Waiting for memories back [Surion]

Sujet: Waiting for memories back [Surion] Dim 30 Oct 2011 - 18:35

HRP : Retour officiel :O A noter que je parle des "quelques semaines" entre le retour de Maiwenn et ce jour alors qu'en fait fait... Entre mars et octobre il y a légèrement plus Razz

Maiwenn tapait frénétiquement sur les touches de son ordinateur portable. Dans ses yeux couleurs noisette se reflétait un écran bleu avec des images qui apparaissaient difformes. Elle avait repris sa couleur naturelle au fil des shampoings et le brun acheté en discount lors de sa mission en Europe n’était plus qu’un mauvais souvenir. Une tresse rassemblait ses cheveux blonds dans son dos mais des mèches s’échappaient et gênaient sa visibilité. Le regard vide, elle ne s’en formalisait pas et balayait son écran de gauche à droite, inlassablement. Elle était simplement vêtue, un jeans et un pull à capuche en laine dans des tons sombres ainsi qu’une écharpe en mailles épaisses autour du coup. A ses pieds son sac était ramassé sur lui-même un tas informe.

Assise sur une chaise dans une salle vide, elle se tenait seule. Personne autour pour jacasser. Elle n’était ainsi pas gênée par les regards de ses Confrères. Et elle en était heureuse. La décoration n’avait jamais été une priorité à la Conférie, on meublait sobrement et on allait à l’essentiel. Elle aimait ce vide fonctionnel. Mais elle en avait aussi peur.

« Vide, ma tête l’est aussi. Est-ce que ça permet à la Confrérie « d’aller à l’essentiel ?? »

Pas de souvenirs.

« Qui suis-je ? D’où viens je ? »

Maiwenn manquait cruellement de repères. Lorsque Piotr l’avait ramené de l’aéroport quelques semaines au paravent elle était persuadée qu’elle retrouverait le mémoire rapidement. Qu’il suffirait de se rendre là ou elle avait grandi. Son école primaire. Son collège. Des parcs et des rues qu’elle avait fréquentées. L’endroit ou elle avait enregistré ses premiers disques. Des lieux manquaient. Elle avait du demander à droite, à gauche et avait haï avoir à faire appel aux autres. Elle n’était pas foncièrement individualiste. Elle ne supportait juste pas d’exposer ses faiblesses. Elle ne voulait pas être faible. Être faible c’est mourir.

Elle attendait de se réveiller en sachant ce qu’elle avait fait durant son enfance. En arrivant à se souvenir de ce qu’elle prenait au petit déjeuner le matin. De sa relation avec sa mère. Elle attendait et s’impatientait.

« Qui était ma mère ? A part une prostituée et une droguée ? Etait-elle je ne sais pas, croyante, de quel parti politique ? Était-elle allergique à quelque chose ? Avait-elle toujours habité New York ? »

Trop d’éléments manquaient. De frustration, Maiwenn rabattit violement l’écran de son ordinateur portable et se leva, faisant grincer sa chaise. Ses dossiers ne contenaient rien. Ils étaient froids. Pas de journal ni rien. Travailler avec des cybers kinésistes n’avait pas franchement du développer sa confiance dans l’informatique. Elle n’avait sans doute pas voulu à l’époque exposer son glorieux passé dans la chanson ou son enfance dans les quartiers chauds de New York. Encore moins le travail de sa mère. Non pas que les autres Confréristes aient un passé plus glorieux que le sien. Mais aucun n’était passé la télé pour avoir chanté une chanson d’adolescente écervelée. Maiwenn ne comprenait vraiment pas comment elle avait pu se mettre là dedans. Certes elle était désespérée mais tout de même ! Elle avait cru mourir de honte lorsque celles avec qui elle partageait sa chambre était tombées sur de vieilles revues people la concernant. Et avait ressentit un peu de culpabilité à les faire oublier. Vraiment peu.

Maiwenn déambula dans la pièce entre les tables. Dehors il faisait gris, il faisait doux. Elle avait envie de voler et hésitait à ouvrir la fenêtre pour s’en aller. Elle entendit plusieurs pas dans le couloir. Si elle avait un temps soi peu prêté intérêt aux nouveaux Confréristes en arrivant elle aurait pu les identifier mais elle n’y avait guère fait attention. Elle soupesa ses options.

a. Partir par la fenêtre laissant son ordinateur portable contenant des données du temps ou elle dirigeait un département qui ne devait pas être accessibles à tous.
b. Rester et attendre de voir si un individu se montrait dans la pièce.
c. Rester et commencer d’ores et déjà à mesmeriser ces individus pour qu’ils ne viennent pas la déranger.

La question se posait, voulait-elle oui ou non avancer et regarder de l’avant ou continuer à rechercher un passé qui persistait dans sa fuite éprouvante. Elle s’assit sur la table ou son ordinateur était posé et croisa machinalement les jambes. Un mutant passa dans le couloir ma ne s'arrêta pas. Maiwenn en fut presque déçue.

« J'en suis là , A espérer que quelqu'un vienne me déranger ? »

Maiwenn se releva et attrapa son sac. Elle prit son ordinateur sous son bras et sortit. Elle arriva dans sa chambre et posa son ordinateur. elle hésita un instant puis garda son sac et se dirigea vers la sortie. Lorsqu'elle passa devant l'entrée, puis poussa la porte. L'air froid d'automne la fit s'arrêter mais elle reprit vite sa progression d'un pas décidé. Elle marchait dans les feuilles mortes depuis quelques minutes à peine quand elle commença à courir puis elle s'envola. Après un léger temps d'adaptation elle regretta de ne pas avoir pris une veste plus épaisse. Mais bon après tout qu'importait ?

Elle arriva en périphérie et s'arrêta. Personne ne l'avait remarquée (qui regarde en l'air dans l'espoir de distinguer une mutante recherchée vec un prime élevée sur sa tête ?). Elle grimpa dans le premier bus et se dirigea vers le centre de New York. Elle finit par descendre un arrêt au hasard. C'était... un quartier proche de celui où elle avait grandi. Légérement modifié. Dire qu'elle pensait que ça ne pouvait être pire. Des silhouettes encapuchonnées couraient d'une zone d'ombre à une autre. Des bribes de conversations lui arrivait et elle comprit qu'elle se trouvait à Mutant Town. On lui avait légérement parler de cette sorte de cité qui servait de refuge à des mutants a l'apparence modifiées par leur mutation ne pouvant s'intégrer. Rappelée à la réalité, Maiwenn rabattit sa propre capuche sur son visage.

« Tu es recherchée ma fille. Ceux sont peut être tes frères mais la méfiance n'a pas de prix. »

Elle déambula dans les rues. Chercha des points de repéres mais n'y parvint pas. Elle finit par heurter quelqu'un alors qu'elle suivait attentivement la conversation de deux individus dans un batiment proche. Elle eut un mouvement de recul puis elle se tint immobile et fixa l'individu. Son expression...

« Interessant. »

HRP : Alors pour les flemmards qui ne lisent pas les fiches, Maiwenn peut voler car elle possède un pouvoir sonique et en hurlant, ses ondes sonores le lui permettent. Ensuite, le "mesmer" c'est de l'hypnotisme. Le sien a une influence certaine sur les humains, bien moins forte sur les mutants (la vraie raison c'est qu'il est impossible de posséder un pouvoir privant de volonté les autres parce que c'est contraire à la réglementation du fofo, et heureusement).
Ah et sinon ce qui est vert et italiques se sont ses pensées, pas ses paroles ^^

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Lun 31 Oct 2011 - 12:00

Après avoir entendu beaucoup de choses sur la confrérie (renseignements entendus en écoutant des conversations ), Surion se rendît compte que la confrérie était le meilleur endroit pour lui ( mêmes opinions, futur relations et actions ). Il décida donc de faire ses bagages et de se rendre à mutant town, peut être rencontrera-t-il un confrériste. Surion sortit de chez lui, enfin le vieil appartement dans un vieil immeuble à deux doigts de s'effondrer. Il monta sur sa moto et roula jusqu'à tomber sur l'entrée de ce quartier où se cacher des mutants dont l'apparences était tellement touchée qu'ils étaient rejetés par la société, ce que Surion trouvait tout à fait injuste. Il coupa le contact, descendît de sa moto et entra dans la foule. Surion était déjà venue ici quelques fois, donc il connaît les coins à eviter et les coins où il peut trouver les personnes qu'il cherche. Il alla donc voir plusieurs personnes susceptiblent de lui dire où trouver des confréristes mais aucun ne lui répondu, ou ne voulaient pas lui répondre. Surion commença à s'agiter voyant que personne lui donna ce qu'il voulait. En plus de cela, son apparence "normal" ne lui permettait pas de passer inaperçu. Il décida donc de retourner vers sa moto pour reprendre ses recherches ailleurs. Cependant, pendant le chemin de retour jusqu'a sa moto, et gardant son habitude de marcher vite et vu qu'il était encore agité, il bouscula quelqu'un. Il retourna pour qui c'était, et il vît une jeune fille toute frêle, elle avait l'air complétement perdu et surtout, elle ne ressemblait pas à toutes les autres personnes du gheto. Il se demanda qu'est-ce qu'une fille qui à l'air si fragile venait faire ici. Mais son gros caractère lui fît dire tout autrechose.

Hey ! Regarde devant toi gamine.

Mais Surion resta devant-elle ne sachant pas pourquoi, mais il eût le sentiment qu'il fallait rester avec elle.

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Lun 31 Oct 2011 - 12:52

Il avait l'expression qu'on les Confréristes de manière générale. Colère et défiance maîtrisée. Soupçon de souffrance. Maiwenn se fit mentalement la réflexion que n’importe quel mutant ou presque devait l’avoir ici. Ce qui n’était pas pour lui redonner le sourire.

Elle prit un temps pour examiner l’homme d’un regard. Il avait environs dix centimètres de plus qu’elle et était vêtu exclusivement en noir. Elle ne put s’empêcher de penser qu’au moins la couleur était annoncée. Une cicatrice sur le visage traversant d'en haut à droite jusqu'en bas à gauche en passant par le haut de son nez attirait inexorablement le regard mais elle ne passa pas plus d’une seconde à la regarder. Peu de gens apprécient qu’ont fixe leur faiblesse et elle ne penchait pas pour une scarification volontaire en regardant cette marque.

Elle réalisa qu’il lui avait parlé et fronça automatiquement les sourcils. Gamine. Les rares personnes pouvant l’appeler gamine étaient soient centenaires, soit de plus d’un mètre de large et deux de haut. Néanmoins lui ayant rentré dedans c’était la moindre des politesses de ne pas relever et de au passage lui faire éclater la cervelle.

- Je suis vraiment désolée je pensais à autre chose.

Elle le regarda encore un peu. Il correspondait vraiment au profil type de la nouvelle recrue. Elle tenta de ramasser ses bribes de souvenirs des dernières semaines à la Confrérie, histoire d’être sûre qu’elle n’allait pas prêcher un convaincu ce qui aurait été assez cocasse. Elle oscilla légèrement vers la droite de manière tout a fait naturelle pour lui laisser la sensation d’ascendant, en effet deux individus ne se connaissant pas reste rarement l’un face à l’autre, l’un finit toujours par se mettre légèrement de profil car le face à face donne une sensation de conflit. Maiwenn prenait garde à ses petits détails, et ce sans en donner l’impression, ce qui confortait son aspect fragile d’adolescente paumée.

- Je m’appelle Maiwenn Short. Et vous ?

Pas d’alias, la prime était sur le nom de Syrène. Elle prit néanmoins la peine que personne ne puisse entendre ce qu’elle venait de dire en détournant le son de sa voix. Elle ne doutait pas un instant de pouvoir maîtriser l’autre en cas de besoin mais prudence est mère de sureté, n’est ce pas ?

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Lun 31 Oct 2011 - 16:39

Surion ne sût pas pourquoi, mais il resta là, planter devant elle, surtout que la fille avait l'air si fragile et si innocente qu'il doutait qu'elle soit de la confrérie, mais qui sait, les apparences sont parfois trompeuses. Elle portait un jeans et un pull à capuche, qui laissait apparaître une partie d'une cicatrice sur l'épaule (probablement le seul point commun physique qu'ils avaient, une cicatrice), sa peau si blanche et la finesse de son corps n'améliore l'aspect qu'elle a d'une fillette, mais elle devait quand même avoir au moins 18 ans, sinon elle ne se baladerait pas toute seul comme ça dans un quartier aussi dangereux. Il remarqua aussi qu'elle avait l'air contrarié par ce qu'il lui avait dit, mais Surion étant toujours aussi froid avec les autres peronnes et ne s'excusa pas, toujours dans le but de ne pas montrer ses faiblesses. Après à peine deux secondes d'échanges de regards, il vît la fille bouger les lèvres.

-Ouais faudrait faire attention la prochaine, surtout qu'un endroit comme celui-ci n'est pas très sur pour quelqu'un comme toi, et encore moins quand tu as l'air perdu, ça pourrait attirer des mauvaises personnes.

Surion donner des conseils, c'est très rare, surtout qu'après avoir dit cela, il se douta que cette fille devait être dotée d'un pouvoir assez puissant, car elle avait l'air quand même d'être sur d'elle et de ne pas avoir si peur que cela d'être ici. Il la vît détourner son regard, un signe de politesse sûrement, mais Surion avait perdu toutes traces d'éducation depuis la mort de sa famille qu'il continua a fixé la fille. Il l'entendît donner son nom.

-Moi c'est Peter. Tu n'as pas l'air comme les autres, que fais-tu ici ?

Surion ne donna pas son nom de famille ni son surnom au risque d'être reconnu par les autorités américaines, car il est toujours recherché pour clandestinité et meurtre.

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Lun 31 Oct 2011 - 20:47

HRP : Euuuh, on est en octobre et j’avais bien dis que j’étais en jeans et pull en laine à capuche, il fait un peu froid pour se balader en short et débardeur Razz

Mais si tu veux voir la cicatrice ou peut imaginer qu’il s’agit d’un pull découvrant un épaule ^^ ‘

Maiwenn se retint d’éclater de rire lorsqu’il souligna le danger qui émanait du lieu. Ce n’était pas sa place ? C’était la première fois qu’il voyait une mutante de son âge et sa corpulence ailleurs que derrière papa-maman ou quoi ? Elle fulmina intérieurement sans rien laisser transparaître si ce n’est un sourire moqueur.

Lorsqu’il lui dit qu’elle avait l’air perdue elle se contenta de cligner les sourcils. Perdue… dans ses pensées uniquement. Elle essayait en vain de stimuler sa mémoire lorsqu’elle l’avait percuté, à la recherche du moindre indice qui la débloquerait sur son petit problème de motivation. Elle jeta un œil distrait autour d’elle et vit un type plus jeune qu’elle le bras estropié et le visage mutilé.

« Quel indice ! »

Pensa-t-elle amèrement. La misère était omniprésente à Mutant Town. Et la haine aussi. Elle retourna à sa peut être future recrue. Peter hein ? Pas d’alias apparemment. Peut être un faux nom après tout Peter semblait adapté à un américain de base. Peter était un prénom sans reproches. C’était peut être juste la vérité mais elle y pensa tout de même fugitivement. Elle l’avait intrigué, a se balader seule dans ces ruelles. Intérieurement Maiwenn s’en félicita. Elle répondit presqu’aussi tôt :

- Pas comme les autres ? Ca dépend de qui sont les autres Peter.

Elle continua de lui sourire en le regardant droit dans les yeux. Les siens étaient sombres, comme ses cheveux et ses vêtements d’ailleurs. Dans le bâtiment à côté d’eux un cri retentit et des flammes sortirent par la fenêtre pour s’éteindre aussi tôt. Deux individus remarqués précédemment en était venus aux mains si l’on peut dire. Les pouvoirs mutants semblaient faire parti de la routine ici, aussi elle se risqua à dire :

- Il y a plusieurs réponses possibles. Je suis différente des humains mais ce n’était sans doute pas ce que tu entendais par là.

Elle le scruta deux secondes de plus puis dit :

- Je suis plus puissante que la norme si c’est ce qui t’intriguais.

Son ton était léger, presque badin. Elle regarda du coin de l’œil la personne à l’origine des précédentes flammes partir en courant du bâtiment. A l’intérieur le cœur de l’autre battait encore et il reprenait son souffle. Rien d’anormal. Elle n’allait pas non plus se transformer en mère Theresa, en sortir un du pétrin c’était déjà pas mal pour aujourd’hui. Enfin si elle y parvenait. Mais elle ne doutait pas du choix du mutant. Qui pouvait privilégier Mutant Town à un lit et un endroit chauffé, rien qu’au niveau des avantages matériels ? Sans parler de l’aspect moral de la chose, du combat pour l’espèce contre les Homo Sapiens. De la vengeance que chaque mutant à été amené a envisager.

Maiwenn baissa sa capuche dévoilant ses cheveux blonds en tresse. Elle souriait toujours.

- Dis moi Peter t’a-t-on déjà parlé de la Confrérie ?

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Mar 1 Nov 2011 - 12:36

Surion vît la fille faire un petit sourire, son conseil devait être un peu déplacé, Maiwenn devait être quand même puissante, sinon elle ne serait pas là. Il se demanda quand même ce qu'elle voulait, parce que restait devant quelqu'un qu'on n'a jamais vu, et entammer une discussion, c'est soit elle m'a reconnu et dans ce cas là, je devrais me tenir sur mes gardes ou soit quelqu'un qui voulait m'engager dans un de ces clubs de mutants.

- Regarde autour de toi, tous ces mutants rejetés à cause de leur trop grande différence physique avec les humains et je trouve cela très humiliant pour les mutants, ça devrait être eux les humains qui devraient être enfermés dans ces ghettos. Alors que toi, comme moi d'ailleurs, nous ressemblons beaucoup plus à des humains.

Après avoir dit cela, Surion détourna la tête et vît deux personnes se battrent, pour rien sûrement, mais la détresse de toutes ces personnes, les faisait se battrent, parfois même jusqu'à la mort. Surion avait déjà vu beaucoup d'affrontements de ce genre, et ça finissait très rarement bien. C'est triste de penser que les mutants commencent à ressembler aux humains en s'entretuant, mais les conditions font qu'ils n'ont plus le choix. Mais Surion laissa faire et retourna dans sa conversation.

- Je me doute que tu es différente des humains, tu as aussi des pouvoirs, mais physiquement, comme je te l'ai dit, tu leur ressembles (aux humains), contrairement à toutes ces personnes.

- Plus puissante que la norme, c'est à dire ?

Surion regarda, en même temps que Maiwenn, s'enfuir en courant l'une des deux personnes responsablent du combat, il avait volé quelque chose sans doute. Très classique ici, c'est ce que Surion avait fait la première qu'il été arrivé ici.
Il vît la fille enlever sa capuche, qui dévoila de longs cheveux châtains clairs, et lorsqu'il entendit sa question, il comprît que c'était sûrement la personne qu'il voulait voir.

- J'en ai déjà entendu parler en effet, j'avais compris qu'ils avaient les mêmes convictions que moi. C'est ce qui m'a poussé à venir ici, pour rechercher un confrériste prêt à m'accueillir.

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Mar 1 Nov 2011 - 18:33

Surion était tout simplement parfait pour entrer à la Confrérie vu le discours qu’il tenait. Néanmoins Maiwenn un brin méfiante continua d’analyser tous les indices qu’elle pouvait entendre comme le rythme cardiaque du mutant. Il était stable. Aucun tressaillement ne trahissait un mensonge dans son visage. Elle resta néanmoins attentive. Elle n’avait sincèrement aucune envie de recruter un agent du BAM à tout hasard.

Lorsqu’il lui demanda d’expliquer en quoi elle était plus puissante que la norme Maiwenn eut une petite hésitation. Elle ne voulait pas exposer son pouvoir en grande pompe sachant qu’il s’agirait de faire exploser un bâtiment ou autre sachant que les habitant de Mutant Town n’avait pas besoin de ça. Elle se contenta d’amener le son d’une conversation voisine d’une dizaine de mètre à la leur un peu au hasard aux oreilles du mutant qui du juste entendre des bribes de phrases ce qui avait de quoi déconcerter. Sauf si son pouvoir était en rapport direct avec le son lui aussi même si instinctivement elle en doutait. Elle détourna les ondes qu’elle avait utilisées pour formuler un « Entre autre c’est ça. » qui prenait son ton à elle. Elle passa machinalement son poids d’une jambe à l’autre. Moduler un son étranger à sa gorge ainsi était technique et la fatiguait. Mais ainsi elle conservait une aura de mystère tout en garantissant qu’elle était bel et bien mutant et non pas flic, ce qu’il était lui aussi en droit d’imaginer.

Il répondit a sa question sur la Confrérie d’un ton passionné et les doutes de Maiwenn sur son authenticité s’effacèrent. Elle demanda néanmoins en utilisant son mesmer pour le persuader de ne répondre que la vérité :

- Tu penses donc partager les convictions de la Confrérie ? Qu’elles sont les tiennes si je peux me permettre ?

Elle attendit qu’il lui réponde puis elle enchaina aussi tôt :

- Tu souhaiterais donc la rejoindre… Quelles sont tes motivations ?

HRP : Je suis désolée c'est pas top la longueur =/

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Mer 2 Nov 2011 - 16:42

HRP: T'en fais pas pour la taille ce n'est pas moi qui vais te critiquer pour ça, vu que je viens de commencer et que je ne fais pas non plus de longs RP.

Surion regarda la fille et comprit, à son regard, qu'elle semblait intéressé par ce qu'il venait de dire, ce qu'il lui fît penser encore plus qu'elle était confrériste, sinon on aurait resentit un peu plus de dégoût dans son regard. Mais là non. Cependant une très bonne actrice aurait tout à fait pu faire semblant, ce qui amena Surion à rester vigilant.

Surion remarqua qu'elle avait l'air un peu géné qu'il lui demanda des précisions sur son pouvoir. Ce qu'il put tout à fait comprendre car certains pouvoirs peuvent être uniques ou très reconnaissables, ce qui peut aussi dévoiler son identité, et si elle est de la confrérie, le montrer pourrait être dangereux. Mais lorsqu'elle lui rapporta une conversation, entre deux personnes, qui se tenaient à plusieurs mètres, et avec autant de détails, qu'elle ne pouvait pas avoir inventé ça toute seule. Et en plus ce qu'elle disait pouvait tout à fait convenir au genre de conversation que ces personnes tenaient, Surion fût plutôt impressioné mias il avait vu beaucoup mieux. Mais cela ne prouva en rien, le fait qu'elle soit confrériste, mais en tout cas elle n'est pas du gouvernement, c'est déjà un bon début. Et cela ne montra pas non plus qu'elle était supérieure à la norme, mais peut être qu'elle garda le plus impressionnant pour plus tard. Surion remarqua que Maiwenn semblait fatiguée, ce genre de pouvoir pouvait fatiguer autant ?
Il répondit quand même à sa question, et après avoir donner sa réponse Maiwenn semblait soulagée, contente de ce qu'il venait de dire. Mais elle voulût savoir plus de précision. Mais Surion méfiant comme il est, se rapporcha un peu plus d'elle et baissa un peu la voix pour que personne puissent entendre à par elle, car des personnes travaillant pour le BAM pouvait être dans les environs, et il n'avait pas une grande envie de se battre.

- Je pense que tu en as déjà entendu la plupart, je hais la race humaine, ils sont égoistes, pathétiques et irrespectueux envers les personnes différentes, ce ghetto en fait la preuve. Je suis prêt à me battre contre tout ceux qui s'opposent aux mutants, et à la confrérie, qu'ils soient humains ou mutants (BAM, X-MEN).

A peine il eût le temps de répondre que Maiwenn, enchaîna tout de suite après avec une autre question, ça ressemble de plus en plus à un interrogatoire de recrutement.

- Mes motivations, je pense qu'elles sont claires: joindre la confrérie pour combattre les humains jusqu'à ce que les mutants les dominent totalement, je pense que cette motivation suffit déjà pas mal. Mais j'en ai aussi une autre, me faire des relations, car en ce moment je ne suis pas trop au top niveau amitié, et je pense que la confrérie est un bon endroit pour cela.

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Mer 2 Nov 2011 - 19:00

HRP : En fait Je ne t’ai pas, « rapporté » une conversation ^^’ La bouche de Maiwenn ne sait pas ouverte un instant elle a utilisé le son produit par la discussion voisine en te le rendant audible puis en le modulant afin que tu ais l’impression qu’elle te parle. Désolée c’est moi qui ai mal expliqué =/

]Le nommé Peter se rapprocha légèrement sans doute par peur de se faire entendre, ce qui était inutile même s’il l’ignorait car Maiwenn avait d’ores et déjà eu le réflexe de protéger leur conversation des oreilles indiscrètes. Celles-ci d’ailleurs se faisaient nombreuses, elle avait eu la bonne idée de heurter le mutant en pleine rue au beau milieu de la route et bien qu’aucunes voitures ne passent, ils attiraient l’attention. D’un mouvement bref de la tête qu’ont ceux qui ont l’habitude qu’on leur obéisse elle désigna le coté gauche de la rue pour qu’ils le rejoignent afin d’éviter d’être la source d’une attention qui pouvait vite devenir dangereuse. Elle se rappela par la suite que le mutant n’était sans doute pas habitué à ce langage corporel ou tout du moins à ce qu’une fille dont il faisait deux fois le poids et qui avait dix bons centimètres de moins que lui sans parler de l’écart d’âge lui donne un ordre. Il y avait une chance sur deux que Peter se vexe et s’énerve. Maiwenn haussa intérieurement les épaules, elle n’allait pas non plus se fustiger d’être un poids plume à chaque fois qu’elle ordonnait quelque chose à un gros bras, non ?

Après observation de son visage il ne mentait pas, il parlait avec passion et était persuadé de ce qu’il disait. Sa voix même s’il tentait de le cacher avait un timbre douloureux. Evidement la haine vient le plus souvent de la souffrance. Maiwenn n’avait pas envie d’orienter son interrogatoire dans la direction sentimentale ce n’était pas ce qu’il l’intéressait. Ce qu’elle souhaitait en revanche c’était avoir des informations précises sur ce qu’il pouvait faire et ne pas faire. Ainsi que ces pouvoirs bien entendu.

- Ca m’a l’air très bien tout ça. Fit-elle sur le ton de la plaisanterie. Quel est ton pouvoir ? Je t’ai montré un parti du mien, tu me dois bien ça.

Elle tentait sans trop d’effort de faire en sorte qu’il ne se sente pas trop agressé par les questions même s’il devait se douter de son identité ou tout du moins du camp dans lequel elle se trouvait et que par conséquent il serrait sans doute les dents pour remettre son égo au placard quelques instants. Dés qu’elle eut la réponse elle enchaîna encore :

- Et à part ça des talents particuliers ?

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Jeu 3 Nov 2011 - 21:47

HRP: Ah désolé, c'est moi, j'ai dû mal comprendre aussi, je laisse ce que j'ai mis ou vaudrait mieux que je change ?

Surion vît Maiwenn lui faire un signe de la tête désignant un endroit plus propice, pour ce genre de discussion. Même si Surion n'a pas l'habitude qu'on lui donne des ordres, il la suivit sans broncher, car vu les circonstances et le monde qu'il y a dans les rues, il fallait bien qu'il commence a accepté de recevoir des ordres. Et vu qu'il y ait de fortes chances qu'elle soit de la confrérie, il ne vaudrait pas trop lui montrer qu'il n'aime pas en recevoir, mais il fera un effort.

Après avoir répondu à la question posée, Surion remarqua que Maiwenn le fixé, elle semblait vouloir déceler le moindre mensonge, son ouie était-elle aussi puissante pour pouvoir écouter les battements de son coeur ainsi que le plus petit tressaillement de sa voix qui pouvait le trahir. Mais Surion avait l'habitude de ne jamais mentir, de dire tout ce qu'il pensait et de stresser très rarement.

- Tu veux donc connaître mon pouvoir...

Surion chercha autour de lui un objet pouvant lui permettre de faire une petite démonstration de ce qu'il sait faire. Il regarda un peu partout et trouvît un tuyau en fer, ça fera l'affaire.

- Eloignes-toi de quelques mètres. Pas de s'il te plaît, Surion avait perdu l'habitude d'être polis.

Surion enleva ses gants, tout d'un coup la température dans un rayon de deux mètres autour de lui tomba à - 20°, il prît le tuyau et se concentra un peu, la température baissa encore jusqu'à -40 autour de lui, ses cheveux devenaient blanc (c'est ce qu'il se passe quand il utilise son pouvoir). Le tuyau commença à geler, puis finit pas se briser en tout petits morceaux.

- Voilà !

Il remît ses gants ce qui fît revenir la température à la normale.

- Je suis un bon mécanicien et je suis très agile, ça vient des dix ans de gymnastique que j'ai fait lorsque j'étais plus jeune, je m'entraîne encore chez moi et les combats clandestins auxquels je participe m'aident également à rester agile.

Surion prît un risque en parlant de ses combats clandestins, mais il était maintenant quasiment sur qu'elle était confrériste.

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Ven 4 Nov 2011 - 22:31

Il n’opposa pas outre mesure de résistance quand elle lui ordonna d’un signe de tête de se ranger sur le côté de la rue même si elle vit son visage se contracter. Maiwenn prit mentalement note qu’il savait visiblement s’adapter en fonction de son interlocuteur et que de cette manière, les chances de futures querelles internes avec un supérieur étaient diminuées. Néanmoins elle gardait des réserves sur l’esprit d’équipe même si globalement tout les Confréristes elle incluse étaient à blâmer de ce côté. C’était d’ailleurs ce qu’il était urgent de changer afin de donner une unité plus forte à le Confrérie. Elle n’était tout de même pas dupe, nombre de ses confrères avaient vécu l’enfer et avait l’habitude de s’en sortir par leurs propres moyens. Une bonne partie ne voyait la Confrérie que comme un moyen et non pas une fin en soit ce qui était extrêmement regrettable.

Il marmonna une phrase après sa requête mais s’exécuta et lui demanda de reculer. Elle choisit volontairement de prendre ça comme une demande voir comme une suggestion pour éviter qu’elle soit blessée. Aussi tôt elle pensa en faisant un sourire en coin « Chouette un pouvoir offensif ». Maiwenn commença à se lancer des paris à elle-même sur la nature du pouvoir du mutant. Avant qu’il ne débute elle fredonna légèrement un refrain pour que les individus dans un cercle d’une vingtaine de mettre et plus particulièrement ceux qui les avaient dans leur champ visuel ne prête guère attention à eux. L’action en elle-même n’avait rien de compliqué mais en même temps elle s’était efforcée de faire en sorte que Surion ne la voie pas faire car il aurait sans doute posé des questions, or c’était elle qui posait les questions.

Elle ne put s’empêcher de remarquer que la scène pour un observateur étranger pouvait interloquer. Maiwenn était quelqu’un de corpulence assez fragile et d’une aura naturellement assez effacée au premier abord même si après réflexion il n’en était rien alors que l’autre mutant, mutilé au visage avait une lueur dans les yeux qui montrait « qu’il en avait dans le ventre ». N’est pas Confrériste qui l’ont croit qu’il est comme dit le dicton. De plus si l’on s’approchait un peu plus et que l’on s’intéressait notamment aux expressions du visage et au regard, la Syrène dominait largement l’échange alors que corporellement elle mettait en œuvre beaucoup d’effort pour préserver la première impression et ce aussi bien pour Surion que pour les passants susceptibles d’être interloqués par une gamine faisant preuve d’une autorité manifeste sur un homme de haute taille ayant la corpulence d’un lutteur.

Maiwenn s’éloigna donc comme demandé et elle le regarda faire. Elle le sentit aussi. Surion s’empara d’un tuyau et retira les gants qu’il portait depuis le début de leur entretien. Un grand froid s’installa dés lors. Elle n’était pas particulièrement frileuse mais là elle s’injuria mentalement de tous les noms pour ne pas avoir pris une veste plus épaisse. Un pouvoir offensif certes, le tuyau explosa aussi tôt. Mais pas franchement ciblé ! Même si elle avait pris la précaution au paravent de faire en sorte que les gens cessent d’observer, elle dut en remettre une couche pour la plupart des mutants sur lesquels elle avait moins d’emprise commençant à paniquer à cause de ce vif changement de température.

Lorsqu’il lui indiqua qu’il en avait bel et bien finit elle s’approcha de nouveau. Son visage resta neutre. Enfin il répondit à sa question sur ses capacités. Elle haussa un sourcil intéressé lorsqu’il parla de ses talents de mécanicien. La Confrérie manquait cruellement des spécialistes dans ce domaine. Et dire qu’il avait été un temps ou elle avait été sur le point d’investir dans un hélicoptère de combat grâce aux capacités de plusieurs membres ! Il évoqua aussi des capacités pour le combat qui ne la surprirent pas plus que ça. Elle avait d’ores et déjà remarqué par son apparence physique qu’il ne devait pas être porté sur le combat à distance.

Néanmoins la notion de combats clandestins lui rappela que le soir même elle avait prévu de rendre visite à une vieille relation. Mr Maximilien Fray. Un ancien cadre péteux qu’elle avait rencontré pendant l’âge d’or de l’Olympe Corp avec laquelle la Confrérie avait eu affaire pour obtenir certains objets mais aussi une drogue décuplant les pouvoirs mutants. Néanmoins pour la part de confréristes ayant testé ce produit, des effets secondaires ainsi qu’une addiction s’étaient fait sentir. Bien heureusement quelques séances avec un des télépathes membre de la Confrérie avait réglé ce problème. Pour résumer, Maximilien en bon commercial avait fait en sorte que son produit devienne irremplaçable pour ensuite monter les prix. Son idée était sur le point de marcher quand l’O.C. s’était dramatiquement cassé la figure. Suite à ça, on n’avait pas eu d’autre choix que de désintoxiqué les personnes touchées. Toujours utile qu’il pouvait avoir son utilité, elle avait appris qu’il gérait aujourd’hui une sorte de club ou le soir avait lieu des combats clandestins.

Elle s’intéressa de nouveau au mutant qu’elle avait en face d’elle.

- Tu étais au bon endroit au bon moment Surion. Bienvenue à la Confrérie.

Elle marqua une pause pour lui laisser le temps de réagir puis elle enchaîna :

-Tout d’abord je vais t’amener dans nos locaux et te faire une petite visite pour que tu ne sois pas déboussolé. Sache que tu seras dans une chambre avec trois autres confrères et tout le confort nécessaire. La nourriture est également fournie. Tu pourras t’entraîner avec les autres dans les salles qui y sont consacrées. Quand aux missions… elles arriveront bien assez tôt. Des questions ?

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Dim 6 Nov 2011 - 17:58

Avant qu'il utilisa son pouvoir, Surion remarqua que Maiwenn souriait. Sans doutes avait-elle devinée son pouvoir, peut être que son pouvoir en évoluant lui permettait de connaître les pouvoirs des autres mutants. Surion vît, du coin de l'oeil, Maiwenn qui commençait à chanter, ce qui distrayait les gens pendant qu'il faisait sa petite démonstration. Justement, il se demanda comment il allait se débrouiller pour que personne ne remarque qu'il utilise son pouvoir. En tout cas elle ne résistait pas au froid, car même avec une bonne distance de 20 mètres, Surion remarqua que Maiwenn semblait avoir "légèrement" froid. Ce qui le fît sourire un peu. Mais la fille n'était pas la seule à ressentir le changement trop brusque de la température, tous ces badauds avaient l'air surpris, mais Maiwenn semblait s'empresser à augmenter le rayon d'action de son pouvoir pour manipuler plus de personnes. "Son pouvoir était vraiment impressionnant" pensa Surion.

Après lui avoir dit qu'il avait quelques aptitudes en mécaniques, Maiwenn semblait intéressée, la Confrérie avait-elle vraiment besoins de mécanos ? Mais après lui avoir parlé de ses combats, Surion se rendît compte que la fille semblait pensé à autre chose, il semblait perdu dans ses pensés peut être qu'elle réfléchissait si il fallait me prendre ou pas. Ou alors peut être qu'elle douta des talents dont j'ai parlé. Mais elle revena à elle et la phrase qui suivie avait beaucoup plu à Surion, tout d'abord car il était fixé: elle est vraiment de la confrérie et ensuite car il avait réussi son "examen d'entrée", ce qui était très rare pour lui car les examens n'ont jamais était son fort lors de sa jeunesse.

- En effet, je sentais que c'était ici qu'il fallait aller pour trouver un confrériste, même si je m'attendais pas à tomber sur une fille comme toi, j'avais toujours pensé que la confrérie était remplie de gros durs, mais apparemment non. En tout cas je suis content d'être accepté.

- Ok pas de problèmes. Et pour les missions j'ai hâte d'y être, et de montrer de quoi je suis capable. Par contre j'ai une petite question est-ce que ceux avec qui je vais partager ma chambre, résistent au froid ?, parce que j'ai l'habitude de dormir dans un endroit très froid, donc ça risque de poser de menus problèmes.

Sujet: Re: Waiting for memories back [Surion] Lun 7 Nov 2011 - 17:14

La joie distordit le visage du Peter. Visiblement c’était une bonne nouvelle. Maiwenn songea fugacement à son propre recrutement comme elle ne pouvait s’empêcher de la faire à chaque fois qu’elle embringuait quelqu’un, ce qui elle devait le reconnaître arrivait plus souvent que la norme. Mais la Syrène avait souvent la faiblesse de laisser sa compassion envers ses frères mutants l’envahir, contrairement à d’autre recruteur qui privilégiait les pouvoirs de niveau supérieur de mutants ayant une plus grande maîtrise. Néanmoins Maiwenn ne doutait pas un instant de l’utilité qu’aurait Peter.

Elle sourit franchement lorsqu’il lui confia qu’il pensait que la Confrérie était peuplée exclusivement de montagnes de muscles patibulaires. Ce qui n’était pas totalement faux. Mais qui été aussi aisé à réfuter. Ne serait ce qu’en évoquant Magnéto qui n’avait pas non plus un corps à soulever de la fonte. Enfin façon de parler. Ensuite, nombre de Confréristes s’avéraient être des femmes même si globalement une majorité d’hommes accédaient au titre d’Acolyte. En outre, elle doutait sérieusement que Peter aurait apprécié un recrutement avec un Dent De Sabre embrocha paisiblement un humain sous se yeux. Ou un Juggernaüt cambriolant une banque et l’entraînant dans les égouts. Ah souvenir quand tu nous tiens. La Syrène sourit intérieurement. Ses deux mentors lui manquaient d’une certaine manière. Il y avait longtemps qu’elle ne les avait pas revus.

- Dis tout de suite que je ne fais pas l’affaire ! plaisanta-t-elle avec un éclat de malice dans les yeux.

Maiwenn avait plus que conscience d’être une mutante remplie de capacité et regorgeant de potentiel. Elle rageait de ne pas avoir les qualités suffisantes pour le faire fructifier. Elle n’avait que rarement essayé d’elle-même de développer son pouvoir même si elle s’était entraînée durement par la suite pour avoir un bon niveau et être utile à sa cause.

Peter fit alors une remarque constructive par rapport à ses futures colocataires. Effectivement s’il lui prenait l’envie de retirer ses gants ça n’allait pas être triste. Elle secoua brièvement sa mémoire pour retrouver le nom des apprentis résidant actuellement à la Confrérie. Elle devait vraiment se mettre à la technique du docteur Kawashima parce que là rien n’allait plus ! Elle arrivait à se remémorer les timbres de voix des occupants d’une des deux chambres actuellement occupée assez régulièrement mais buggait sérieusement en ce qui concernait les visages. Et ne parlons pas des aptitudes à survivre par moins 20°C s’il vous plaît. Elle répondit donc prestement :

- C’est en effet un problème. Néanmoins pas la peine de t’inquiéter, jusqu’a ce que ce que le responsable des dortoirs trouve une solution adaptée, tu dormiras dans le troisième dortoir. Une partie des Confréristes préfèrent rester en centre ville ce qui explique notre surplus d’espace.

Maiwenn regarda sa montre et haussa les sourcils.

- Allez, hop hop hop ! On a pas que ça à faire il va nous falloir bien une heure et demi pour rentrer comme ça.

Il était en effet fort dommage qu’elle ne puisse pas voler avec quelqu’un ou quelque chose de plus lourd que sa propre masse sans l’épuiser. Elle accéléra le pas suivie de prés par le mutant et ils disparurent peu à peu dans le trafic New Yorkais.
HRP : Fini ?

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