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 The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)

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Robert Mercer
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Robert Mercer


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MessageSujet: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 21:50



Je suis dans une vieille taverne nommé "the Old Blues Bottleneck". OBB pour les intime. Le vieux juke-box est en train de brailler ses tripes. C'est Robert Johnson qui pleure. Un véritable Démon légendaire du blues des années 30. Une époque résolue que je n’oublierai jamais. Il faut bien l’avouer, on devrait tous pleurer en ce moment. Les médias ont rapporté la mort de deux soldats américains ce matin. Le marché boursier a encore chuté et des milliers de familles ont perdu leur toit à cause de l’endettement. Le taux de chômage est au plus haut en 30 ans. On n’a même plus les moyens d’être en santé à cause du prix des assurances. Si vous êtes un noir américain, vous aurez plus de chance de faire de la prison que d’être admis dans une université. Pourtant, on essaie encore de nous faire croire qu’on vit dans le plus grand pays du monde. In God, we trust! Mais lui croit-il en nous? Avec cette ère de communication, il est possible d’avoir 5000 amis et pourtant on est seul. Toujours tout seul. Putain de solitude. Je suis sans famille et sans amis. À quoi me servirait-il après tout. C’est ce pays que je représente, que je suis. J’ai toutes les raisons de pleurer, mais pourtant rien. J’ai beau avoir des dizaines de raisons de craquer, rien. Mon esprit reste clair et rationnel et mon cœur est complètement vidé. Mon cœur est un champ de bataille ravagé devenu infertile. Seuls les cadavres l’habitent. Des centaines de personnes que j’ai tuées ont fait leur nid dans mon organe devenu glacial.

Il doit bien être 4h ou 5h du matin et je suis toujours assis à ce bar. Seul, car il est fermé depuis un bon moment. La porte de derrière s’ouvre en un tour de main. Le loquet est assez usé et je ne suis certainement pas le premier qui entre ici sans invitation. Je le fais pratiquement chaque nuit depuis plusieurs semaines. Depuis l'attaque terroriste du FLM à l'hôpital. Chaque nuit que je ne dors pas, je viens ici. Et pourquoi dormir quand une petite charge électrique, de quelques minutes, peut te donner plus d’énergie que le ferait une bonne nuit. Le matin avant de partir, j’allonge quelques billets et je verrouille derrière moi. Je respecte ce lieu et c’est surement la seule place où je me sens bien. C’est peut-être parce qu’il ressemble aux pubs où j’ai passé ma jeunesse dans les années 1910… Les boiseries sont immenses, les tabourets confortables et le bourbon coulent à flot ici. C’est un pub irlandais traditionnel avec une bonne sélection de produits. Devant moi, il y a un petit verre que je remplis d’une façon mécanique de whisky. Les verres s’enchainent comme les wagons d’une locomotive. Ici et là, je sème le cadavre vide d’un bon Talisker vieilli en fut de chêne. Non loin de moi, le cendrier déborde de tabac à pipe. Je fume beaucoup la pipe, et ce depuis que j’ai 14 ou 16 ans, je ne cherche pas a me rappellé. Les fait sont là. Le nuage de fumée au dessus de moi est dense au point que l’on croit qu’il y a du brouillard dans la pièce. Une locomotive qui fume et qui boit. Je dois boire entre 40 ou 50 onze d’alcool par nuit et pourtant je rentre travailler le matin. Je ne mange pratiquement plus. De l'alcool et du tabac, tu parles d'un régime et je survie très bien. Je sais que mon odeur est horrible et mes patrons se sont surement aperçus de mes habitudes, mais personne ne fait rien pour que j’arrête. Je prend de plus en plus de liberté et j'ose même boire et fumé au bureau. J'ai entendu certaines des rumeurs et elles sont horribles et pourtant si encore si loin de la réalité. Personne ne peut imaginé l'étendu de la situation, car l’alcool n'affecte pas mes capacités physiques et mentales. C’est à cause de la résistance des nanorobots. Toujours eux. Je reste donc très professionnelle et un agent exceptionnel. On a tellement de boulot qu’ils n’osent pas se priver d’un bon élément. Le manque des personnel est tel que même les pires agents sont assurer de garder leur postes. Alors pourquoi boire autant? Étrangement, l’alcool me permet de reconnecter avec les dernières miettes d’émotions qui me reste. De redevenir l'ombre d'un humain et d'être un instant autre chose qu'une machine.

Cette nuit, mes habitudes sont les mêmes. La fumée et l’alcool sont au rendez-vous, mais étrangement, je ne voulais pas être seul. Dans la nuit obscure, j’ai pris le combiné derrière le bar et je l’ai appelé. Pourquoi lui? Je ne sais pas trop. Ce n’est pas dans mes habitudes d’être irrationnel. En fait non, pourquoi me mentir à moi-même, je sais que j’ai trop bien calculé la raison de mon appel. Mon plan est clair...
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Lucas Slang
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MessageSujet: Re: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeJeu 18 Aoû 2011 - 16:49

Un coup fils avait percé la nuit, Lucas avait laissé un instant sonné avant de réagir. Il n'avait pas réagi de suite, car plongé dans un profond sommeil. Depuis quelques jours Lucas récupérait de ses mésaventures, surtout qu'il avait du se coltiner sa famille qui l'avait épuisé sur le plan moral, même si au fond de lui les voire lui avait fait plaisir, mais il aurait aimé d'autres circonstances.
D'une main hésitante, il avait cherché le téléphone. Il avait rechigné à décrocher, puis au vu de l'insistance avait fini par s'y résoudre, malgré le fait qu'il soit comateux. Au vu de l'heure l'affaire devait être importante, du moins il y avait intérêt que cela en vaille la peine. La voix qu'il avait eu au bout du combiner lui était connu, la démarche l'avait surpris. Lucas avait été hésitant, il avait même émis dans un premier temps un refus. Puis après quelques instants avait fini par accepter la demande qui lui paraissait quelques peu peu cavalier. Il n'avait pas voulu froisser Robert, après ce qu'ils avaient vécu ensemble il avait fini par s'y résoudre. Si cela avait été un simple collègue, il se serait fait recevoir.
Lucas, lui avait juste demandé un peu de temps pour se préparer. Il avait voulu s’apprêter un peu. Sortir en boxer en plein milieu de la nuit cela aurait de toute façon fait désordre. De toute façon l'homme avait une réputation à tenir et s'était mal le connaitre de croire qu'il aurait enfilé un pantalon et une chemise à la va vite. Tout en se préparant Lucas pestait un peu, sa nuit venait d'être légèrement écourté. *Punaise, j'espère que c'est vital.*
Après une douche rapide, Lucas prit quand même le temps de passer un petit costume. Ce n'était pas parce qu’il était débauché au milieu de la nuit qu'il devait sortir habillé n'importe comment.

Lucas n'avait pas repris le travail, il était en période de convalescence. Après ce qu'il avait vécu, il avait obtenu un délais pour se remettre de ses émotions.
Si sa guérison avait été miraculeuse, il ne s'en était pas spécialement venté. De plus il envisageait de plus en plus une affection au bureau. Si le corps allait mieux c'était son âme qui avait fortement morflé. Lucas n'avait pas connu de situation aussi délicate depuis des années du coup il était en proie au doute. Il se demandais s'il avait sa place au sein du BAM, s'il ne devait tout simplement reprendre ses activités d'avocat, qui était son véritable domaine.
Pour l'instant il devait se soumettre aux entretiens avec le psy qui le suivait et qui serait seul à le déclarer apte ou pas pour le terrain. Il avait eu vent de quelques rumeurs, sur le comportement de Robert, tout comme ils y en avaient eu sur sa remise sur pied si rapide, au vu des séquelles médicales.

Une fois prêt, Lucas prit sa voiture de sport qui quitta les sous sols du garage de l'immeuble. A cette heure la circulation était fluide. Le bar ou il avait rendez-vous lui était complètement inconnu. Fort heureusement son ami le GPS l'avait conduit à la destination exacte.
Il prit quelques instant pour détailler la devanture. Il s'étonna que le bar soit encore ouvert à cette heure. Puis sans demander son reste, il pénétra dans lieu lieu. Il y découvrit Robert assis au bar, seul.*C'est étrange. Qu'est ce qu'il a foutu du Barman ?*
La chose lui parut des plus insolite. Lucas s'approcha donc.

"Bonsoir cher collègue. "

Lucas attendit de voir la réaction de Robert. Il ne voulait pas entrer de suite dans le vif du sujet et il attendait de voir de quoi il s'agissait réellement.
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 2:40

Mon coéquipier entre dans le bar. Il porte un beau complet et c’est pourquoi il contraste d’autant plus avec moi. Je porte la même chemise depuis près de 36 heures. Mon arme de service est bien visible dans sa bandouillaire brune en cuir usé. Ma cravate est desserrée et mon col de chemise un détaché. Mes manches sont roulées et remontées, car je veux éviter des les mouiller avec l’alcool que je pourrais renverser. Je ne peux vraiment pas être très fier de mon style actuellement, mais je corrigerai tout ceci au moment d’entrer au bureau.

Je ne répond pas à sa charmante salutation, elle me laisse froid. Toujours ce froid glacial qui me hante. Je dois me réchauffer. Je lui remplis un verre d’environ 2 onze et je le fais glisser vers lui. Il glisse longuement sur le comptoir avant de s’arrêter net devant lui. J’en profite pour me fouler une nouvelle pipe. Je gratte une allumette et un tison se met à fumer alors que je crache un nuage blanc. Je me sers un autre verre de whisky. Mon geste est terriblement mécanique. Il est précis et identique aux précédents. Je ne suis plus humain, mais pourtant je l’espère encore. J’espère que mon prochain mouvement sera légèrement différent. Plus souple et chancelant. Je ne sais pas par où commencer. Il me suivra dans mon plan, mais j’ignore s’il le fera de son plein gré.

Je porte mon verre à mes lèvres et calmement ma voix basse le joint au juke-box :


-Putain de vie de singe.

Et je vide mon verre d’un trais. L’alcool fort me brûle légèrement la gorge, mais je ne m’en plains pas. Elle me soigne plus qu’elle ne me tue. Je pourrais lui expliquer, mais il ne comprendrait pas le sentiment de vide qui m’habite. J’ai l’impression d’être un réservoir vide. Une ville désertée. Et je poursuite la discutions entre deux bouffé de pipe.

-Tu as bien fait de venir, personne d’autre que toi aurait pu faire ce boulot.

Statistiquement parlant, j’aurais sûrement pu trouver un autre mutant pour ce job. Personne n’est indispensable ou unique, mais je connais Slang et je sais qu’il pourra le faire. Il a le pouvoir qu’il faut et la personnalité qui doit aller de paire. J’hésite à attaquer le sujet. Ce n’est pas dans mes habitudes… Peut être que l’alcool réagit. Je divague légèrement du sujet.

-Tu te remets bien de tes blessures...

Il faut dire que les blessures physiques sont toujours que superficiel par rapport au blessure psychologique. Je le croyais avant de devenir une machine et je le crois encore plus maintenant. J’ai survécu aux tranchés de la première guerre mondiale, mais je suis revenu détruit. Je marchais, mais j’étais prisonnier des souvenirs des champs de bataille. J’ai mit près de 30 ans à en sortir et c’est ma mutation qui m’a sauvé. C’est maintenant elle qui m’emprisonne en retour. J’aurais du mourir là-bas. En fait, je suis mort là-bas. Ce qui faisait que je vivais, que James Robert Mercer vivait, n’est jamais revenu de ces tranchés. Je me sers un autre verre. J’espère que celui-ci me sauvera, mais une fois absorbé, je constate que rien n’a réellement changé.

-On y a passé un sale quart d’heure dans cet hôpital…

Et ce pour sauver des malades et des mourants… Certain sont peut-être morts d’un cancer le lendemain. C'est un putain de boulot de singe que d’empêcher un animal d’en tuer un autre. Pourquoi le continué? Je ne suis pas un singe! Je suis un machine. Ma tête fait Tic, tac... Elle n'est pas un horloge, mais une bombe et mon coeur ne peut la désarmer. Ma tête a vaincu mon coeur. En fait, elle a tout détruit et elle règne maintenant sur un empire vide.
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Lucas Slang
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MessageSujet: Re: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 20:55

Lucas resta de marbre, sans trop savoir s'il devait faire déjà demi tour ou bien s'il devait agir comme si de rien n'était. Il aurait aimé un accueil plus chaleureux, certes il ne demandait pas à Robert de lui sauter au cou.* Un salut comment ça va? c'est trop te demander? ou un oh excuse moi de te tirer de ton lit à cette heure si tardive, mais l'affaire est des plus urgente.*
Lucas decida de ne pas réagir, il savait que cela ne servait à rien avec Robert; il l'avait vu en action. Il connaissait sa nature. C'est dans ce moment là Lucas prenait conscience à quel point il était très différent, ce soir le contraste était frappant. Dans leur attitude, dans leur façon agir, c'était amusant dans le fond. Sans trop savoir pourquoi il était là, Lucas décida de s'approchait du comptoir, tout en réalisant que ce bar était vide.*étrange lieu, y a personne.* Lucas trouvait le lieu propice au confidence, tout à fait le genre d'endroit que le jeune avocat fuyait par nature.
Lucas jeta un coup d'oeil rapide quand il entendit la voix de Robert. *Qu'est ce qu'il veut dire? C'est bien obscure comme raison.* Cela piquait suffisamment sa curiosité pour que Lucas reste et décide de ne pas faire demi tour. Visiblement Robert avait une bonne descente. *Et bah il y va pas de main morte avec la picole.* Lucas avait entendu quelques bruits de couloirs sur son collègue, mais il n'y avait pas trop prêté attention. Lui même se faisait rare, il bénéficiait d'un congé de convalescence pour se remettre aussi bien physiquement, mais surtout psychologiquement. Sa guérison avait été miraculeuse, il n'était pas rentré dans les détails. Après tout c'était sa vie privée. Même si savait que cela allait poser beaucoup de questions.
"Pas trop mal comme tu peux le constater."

Dit il d'un ton tout à fait naturel.

"Je te le fais pas dire, j'ai bien cru que j'allais y rester."

C'est clair qu'il avait eu beaucoup de chance, il était conscient que cela ne serait pas toujours le cas. Lucas savait qu'il était passé très près de la mort. Pour l'une de ses premières missions de terrain, cela n'avait pas été de tout repos. Du coup l'avocat songeait sérieusement à une affectation de bureau. Après tout n'est-ce pas sa vraie place? Même s'il savait que ses dons étaient précieux contre les terroristes mutants, il en avait fait la preuve ce jour là.

"Et toi comment tu te remet? Tu sais ça jase beaucoup au boulot."

Lucas se doutait que Robert avait du entendre des conversations sur lui, il voulait en savoir plus sur l'état d'esprit de son collègue avant de connaitre la raison de sa venue de ce soir.

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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeJeu 8 Sep 2011 - 23:58

L’agent Slang avait l’air bien malgré l’heure tardive. Il aurait pu simplement faire demi-tour, mais il était pourtant resté. L’affaire ne devait pas trop durée en longueur si bien que j’évite sans subtilité la question pour poursuivre sur un autre sujet. Que voulait-il que je lui dise? Que tout va bien pour moi! Que mon état mental est aussi bon que mon état physique? En fait, il n’aurait pas pu comprendre que je suis une enveloppe vide… Voulait-il que je confirme où contredisent toutes les rumeurs qui circulent sur moi? Je les connais, mais je n’ai rien trouvé à redire sur le sujet. Je me fiche de ce qu’ils peuvent dire de moi. Si ces rumeurs existent, c’est qu’ils sont trop peu travaillants pour chercher à les confirmer eux-mêmes. Les vérifier et ensuite les transformer en fait. Non la rumeur est le fait de celui qui se fit à l’apparence ou qui veut facilement trouvé ce qu’il cherche sans tenir compte du réel. Même mon gouvernement s’y met par moment. J’ai passé près de 10 ans au moyen orient à chercher ces missiles longs portés et malgré chaque rapport infructueux que j’ai produit, le gouvernement a continué ses insinuations basées sur les rumeurs… Je laisse s’échapper une épaisse fumée blanche avant de sortir une arme de ma poche. Je la dépose sur le bar et je la pousse pour la faire glissé vers Slang. Il s’agit d’un puissant fusil à pompe double canon. Ceux-ci ont été sciés pour facilement le dissimuler dans un vêtement. Le fait de raccourcir le canon fait que le projectile perdra beaucoup de précision, mais il conservera sa puissance. Ceci correspond bien avec le travail que je veux qu’il fasse pour moi. L’arme est chargée de deux munitions qui sont pratiquement le plus gros calibre que j’ai pu trouver sur le marché légal. Je ne veux pas attirer de suspicion sur l’arme si une enquête est portée. Je suis sure qu’on pourrait descendre un rhino avec ce type de calibre.

-J’ai un boulot pour toi, Slang. Dis-je de ma voix roque teintée d’alcool.

Je poursuis sans laisser attendre :

-Tu vas devoir tuer un type pour moi. Tu te demandes pourquoi toi, hein? À cause de ton pouvoir et de ta fiabilité. Tu n’es pas un soldat, pas encore, mais je sens qu’il i à quelque chose en toi de particulier…

Je sors de mon étui mon arme de service et je le dépose sur la table. Le pistolet est brillant et il éclaire paisiblement malgré tout l’obscurité de la pièce. Je n’ai pas besoin de lui faire de menace de mort, mais le message et les intentions sont clairs. Le refus n’est pas une option. Je cherche clairement à intimider Slang pour qu’il accepte de continuer d’écouter la suite de mon offre.

-Tu sais, que si je te le demande c’est que je ne peux pas le faire moi-même… Je n’ai pas le pouvoir de le faire. Rassure toi, c’est du gâteau réussir le gout et si tu suis mes indications, tu ne risques rien par la suite…


Je vide mon verre, tout se déroule comme j’avais prévu. Un plan bien élaboré comme à mes habitudes. Il faut dire qu’il y a déjà un moment où je l’élabore celui-ci. Je caresse légèrement du bout de mon index mon arme froide. Je le caresse plus délicatement que je n’ai jamais touché une femme. Plus délicatement que je ne ferais jamais. Ce métal est si froid et si dur… il est si semblable à moi. Je suis une arme après tout. Je relève mes yeux vers Slang :

-Je continue ou tu te retires maintenant?





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Lucas Slang
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MessageSujet: Re: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 12:09

Lucas trouvait Robert très étrange et assez mystérieux. Il ne voyait pas vraiment où il venait en venir. Puis quand il sortit une arme qu'il glissa vers l'avocat, son regard se durcir. *Qu'est-ce que cela veux dire !* Lucas ne comprenais pas vraiment au début où il venait en venir, puis au fur et à mesure de sa conversation tout devenait de plus en plus limpide. *Il me propose un assassinat ou quoi !!!* Ça démarche était pour le moins curieuse. Le jeune homme ne pouvait pas approuver un tel acte. *Je crois qu'il me connait mal.* S'il pensait que Lucas pouvait tuer un homme de sang froid pour lui, il se trompait lourdement. Il ne le pouvait pas et il ne le voulait surtout pas. Pour lui le meurtre était une abomination, la preuve durant leurs missions il avait essayé au maximum de blesser ses agresseurs et non de les tuer.

"Jusqu'à preuve du contraire, tuer quelqu'un est illégale et que je suis encore membre du barreau de New York. En tant qu'avocat je ne peux accepter ta demande."

Son ton ne prêtait clairement au doute.

"Et ce n'est pas parce que tu es agent du BAM que tu peux te le permettre. Inciter un autre agent de le faire n'est guère mieux. "

Il en avait entendu des vertes et des pas mûre au cours de sa carrière, mais c'était bien la première fois qu'on voulait l'inciter au meurtre. Il trouvait sa démarche vraiment étrange. Le faire lever pour une telle ineptie, c' était pour lui une grosse sottise. *Putain je devrais être dans les bras de Morphée au lieu de cela j'écoute son délire. Il abuse grave.*
Si Lucas ne connaissait pas ses facultés, Il aurait très bien pu croire qu'il avait trop bu et que l'alcool lui avait brûler les neurones de son cerveau. *il me fait quoi une déprime, ou bien son cerveau à disjoncté. Pour les gens se foutent dans des situations complexes? Y'en a qui ont l'art et la manière d'attirer les problème.*

"C'est si grave que cela?"

Lucas se demandait dans quel coup fourré il s'était mis. S'il n'y avait pas une autre solution que celle qu'il venait de lui propose. Le beau brun trouvait cette méthode trop radicale à mon gout. Puis les perspectives de finir sa vie en prison ne l'enchantait guère. L'avocat supposait donc qu'il voulait en finir avec un mutant, puisque sinon il n'aurait pas fait appel à ses services. Il se demandait quel pouvait être ce mutant pour que Robert ne puisse pas en venir à bout seul.
*Pourquoi il sort son arme? Il a tout de même l'attention de me menacer avec?* Lucas ne voyait pas ou Robert venait en venir avec lui. S'il voulait l'intimidé, il en fallait plus, même si Lucas commençait à être méfiant vis à vis de son partenaire.
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MessageSujet: Re: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeVen 16 Sep 2011 - 20:42

La réaction de Slang est complètement justifiée. Il est un avocat et il respecte la loi. C’est peut-être drôle, mais il est de plus en plus rare de voir ceci. Les avocats ont souvent une interprétation assez flexible de la loi. Stratégiquement, je dois changer sa vision de ma demande. J’aimerais bien mieux qu’il accepte mon offre volontairement, mais s’il m’oblige, je serai prêt à sortir mes griffes. La minute où il a décroché mon appel, il a accepté mon offre. Par contre, il ne le sait pas encore.

-Slang… Je ne parle pas d’un meurtre. C’est plus comme un « meurtre par compassion », pratiquement un suicide. Je te demande de tuer un type qui est déjà mort. S’il le pouvait, il l’aurait fait lui-même, mais il ne peut pas passer par dessus son handicap. Il a besoin de toi…

Je vide ma pipe. Le tabac est rendu un simple tas de cendre. Je la bourre d’une bonne pincée. Délicatement, je la compresse et je l’allume avec une flamme puissante. Une bouffée de fumée quitte ma bouche pour rejoindre ses semblables au dessus de ma tête. Je vois mon reflet dans mon .45 ATM Hardballer en acier inoxydable. Mon visage est flou et je n’ai pas besoin de l’observer pour savoir qu’il ne s’agit pas de moi. Oui c’est bien mon visage que je vois chaque matin dans le miroir, mais ce n’est plus moi. Ce visage défunt est le masque de ma vie antérieure. Le dernier vestige qui prouve que j’ai été un homme avant d’être une machine. Je repousse légèrement mon pistolet pour ne pas affronter plus longtemps cette image de moi.

-Slang, je te respect, mais cette mission est primordiale. Je ne me limiterai pas dans les moyens que je pourrai utiliser pour atteindre mes fins.

Je me coule un nouveau verre. Mon geste est précis et pratiquement mécanique. J’ai déjà bu près de 30 onces depuis que je suis assis ici dans ce bar, mais rien n’a changé dans ma tête. Le TIC-TAC est toujours là. Par contre, après chacun de verre, j’ai l’impression de retrouver un peu mon humanité. Ce n’est pas des sentiments humains, mais c’est quelques choses. Ceci remplit mon enveloppe vide, mais ce vide est si vaste qu’il ne sera jamais comblé. Je bois à nouveau mon verre. Le vide est encore là… Il ne disparaitra jamais. Ce vide a détruit l’homme que j’étais et c’est en détruisant ce vide que je reprendrai mon humanité. Être un homme, une dernière fois, est devenu une obsession pour moi et personne ne pourra m’en empêcher d’atteindre mon objectif. Slang doit le comprendre ou tout ceci pourrait partir en vrille. Il doit suivre le plan. Le plan est bien structuré et il marchera. Slang le suivra un point c’est tout.
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MessageSujet: Re: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeSam 14 Jan 2012 - 19:14

New York à son heure sombre. Les plus sages vous auraient recommandés de ne pas quitter votre demeure par simple mesure de sécurité. Et pour cause, vous risqueriez de croiser certaines personnes peu fréquentables...

Zero, d'une ruelle peu éclairée, semblait guetter ce bar à l'enseigne fatiguée. Il n'était pas seul. Légèrement en retrait, il se trouvait un autre membre du FLM ayant également participé aux événements récents qui avaient plongés la grosse pomme dans une terreur vive. Kamikaze. Il s'approcha de son compagnon de mission et posa à nouveau ses yeux sur le bar. Puis, comme si c'était la vingtième fois qu'il posait cette question, il fronça des sourcils et posa ses yeux sur son acolyte.

"T'es sur de toi hein ? Parce que sinon, c'est ma tête qui risque de sauter..."

L'autre sembla lui confirmer d'un hochement de tête aussi invisible soit-il. Du haut de sa carrure, on pouvait même se demander comment l'autre pouvait s'adresser à lui sur ce ton. Mais Zero était pour obéir, pas pour relever le ton à la limite du brun qui l'accompagnait. Quelques heures plus tôt, il avait retrouvé la trace de Robert Mercer. Cet homme connu de beaucoup pour ses actes héroïques au sein du BAM était surtout une gêne majeure pour le FLM. Mais bientôt, il n'en serait plus rien.

Kamikaze sortit un petit objet de sa poche. Il jeta un nouveau coup d'œil au membre du groupe qui l'accompagnait avant de se retrouver dans les airs. Silencieusement, en volant à altitude moyenne, il traversa la rue et se dirigea à l'arrière du bar. Sans le moindre bruit, il se posa devant la porte de secours qui se trouvait là et essaya d'entrer. Fermée. Il montra son mécontentement d'une légère grimace avant de faire sauter la serrure. Le bruit provoqué était semblable à la chute d'une poubelle vide. Bruyant, mais pas encore suspect. Il se glissa à l'intérieur du bar et, lentement, s'avança vers la pièce principale. Il s'arrêta derrière une porte coupe feu, semblable à celles que l'on trouve généralement en cuisine. Il regarda à travers le hublot et repéra son homme... Qui n'était pas seul. Faire d'une pierre deux coups, voilà ce que songea Kamikaze lorsqu'il mit un nom sur cet autre homme. Lucas Slang, agent du BAM lui aussi...

Dans l'obscurité, il s'accroupit. D'une main, il entreprit d'ouvrir délicatement la porte. Il entendait distinctement leurs voix mais tacha de ne pas y prêter attention. Puis, de son autre main, il arma la grenade à
disruption neurale. Il savait qu'il n'allait pas avoir beaucoup de temps pour échapper à la portée de l'arme. Mais tout avait été calculé et tout était réalisable.

Retenant son souffle, il projeta la grenade dans la pièce où se trouvaient les deux hommes. Ils n'auraient pas le temps de réagir. Le jeune homme brun se redressa et se mit à filer aussi vite que possible. Puis, l'arme s'enclencha. Le jeune homme fut heureux de constater qu'il n'avait pas été atteint. La mission en aurait payé les frais. Il revint lentement sur ses pas. Il ouvrit la porte et pût constater les résultats de cette arme incroyable. Les deux agents semblaient avoir reçu un terrible coup de massue qui les avait plongé dans une léthargie profonde. Un sourire malsain se dessina sur les lèvres de Kamikaze et il se dirigea vers la porte principale pour faire signé à son compatriote de le rejoindre.

"C'est ok... Plutôt cool cette grenade hein ?"

Ce fut le silence qui répondit. Parfois, les membres du FLM semblaient oublier que Zero ne parlait pas. Ou alors, ils prenaient un certain plaisir à parler pour dire peu. L'homme-machine s'approcha du corps inanimé de l'agent Mercer. Puis, lentement, il commença à frapper. Au fur et à mesure que les coups venaient, les deux hors la loi purent constater que les blessures de l'homme ne se régénéraient pas. Actuellement, chaque coup devenait réel pour Robert Mercer dont le sang se répandait avec une certaine langueur. Puis, le géant estima que le travail était terminé. Il se redressa et tourna les talons.

Kamikaze commença à le suivre mais décida d'ajouter sa propre touche personnelle dans ce bain de sang. S'approchant du corps mutilé, il glissa ses doigts au niveau de la tête du mutant... Et lui fit sauter la tête... Le sang qui coula sur son visage ne le dégoûtait même pas. Pour lui, Robert Mercer n'était plus un problème. La mission était terminée. Il se redressa et rejoignit Zero à l'extérieur. Puis, alors qu'il fermait la porte, il provoqua également son explosion. Puis, les deux membres du groupe se séparèrent. Le bar ne tarderait à prendre feu et les preuves bruleraient avec. Quant à l'agent Slang... Soit il se réveillera à temps... Soit il périra dans les flammes. Ainsi soit-il.
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Robert Mercer
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Robert Mercer


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MessageSujet: Re: The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang)   The Old Blues Bottleneck(PV Lucas Slang) Icon_minitimeSam 14 Jan 2012 - 19:15

Tic tac, l’horloge comptait les secondes de la nuit qui s’écoulait. Elle fait le même son que mes idées qui s’enchaînent les une derrière les autres et qui s’organise pour que le plan soit parfaitement au point. Slang et moi étions dans une impasse. Dans ce bar, l’alcool et la fumée avaient prit le contrôle de la lune. J’étais complètement hypnotisé par mon projet de mort que j’ai baissé ma vigilance. Normalement, le bruit de l’entrer par infraction des deux membres du FLM. Ce n’est que lorsque la grenade fut dans le bar que je réalise la situation. Ce n’est pas la première grenade que je vois et ce n’était plus le genre d’arme que je craignais, surtout lorsque l’on désir plus que tout de mourir. Mais la dynamique était différente. Je devais tenir en compte de la vie de l’agent Slang. Je ne prends même pas le temps de réfléchir. Il s’agit pratiquement d’un réflexe. Je bondis de mon tabouret et j’agrippe la veste de Slang au passage. Mon corps devient une véritable armure au dessus du corps de Lucas. L’explosion de la grenade est importante et malgré les duretés de mon corps je fus soufflé contre le mur. Mon coéquipier connu le même sort et il perdit connaissance lorsqu’il atterris sur une table.

J’ai eu un peu plus de chance compte tenu de ma résistance naturel et je ne perdis pas une seule seconde de la réalité. Je m’en tire avec quelques blessures mineures. Lorsque j’atterris je fus surpris par la douleur provoquée par ma chute. Mais ces blessures n’étaient rien par rapport à la douleur que mon cœur me faisait vivre. J’avais l’impression de me noyer dans mes propres poumons. Une vague intense d’émotion m’avait submergé. Près de 60 ans de sentiments refoulés remontait en moi et inondai mon corps. Mon humanité que j’avais cru morte était plus présente que jamais. Chacun de mes souvenirs retrouvaient ses odeurs et toutes ses connotations émotives. J’étais redevenu un homme, mais mon humanité avait un prix et mon corps s’affaiblissait. Mes muscles se dégonflaient. Ma peau se ridait et je devenais un véritable vieillard. Tous mes nanorobots avaient été neutralisés par l’impulsion électromagnétique de la grenade et ma mutation était neutralisé pendant que mon système se réinitialisait.

J’étais si faible que je ne pu me relever. Les deux terroristes du FLM s’avancèrent vers moi et me ruèrent de coups. Chaque coup brisait mon corps comme si j’étais qu’une poupée. La douleur était intense, mais elle n’égalait pas effets de toutes ses émotions refoulés. Mon souffle était court et je n’arrivais toujours pas à reprendre une bouffé d’air suffisante. Je me noie littéralement. Soudain l’un des assaillant saisit ma tête et facilement il l’arrache de mon corps. Banalement, il la lance derrière le bar et elle roule légèrement avant de s’arrêter contre une bouteille vide. La douleur de la décapitation est vive, mais il s’agit d’une libération. Enfin, je suis mort. Le tic tac de ma tête a disparu. Je suis dans un univers pure et silencieux. Tout est blanc. C’est la paix parfaite. Mes démons m’ont quitté. Je suis libéré… Enfin!

Alors que mon corps se refroidit alors que la mort me ronge, une seconde explosion met le feu au bar. Les truands quittent le bar. Mon système se réinisie, mais les dégâts qu’ils m’ont causé sont nettement trop important pour que ma régénération me ramène à la vie. Un homme sans tête, n’est pas un homme. C’est la même chose pour un homme sans cœur… L’homme est que lorsqu’il y a une harmonie entre sa tête et son corps. La température augmente dans le bar. Les flammes sont imposantes et la structure du bâtiment est rapidement affaiblit par les deux explosions et maintenant par l’incendie. Ici et là des dalles du plafond tombe. Une poutre vient même s’effondrez sur mon corps inanimé. Ceci aurait été pratiquement superficiel compte tenu que j’étais pratiquement mort si ce n’était pas du fait qu’une énorme alimentation électrique parcourrait celle-ci. Lorsque le fil fut en contacte avec ma carcasse, une énorme décharge se produisit. En un instant mon corps sans tête déborde d’énergie. En une seconde, mon corps décapité est réanimé. Mes nanorobots s’activent et se régénèrent un rythme hallucinant. En quelques secondes j’ai une simili tête difforme qui repousse. . Je sens en moi une puissance inimaginable. Je n’ai jamais ressentis ça. Je suis dans une espèce d’univers parallèle entre la mort et la réalité. J’ai l’impression d’être invulnérable. J’ai le sentiment d’être carrément divin. La douleur a complètement quitté mon corps. Je me relève sans même considérer le poids important de l’immense poutre qui recouvrait mon cadavre. Mon corps est plus puissant que jamais. Je ne suis plus humain, mais de l’énergie pure. Je suis devenu la force, la vitesse et l’endurance à l’état pure.

Ma tête se restructure lentement et on devine ici et là un visage humain. Mon œil apparaît et je remarque le corps blessé et inconscient de Slang. Je ne peux pas le laissé là. Être seul je me laisserais gruger par les flammes et ensevelir par les débris même si je doute que ceci puisse me détruire. Mais Slang ne mérite pas de mourir. Il doit vivre et je dois le sortir de là. Sans même m’en rendre compte, je suis déjà prêt de lui. Mes déplacements sont si rapides que j’ai l’impression que mes capacités me dépassent. Je saisis le corps de mon coéquipier et en un instant lui et moi nous sommes bien loin de l’incendie. Je m’arrête un instant pour constater qu’il semble avoir que des blessures mineures. Je quitte lentement l’univers des morts et je reviens de plus en plus dans la réalité. Cette paix intérieure disparaît pour laisser place à la froideur du monde réel. Je sens ma puissance diminuée lentement au fur et a mesure que je consomme cette énergie électrique, mais il y a quelque chose de différent en moi. Je ne sais pas ce que c’est, mais j’ai changé. Ma tête a complètement repris sa forme. Les services d’urgences arrivent rapidement par la suite. Quelqu’un a du signalé l’incendie… Nous sommes vivant, enfin Slang est vivant et moi… Moi, c’est différent… Je suis différent et je ne sais pas si je peux me considéré comme vivant ou comme mort…

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