce qu'ils sont, de pourquoi elle l'avait suivit, de pourquoi il ne l'avait pas trahit, et encore moins de cette attirance, certes charnelle, mais bien présente… En faite tout cela était enrobé de mystères, comme si une brume cachait bien des informations entre eux… En tout cas si Arkady avait le pouvoir de rêver, sachez qu'il rêverait surement d'elle, et dans bien des situations car d'un coté elle l'obsédait. Il n'aurait pas pensé qu'elle souhaitait un peu de discrétion entre eux, après tout la gente damoiselle avait crié haut et fort devant Angel… Vous savez l'aveu de la présence d'Omega dans son lit… En plus devant Angel, un être qui ne devait surement pas savoir garder un secret.

Elle s'approcha lentement, avouant donc l'envie d'être loin des télépathes… Si elle savait qu'il y avait une sorte de barrière psychique dans la tête, elle changerait surement d'avis sur le coté "distance nécessaire" pour être à l'abri des curieux. Ce qu'il aimait dans cette confession c'est de voir qu'elle n'appréciait pas tant les morveux de l'Institut, donc Domino n'était surement pas une fervente défenderesse de l'innocence. Ne pouvant rien répondre, surpris par ce baiser soudain et surement fougueux, il vint hausser un sourcil… Domino serait elle en manque d'actions? Hey, Omega Red n'est pas un jouet… Quoi qu'en faite il n'allait pas du tout s'en plaindre et encore moins faire de remarque, lâchant juste un petit sourire en coin.

- Hummmm si j'avais un cœur, je dirai que cela m'a manqué…

Lâcha t'il toujours avec cette voix qui ne changeait pas, comme si il ne savait rien exprimer d'autre que de la froideur. Sauf à une exception ou elle était d'ailleurs présente, en attendant il vint la garder ainsi sur lui, d'ailleurs pour lui elle n'était qu'un poids plume, et la main remonta dans le dos de cette femme, venant d'un mouvement ferme agripper sa nuque sans quitter son regard. Et la d'un coup sec il revint l'embrasser avec fougue, un baiser plus proche de l'animal que de l'homme, venant bien presser la nuque comme pour la retenir.

Elle ne devait point s'en faire pour le risque de voir des X men arriver, vu les lieux, si ce serait le cas, Omega Red le tuerait sur le champ pour oser venir interrompre un tel moment. Non mais c'est vrai, Omega n'aimait pas être dérangé et encore moins dans ce genre de cas, alors il fallait pas lui demander de la subtilité… Enfin tant que c'était pas un Logan, y avait peut être une chance qu'il se retienne et ne soit pas si violent.

- Tu sais que tu vas finir par ne plus pouvoir te passer de moi… Domino.

Et la il vint se tourner vers une sorte d'arbre du coin, la plaquant dos dessus en la tenant toujours contre lui, ces jambes sublimes autour de lui et il la fixa toujours avec une telle intensité, comme si il voulait pénétrer en son âme. Et la il vint lécher lentement le cou de la jeune femme, comme si celle-ci avait éveillé des instinct plus primaires chez le mutant qui avait attendu ce moment depuis la dernière fois et d'ailleurs il ajouta pour faire comprendre le risque de tout cela.

- Et je risque de venir te déranger plus souvent la nuit.

Mais malheureusement, comme tous les animaux avec qui j’ai partagé au moins une nuit, tu n’as pas une once de cœur, alors évite d’aborder le sujet… car la prochaine fois que tu tentes de faire de l’humour je t’explose l’œil avec mon Colt. Sache que ce n’est pas qu’une simple pensée, tu sais de quoi je suis capable. Tu agrippes maintenant ma nuque et je sens que je ne peux pas me dégager. Tu m’embrasses et je me laisse faire. Ne plus me passer de toi, t’es pas modeste du tout toi on m’a dit. Tu ne serais pas un peu vaniteux par hasard.

- « La modestie ne te tuera pas toi. »

Tu me coinces contre cet arbre, mes jambes toujours agrippées à ta taille. Tu me répètes que tu comptes venir me déranger plus souvent, sache que si je ne suis pas d’humeur, tu ne risques pas d’entrer facilement. Je dis répète car j’ai déjà entendu ça de ta part mais je ne t’ai pas revu mettre les pieds dans ma chambre. Sache aussi que ce n’est pas parce que tu as torturé, tué et violé pas mal de monde que je vais me soumettre à tout tes désirs chéri. Le mec qui arrivera à me plier à ses quatre volontés il est pas né, je te l’assure.

J’ajoute un clin d’œil avant de lui arracher son Trench-coat et de le lancer à notre droite. Là, je défais sa ceinture et l’arrache d’un coup afin de la jeter elle aussi aux cotés de son Trench-coat. Evidemment, Arkady ne porte rien sous son Trench-Coat, ça fera moins de couches à arracher. Oui, tu as bien compris ce que nous allons faire toi et moi. Tu ne joueras pas l’imbécile, tu sais ou je veux en venir et toi non plus tu n’es pas du genre à y aller par quatre chemins ce qui ne me déplais pas.

- « Ne dis plus un mot. »

Je passe mon doigt sur sa bouche avant de l’embrasser à mon tour. Je lui attrape une main pour la placer sur ma taille et parcours son torse avec mon autre main. L’envie, je vis actuellement cette émotion à l’état brut. Tu sais, c’est comme un besoin inévitable, un besoin vital. Oui, on peut dire ça comme ça. Je suis actuellement vide à l’intérieur mais tu peux peut être y faire quelque chose.

En même temps, je repense à ce rêve, que venais-tu y faire. Tu sais que je ne serais pas douce si tu venais à nous trahir. Alors n’essaie même pas de te jouer de nous car tu auras à faire à moi. Je sais que tu finiras par partir. Nous vivons tous dans le mensonge et je sais que tu es ici pour une simple et bonne raison. Nous pouvons t’aider à récupérer l’objet dont tu as besoin.

Un bruit se fait entendre dans les buissons derrière nous, peut être un animal ou peut être un voyeur. Le bruit s’estompe puis reprend. Comme si quelqu’un marchait par là… une branche craque et soudain plus un bruit.

Invité

Le mec capable de faire plier Domino était bien la, devant elle, même si elle refusait de l'admettre, surtout qu'il était bien le mec qu'elle pouvait descendre et qui reviendrait, le mec qui serait montrer qu'il ne se pliera pas à ses caprices, à un non, ou qui sera lui tenir tête sans pleurer car elle aura vidé son chargeur dans le crane… Omega Red n'était pas idiot, il voyait bien que Domino avait besoin d'un mâle, d'un être sur qui elle peut se lâcher sans crainte, un mec qui ne viendra pas roucouler en apportant des fleurs ou venant lui conter fleurette, un être qui ne va pas l'appeler quand elle sera pas la ou en retard… Mais Omega Red sait aussi que Domino est bien trop seule, qu'elle a besoin de quelqu'un qu'elle peut trouver ou elle veut, quand elle veut, pour se lâcher, se libérer, même si cela la détruit… Il est sur qu'elle restera ainsi pour une raison, que lui est très bien ainsi et n'a pas besoin d'aller voir ailleurs… Il était persuadé que si il venait à aller voir ailleurs, elle viendrait lui tirer dedans et dans l'autre femelle aussi… Car lui agirait de la même façon, comme possessif…

Il était déjà sur qu'entre eux il y aurait de la violence, des disputes, de la haine, mais il savait qu'ils reviendraient l'un à l'autre sans besoin de se justifier, sans devoir s'excuser réellement… Peut être était ce un jeu malsain, mais c'est en partie cela qui faisait qu'Omega Red n'avait pas encore créé de vrais dégâts à l'institut, car il voulait une chose, mais qu'il avait Domino avec qui il pouvait se lâcher… Peut être que cela était finalement bien moins hypocrites que ces gens parlant d'amour et de beaux sentiments.

Elle lui arracha le peu de vêtement, demandant d'une façon polie de la fermer, et il répondit à ce baiser en la mordant, se montrant comme souvent, juste animal. Certes cela pourrait être mal vu par bien des gens, certes elle était une de ces alliées de la bonne cause et lui un salaud de première, mais quelque part cela ne changeait pas à cette forme de compatibilité entre eux, cette forme de force qui semblait les attirer.

Omega Red laissa sa main passer sur le corps de sa compagne, par-dessus cette combinaison pour la flatter, venant ouvrir cette combinaison quelle portait comme une seconde peau, cette combinaison dérangeante vu l'attirance du moment, la retenant pressée contre cet arbre sans quitter ces lèvres. Certes un jour il quitterait l'enceinte de l'institut, surement très prochainement car il perdait confiance en l'efficacité de ceux-ci, mais surtout il n'était pas à sa place, ces gens n'étaient pas comme lui, ils ne pourraient jamais s'entendre… Si bêtement ils donnaient un os à ronger pour Arkady, une chose à faire, mais non, il était inactif et cela le rendait que plus dangereux. Mais le jour ou il partirait, qu'elle le veuille ou non, elle viendra avec lui, il prendra ses affaires et elle en faisait partie. En faite si on devait être totalement honnête, la seule personne de confiance en ce lieu était Domino car elle savait lui parler mais savait aussi se montrer franche sans passer par quatre chemins, et ce serait surement la seule à pouvoir le calmer en cas d'accident…

Alors qu'Arkady vint ouvrir totalement cette combinaison, alors que la main glissa en dessous contre la peau de sa compagne, un bruit vint l'alerter… Et vous savez qu'il est parano, méfiant, qu'il est instable, et il continua un instant à s'occuper de celle-ci, venant offrir une forme de caresses passionnés, fougueuses, mordant sa lèvre plus frénétiquement avant de d'un coup la lâcher, se retourner en envoyant violemment un câble vers les buissons, celui-ci frappant dans ce feuillage pour le déchirer. Il lâcha pas totalement Domino, en faite un bras la touchait encore alors que le regard meurtrier d'Arkady était fixé vers ce buisson. Il était facile de deviner que si la personne présente était un simple humain, un voyeur, celui ci serait surement face aux dernières choses qu'il verrait de sa vie, surtout dans un tel moment...

J’aime ces frissons qui me parcourent à chaque fois que tu poses les mains sur moi. Je frémis, je peux moi-même entendre mon cœur, et toi, en as-tu seulement un? Me voilà à moitié nue sur cette colline et il faut encore que quelqu’un s’incruste. Tu me lâches d’une main pour te retourner et envoyer un de tes câbles à la recherche du coupable. On entend alors un soufflement et on aperçoit un chat qui tente de fuir afin d’échapper au câble. Je me met à rire et me défais de ton étreinte afin d’attraper le chaton qui vient me lécher les doigts. Je me retourne vers toi et t’adresse un sourire en te montrant le coupable tandis qu’il ronronne dans mes bras.

- « Fausse alerte, nous ne sommes pas les seuls à être de sortie. »

Le chaton est de couleur noir avec ses petites pattes blanches, cela nous fait un point en commun toi et moi, à peu de choses prêt. Il voyage seul, un peu comme toi et moi en fin de compte. Le chat se retourne et souffle dans ta direction avant de tourner autour de moi et de se frotter une dernière fois en ronronnant. Ensuite, il finit par s’enfuir par le même chemin qu’il a prit pour venir jusqu’ici. J’enlève alors complètement ma combinaison et te la lance violemment avant de poser une main sur ma hanche et te faire signe d’avancer.

- « Tu viens ou tu préfère qu’on joue au scrabble? »

Nous sommes maintenant totalement seuls, il n’y a plus un bruit hors celui du vent et ceux de la ville presque inaudibles. Il doit être presque minuit. Il fait assez sombre mais la lune laisse entrevoir quelques unes de mes formes, elle laisse entrevoir les tiennes aussi. Le plaisir s’élève doucement en finesse. Choisis tu de prendre ce que je t’offre là maintenant ou préfère tu qu’on passe à autre chose, décide toi et vite car je n’apprécie pas qu’on me fasse attendre.

Invité

Un cœur… Peut être qu'il en avait un, quelque part il avait connu le regret, oui, cela lui était arrivé, mais si cœur il a, il doit être en cendres et ne sait pas comment le régénérer, ayant surement lui-même détruit cet organe à force de se laisser aller à des bains de sang, à de l'inhumanité la plus totale, mais c'était aussi pour cela qu'il était la aujourd'hui, si monstrueux, si inhumain que des malades venaient le chercher quand il était enfermé pour l'utiliser… D'ailleurs il suffisait de voir son geste, un bruit et il attaquait, imaginez si cela aurait été un humain, ce qu'il aurait fait de celui-ci, comment il l'aurait démembré. Elle s'était approché du faux ennemi pour le prendre dans les bras, le caresser comme pour le couver ou le protéger… Si l'ambiance avait été autre, il aurait lâché une remarque du genre "En manque de maternité", mais la chaleur qui avait commencé à naitre ce soir avait coupé l'élan à ce genre de commentaire, venant faire revenir son câble dans son poignet. Ce foutu chat vint cracher vers Omega Red qui n'avait qu'une envie, venir l'exploser d'un coup, voir ce corps sans vie écrasé… Oui, ce mutant avait un sale caractère, oui il était sociopathe, mais étrangement Domino semblait avoir un attachement pour cette vie primitive. En faite un instant il se demanda si c'est pas pour cela qu'elle l'appréciait, le coté primitif…

- Foutu sale bête…

Des mots marmonnés avec colère envers ce chat qui gâchait l'ambiance, quoi que Domino ne semblait pas changer d'idée malgré l'ambiance qui venait de prendre un coup, retirant ce qui restait de cette combinaison pour se rapprocher de lui. Il pourrait décider de tout arrêter net, juste pour lui montrer qu'il n'était pas un jouet mais comme elle savait, Omega Red est assez primaire et ne refuse pas ce genre de moment, surtout comme déjà dit ce sont les seuls ou il peut un peu se lâcher et surtout décompresser… Il approcha lentement, admirant la silhouette de sa compagne, encore couverte par la noirceur de la nuit et sans venir répondre il l'agrippa pour l'embrasser avec une certaine fougue, la poussant tout en savourant ce contact, son corps contre elle et d'un coup il poussa sèchement Domino, venant la repousser vers le capot de la voiture, peut être un peu brusquement d'ailleurs… Oui Arkady était pas un ange délicat, et il vint la rejoindre l'agripper et la soulever contre lui avec force, se retenant de dire un commentaire… Un commentaire qui viendrait plus tard pour ne pas gâcher cet instant, un commentaire du genre "Tu semble avoir honte de cette relation". Pourquoi? Car elle le cachait en dehors du faite qu'elle ait parlé de cela devant Warren sous un coup de colère, elle le cachait.

- Grrrrr… Tu vas me rendre dingue.

Oui il avait grogné avant de dire cela, venant directement se coller contre elle épouser parfaitement son corps, la plaquant dos contre le capot de la voiture, venant embrasser la peau blanche de ce cou et le mordre en laissant parler cette fois ci les pulsions de son être, se laissant simplement aller au désir qu'elle provoquait en lui, venant laisser autant son corps parler que ses mains offrant la passion et la rage.

Je sens que tu me pousse avec violence sur le capot de la voiture, je sens l’impact de mon corps contre le métal froid de celle-ci. Tu ni vas jamais de mains mortes. Tu es un animal, comme tous les autres... je dois avoir un penchant pour les animaux de compagnie... Je sens ta peau entrer en contact avec la mienne ce qui me fait frissonner. Mon corps nu, tremblant sous tes mains... Je t’effleure, te caresse avec ardeur. Je sens ton souffle dans mon cou. Ma bouche découvre maintenant ton corps dans les moindres recoins. J'ai la chair de poule. Il fait frais mais j'ai chaud. Je ne m'en cache pas, j'ai envie de toi.

Chaque minute qui passe augmente nos désirs. Une bestialité instinctive prend alors le dessus sur nos actes. Nos caresses et nos baisers deviennent bestiaux. Tes caresses deviennent plus violentes, toi aussi, tu en as envie. Tu t’empares alors de chaque parcelle de mon corps. Je ne tente aucune résistance. Je sens tes mains glisser sur moi, tantôt frémissantes, tantôt sûres d‘elles. Nos âmes s'écorchent, s"écrasent et s’épousent. Ah! Mon dieu, si quelqu'un passe par là, il pourrait être effrayé ou peut être nous envier.

Je te fixe dans les yeux, et tu sens alors cette envie qui m’embrase. Nous voilà collés l’un contre l’autre, mes mains si douces arrachant le reste de tes vêtements. Te voilà nu à présent. Cette chaleur qui s’émane de toi, cette excitation que je ressens, ça ne peut plus durer. Je te repousse violemment, afin de te plaquer à mon tour contre cette voiture. Je t’enjambe et prend le dessus, bien sur, tu ne résisteras pas. Nos corps s’unissent dans cet acte torride brisant ainsi, le calme et la plénitude de cette nuit.

Nous sommes allongés sur l’herbe, nue contre toi, je ne décroche pas mon regard de ta bouche. Une jambe sur ta taille, mon bras gauche sur ton torse, je continue de te couvrir de caresses. Il fait frais maintenant, je n’ai plus aussi chaud mais nous pouvons discuter maintenant. Je passe ma langue sur tes lèvres et t'embrasse sur la joue.

- « Tu as peut être quelque chose à me dire maintenant? »

Lui dis-je sérieusement avant de lui mordre la lèvre inférieur avant de lui adresser un sourire en coin un peu forcé. J’attrape son Trench-coat que je passe sur moi en guise de couverture.

Invité

Me désire tu réellement? Ou désire tu simplement ma sauvagerie? Peut être que tu profite juste de l'instant, pensant que tu pourrais partir demain, partir sans jamais venir me revoir, pensant que cela n'allait rien créer entre nous, mais quelque part tu te trompes… Nous sommes peut être tels des animaux laissant nos instincts nous guider mais ce genre de complicité laisse malgré tout un lien, comme si tout cela nous apportait un bien fait, telle une drogue, un interdit… Chaque secondes que nous partageons ne fait que rendre ce lien de plus en plus fort, chaque soupire que tu libère me donne envie d'entendre le suivant, chaque parcelle de ton être me rend fou, je te veux… En faite je crois que c'est aussi le faite que tu n'éprouve pas de dégouts, que tu ne te sens pas sale de ma présence, tu es différente, tu me vois comme un être et non comme un monstre… Certes je suis un monstre, mais je suis le genre de monstre qui te plait.

Ce moment était purement charnel, cela n'avait rien de romantique, rien de délicat, le genre de moment qui pourrait traumatiser l'innocent qui passerait par la, rien n'était retenu et ton corps risquait d'en garder des marques… Bien sur à aucun moment je ne t'empêche de prendre le dessus, de dominer car à d'autres je fais de même, une sorte d'harmonie sombre et malsaine venant nous entourer… Nous ne cherchons que plaisir, point de bonheur mais une chose qui me marque c'est après… Tu reste la, tu ne pars pas, ton corps toujours contre le mien, ton être dans mes bras… Pourquoi? La logique voudrais que tu te redresse, que tu parte comme si tu avais fauté, la logique voudrait que je te repousse, que je parte comme si je m'étais bien amusé, mais non, tu es la, contre moi, occupée à revenir m'embrasser à ta façon, à agir comme si ma compagnie te plaisait.

Je te regarde, je me questionne, tu le remarque et ouvre la porte me permettant de rentrer dans un sujet bien moins agréable. Oui je le sais déjà, tu vas protester, tu seras surement la seule de l'Institut à ne pas m'encourager dans cette décision, je ne sais pas pourquoi mais je sais que quelque part tu tiens à moi. Tu te couvre après être venu me goutter et je fixe les cieux, soupirant déjà car avec ton sale caractère tu avas surement monter sur tes grands chevaux, d'ailleurs j'adore te voir furieuse, mais chuuut cela restera un petit secret.

- Je vais me casser de l'Institut… Je n'y ai ni place, ni utilité et eux ne peuvent rien m'apporter.

Je n'ai aucune considération pour la philosophie de Xavier, son institut ne représente qu'un intérêt à mes yeux et je ne crois pas qu'ils seront m'apporter ce que je veux, si peut être du temps à perdre mais pourquoi viendraient ils m'aider à devenir plus dangereux? Non ils prendront leur temps, et même si ils trouvent ce que je recherche, jamais ils ne me le confieront… Je ne peux plus rester ainsi, muselé, un chien en laisse, j'ai besoin de sortir, de ma liberté, j'ai besoin de me lâcher, j'ai besoin d'action, de violence et pas de voir ces gosses rires et courir, ces jeunes roucouler… Comme disait si bien X-23, je me fais enchainer petit à petit, ils tentent de me changer et je ne laisserai pas cela se faire, je vais briser mes entraves et prendre ma vie comme elle se doit, je suis Omega Red, et je ne serai jamais domestiqué…

- Viens avec moi.

Oh! Bien sur, je m’attendais à avoir cette conversation avec toi un jour ou l’autre. Peut être pas dans ces conditions mais je m’y attendais. Je me redresse sur les coudes en ayant toujours le trench-coat sur moi. Je me lève et jette le Trench-coat sur ton torse. Je m’approche de ma combinaison toujours au sol et l’enfile en quelques secondes. Je m’appuie contre la voiture afin d’enfiler mes bottes tout en ayant un œil sur toi.

- « Au final, vous avez beau vous détester vous êtes quand même pareils tous les deux. »

Mon avis? Comme dis plus haut, je m’attendais à cet confessions, je m’y étais déjà fait à l’idée car pour moi, et ça depuis le début, tu n’es pas à ta place avec nous. On a beau faire pas mal d’efforts, tu ne changes pas, tu n‘acceptes pas qu‘on t‘impose quoi que ce soit. De plus, en y réfléchissant bien la seule chose pour laquelle tu es venu ici était de retrouver ce maudit objet… Enfin… Si tu penses que c’est la meilleure solution alors je ne te contredirais pas mais je ne te suivrais pas pour autant car ma place est ici… du moins pour l’instant. Le rêve que j’ai fais la nuit passée me reste encore en tête et il doit y avoir un lien entre tout ça. Je croise les bras m’attendant à subir la colère d’Arkady sauf s’il n’a pas vraiment compris ou je voulais en venir.

- « Si tu penses que tu n’as pas ta place parmi nous alors va-t-en mais ne me demande pas de te suivre car j’ai décidé de rejoindre l’Institut bien avant ton arrivée et ce n’est pas un homme qui me fera changer d’avis! »

Du moins, pas comme ça, pas si vite… pas sans réfléchir vraiment au conséquences que cela peut avoir. Le soleil ne se lève toujours pas, il doit être 03h00 du matin, du moins dans ces eaux-là. Le temps se gâte quelque peu car un orage semble éclater au dessus de la ville. Un premier éclair nous plonge alors dans un tout autre décor qui correspond totalement à l’ambiance qui règne entre nous à cet instant.

Je pense alors à rentrer à l’Institut et à te laisser planter là, mais je ne pense pas que tu vas me laisser partir comme ça après ce que je viens de dire, quoi que tu pourrais m’étonner encore une fois. Je soupire lorsque j’ai terminé d’enfiler mes bottes mais j’évite de te regarder. Mes yeux sont rivés vers la ville qui est éclairée de temps en temps par un éclair et réveillée par ce tonnerre qui réveillerait un mort.

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Stop… Attends… Neena serais tu occupée de me comparer à Logan? Je ne suis pas cet être fourbe, cet animal aux griffes meurtrières, ne me compare pas à lui et ne me tourne pas le dos après de telles paroles. Prenant mon tranch-coat pour l'enfiler, je me redresse tout en te regardant te rhabiller, tes mots passant encore et encore dans ma tête, me crispant, m'énervant, me rendant furieux au plus profond de ma chair, venant éveiller cette haine qui avait prit la place de mon âme depuis bien longtemps… Te rends tu compte de ta Provocation Neena? Te rends tu compte que si cela était venu des lèvres d'une autre personne, je l'aurai surement exécuté sur le champs? A quoi joue tu? Cherche tu à créer un accident pour te défaire de moi plus facilement… Non je crois que cela est pire que ça… Oui, en faite je crois que cela te fait mal de m'imaginer partir, de te laisser seule… Est-ce que tu aurais plus difficile à vivre ta solitude que tu ne veux l'avouer?

- Ne me compare jamais à lui Neena… JAMAIS…

Oui j'insiste sur le Jamais, car tu sais très bien que ces mots peuvent me faire perdre contrôle, me rendre violent avec toi, te donner une raison de me fuir, de me repousser, mais je ne vais pas te donner raison Neena, je ne vais pas faire en sorte que tu aies ce que tu veux… Mes câbles glissent hors de mes poignets, venant frapper le sol d'un coup, annonçant clairement ma colère envers tes mots, mais encore plus ma colère de te voir ainsi me tourner le dos… Tu aurais pu monter à bord de la voiture, partir et me laisser la, mais tu regarde la ville, tu attends une réaction… La foudre battant n'attire pas mon attention, en faite celle-ci n'est rien à coté de la foudre qui vient naitre en moi, Neena… Oui cette fois ci je t'appel bien Neena… Ce ne sera pas aussi facile que cela pour toi. D'un coup j'ai le besoin d'attirer ton regard, ton attention et je lance mon câble tel un fouet, sifflant dans l'air, mais celui-ci ne va pas s'abattre sur toi, non il ne te fera pas se plaisir, celui-ci vint frapper le capot de cette voiture… J'espère que ton ami n'est pas matérialiste car le câble s'enfonce dans la taule comme dans du beurre, heurtant le moteur et créant un sinistre pour ce véhicule, mais aussi un bruit assez puissant pour te faire lâcher le tonnerre et t'intéresser à moi.

- Ne joue pas à cela avec moi… Tu sais très bien que si je parle de cela ce n'est pas pour rien… Es tu si stupide Neena?

Bien entendu que si je viens te confesser mon envie de départ c'est qu'il y a une raison… Es tu aveugle? Ou préfère tu mettre des œillères volontairement? Si la seule chose qui me retient est le synthétiseur, pourquoi je viendrai te parler de cette envie, de cette sensation, si c'était mon seul intérêt, je serai partit sans me retourner mais à la place je fais une chose que je déteste, une chose qui n'est pas de mon habitude… Je te parle, oui, je parle… Je veux une conversation, je veux que tu crache ce que tu cache en toi, ce que tu tente de ne pas avouer.

- Je ne suis pas un animal qu'on peut mettre en cage comme Logan… Il me faut de l'action et dans cet Institut tu es seule à comprendre cela… Et cette barrière de Jean Grey me rend fou… J'ai le sentiment de porter une laisse à mon cou… Viens avec moi…

Je parle avec une forme de force dans la voix, je cherche à te percuter de mes mots, oui je te veux, je veux que tu viennes avec moi car les seuls fois ou je me sens à ma place dans cet institut c'est quand tu es la… Ne me demande pas d'expliquer pourquoi je te veux, ne me demande pas de t'exprimer ce besoin, je ne peux pas, j'en suis totalement incapable… Ne sens tu pas ma colère? Cette colère plus provoqué par le faite que tu te détourne de moi que par ta comparaison avec Logan, cette envie de te frapper pour que tu ouvre les yeux?

Tu n’aimes pas les comparaisons, je le sais, surtout avec lui mais pourtant tu sais très bien que lui et toi vous êtes pareils au fond. Tu exploses le moteur de la voiture alors que je suis encore assise sur le capot de la voiture. Je ferme les yeux au moment de l’impact, tu ne m’as pas touchée. Je m’avance vers toi et moi aussi me met en colère, ça se lis sur mon visage, inutile de le nier. Tu sais, s’il faut que je t’oublie comme j’ai du oublier les autres, je le ferais, car tout ce qui rapproche de l’amour n’a pas d’importance et n’est qu’une perte de temps, voir même un point faible. Tu le sais autant que moi.

- « Moi stupide?! Redis-le! »

Je m’avance alors jusqu’à me trouver assez proche de toi pour t’envoyer mon poing en plein visage. sans me soucier de tes câbles ou du fait que tu risques de me renvoyer le coup mais sur le coup de la colère je ne réfléchis pas et je me retourne car évidemment, je l’ai sentit passer . Je m’éloigne, m’apprête à prendre mon arme mais je me rend compte que c’est inutile. Je prend mon Colt et le lance violemment dans ta direction en évitant de te toucher. Je m’arrête un instant un mot vient de percuté mon esprit, barrière? Quelle barrière? Une barrière qui semble de rendre fou… Jean… Je ne pensais pas qu’ils iraient jusque là… l’ont-ils seulement fait lorsque Logan a mit les pieds à l’Institut… est-ce ça leur façon d’accueillir tout le monde peu importe ce qu’il a pu faire dans le passé… Je doute…

- « Une barrière psychique? Je ne suis pas au courant. »

Me mentirais-tu? Je commence à me poser pas mal de questions sur les façons de faire de Xavier… Tu as peut-être raison mais je ne tiens pas à ce que tu gagnes la partie. Je ramasse mon arme, jette un œil à la voiture, ouvre la portière et récupère une veste qui se trouvait encore à l’intérieur puisque ne faisant pas froid je n’avais pas trouvé utile de la sortir mais maintenant qu’il y a de l’orage et qu’il commence à tomber des cordes je ferais mieux de la passer sur mon dos… sachant aussi que je vais devoir rentrer à pieds grâce à toi.

- « Et puis… si tu crois que tu es le seul a avoir l’impression d’être un animal en cage à l’Institut, je te rassure tout de suite, tu n’es pas le seul. On a plus de points communs que tu ne le crois… mais penses tu vraiment que ça sera autrement ailleurs? Comment peux tu en être sure? »

La pluie se fait de plus en plus forte et mes cheveux sont maintenant trempés… je suis trempée cette combinaison est trempée!! Elle n’était évidemment pas une de mes nombreuses combinaisons étanches… j’avais opté pour un modèle plus léger pour cette soirée et le résultat est là.. D'ailleurs, pourquoi en sommes-nous là à nous manger l'un l'autre alors que quelques minutes plus tôt c'était beaucoup mieux...

Invité

Tu veux m'oublier? Crois mo je ne te faciliterai pas la tache… Je te laisserai pas partir, je ne te laisserai pas me tourner le dos… Oui met toi en colère contre moi, énerve toi, cela ne fait que me donner raison, me prouver que cela t'affecte… Je sens bien le choc de ton poing me frappant, un reflexe humain, la colère qui t'emporte, et pourtant tu sais que cela ne me fait rien, mais tu libère ta colère… Avoue, tu me veux autant que je te veux… TU continue à t'énerver, tu me lance ton arme, tu ne cherche même pas à me tirer dessus… Que t'arrive t'il est ce que ton cœur souffre de ce que j'ai pu te dire, est ce que mes mots t'ont fait bien plus de mal que si je t'avais frappé? Tu semble aussi surprise pour cette barrière, alors tu n'étais pas au courant? Etrange… amusant même, pourtant tu devrais le savoir, je suis un assassin, un monstre… Crois tu réellement que j'aurai été libre de tous mes actes dans un milieu avec bien des victimes potentielles?

- Neena, si cela n'avait pas été cette barrière, ils m'auraient surement attaché, ou trouvé autre chose… Je suis un ennemi des X-Men, jamais ils ne m'auraient accueillit sans avoir une sécurité… Tu sais très bien que je ne contrôle pas toujours ma force, mes actes…

Si tu ne me crois pas, je peux te le prouver, il me suffit de t'attaquer réellement, de vouloir te tuer et tu le verras par toi-même… Mais est ce nécessaire? Arrive tu à me croire? Lentement je m'avance vers toi alors que tu enfile ta veste et ceux malgré la pluie déjà battante, malgré qu'il soit trop tard pour te couvrir… Je sens l'eau parcourir ma peau, cette météo semblant d'elle-même s'adapter à ce que nous ressentons… Tu m'avoues d'une certaine façon me ressembler, tu viens dire me ressembler, mais tu met en doute que cela ira mieux ailleurs… Certes cela peut être la même chose à la Confrérie, ou encore chez les Maraudeurs, cela peut tourner ainsi avec n'importe quel groupe, je le sais, je l'ai vécu plus d'une fois… Manipulé… Trahit… Mais justement j'ai trop souvent vécu cela que pour accepter que cela continue encore, pour accepter de voir encore des personnes m'enchainer…

Quelle réponse souhaite tu entendre? Tu sais aussi bien que moi que je ne peux pas le savoir, mais ne faut il pas essayer de trouver sa place? Ne faut il pas chercher quitte à faire des erreurs ou est ce que cela te suffit ainsi, d'être juste avec des gens sans adhérer à leur philosophie, rester avec eux alors qu'ils te retiennent? Si seulement on pouvait parler si facilement, mais ni toi ni moi sommes pour les grands discours,… Je ne peux pas céder, ce n'est pas ma nature et tu ne veux pas céder, ce n'est pas ta nature, que devons nous faire alors? Je m'avance vers toi pour poser la main sur ton épaule, te faire tourner vers moi, regarde moi dans les yeux Neena, dis moi ce que tu pense sincèrement… Tu sais bien qu'il n'y aura peut être pas d'autres occasions, qu'on ne se repalera peut être plus jamais si ouvertement…

- Donne moi une raison de rester… Une raison d'essayer encore… Je t'écoute.

Oui, je te tends une perche, tu sais ce que je veux entendre, ce qu'il faut dire, je sais que tu le pense quelque part, mais j'ai envie que tu me le dise, que tu me donne une raison de continuer à suivre cette voie… Peut être pas pour sa philosophie mais pour une personne qui me comprend, qui est compatible… Mes yeux rouges sont plantés sur toi, ils te regardent, te fixent, ils cherchent à t'analyser... Deux mots pourraient suffire pour me convaincre.

Tu as beau te justifier, me donner l’une ou l’autre raison qui te pousse à nous quitter que cela ne changera rien. Je reste. Ma place est ici pour l’instant et tant que je ne prendrais pas moi-même la décision de partir, je ne quitterais pas ces lieux. Tu t’avances mais je préférais que tu restes là ou tu es mais rien ne sort de ma bouche et tu le fais quand même. Tu poses ta main sur mon épaule et j’ai envie de l’enlever mais là non plus, je ne fais rien contre toi. Tu me tournes maintenant vers toi afin de plonger ton regard dans le mien.

Tu me demandes de te donner une seule bonne raison de rester mais je n’en ai pas et même si j’en avais, je ne me serais pas prononcée. Je pourrais te demander de rester pour moi mais je ne le ferais pas. Je te regarde un instant puis baisse les yeux et accroche mes armes à ma ceinture avant de te tourner le dos et de rester un instant comme ceci. Si tu veux quitter cet Institut alors dégage mais ne reviens pas et si c’est réellement ta décision alors rien ni personne ne te fera changer d’avis.

Il pleut des cordes, ma combinaison est à moitié ouverte et l’eau coule sur ma poitrine. Mes cheveux sont mouillé, il est temps de rentrer. Je referme totalement ma combinaison et passe ma main dans mes cheveux trempés. Je me retourne une dernière fois sur toi et plante mon regard dans le tien.

- « Peu importe la raison que je pourrais trouver, on enferme pas un animal! Fais ce que tu veux, j’ai déjà donné. »

Le fait que je choisisse ces mots n’a pas de mauvaise intention, c’est juste que tu m’as toi-même fait comprendre que tu ne supportais pas d’être enfermé. Je n’ai aucune envie que tu me suives, je ne sais pas si tu comptes partir dés ce soir mais peu importe. Je quitte cette colline à pieds, seule, te laissant sous la pluie. De toute façon, c’est toujours pareils avec les hommes. Ils font les beaux, la qu… entre les jambes et du jour au lendemain, au moindre petit problème, ils trouvent une excuse pour disparaître.

- « Inutile de me suivre. »

Une fois à l’institut, je file prendre une douche bien chaude sous laquelle je reste environ une heure pour ensuite me diriger vers mes compartiments. Je m’approche de la fenêtre, pose mes mains sur le rebord de celle-ci et regarde à l’extérieur. Je ne sais pas si tu es toujours dehors mais ça m’est égal, je préfère ne pas y penser jusqu’à demain matin. Je ferme la fenêtre et les rideaux pour ensuite m’installer sur mon lit. Je vais passer une bonne partie de la nuit à nettoyer mes armes, cela me permet de m’occuper l’esprit et ne de penser à rien d’autre. La nuit risque d’être longue, autant pour moi que pour toi.

Invité

Comment peux tu me faire cela? Juste balancer des mots synonymes d'une fuite alors que tu pourrais venir simplement me dire que tu ne veux pas être seule… Je sais que tu n'éprouves pas de sentiments comme peuvent le penser certains autres, mais tu n'aime pas non plus ta solitude, tu te sens si différente des autres que tu as besoin de quelqu'un te ressemblant, dis le simplement, fais en l'aveu… C'est tout ce que je te demande, mais à la place tu me tourne le dos, tu pars, tu fuis, tu baisse les bras sans te battre… Je suis sur que si je te frappe, si on se bat, tu auras bien plus de répartie que la avec les mots… As-tu si peur que quelqu'un puisse te comprendre?

Tu t'en vas, tu me laisse la, j'attends que tu sois plus loin et d'un coup je lâche un hurlement de rage, une haine venant du plus profond de mon cœur alors que si tu te retourne tu peux voir la voiture laissée sur place voler vers le vide de cette falaise… Oui tu as gagné, je perds contrôle, je m'énerve, cela m'affecte plus que de raison, plus que cela devrait alors que tout avait si bien commencé en cette soirée, voila que tout devient énervant, tout devient agaçant.

Au début je reste la, cherchant à me calmer, la pluie tombant, mes cheveux se plaquant contre mon corps, mes câbles frappent le sol, plusieurs fois, encore et encore… Le sol est marqué par ma colère, les heures passent et je ne sais pas quoi faire, je pourrais simplement partir, me rendre à la confrérie et même si la bas j'aurai une bien plus grande place qu'à l'Institut, même si la bas ils me donneraient des missions, des actions au lieu de rester enfermé à attendre, il y a une chose de certaine, tu me manqueras…

- JE TE HAIIIIIIS

Un hurlement bien mensonger mais que je ne peux plus contenir, et après celui-ci je marche, je me rends vers ma prison, un pas lent, laissant encore le temps passer pour finalement rentrer dans l'institut. Tu peux entendre mes pas marcher dans l'institut, ces pas lourds s'approchant de ta chambre, oui si tu es attentive tu m'entends surement arriver et j'espère que ta porte n'est pas fermée à clé car je n'attends pas, je l'ouvre, et crois moi avec ma force si elle est verrouillée elle en sera arrachée. Je te regarde directement, te fixant… Tu peux me tirer dessus, tu peux vider tous tes chargeurs, cela ne me fera point aussi mal que ta fuite devant une conversation sérieuse car oui, si j'ai ouvert ce débat sur cette falaise car je voulais vraiment en discuter sérieusement avec toi.

- Tu m'énerve, tu… tu…. RHAAAAAAAAAAAA

Oui malgré tout le temps que j'ai passé seul à me faire rafraichir par l'eau ma colère remonte directement et je claque la porte derrière moi, me rapprochant de toi d'un pas encore lourd, que tu me tire dessus, que tu te fache, je m'en fous, je viens t'attraper par le col, te soulever que tu ne touche plus le sol et je te plaque dos contre le mur de ta propre chambre, te fixant comme si j'allais t'écorcher vive ici même. Sauf qu'à la place, vu que tu n'aime pas les mots pour exprimer une réponse, pour expliquer les choses je viens t'embrasser avec toute cette colère.

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