Nous avons un lien en commun (PV Alex J. Jenson)

Dernière édition par Forge le Sam 24 Nov 2012 - 20:22, édité 1 fois

Après un long séjour passé en Malaisie pour une mission « périlleuse » confiée par Xavier en personne, Jonathan était de retour à l'institut, habillé d'un jeans et d'un T-shirt noir avec une paire de bottes brunes. Un quart d'heure plus tôt, il est passé par le bureau de Charles pour donner son rapport de mission en Asie du Sud-Est. La mission était un succès, mais au prix de son attirail futuriste détruit lors d'un attentat dans son domicile secondaire. Il regrettait amèrement d'avoir pris tout son matos au lieu d'en prendre une partie. Certes, il pouvait bien en fabriquer de nouveau, mais cela risquait de prendre du temps, beaucoup de temps. Peut-importe combien de temps ça allait prendre, Jonathan était bien déterminé à recréer les cinq créations qui ont composé son attirail technologique : son blaster Orion, son télétransporteur, ses lunettes Omniglass, sa ceinture d'invisibilité Ghost et son bracelet Wall buster. Voilà les inventions qu'il s'est mises en tête. En commençant par le blaster qui est l'arme indispensable pour les missions du Faiseur. Pour l'instant il avait d'autres préoccupations à faire avant d’entamer son projet.

Ses pas claquèrent vers l'entrée du laboratoire qui s'ouvrit automatiquement dans un bruit pneumatique puis il appuya sur un bouton qui alluma les appliques du laboratoire. L'aspect du lieu était très moderne avec ce qui avait de mieux en technologie de pointe. Une partie du laboratoire comportait des équipements futuristes conçus en personne et qui était également son domaine personnelle. Jonathan balaya la zone du regard, le sol était poussiéreux et une pile de dossiers trainer sur une table de dissection. Même Hank n'avait pas l'air d'être passer ici depuis un certain temps, pourtant c'est un homme qui passe autant de temps dans le labo que lui.

- Il aurait pu au moins passer un petit coup de balai de temps en temps…….

Mais la partie du labo appartenant à Forge n’était pas mieux, des outils trainer sur sa servante et pleins de pièces mécaniques étaient éparpillées sur tout son plan de travail. Jonathan soupira profondément.

- Faudrait que j’envisage de créer des drones de nettoyage….

Il commença par trier les dossiers qu'il rangea dans une des armoires coulissantes du labo ainsi que ses outils dans sa servante et les pièces dans un des tiroirs métallique de son établie, puis il saisit un aspirateur sans fil dans un placard mural et passa un coup dans tous les coins et recoins du lieu. Forge n'aimait pas jouer les hommes de ménage, mais il fallait bien que quelqu'un nettoie le labo, mis à part lui et Hank, personne ne posait les pieds ici. Une fois l'endroit bien propre, Forge s'attaqua maintenant à ses propres dossiers contenant les plans de conceptions d'invention futuriste. Il se souvenait qu'il devait classer ses dossiers auparavant, mais Xavier l'avait convoqué dans son bureau par télépathie pour sa mission en Malaisie, ce qui l'obligea à ranger ses dossiers n'importe comment, certains avaient leurs couvertures pliées par le poids des pochettes plastiques. Il prit une petite pile de dossiers dans ses mains qu'il posa sur son bureau pour ensuite enlever le surplus de paperasse. Une partie d'entre elles étaient des feuilles de brouillon tandis que l'autre ne lui appartenait pas, car elles comportaient des travaux en biologie cellulaire provenant de son collègue poilu. Haussant un sourcil surpris tout en se grattant le bouc, il se demandait bien comment ont-elles atterri dans son armoire. Il les rangea sur le bureau de Mac Coy puis il retourna près du sien et prit la paperasse de brouillon pour la ranger dans les archives, en passant par la porte d'à côté. La pièce n'était qu'un petit couloir étroit de cinq mètres de long pour trois mètres de larges, les murs ne comportaient que des tiroirs, aux designs lisses. Chaque tiroir était classé par l'ordre alphabétique, la catégorie et le domaine technologique ou scientifique correspondant. Forge posa un genou par terre et tira un des tiroirs de la première rangée en partant du bas, c'est ici que Forge mettait les feuilles de brouillons inutiles. Même si elles ne servaient plus à rien, il classait tout de même ses fiches dans un ordre et une catégorie précise. Lorsqu’il rangea sa dernière fiche, il fut interrompu par un bruit de pochettes qui tombèrent sur le sol métallique du labo. À tous les coups, c’était signe que Hank était là, car il n’est pas rare que le fauve fasse tomber accidentellement un objet sur son passage. Jonathan avait l’habitude de cela. Il se releva puis marcha vers la sortie des archives.

- Hank ! T’aurais pu faire un effort pour nettoyer le labo, car j’ai dû me coltiner tout le labo pour le rendre propre. Ne le prend pas mal, mais c’est assez pénible de…..

Sa phrase fut interrompue lorsqu'il aperçut, un jeune élève trainer au laboratoire et non Hank, précisément un enfant qui doit être âgée d'environ 12 ans. En règle générale, les élèves n'ont pas la permission de pénétrer le sous-sol de l'institut, à moins qu'il ne se soit perdu, mais cela reste improbable. Jonathan afficha un air curieux sur son visage aux traits sévères puis calmement, il s'approcha du gamin puis se baissa pour être face à l'enfant, posant sa main cybernétique sur son épaule droite comme pour le réconforter. Si les traits faciaux de Forge lui donnaient un aspect sévère et froid, son tempérament ne reflétait pas son visage.

- Que fais-tu ici jeune homme ?... Normalement, il est interdit aux élèves de se promener dans les couloirs du sous-sol.

Le ton était calme et réconfortant, il ne voulait pas donner une mauvaise image de lui et encore moins pour clôturer son retour à l’institut.

Vraiment j'avais passé ma journée à attendre la fin des cours. Je ne me sentais pas à ma place dans cette institut. Et encore moins quand je vois les gens autour de moi. Ils sont pourtant comme moi. Frappaient par une malédictions qu'ils ne contrôle que temps bien que mal. Mais contrairement à moi, ils sourient, rigolent, font des farces, s'amusent. Moi je ne comprend pas comment ils peuvent faire ça. Comment peuvent-ils se voiler la face ? Comment ils osent dire qu'ils ne sont pas des monstres. Moi ça je le sais. Et je suis beaucoup plus jeune qu'eux. Je l'ai vu dans les yeux de mes parents quand je suis partit.

Un regard de dégout profond de la part de mon père et de honte et de haine de ma mère. Voilà ce qui hante mes nuits. Mais ce rejet que je ne devais plus subir, je le ressentais encore. Personne ne me parle. Je suis invisible. Totalement invisible. On me bouscule, on me dit de me "tirer du chemin". Même que ce matin je suis sur d'avoir entendu quelqu'un m'appeler "microbe". Alors pour dire. Vive l'institut censée aider. On y trouve tout sauf le réconfort que l'on attend.

Bon bref vous aurez compris que je n'aimais pas ce lieu. Seulement voilà aujourd'hui je ne sais pas pourquoi mais le professeur X voulait me voir après les cours. Je me dirigeais donc tout naturellement vers son bureau et y toquais timidement. Mais la porte s'ouvrit avant que je ne lève la main et le professeur en sortie me demandant de l'accompagner. Je tentais mainte manœuvres pour éviter qu'il lise dans mon esprit mais bon je savais que je n'y arriverais pas. Ce qui m'énervais par dessus tout. On parle d'égalité et d'étique en cours. Mais bon lui il se gêne pas pour lire mes pensées. Alors je vous demande où est l'étique la dedans.

Il m'amène dans les sous-sols. D'habitude les élèves n'ont pas droit d'y pénétrer. Alors pourquoi moi ? Pour me faire une fleur et montrer qu'il s’intéresse à moi ? Je dois dire que dans ce cas là c'est raté. J'aime pas les sous-sols. C'est froid et fermé. Je préfère l'air libre et un beau ciel bleu. Que venais-je donc faire ici. Il s'arrêta devant une porte et repartie en me disant que ce qu'il y avait derrière risquais de me plaire. Cependant il ajouta que je n'étais pas obligé d'entrer et que je pouvais le suivre à la surface. Mais bon j'aurais été un imbécile de l'avoir suivit jusque ici pour remonter sans rien faire.

Je poussais donc la porte et entrais dans un laboratoire gigantesque tout fraîchement lavait vu l'odeur. J'arpentais les lieux et regardais les machines aux aspect futuriste et moins futuriste. J'étais dans le laboratoire du fauve ça ne faisait aucun doute. Et sans doute dans celui de Jonathan Silvercloud. J'avais toujours rêvé de venir voir à quoi ça ressemblait. J'étais émerveillé. Au moins le professeur ne s'était pas foutu de moi sur ce coup. J'entendais du bruit venant d'un peu plus loin. Je me dirigeais donc vers l'endroit en question et voyais un bureau remplit de papiers. Des plans au brouillons, des dossiers... Mais qui était dans la pièce en train de ranger . Hank ou Génésis ? La curiosité me piqua et je prenais alors un des dossiers et l'ouvrait en ne faisant pas gaffe laissant tomber tous les autres. C'est alors qu'une voie grave se fît entendre :

"Hank ! T’aurais pu faire un effort pour nettoyer le labo, car j’ai dû me coltiner tout le labo pour le rendre propre. Ne le prend pas mal, mais c’est assez pénible de….."

C'est alors que Jonathan apparu dans mon champs de vision. Un aspect froid et sévère tirait son visage. Je reculais un peu mais le bureau m'en empêcha. Je ramassais alors les dossiers et les feuilles tombés sur le sol. Il se mit à ma hauteur posant son bras bionique sur mon épaule :

Que fais-tu ici jeune homme ?... Normalement, il est interdit aux élèves de se promener dans les couloirs du sous-sol.

Je ne savais que répondre. Sa voie ne semblait pas mécontente mais son visage si. Je me décidais donc à balbutier deux trois mots

"Autorisation p....M....Monsieur....Xavier......Désolé. Dérangement....vais rangé......"

J'étais à la foie épaté de rencontrer un des grands inventeurs de cette dimension. Mais en même temps je sentais que je l'avais vexé. Alors je réunissais tous les dossier et les posais instinctivement par ordre alphabétique sur le bureau mettant ce qui semblait être des brouillons de côté. Puis je m'inclinais :

"Vraiment navré Monsieur. Je vis partir maintenant. Je veux pas déranger."

Apparemment, le X-men n'avait pas l'air d'être agréable, car le petit garçon hésita un instant sur ses paroles, la peur et l'inquiétude se lisaient sur son visage innocent. Cette attitude était normale et ce n'est pas la première fois que le faiseur croisait des élèves qui le dévisageaient. Les traits faciaux de l'inventeur n'étaient pas appropriés à son mental, laissant croire qu'il était contrarié par l'intrusion du jeune garçon. L'enfant tenait dans ses bras ses mains les dossiers et autres schémas tombaient par terre, il répondit en bafouillant quelques mots-clés vague et à peine audible, disant qu'il avait reçu l'autorisation de Xavier pour venir ici, laissant transparaître des traits plus adoucis sur l'expression distincte de Forge. L'enfant se mit ensuite à remettre les dossiers qu'ils tenaient à sa place, en prenant le soin de les trier par ordre alphabétique sur le bureau. Genesis esquissa un sourire bienveillant.

- Ah OK je ne savais pas, je pensais un instant que tu te baladais dans les couloirs sans permission. D’habitude il n’y a que moi et mon collègue Hank qui vient ici. Dit-il sans changer son ton clame et chaleureux.

Jonathan donna un coup de main en ramassant les papiers trainant par terre qu'il tria également, il ne voulait pas rester les bras croisés à regarder le gamin. Le bureau était à nouveau bondé de paperasse comme à son arriver, mais cela n'était pas un problème, il n'avait juste qu'à les ranger dans les archives. Lorsque le X-men se tourna vers son jeune interlocuteur, celui-ci s'inclina poliment pour s'excuser de l'avoir dérangé et décida de partir. Le petit blond était poli, signe qu'il avait reçu une bonne éducation, mais il avait mal interprété les paroles du Faiseur qui l'empêcha de partir en le tenant par l'épaule, sans y aller brusquement.

- Non ne te part pas ! Tu ne me déranges pas loin de là, c’est la première fois que je vois un élève venir ici, mais ta présence ne m’apporte aucune gêne. Je suis même content d’avoir quelqu’un avec moi, car je reviens tout juste d’une mission en Indonésie, cela fait donc un bout de temps que je n’ai pas discuté avec un élève. J’aurais également besoin de ton aide pour ranger toutes ces feuilles dans les archives. Tu veux bien ?

Sans attendre une réponse, il reprit son travail en se tournant sur la paperasse trainant sur son bureau, prenant une des piles dans ses mains et l’emmena dans l’étroite salle des archives. Posant la pile à coter de lui, il commença par s’occuper des feuilles en saisissant une cinquante d’entre elles qu’il rangea dans le casier correspondant. Une fois que son bureau fut nettoyé, son attention se porta sur le petit garçon et se présenta.

- Je m’appelle Jonathan Silvercloud mais mes collègue m’appelle Forge, j’enseigne les mathématiques au sein de notre institut. Ne le prends pas mal, mais j’aurais une question à te poser si cela ne te dérange pas. Pourrais-je savoir ce qui t’amène ici ?

C'était la question qui prédominait son esprit. Jonathan n'avait rien contre les visiteurs, mais les laboratoires avaient cette faucheuse réputation d'être des endroits dits « barbant » aux yeux des élèves ayant le même âge que le jeune garçon. À moins bien sûr qu'il soit passionné de science. Mais si Xavier en personne à acceptait qu'il vient c'est qu'il y avait une bonne raison et ce n'était certainement pas pour une simple visite.

J'avais eu dans un premier temps cru le gêner et donc je m'étais incliné pour partir. Je ne voulais pas le déranger. Il avait sans doute d'autres chats à fouetter et s'occuper d'un gosse n'étais sans conteste pas sa priorité. Mais à ma grande surprise il me retint doucement par l'épaule et me demanda de rester. La question que j'allais lui poser trouva même une réponse. Personne ne l'avait vu depuis quelques temps car il était en mission.

Je lui souriais quand il me prit par l'épaule et fût enthousiasmé quand il me demanda de l'aider. Du coup j'y donner tout mon coeur. Je triais les papiers avant de les lui amener pour qu'il n'ai plus qu'à les ranger. Ce n'était pas le travail auquel je m'attendais pour Forge mais au moins il m'avais accepter. Je lui posais plein de questions, évitant soigneusement d'en poser sur sa mission. Je savais bien qu'elles ne trouverais aucune réponse.

Quand le bureau fût enfin ranger je prenais le temps de regarder les inventions pendant que Jonathan rangeait les derniers dossiers. J'étais ébahi. Ces choses si elles marchaient vraiment devais être fantastique. Hank et lui étaient vraiment de fabuleux scientifiques. C'est le genre de personne que je souhaitais aussi devenir. Mais arriverais-je seulement à leur cheville ? Ils sont tous deux des génies, des avant-gardistes. Moi je suis juste surdoué. Pourrais-je seulement un jour effleurer leur savoir, leur connaissance ?

J'allais revenir quand je remarquais un dossier sur un bureau. Il restait donc un rescapé du grand nettoyage. Je le prenais et commençais à faire mon curieux en l'ouvrant. Apparemment chaque papier portait le mention "échec". C'était donc des inventions qui n'avaient pas fonctionné. Je revenais vers la salle des archives en lisant certains compte rendus. Ma curiosité m'avait piqué au vif et je n'arrivais pas à me retenir. Je posais le dossier sur le bureau et m'asseyais sur la chaise. Il y avait de tout.

C'est alors que je tombais sur une formule chimique assez complexe. Pour voir ou en était mon niveau par rapport à celui des deux créateurs. Je la lisais donc plusieurs fois d'un bout à l'autre. Mais quelque chose me semblais bizarre. Je prenais donc une feuille et un stylo dans mon sac et refaisais la formule. Il y avait vraiment un truc d'étrange dans cette dernière. Du coup je la réécrivait à ma manière. Peut-être que je faisait erreur mais dans ce cas Jonathan me montrera pourquoi.

C'est alors qu'il revint en se présentant en bonne et due forme. Il ajouta aussi qu'il enseignait les mathématiques au sein de l'institut. J'eus un grand sourire. Donc on se reverra. Puis il me demanda ce qui m'amenait ici. Je le regardais et lui répondait :

"Vous savez je suis dans cette institut par défaut. Je n'est pas eu d'autres choix que de venir ici. Sinon je finissais en rat de laboratoire. Du coup inutile de vous cacher que je ne me plais guère en ce lieu. Mes parents me manquent même s'ils ne veulent plus me revoir et m'ont rejeté. Je suis triste et j'aime être seul. Mais le professeur sait aussi que je suis un fan de science de math et tout ça. Alors pour me redonner le sourire il m'a amené ici. Il espère ainsi me faire oublier que je vis en prison. Par mon jeune âge je n'ai pas le droit de sortir. Je reste donc enfermé dans l'institut jour après jours."

Je ne lui avait pas précisais que j'étais un surdoué. Il s'en rendrait bien vite compte si je l'avais en cours ou même par ma formule si cette dernière s'avérait juste. Je lui tendais les deux papiers :

"Tenais monsieur. Je crois que votre expérience n'a pas marché car la formule chimique sur laquelle vous vous basiez était fausse. Dans ma main droite il y a la formule telle que je l'imagine."

Je le laissais examiner les deux papiers en sortant mon livre de biochimie de mon sac pour le lire attendant sa réponse.

S'il y avait des élèves qui voyaient l'institut comme leurs propres demeures, d'autres en revanche voyaient l'endroit comme une prison aux cages dorés dont ils ne se sont pas encore familiarisés malgré tout le confort qu'ils bénéficient. Cette dernière était la vision du jeune garçon qui déclara être venu à l'institut uniquement parce qu'on ne lui avait pas donné le choix. Ses parents l'avaient rejeté comme beaucoup d'autres mutants de son âge, mais même s'ils l'ont abandonné, le petit blond avait encore ses géniteurs dans son cœur sans éprouver de la haine envers eux, bien qu'il soit triste de leurs acte ignoble. Tout comme Forge, l'enfant aimait être seul mais pas pour travailler. Le faiseur esquissa un demi-sourire lorsqu'il ajouta qu'il soit un fan des mathématiques et de la physique. Ce bon vieux Charles l'avait su et c'est pour cette même raison qu'il l'avait amené ici : afin qu'il puisse se sentir dans son élément et d'oublier cette vie de prisonnier. En effet le règlement stipulé bien que les élèves mineurs étaient priés de ne pas sortir en dehors de l'établissement sans être accompagnés d'une personne majeure, sans oublier le couvre-feu, obligeant les élèves en dessous de 18 ans de rejoindre leurs dortoirs.

- Dans ce cas Charles a eu raison de t’amener ici ! Ce laboratoire est un véritable temple de la science, je suis sûr que tu trouveras ton bonheur ici. Bien que cette pièce soit assez grande pour accueillir plusieurs classes, ce n’est pas un lieu de cours pour autant. Comme tu peux le voir, ce laboratoire est consacré pour la recherche et le développement scientifique et technologique, mais c’est aussi ici que je conçois mes inventions. Dit-il en pointant le côté gauche du laboratoire, désignant la partie de la pièce lui appartenant. J’ai conçu la grande majorité des équipements de ce côté, l’autre partie du labo appartient à Hank mais chacun de nous est libre de circuler et d’emprunter des outils ou bien des livres qui nous appartiennent. En ce moment je suis en train de préparer un projet de rééquipèrent, mon équipement récent a était détruit au cours de ma mission, ça était le prix à payer pour la réussite.....

Forge ne voulait pas en dire plus, car les détails de sa mission devaient rester secret. Il regretta encore d'avoir pris tout son attirail au lieu d'en prendre la moitié, il ne serait pas désarmé et priver de tout gadget et autre accessoire futuriste s'il l'avait fait, mais ce qui a était fait et fait. Jonathan haussa un sourcil lorsque l'enfant lui tendit deux feuilles dont l'une d'elles provenait du petit garçon qui affirma que sa formule était telle qu'il imaginait. Celui-ci prit les feuilles dans sa main cybernétique et se gratta le bouc avec l'autre main. La feuille appartenant au Cheyenne était une formule chimique basée sur la fusion froide, c'était la seule feuille qui n'avait pas le mot « échec ». L'amérindien se souvient d'y avoir travaillé dessus avant son départ en Indonésie, mais il n'était pas au top de la forme lorsqu'il avait débuté ce travail, ce qui explique pourquoi la formule était fausse. Mais le plus surprenant encore était la feuille du jeune garçon, il avait recopié les formules de Jonathan, mais en remplaçant trois équations : ce gamin venait de résoudre une formule que seul un chercheur pouvait faire. Sur ce coup-là, Forge resta figée sur place pendant un instant, il a été impressionnait que cette enfant ai résolu une formule aussi complexe en quelques minutes. Il est fort probable qu'il soit doté d'un pouvoir de compréhension avancée comme Jonathan ou qui s'en rapproche, cela ne fait aucun doute là-dessus. Toujours en tenant les fiches dans sa main bionique, il leva son regard vers l'enfant prodige plongé sur son livre de biochimie, preuve qu'il était un mordu de science. Il est probable que l'enseignant retrouvera l'enfant dans ses cours de math, ce qui fit sourire le X-men.

- Te rends-tu compte qu’en remplaçant ces quelques formules tu viens de résoudre la formule permettant de réaliser une fusion froide !? C’est un projet que j’avais entrepris avant mon départ, mais j’étais déjà épuisé après avoir terminé un autre travail dont j’ai passé des nuits blanches pour le terminer. J’avoue être étonné, même un surdoué de ton âge n’aurait pas mis un labs de temps aussi cours. Je vois aussi que tu t’intéresses beaucoup à la biochimie, c’est un domaine intéressant bien que cela ne soit pas ma spécialité. Les miennes sont assez variées telles que : la mécanique, la robotique, la cybernétique, l’électronique et l’informatique. Déclara-t-il sur un ton captivant.

J'écoutais attentivement ce que le chercheur me dis. Il était très surpris que je résolve une telle chose en seulement quelque minutes. Je lui souriais et descendais de ma chaise et me mettais à faire les cents pas en regardant le sol. En bref ce que je fait à chaque fois que je me sens mal ou seul. Là bien sur je me sentais mal. Comment lui expliquer cela ? Je ne voulais en aucun cas le gêner ou quoi que ce soit. Et puis en fait je n'avais rien fait de bien grandiose. En fait la fusion froide relève d'un procédé naturel et non de mécanique et robotique. Donc en fait je comprenais très bien cela. Ma malédiction me permettant de l'appréhender.

Je passais et repassais devant Jonathan sans mot dire. Puis je sentis que il fallait au moins que je lui fournisse des explications. Au moins pour qu'il puisse reprendre son expérience et la mener à bien. Je m'arrêtais alors face à lui mais n'osait pas le regarder :

"Désolé si cela vous gêne que je résolve votre travail. Ce n'était pas mon but de vous embarrasser. Je sais très bien que vos pouvoir résident dans la compréhension des système robotiques et informatiques. Je sais aussi que vous êtes bien plus intelligent que moi et que je n'ai rien à vous apprendre. Je suis donc navré d'avoir saborder votre travail. Peut-être vouliez-vous arriver à ce résultat par une manière plus mécanique."

En effet, quelque part, je lui avait apporté une réponse. Mais lui ne voulait peut-être pas celle-ci. peut-être même l'avait-il déjà trouvé. Je me sentais horriblement gêné. C'est comme si j'avais donné une leçon à un professeur. J'avais horreur de cela. J'estimais que c'était à eux de nous apprendre des choses et non l'inverse. Je ne décollait pas mon regard du sol. Je préférais ne pas le regarder. Serait-il en colère qu'un mioche de onze ans vienne dans son bureau et refasse ses équations ? Moi personnellement je ne le serais pas. Cependant il parla calmement et avec passion. Ce qui m'encouragea à rajouter, sans néanmoins lever mon regard du sol, :

"La fusion froide est aussi appelée transmutation biologique non ? Ben j'ai prit le problème dans ce sens en fait. J'ai fait comme si le corps agissait de lui même. Ainsi ce n'était pas si dur à résoudre. Juste faire deux trois mutation basiques et hop."

Par mutation j'entendais bien sur réaction nucléaires rien d'autres :

"En fait j'ai compris cela grâce à mon p....à ma malédiction. Quand je touche un objet ou un être, je suis capable de façon innée à savoir de quoi il ou elle est faite. Mais c'est comme un tambour dans ma tête je n'arrive pas à l'arrêter. Du coup je touche rien sauf ces gants."

Je levais ma main droite pour lui montrer :

"Ainsi je "comprend" les choses et leur façon d'agir. Je peux même interférer dans le processus. C'est comme cela que j'ai compris votre équation du moins. Du coup ben j'ai appliqué ce que tout ce que j'ai touché jusque là m'a appris."

Je me taisais et attendais de voir comment il allait réagir.

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