FLASH SPECIAL (libre !)

Sujet: FLASH SPECIAL (libre !) Dim 15 Jan 2012 - 8:29

Dans la salle de repos plus ou moins déserte, les programmes télévisés sont brusquement interrompus.

Flash Info

Ce matin, un macabre spectacle pouvait être vu à Central Park. Une dizaines de personnes, dont au moins une demi douzaine de mutants, ont été retrouvés crucifiés en plein milieux du parc le plus fréquenté de New York. D'après la police et le Bureau des Affaires Mutantes, les cadavres qui ont été retrouvés sont les membres d'un groupe terroristes connus sous le nom de Front de libération des Mutants, groupe notamment connu pour avoir perpétré les attentats à l'école maternelle de St Julian et autres attentats violents. Il y a encore quelques minutes la police avouait être perplexe et ignorer complètement qui peut bien avoir commis ces actes. Nombreux étaient ceux qui à l'aube se demandaient si Magnéto le gourou de la secte mutante connue sous le nom de Confrérie des Mutants était responsable de ses crimes ou si un autre fou sanguinaire allait faire son apparition. Certains pensaient au contraire qu'une personne avait enfin décider de faire payer ces criminels qui mettaient en but la police depuis plusieurs mois. En exclusivité nous allons maintenant vous diffuser la cassette contenant des revendications de cette acte :

Bonjour. Je suis le révérant Stryker. Vous ne me connaissez pas et c'est bien normal. Sachez que je suis un homme de dieu, et un bon américain, comme surement la majorité d'entre vous qui êtes en train de me regarder. Mais j'ai également une mission. Je suis venu apporter la justice divines, punir les mécréants. Les mutants, ces créatures infâmes ne sont pas l’œuvre de Dieu. Il ne les a pas créé à Son Image, comme nous les humains. C'est notre mission à nous, croisée de la foi de nettoyer ces créatures de la surface de la terre. Nous avons aujourd'hui commencé avec les plus infâmes d'entre eux. Mais aucun mutant n'est à l’abri. Rejoignez nous, venez Purifier notre terre.

Nous venons également d'apprendre qu'un certains nombre d'autres croix ont été retrouvés à différents endroits de New York et que plusieurs mutants ont été victimes de passages à tabac durant la nuit. Il semblerait que ces Purificateurs soient bien décidé à mettre leurs idées en pratique.

Spoiler:

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Mer 18 Jan 2012 - 13:09

Mercredi 11 Janvier – 9 : 00 A.M.

Amy avait mal dormie cette nuit là, si bien qu’à son heure de levé habituelle, elle était encore à moitié ensommeillée. S’étant vêtue mécaniquement, un t-shirt et un jeans, elle avait chaussée ses baskets et s’étendait rendue jusqu’aux cuisines. Là-bas, elle avait préparé un simple déjeuné complété par une bouteille d’eau grand format, puis s’était rendue au réfectoire. En cette matinée de dimanche, le lieu était occupé par les lèves mi tard, ceux de huit heures et demie ou de neuf heures. Elle faisait partie de la seconde catégorie.

S’installant à une table isolée, n’ayant aucune connaissance à l’horizon, Nephilim mangea tranquillement puis s’en retourna aussi discrètement qu’elle était venue. A la sortie du réfectoire, l’italienne ne savait où aller. Toujours pas aussi réveillée qu’elle l’aurait souhaité, Amy se contenta d’errer dans les couloirs, « la tête de le cul et le cul dans le brouillard ».

Après un temps indéfini mais probablement très court, Nephilim arriva jusqu’à la salle de détente. Terminer sa nuit en végétant devant la télévision ne l’attirait pas plus que cela, d’autant que la salle devait être occupée. Cependant, elle n’avait véritablement rien de mieux à faire.

Entrant en trainant des pieds, Nephilim ne prit même pas la peine de faire un tour d’horizon ; longeant les murs, elle trouva une petite banquète et s’y installa, hottant ses chaussures. La pesanteur de ses paupières principales n’était que peu altérée par l’agitation ambiante de la salle, mais malgré le bruit de fond, l’italienne parvenait tout de même à entendre la télé, bien qu’elle aurait été parfaitement incapable de dire se qui s’y passait si on lui avait demandé.

Amy n’aimait pas la télévision plus qu’elle n’aimait le cinéma ; pour elle, ses images n’avaient que peu de sens hormis transmettre l’information. A quoi bon rêver devant des films alors que ceux-ci étaient purs fantaisie ? Pour elle, ces écrans n’avaient que peu d’intérêt. Même lorsqu’ils dévoilaient des lieux et des espèces exotiques, cela n’en restait pas moins factice : seule la vue et l’ouïe étaient interpellées par cette mécanique, tandis qu’au goût d’Amy, la réalité se percevait par les cinq sens, bien que l’un d’eux soit moins utile que les autres dans cette tâche, il fallait bien l’admettre. Enfin, malgré la lumière que pouvait produire les écrans, ils n’avaient rien de comparables avec la lumière naturelle, et même les représentations télévisées du soleil étaient loin de rendre la réelle beauté de l’astre. En bref, elle n’était pas intéressée.

Il avait dût se passer une demi-heure avant que le sommeil de Nephilim ne soit à nouveau troublé, bien que ce fut cette fois par des événements bien réels. Le silence se fit dans la salle alors que la boite-à-voix parlait, bien qu’il y eut quelques cris de stupeur. Ouvrant les yeux, Amy quitta sa position fœtale de repos pour se redresser et contempler à son tour l’écran, perplexe. Elle mit quelques temps avant de raccrocher au discours tenu par la voix.

- …les mutants, ces créatures infâmes ne sont pas l’œuvre de Dieu. Il ne les a pas créés à Son Image, comme nous les humains. C'est notre mission à nous, croisés de la foi, de nettoyer ces créatures de la surface de la terre. Nous avons aujourd'hui commencé avec les plus infâmes d'entre eux. Mais aucun mutant n'est à l’abri. Rejoignez nous, venez Purifier notre terre.

Ces simples propos avaient suffit à capter toute l’attention de Nephilim, mais ceux qui suivirent, comme les images montrées ci-après, choquèrent la jeune femme et lui firent comprendre l’ampleur de la chose. Comment cela, un certain nombre d’autres croix ? Et des mutants se sont fais battre à mort durant la nuit ?

Amy déglutie péniblement : la violence venait de surgir brusquement dans une matinée tranquille ; pire que tout, elle promettait de continuer. L’italienne eut un haut-le-cœur, lorsque les images des crucifiés de Central Park repassa.

Jubilee avait peut-être raison finalement : il y avait des gens qui ne comprenaient que la violence, et face à eux, le pacifisme ne servait à rien. Il fallait se battre pour préserver la paix.

Amy trembla, non pas de colère, mais de peur ; et de tristesse. Elle ne se savait pas prête à affronter un tel monde. Mais sans doute la cruauté de celui-ci ne l’épargnerait pas.

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Mer 18 Jan 2012 - 13:52

[HJ: désolé pour le pâté... ]

Tout était enfin revenu à la normale! Warren à cette constatation s'étira pleinement, soupirant de satisfaction. A côté de lui une silhouette féminine ronchonna parce que les couvertures venaient de tomber à terre, l'exposant au froid relatif de la pièce. Une rencontre d'un soir, comme avant... Enfin! Plaisante, sans risque d'attachement débile et surtout tout à fait naturelle au contraire de sa relation avec Lucas Slang qui l'avait laissé comme une vieille chaussette. Dire que Warren n'avait pas pu avoir de relations charnelles pendant des semaines à la suite de son départ, déprimant comme une petite idiote qui ne comprend pas la fuite de son prince charmant. Cela s'était même ressenti dans ses cours! Enfin présentement de ce côté là ça n'allait guère mieux, le X-Man avait en effet perdu beaucoup de sa foi, il restait plus à cause de sa fidélité envers Charles Xavier et cet institut... Mais pour le reste, le jeune homme s'avouait bien déçu, ils se faisaient submerger à tel point que parfois, on se disait que la lutte "pacifique" ne servait à rien. Dans le monde de l'entreprise ils se seraient déjà fait dévorer en tout cas.

Appartenant aux deux mondes, celui où l'on devait simplement défendre et l'autre où il fallait attaquer -quand il était homme d'affaires, voir Archangel.- le jeune homme se sentait perdu, il ne disait rien car ce n'était pas le moment d'avoir des états d'âmes de fillettes à distribuer à chaque coin de rue mais cette situation restait pesante tout de même. Voir les élèves traumatisés chaque jour par des humains ou des mutants extrêmes lui donnait envie de se battre et non de juste tendre l'autre joue pour être frappé doublement. Enfin bref, aujourd'hui inutile de songer à cela, il était 9h00; c'était un miracle pour Warren de pouvoir se lever à ce moment et non 3 ou 4 heures avant. C'était un jour de repos, enfin un! Parce qu'en langage Worthingtonien, dimanche ne signifiait rien normalement. Sauf qu'aujourd'hui, épuisé, il avait fermé son téléphone et avait dit à ses employés de se débrouiller pour profiter un peu de la vie, notamment aux côtés de cette résidente de l'institut. Oui parce que les élèves: pas touche, ni les mineurs d'ailleurs, cela faisait partie de son éthique!

La femme à ses côtés, âgée de la trentaine comme lui mais paraissant plus vieille à défaut de régénération cellulaire se rhabilla. Elle salua le mutant ailé, sachant qu'ils se reverraient comme de simples amis désormais. Une histoire d'un jour, d'une nuit sans engagements, voilà qui convenait aux deux. En attendant, Angel fila sous la douche, dans sa grande baignoire où il dut comme toujours, prendre un long moment pour nettoyer chaque partie de ses ailes jusqu'à la moindre plumette cachée, 5 mètres d'envergure passés au peigne fin, lissées, les vieilles plumes arrachées pour laisser apparaître dans l'instant les neuves grâce à la régénération etc... Bref une épreuve de patience plutôt plaisante quand on avait enfin une journée pour soi!

Après le sèche cheveu passé sur ses ailes, le jeune homme sorti de sa salle de bains et s'habilla, il était si heureux-tout du moins en avait l'impression.- que moins de deux il se mettait à siffloter. M'enfin, ce n'était pas du tout de son acabit de se tenir aussi mal voyons! Aussitôt le mutant se réveilla et reprit son allure stricte habituelle dans son beau smoking, troué dans le dos celui ci car il ne cachait généralement sa mutation à l'institut.

Arrivant dans la salle de détente, l'ange remarqua une jeune fille qui regardait la télévision... Il la salua d'un signe de tête mais remarqua bientôt qu'elle tremblait, C'était un film d'horreur ou quoi qu'ils passaient en ce moment pour la mettre dans un tel état? Un dimanche matin? La télévision ne savait plus que faire pour attirer des spectateurs décidément et les enfants alors?! Pfft bande de... Attendez? C'était la chaîne info? Le mutant saisit au vol le flash spécial qui fut répété et qui allait probablement l'être à longueur de journée, comme cela arrivait souvent pour les flash les plus importants. Un journaliste commenta les paroles d'un homme déjà dites auparavant et qui seraient remâchés par les journalistes pendant 24H au moins. Surpris le mutant ailé se posta derrière celle qui devait probablement être une élève.

-Oh... Ma tendre journée de repos... Adieu... C'est ici que nous nous quittons.

Fit-il tout haut avec une grimace significative. En réalité Warren se fichait éperdument de ce dimanche, c'était juste une manière de déplorer la situation avec un peu plus de légèreté. Toutefois il fallait prendre ça au sérieux. Angel gagea que Charles Xavier était déjà au courant, quant aux autres inutiles d'aller les réveiller en sursaut. ça changerait quoi franchement? Rien... Ce n'était pas comme si on attaquait l'institut directement! Là c'était les mutants en général, ceux qui étaient au dehors, du coup personne ne pouvait agir. Avoir tout le monde endormir ou tranquille d'esprit était même plus judicieux qu'une foule paniquant.

Enfin en attendant, Warren avait une élève devant lui qui paraissait bien choquée. C'était son devoir d'agir pour la consoler si possible. Bon... Comment on s'y prend pour rassurer un élève déjà?! Cette jeune fille n'était pas une gamine, donc inutile de choisir l'option cajoleries et mensonges: "tout va bien, tu es en sécurité ici...". Ce serait tout sauf la respecter... Bon autant prendre l'option: confirmer la réalité mais assurer de son soutien... Mouais, c'était déjà mieux que rien même si ce n'était pas fameux.

-Amy De Lauro c'est bien ça?

Wahou, lui qui ne reconnaissait habituellement pas ses disciples venait de se souvenir d'elle, il avait lu son dossier quelque part ou alors c'était un prof qui lui en avait parlé... A cause de ses étranges petites ailes qui avaient toujours intrigué, surtout lui qui ne pouvait que se sentir concerné avec ses 5 mètres d'envergure. Il faut dire que Warren croyait que celles ci servaient à voler et grandissaient comme les siennes à la base. Ensuite il avait su que non mais le pouvoir de la jeune fille l'intriguait quand même. On se sentait toujours plus proche des mutants avec de pouvoirs plus ou moins semblables aux siens, c'était un signe de reconnaissance, de rapprochement normal et instinctif. Il s'agissait souvent de s'identifier à la personne, de revivre son passé pour les plus âgés ou de voir son futur pour les plus jeunes. Des mutants ailés -quelque soit la nature de ces dernières.- il y en avait extrêmement peu à l'institut. Lui, Icare, Lucifel et c'est tout, enfin Amy également désormais. Enfin tout ça pour dire que le jeune homme se souvenait de son identité. Voir qu'elle n'était pas qu'un numéro ici devrait peut-être commencer à la rassurer. Il songea ensuite à ce qu'il allait dire sans prononcer un mot cependant...

*Je suis Warren Worthington, professeur d'économie et de vol. Enfin, peu importe... Quoiqu'il en soit, tu dois savoir que c'est belle et bien la triste réalité, également que ces personnes vont probablement tenter d'attaquer l'institut, par les mots pour commencer bien sûr. La suite je ne sais pas, je ne suis pas devin... Mais je peux te promettre que nous serons là pour vous protéger... Vous n'êtes pas seule. Je sais que tout cela est affreux mais aujourd'hui, nous ne pouvons rien faire, alors essayez de... De ne plus songer à cela.*

Warren avait l'impression que ses paroles sonneraient faux car lui même ne penserait qu'à cela aujourd'hui. Du coup il ne dit rien d'autre... Restant totalement silencieux. Voyant les personnes crucifiées il eut un soubresaut et ses ailes se déployèrent de moitié comme si par instinct, il voulait s'envoler pour aller secourir les pauvres mutants. Le cercle infernal ne s'arrêterait-il donc jamais?! Les porteurs du gêne X extrêmistes risquaient malheureusement de réagir en conséquence et il fallait avouer qu'Angel aussi en avait envie. Comment ne pas être tenté de botter le derrière à ce sale religieux? Ah les croyances, un vrai fléau dans ce monde, une excuse pour tout détruire au nom de quelqu'un d'autre...

Renonçant à parler plus, le jeune homme qui avait prononcé le nom de la jeune fille quelques instants plus tôt se contenta de s'approcher et de poser une main rassurante sur son épaule. Tout était dit... Tout du moins pour cette première approche. Restait à voir comment l'élève allait réagir... Indignation? Colère? Indifférence? Peur? Questionnements? Renvoi positif? Soutien?

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Mer 18 Jan 2012 - 15:58

Quelqu’un avait interpellé Nephilim, mais l’italienne n’avait pas réagit tout de suite. Si les paroles de la personne ne l’avaient fait réagir, le contacte de la main de l’autre ramena Amy à la réalité. Cela avait été fait avec douceur, pour lui démontrer son soutien. Se retournant doucement, Nephilim put voir celui qui se tenait derrière elle ; elle n’en crut pas ses yeux.

L’être qui se tenait derrière elle était un véritable ange : grand et mince, il avait les cheveux blonds encadrant un visage charismatique à la peau immaculée, au nez aquilin et aux yeux bleus ; mais c’était ses ailes, et non son physique, qui permettait de le qualifier d’ange : deux grandes ailes parées de plumes blanches et d’une taille qu’Amy ne pouvait qu’imaginer, car elles n’étaient pas déployées entièrement, mais qui faisaient probablement un peu moins de trois fois la taille de leur porteur.

Le visage de Nephilim passa par une expression de surprise pour tendre ensuite vers l’admiration. Elle se crue durant un instant en train de rêver, puis se prit pour une illuminée et finit par se demander si elle n’était tout simplement pas folle. Cependant, l’ange était bien réel ; tout comme le massacre passé aux infos.

Toutes les possibilités furent passées en revue dans l’esprit de Nephilim, ne parvenant pas à s’expliquer la présence de l’ange devant elle, ou plutôt derrière elle. Peut-être avaient-ils finis pas s’indigner, là-haut, des atrocités commises par les créatures de leur père absent. Peut-être les Principautés avaient-elles décidé que l’ordre de la Terre s’était trop écarté de la vision qu’en avait eut Dieu lorsqu’il avait enfanté ce monde. Peut-être les Trônes avaient-ils été outrés par le massacre des innocents et étaient venu appliquer la Justice Divine…

Amy stoppa nette ses pensées ; selon sa croyance, quoi que les hommes fassent, ni Dieu ni les Malakim n’intervenaient. C’était le principe fondamental du Libre-Arbitre : chacun avait le droit de faire ses choix, mais devait en assumer les conséquences. Dieu n’altérait en rien dans les affaires de l’univers, et de suspendant pas les lois naturelles qu’il avait créé. De plus, dans le lieu ou Amy était, il était plus que probable qu’il y eut d’autres mutants ailés.

- A…Amy de Lauro,

C’est exacte…

Nephilim ne savait quoi dire ; même si elle tentait de rationnaliser au maximum ce qu’elle avait en face d’elle, elle ne parvenait à distinguer la réalité de son imaginaire. Elle était folle, psychologiquement parlant ; même si cet état d’esprit n’était que temporaire. Cela faisait trop pour la même matinée, ou même pour la même journée. Elle avait toujours crue en Dieu comme aux Anges, même si ses avis se rapprochaient plus du Déisme, mais n’avait jamais pensé pouvoir en rencontrer un. Elle n’était pas non-plus de ses fanatiques près à tuer pour leur croyance, car la sienne étant la simple résultante d’un choix, mais cette foi la poussait tout de même à s’interroger. C’était dans ces moments que l’on distinguait la croyance sincère : elle n’aurait pas dû douter de l’existence de ce à quoi elle croyait.

- Et… et vous êtes ?

Cependant, même cette présence et ce qu’elle pouvait représenter ne pouvait complètement occulter les événements révélés par la télévision. S’étant retournée trop tard, Amy n’avait put voir les expressions affichées par l’autre être – si tant est qu’il en ait eut – face aux images des morts. Colère, mépris ou dégoût étaient les plus probables, de même que tristesse. Peur et surprise l’étaient peut-être un peu moins. La pensée du sort réservé aux victimes des « Purificateurs » apporta encore de la tristesse sur le visage d’Amy, non seulement pour leurs victimes, mais également pour les bourreaux ; ils se prétendaient croisés de Dieu, mais n’était guère plus que des animaux. Moins même que les animaux, lesquels n’étaient sujet à la haine et à la cruauté.

Toujours était-il que ne pouvant rien faire face à ses dégénérés, Amy, peut-être une fois encore par évitement, préféra se concentrer sur la vision angélique qu’offrait l’être en face d’elle, et qu’elle n’était toujours pas capable de nommer. Probablement que son nom finirait par Ël, songea-t-elle un instant.

Hors Jeu:

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Mer 18 Jan 2012 - 17:39

-Oh, désolée, je ne me suis pas présenté, quel impoli. Je suis Warren Worthington, professeur d'économie et de vol.

Angel sourit amicalement à la jeune fille qui paraissait littéralement choqué de ce qu'elle voyait, tant via la télévision du tableau que lui offrait directement ses yeux. Le X-Man avait l'habitude qu'on le dévisage un bon moment, surtout les croyants en réalité bien que la masse d'athée ne reste pas non plus insensible à son apparence. Sa voix grave et douce ne faisait qu'accentuer le côté angélique tout comme son visage, non pas parfait loin de là mais tout de même attirant, charismatique et surtout, qui corresponait au stéréotype de l'être descendu des cieux. Cette fois cependant il croyait que le smoking d'homme d'affaires taillé sur mesure l'aurait démystifié mais non, même pas. Enfin il faut ire que débarquer derrière une jeune fille en prononçant juste son nom alors qu'on parlait de purificateurs, de Dieu et de la religion en général quand on avait une paire d'ailes dans le dos était vaguement trompeur.

Enfin bon, son prénom et son rôle en ces lieux devrait servir à remettre les choses à leur place. Warren pressa un peu plus sa main sur l'épaule de la jeune fille, avec un peu de fermeté tout en restant doux, histoire d'affirmer sa présnce puis il lâcha l'italienne, se laissant choir dans le fauteuil. Il s'assit correctement, comme on lui l'avait enseigné à coup de bâtons sur les doigts dans sa jeunesse et soupira quand ses yeux bleus se posèrent de nouveau sur le FLASH info. Il ne savait pas si parler de ça était utile ou si au contraire le cacher était justement ce qu'il ne fallait pas faire car les non dits étaient parfois aussi assassins que la vérité. Comme la jeune fille avait l'air de se focaliser sur lui cependantm Warren décida d'oublier la télévision un temps pour donner une impression de normalité à la scène. De toutes façons il n'y avait guère mieux à faire en cet instant. Cependant Angel ne ferma pas la télévision, si d'éventuelles personnes débarquaient dans cette pière, ils avaient le droit de savoir au même titre qu'eux. Le droit et le devoir.

-êtes-vous ici depuis longtemps mademoiselle? Il ne me semble pas vous avoir vu en cours d'économie, peut-être vous trouvez vous avec monsieur Strimer, l'autre enseignant qui donne ce genre de cours? Où est-ce parce que vous êtes nouvelle? Je vous avuerai en toute sincérité que j'ai retenu votre nom, votre don mais pas votre date d'arrivée ni votre condition générale.

Warren venait d'avouer que le pouvoir de l'élève l'intéressait. Certes la prsonnalité également car un mutant n'était pas qu'un gêne X, c'était aussi quelqu'un à part entière, mais quoiqu'il en soit, il avait entendu parler d'Amy en salle des professeurs et avait particulièrement retenu son cas bien qu'il n'ait pas tout à fait saisi comment son don fonctionnait. Il avait même un doute concernant ses ailes, pouvait-elle voler?

-Oh et... Si votre pouvoir, dont j'ai vaguement entendu parler vous permet de voler, je me ferai un plaisir de vous l'enseigner. Rares sont les mutants pourvus de cette capacité... Enfin, de cux qui y ont accès via des membres physiques comme des ailes. En général ils le font sans rien.

Un peu comme Vega ou Jean voir Tornade qui s'aidait du vent et non d'appendices vivants comme les siens, Le jeune homme pensait que c'était effectivement pratique de juste décoller comme ça, façon superman mais que les ailes avaient quand même plus de cachet. Enfin c'était son moyen de se consoler quand il passait deux heures trente dans la douche pour nettoyer son corps, ou qu'il devait trouer des smoking a 2 000 dollars pièce.

-Pardonnez mon inscrétion mais a-t-il été spécifié que vos ailes-Il eut un petit sourire complice, montrant qu'il était au courant, être prof à ses avantages dirons nous.- grandiront? L'ont-elles déjà fait?

Il faut dire auà 18 ans les siennes avaient déjà leur taille actuelle, du coup il s'étonnait un peu en ce qui concernait Amy et tentait de conprendre. Ses yeux revinrent sur le Flash info... Les élèes auraient besoin d'un entrainement plus intensif que jamais. Les mots de paix d'accord mais il serait fort à propos qu'ils apprennent à se défendre.

-Pourquoi l'institut mademoiselle? Pourquoi avoir choisi ce lieu malgré la violence dont les humains font preuves à l'égard des mutants?

Demanda-t-il enfin, à la fois en tant qu'enseignant mais égal aussi. Comment pouvait-on croire à la paix quand tout était preuve pour hurler que cela n'existait pas? Warren était curieux de l'entendre mais il redoutait aussi la réponse. Peut-être que cette étudiante allait prôner la violence, peut-être ne croyait-elle plus aux valeurs de l'institut et songeait déjà à le quitter? S'il avait été plus jeune, mois attaché à ce lieu Warren savait que ça aurait été le cas pour lui, qu'il serait parti après avoir vu ce flash info...

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Mer 18 Jan 2012 - 18:54

Amy écouta attentivement les paroles de l’ange, Warren Worthington. Pas de Ël, dommage. Professeur d’économie, encore un qui n’allait pas la voir en cour, car bien qu’elle eut des notions, cela ne l’intéressant pas plus que les mathématiques. Le vol serait plus intéressant, mais si les calcules de Nephilim s’avéraient exactes, ses ailes ne seraient pas aussi grandes qu’elle avant une quinzaine d’années, peut-être plus si la croissance d’Amy ne se stoppait pas non-plus. Pour l’instant, alors qu’elle tirait vers le mètre soixante-cinq, ses ala-pulmos s’en allaient vers le quart de mètre.

Warren était intéressé par l’ancienneté de l’italienne dans l’établissement, ainsi que par ce qu’elle venait y faire, par son don, en particulier ses ailes, et finalement par les raisons qui l’avait poussé à venir à l’Institut.

Amy eut un sourire gêné : elle avait toujours eut du mal avec les inconnus, même ceux qui auraient put présenter des liens de parenté. Elle savait cependant que le professeur cherchait seulement à se renseigner sur elle, d’une manière assez naturelle d’ailleurs, là où les autres personnes qu’elle avait rencontrées jusqu’ici avaient eut tendance à y aller par des voies détournées ou à ne pas y aller du tout.

- Je suis arrivée il y a un peu plus d’un mois, le deux décembre en fait. Pour les cours d’économies, cela ne me concerne pas : je suis ici pour la psychologie, outre le fait que ce soit une école pour mutant. Concernant mon pouvoir, j’ai bien peur qu’il soit très différent du votre ; bien que j’ai également dans l’espoir de pouvoir un jour voler également. Mes ailes sont pour l’instant trop petites,

Deux petits appendices d’à peine plus d’une vingtaine de centimètre aux plumes rouges sang sortirent de la peau de son dos, se mettant à se contracter doucement au rythme de la respiration d’Amy. Après que le professeur eut put les voir suffisamment, Nephilim les replia, les appendices disparaissant sous sa peau, puis laissa son t-shirt retomber.

- Elles grandissent rapidement, environ six centimètres à l’an. Elles sont apparues il y a trois ans. Concernant leur utilité, je pense qu’elles seront bien différentes des vôtres : je les ais nommée Ala-pulmos car elles sont une extension de mon tissu pulmonaire,

Mes « ailes », si l’on peut les appeler ainsi, ne sont qu’une partie de mon don ; de même que les paupières que vous voyez là. Je suis Photosynthèsiste, et je dispose d’un Facteur Guérisseur.

Faisant une pause dans son discours, Nephilim réfléchit une fois de plus à la question « pourquoi l’Institut ? ». Si la suite de la phrase de Warren semblait être un lapsus, la violence des humains envers leur espèce semblant secondaire dans un lieu comme celui-ci, surtout avec les événements de la nuit, Amy ne fit rien remarquer, se contentant de répondre à la question.

- C’est une amie qui m’a conseillée de venir ici, par ce qu’elle savait quel enseignement unique on y réservait, et que le Professeur Xavier est également diplômé de Psychologie, chose dont j’espère faire mon métier. Cependant, ses indisponibilités m’ont poussées à m’inscrire dans une autre université de New York, il y a moins d’une semaine, pour conserver un droit de séjour valide.

Amy se souvenait parfaitement des péripéties avec Kjerstin, au début de la semaine. L’avocate qui avait voulut contrôler son don meurtrier grâce à une médication, et que Nephilim avait amenée à l’Institut pour y trouver de l’aide*.

- Il me semble également que nous soyons plus en sécurité à l’Institut, surtout par les temps qui courent. Je n’ai jamais comprise les humains, leur haine envers leurs frères comme ceux qui sont différent. Ils se croient fait à l’image de Dieu, mais certain ne sont qu’avidité et haine. Nous en avons eut un parfait exemple à l’instant ; ces gens là sont des monstres, inférieurs aux animaux. Cependant, il ne faut pas les haïr ; la haine n’engendre que l’agressivité, qui à son tour engendre la colère, laquelle entretient la haine. C’est l’un des cercles vicieux des émotions. Cependant, ignorer la réalité, c’est la folie, du moins psychologiquement parlant. Il faut regarder la réalité en face sans sourciller, il faut savoir que nous échouerons à la changer mais qu’il nous faudra essayer malgré tout. Etre réaliste, tout simplement. Il y aura toujours des barbares comme ce Stryker, et il faudra toujours d’autres personnes pour se dresser en face de lui.

Les paroles d’Amy avaient un pessimisme qui ne lui était pas coutumier, cependant comment ignorer les monstruosités commises par les hommes en cette nuit, ainsi que celles qui allaient suivre ?

Hors Jeu:

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Mer 18 Jan 2012 - 21:46

« On joue à... hé, hé, les gars ! Roupillez-pas, on est rentré tard hier, mais on est réveillé, maintenant, hein ! »
« Ferme-là, Liz, et regarde. »

Quand l'on connaissait cette habitude qu'avait ce groupe d'ami, de suite, on se serai attendu à la voir réagir, puis un autre aurai répondu, et ainsi de suite, jusqu'à que le temps fasse apaiser ce petit jeu, et que Liz puisse reprendre au début, au moment où elle avait un quelque chose de vraiment utile à dire.

Mais cette fois-ci, ce ton si sec, si sérieux, en était presque apeurant, et même la naïveté si célèbre de la femme-Soleil disparût, pour laisser de Liz qu'une femme qui n'agissait plus, regardant désormais ce que tout le monde fixait : cet écran à quelques mètres d'eux, suspendu en l'air par un système simple de fabrication x ou y, puisque Liz n'en savait rien et, sur le moment, n'avait aucune envie de savoir.

La diffusion de ce flash spécial frappa Elizabeth qui, immédiatement, eut peur pour sa vie et celle de ses amis, car hier était un samedi et ils étaient allé au parc tard dans la nuit, mais apparemment avec une chance, une bénédiction du temps, à toute épreuve, et qui leur avait sauvé la vie.

C'était une peur idiote, irréaliste, puisque les événements avaient désormais prit fin depuis quelques heures, du moins quelques minutes. Mais Liz ne pouvait s'empêcher de garder cette crampe au ventre, ces yeux apeuré qui fixait tour à tour ses amis, qui eux faisaient pareil. Sans doute, eurent-ils à cet instant la même pensée : Ça aurai pût être nous.

Alors, au lieu de se soutenir mutuellement, l’événement que l'on venait d'évoquer à la télé les fit disperser, tous. Un allait s'entraîner, un lire, le troisième prendre l'air, peut-être le quatrième allait pleurer, qui sait ? Elizabeth n'en était pas loin, en tout cas, alors peut-être le quatrième allait être elle.

La jeune fille, d'un coup fragile, alors qu'elle avait les mains rouges, était resté là, à la cafétéria, car elle était celle qui aimait plus la compagnie, le monde, la foule. Elle avait plus besoin de parler, mais n'avait pas eut l'intention de demander à sa bande d'en faire autant, car elle savait, puisqu'elle le vivait, que si on le lui aurai demander de faire tout autre chose, elle n'aurai pas résister à une crise d’hystérie.

Le flash spécial était encore diffusé pour avertir les nouveaux téléspectateur, et Elizabeth écoutait encore, continuellement, de longues minutes. Ces mutants qu'on avait tué, par une technique barbare : crucifié ; elle avait entendu parler de cette mort, inhumaine, qui faisait disloquer les membres avant de tuer. Les mutants étaient-ils voués à une mort aussi cruelle, pour le simple fait de vivre ? Un homme avait-il le droit de donner la mort, en se disant envoyé de Dieu ? Et n'était-ce le rôle de Dieu, de confier la vie pour la reprendre ensuite ?

Tant de question frappait Elizabeth, qui ne savait quoi faire ; la peur du passé partait et celle des moments futurs approchait, lentement, mais alourdissant la boule à l’estomac encore un peu plus à chaque fois que le flash repassait.

Elle tourna lentement la tête, à gauche d'abord, ensuite à droite, puis elle baissa le visage. Ses mains étaient rouge, tellement la peur avait voulu d’Élizabeth qu'elle s'oblige à se donner un coup d'air frais, en faisant accumuler la chaleur dans ses avants bras et ses mains, pour apaiser la fièvre de terreur qui la prenait.

Un peu plus derrière elle, son professeur de vol, Warren Worthington, parlait avec Amy de Lauro, une amie de peu de temps, et dans son envie de compagnie, Elizabeth se leva comme elle pût, avec maladresse puisqu'elle était autant décontenancé que mal-à-l'aise avec la marche à pied, puis elle s'approcha et, avec une voix si faible qu'Amy ne l'avait jamais entendu venant d'elle, la fille demanda :

« Je... je peux m'asseoir ? »

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Mar 24 Jan 2012 - 21:14

[HJ: j'ai attendu pour voir si quelqu'un voulait s'incruster mais apparemment non. Enfin, vous pouvez toujours le faire évidemment ]

Warren était légèrement déconcerté par la mutation de la jeune fille, il n'osa pas toucher les plumes de cette dernière évidemment et ne put donc certifier qu'elle pourrait voler ou pas. De toutes manières vu l'envie que la mutante avait de pouvoir le faire un jour, le X-Man ne se serait pas autorisé à briser ses rêveries. Le jeune homme avait apprit avec le temps à se faire un peu plus délicat bien que ce ne soit pas encore totalement son fort, il savait que la jeune fille devait encore rester dans le doute, cela pourrait lui en apprendre beaucoup, la laisser espérer ou apprendre ses limites voir les deux. Du coup il se contenta d'un sourire et d'un hochement de tête se voulant rassurant avant de se laisser aller contre le fauteuil moelleux, sa position d'homme d'affaires stricte étant mise au placard, parce qu'évidemment, un dimanche matin, après tant d'émotions, résister à l'appel de douceur d'un sofa était tout bonnement interdite.

-Tu sais... ça ne m'intéressais pas plus que vous à votre âge mais c'est toujours important d'accepter divers enseignements. La tolérance doit être effective partout. Les sciences économiques et sociales sont une matière faire pour enseigner à s'intégrer dans la vie de tous les jours; dans un monde qui concerne aussi bien les humains que les mutants. Enfin c'est vous qui voyez.

Fit-il amicalement, peu adepte de la stratégie qui consistait à faire à tout prix de la publicité pour son cours. Ainsi il avait moins d'élèves mais uniquement ceux qui étaient motivés. Il avait simplement dit ce qui représentait une vérité générale à ses yeux mais sans insister non plus. De toutes manières pour les temps à venir, vu la conjoncture, il allait sûrement avoir d'autres préoccupations.

-C'est bien que vous ayez pris le temps de nommer ces "ailes", tout cela me parais extrêmement bien réfléchi, c'est un signe d'acceptation et d'équilibre, de maturité aussi. Je vous avouerai qu'à votre âge je n'en étais pas là. C'est aussi réfléchi que vos réponses concernant les humains... L'institut aura besoin de personnes comme vous pour faire face.

Warren offrit un de ses rares sourires à la demoiselle. Elle était déjà un beau brin de jeune fille qui savait ce qu'elle voulait, certes l'ange acceptait tous les types d'élèves, même les dépressifs ou les "rebelles" un peu casse pied, mais de temps en temps, une gamine équilibrée qui n'avait pas besoin d'être redressée et portée à bout de bras, ça faisait du bien. Warren pouvait même puiser en elle cette croyance que lui n'avait plus. Il allait continuer la discussion, tentant en vain d'oublier ces foutus événements lorsqu'une autre adolescente pénétra dans la salle.

C'était Elizabeth Joggs, une jeune fille fragile qui tirait son pouvoir de l'énergie solaire. Angel avait eu du mal à comprendre son fonctionnement au début pour lui apprendre à voler mais désormais il s'adaptait à ses capacités et limites. Etant une des rares élèves avec ce don, il la connaissait donc bien malgré le fait, qu'en dehors des cours, toujours pressé à cause de son entreprise ou de son travail de X-Man, le jeune homme soit peu accessible. L'adolescente tremblait, elle avait les mains rouges et semblait affolée, déboussolée lorsqu'elle lui demanda de s'installer à ses côtés. Angel se poussa et tapota le sofa, il y avait de la place à droite et à gauche si jamais Amy souhaitait aussi s'assoir. Angel invita la plus fragile des deux à s'installer voir à se blottir contre lui. Certes ce genre de contact prof/élève était peu orthodoxe mais la situation l'était également et Warren ne souhaitait pas la laisser seul dans son désarroi. Il était peut-être volage, strict d'un autre côté etc mais pas assez idiot pour laisser une gamine seule dans sa tourmente.

-Bonjour mademoiselle Joggs, vous tombez bien, votre camarade mademoiselle de Laury et moi avions besoin d'un arbitre concernant l'importance des cours d'économie, qu'en pensez-vous?

Le meilleur moyen de calmer Elizabeth était de lui faire "oublier" le flash et de souligner l'importance de sa présence, la récompenser en quelque sorte de ses confidences qui bien qu'elles ne soient pas orales étaient réelles. En effet au lieu de déprimer dans sa chambre seule puis de tout briser, elle était venue vers lui. En tant que professeur Warren pouvait agir pour calmer ses nerfs, lui montrer que personne n'allait la délaisser et éviter une crise. Il lui sourit gentiment puis se tourna vers Amy.

-Dites-moi, est-ce que vous vous connaissez toutes les deux?

Demanda-t-il simplement, s'effaçant doucement pour laisser les deux jeunes parler entre eux ou s'adresser à sa personne si elles n'étaient pas tentées de l'évincer, ce qui serait normal après tout. Deux personnes du même âge s'entendaient parfaitement en général, tandis que c'était toujours gênant de parler à un prof! Bah Warren verrait bien, pour l'instant il se contentait simplement de fermer à demi les yeux, attendant les réponses des demoiselles et les réactions d'Elizabeth. Il avait évité de parler des actualités mais son geste ouvert pour l'inviter à ses côtés voir à se blottir contre lui signifiait clairement que si elle avait besoin de parler -elle ou Amy d'ailleurs- c'était tout à fait possible.

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Mar 24 Jan 2012 - 22:17

Il lui sourit, une action magnifique et presque artistique. Nephilim lui rendit son sourire, assez malgré elle. La présence du mutant ailé était rassurante, bienveillante, tout ce qui seyait à l’idée que l’on pouvait se faire des anges. Warren Worthington devait être de ceux qui étaient capable de transformer un échec en victoire, de redonner courage et de porter les gens jusqu’au-delà de leurs espérances.

Avant qu’Amy eut peut ajouter quoi que ce soit, une autre personne entra dans la pièce. Nephilim eut une expression de joie en reconnaissant Elizabeth Joggs, l’amie qu’elle s’était faite trois semaines plus tôt. Sa meilleure amie à l’Institut, même s’il était également vraie qu’elle était la seule. Toujours était-il qu’Hélios était mal, très mal. La peur et la tristesse déformaient ses traits ; Nephilim réagit immédiatement à la demande de son amie, avec une célérité étonnante. Elle se leva pour laisser sa place à Liz, bien qu’elle ne savait pas si le canapé tiendrait le choc face à la chaleur dégagée par la mutante beta. Mais honnêtement, l’italienne s’en fichait : si elle devait payer un nouveau canapé en contrepartie de soutenir et d’aider son amie, elle payait volontiers. Warren réagit avec calme et tenta de distraire Elizabeth, chose qu’Amy, aux vues de l’état de son amie, pensait inutile. Ainsi, elle ne prêta attention ni à la pique de l’ange, ni à son erreur concernant son nom.

- C’est exacte, Monsieur Worthington,

Regarde-moi, Lizzie, sa va aller.

Amy regrettait amèrement de n’oser toucher Lizzie ; le contact humain était d’un grand réconfort dans ce genre de moment, et Nephilim se promettait d’enserrer son amie dans ses bras si cette dernière ne s’avérait pas brûlante. Agir précipitamment et se bruler au contact de Liza aurait été une erreur flagrante, puisque l’autre aurait put également culpabiliser d’avoir brûlée son amie. Elle semblait déjà suffisamment secouée comme cela.

Nephilim devait faire quelque chose pour aider son amie, et se plaça entre elle et le poste de télévision, pour soustraire au regard de Liz l’objet de son mal-être. Cette habitude protectrice ne serait probablement pas remarquée, mais le principal était qu’elle fonctionna. Avançant jusqu'à se trouve suffisamment proche d'Elizabeth pour obstruer le champ de vision de cette dernière, elle s’accroupit lorsque Lizzie s'assaya, de manière à rester un peu en dessous de son visage, dans une position de soutien.

- Ferme les yeux, respire doucement et ferme les yeux,

Fais le vide dans ta tête, calme-toi. Sa va aller.

Pourriez-vous éteindre le poste, je ne pense pas que la bande son soit appréciable pour Liz.

Retournant son visage plein d'une compassion sincère vers Liza, Amy se contenta d'attendre sa réaction, songeant déjà aux autres moyens d'aider son amie si elle ne parvenait pas à ce calmer.

Sujet: Re: FLASH SPECIAL (libre !) Dim 29 Jan 2012 - 16:44

« Beh... ça sert à rien, la SES, non ? Enfin, je veux dire, pour savoir que le pays a des problèmes, hein... t'allume la télé, et tu vois ça, pas besoin qu'un mec te le dise pendant des heures... »

Puis elle ponctua sa phrase d'un reniflement rapide, non bruyant, sec, pour prévenir d'un nez qui coulait avant l'heure fatidique où ça dépasserai... C'était quelque chose qui arrivait toujours à Elizabeth, dans les moments où elle était triste, comme celui-ci, son nez se mettait à couler quelques secondes, minutes parfois, avant que les larmes tombaient.

Ça lui prenait souvent, à Elizabeth, de sortir des paroles crus comme celles-ci, sans réfléchir avant de parler car elle avait souvent une sorte de naïveté qui faisait qu'elle ne voyait pas le mal dans les mots qu'elle pouvait prononcer, et c'était pire quand elle ne voyait que le mal autour d'elle car elle ne voyait que par elle-même ; une sorte d'égocentrisme qui la prenait et qui lui faisait se ficher de tous les gens autour d'elle – son professeur de vol, notamment.

Avec un peu de chance, il accepterai sa réponse sans s'énerver, car au fil des années il aurai pût comprendre que la jeune femme répondait souvent de cette façon, et que l'idée d'être méchante était absent de tout propos.

Au même moment, Elizabeth était secoué d'une salve de reniflement ininterrompu pour empêcher son nez de couler, et par la même occasion, les larmes de tomber. Elle s'était aussi assise à l'invitation du professeur Worthington, en gardant toutefois une distance entre les deux.

Ce n'était pas que l'ange mutant était repoussant pour Elizabeth, il avait même l'air élégant dans son genre de Tarzan ailé, avec ses cheveux blonds et longs et ses ailes d'un blanc couleur de mouette, mais les mains de Liz' était brûlante, et aussi puissant que le pouvoir de régénération du professeur pouvait être, elle ne pouvait concevoir de le toucher ; ce qui, tristement, mettait une distance entre elle et les deux autres mutants, ce qui n'aidait pas dans les événement qui survenait en ce moment.

Puis, elle ferma les yeux comme Amy le demandait, elle respirait lentement et avec le plus de calme possible, secouer des spasmes que lui créait l'émotion, et tenta de faire le vide dans sa tête. Malheureusement, les choses n'aidaient pas, le flash spécial avait le défaut d'être rediffusé sur toutes les chaînes, et sans interruptions, alors Elizabeth ne pouvait cesser d'y penser.

« Non, non... faut la laisser... S'il-vous-plais, laissez-là. Je suis élève X-woman, non ? Je suis censé savoir faire front... »

Prenant un peu de courage, elle leva la tête vers la télévision, et au même instant les images des corps crucifiés étaient diffusées, et au même moment le doute s'empara de la jeune femme.

« Monsieur... je ne sais pas... pourquoi continuer à se battre ? Je veux dire... les mutants meurent, et les humains aussi, car nos deux races s'affrontent continuellement ; la civilisation est constamment confronté au racisme ; j'ai l'impression que l'idée de paix n'existe plus ; alors à quoi ça sert de continuer d'essayer d'arranger les choses, si l'on est voué à être haït ? Les humains ne nous aiment pas pour nos origines mutantes, et les mutants non-plus car l'on opère aussi pour la sûreté du genre humain... Monsieur, notre combat est-il utile ? »

[HJ: désolé j'étais persuadé d'avoir répondu... Elizabeth: Tarzan Ailé o_O... ]

Ainsi les deux jeunes se connaissaient, ce qui était bien mieux, voilà qui pourrait aider la jeune à se remettre de ses peines. Lui même n'était pas forcément doué pour consoler. Il semblait prêt à se sacrifier, quitte à être brûlé par la jeune Elizabeth en la prenant dans ses bras mais à part ça et sourire, aujourd'hui il ne savait pas trop que dire. Lui même était désemparé par la situation bien qu'il le cache de manière assez efficace derrière son petit sourire ou un masque de neutralité lorsque ce dernier épuisé d'exister s'éteignit sur ses lèvres. Elizabeth réagit impulsivement en ce qui concernait les sciences économiques et sociales mais Angel n'en pris pas ombrage. Toutefois il ne pouvait laisser la chose ainsi et se contenta de répondre avec un joli sourire

-Je vous remercie de dire qu'une grande partie de ma vie ne sert à rien. Moi même je le pense souvent, mais quand on y réfléchit, l'économie sert également à redresser un pays. Elle fait fonctionner des entreprises qui emploient des gens... Ce qui leur permet de manger. De toutes manières c'est ainsi que le monde fonctionne et quelque soit notre façon de considérer l'économie, elle le régit.

Même dans les tribus les plus éloignées, le troc existait, faisant partie de l'économie locale, mais bon Angel n'étaya pas plus ses arguments, il n'était pas en cours, son unique but ici avait été de ne pas laisser ce genre d'affirmations un peu extrémistes dans leur genre. Warren s’était entre temps levé pour aller éteindre la télévision mais Elizabeth contredit son amie. Il parcourut tout de même la distance le séparant de l'écran et éteignit le poste.

-ça m'énerve également. Mademoiselle Joggs, faire front ne veut pas dire "tout accepter", sans jamais avoir une baisse de moral ou une faiblesse passagère. Présentement je pense que nous avons eu toutes les informations nécessaires, inutile de se torturer plus longtemps... Nous en saurons plus ensuite et pour l'instant, agir est impossible malheureusement. Quant à se battre, je suppose que l'on doit continuer pour aider les plus faibles. Il faut se battre pour l'avenir certes mais surtout pour le présent en ce moment, secourir des victimes incapables de se défendre qu'ils soient humains ou mutants. Moi même parfois je me demande pourquoi je continue puisqu'il est vrai que les humains ne nous aiment pas la plupart du temps. Néanmoins certains nous respectent, et ceux qui nous détestent parfois ont été élevé de la sorte, ils n'y peuvent rien, à part changer. Ce changement se produit lorsque nous leur prouvons nos bonnes intentions. Après tout, ne seriez-vous pas effrayée vous, si vous n'aviez aucun "pouvoir" de vous retrouver face à une personne possédant votre don? Les mutants par essence, sans leur conscience personnelle et humaine sont en quelque sorte les "prédateurs" naturels des humains, c'est normal que ceci leur fasse peur...

Le jeune homme se laissa de nouveau tomber dans le fauteuil. La nature dotait quelques personnes du gêne X. Plus nombreuses étaient les ADN porteuses de ces capacités extraordinaires et souvent dangereuses. Les pensées de Magneto sur l'évolution de l'Homo Sapiens se révélaient plus vraies que Warren ne l'aurait pensé auparavant. Il songeait juste à une déviance de l'ADN, une transformation comme un genre de maladie en fait, sauf qu'apparemment ils étaient réellement l'avenir de l'homme. Ce bipède trop "faible" physiquement, sans poils, ni griffes, ni ailes ni fourrure se retrouvait pourvu de pouvoirs dépassant la norme: maîtrise du feu, plumes, possibilité de courir plus vite qu'un guépard, sauter, briser... La seule question était: pourquoi la nature avait-elle décidé de doter ces terribles humains sans scrupules de capacités qui amélioraient leurs possibilités naturelles le plus souvent? Certains gênes X étaient un fardeau mais la plupart renforçaient la condition de l'humain touché. Pourquoi donner encore plus de pouvoir à ce dictateur du règne animal? A cet enfant pas sage qui la détruisait sans arrêt? Ou alors était-ce un plan de la planète pour les faire retourner à l'état sauvage après s'être entretués entre mutants et hommes? Le peu de survivants, ceux que la sélection naturelle aurait bien voulu garder seraient forcés de vivre comme des bêtes à cause de leur petit nombre. Etait-ce à cela que servaient les ailes de Warren? Les étranges "fibres" de Nephilim et la capacité à "communiquer" avec le soleil d'Elizabeth? A les préparer à un retour vers leurs origines? L'homo sapiens était-il vraiment condamné à disparaître?

-De toutes façons, notre but est non pas de sauver les humains à long terme, nous ne savons pas les projets qu'a mère nature pour nous, mais d'aider toutes les âmes souffrantes possibles d'aujourd'hui. Je pense que de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.

Oui peut-être que la planète avait fomenté ce plan pour que les mutants à long terme protègent leurs "ancêtres" plus fragiles et les remettent dans le droit chemin tout en douceur? étaient-ils supérieurs? Non sans doute que non, après tout que ce seraient les porteurs du gêne X sans les humains? Ils étaient complémentaires, c'était évident. Seulement persuader les jeunes filles de la nécessité de leur combat était dur car lui aussi était fatigué, il perdait également la foi en ses idéologies bien que se sachant éternellement fidèle aux principes de Xavier. Mais maintenant ce n'était plus par conviction, c'était surtout par élimination car aucune autre idéologie prônée ne lui correspondait. Les temps promettaient d'être durs, très durs. Heureusement son envie de protéger et de faire le bien étaient demeurés intacts eux, ce qui sauvegardait un peu sa crédibilité en tant que X-Man faisant de son mieux un petit discours encourageant.

-Et vous qu'en pensez-vous? Combattre pour les égarés entre les deux camps extrémistes? Ceux qui n'ont rien demandé? Ceux qui sont entre les mutants haïssant les mutants, les humains dédaignant les mutants et les porteurs du gêne X méprisant les homo sapiens?

Interrogeant les deux jeunes du regard, le mutant ailé s'installa un peu plus confortablement dans le fauteuil, restant respectable mais oubliant un peu ses manières d'homme du grand monde. Étendant ses ailes sur la surface du fauteuil, il laissa les filles s'allonger contre ces dernières si ça pouvait leur fournir un bon coussin. Enfin, si jamais Helios avait fini de "brûler" parce que le corps pourquoi pas admettre le sacrifice mais pas ses ailes.

Lizzie tenta de faire une blague, de même que Warren, qui lui répondit, mais cela n’allégea en rien l’atmosphère. Hélios était heurtée par les images, commençant à renifler de tristesse.

Liza obtempéra avec les instructions de Nephilim sans trop de résulta, mais refusa l’extinction du post de télévision : elle ne voulait pas décevoir le professeur. Amy comprenait cela, elle-même avait peur de décevoir les gens qui plaçait de l’espoir en elle, ce qui l’avait amenée à faire le sport préconisée par Jubilee, et surement les cours de SES du professeur Worthington.

Elizabeth, après s’être légèrement calmée, se leva et se tourna vers le professeur, lui demandant à quoi cela rimait de continuer de se battre. Face à de telles nouvelles, elle perdait espoir. Warren répliqua en donnant ses propres raisons de continuer la lutte : protéger les plus faibles, assurer l’avenir comme le présent, secourir les victimes ; bref, tout l’idéal chevaleresque. L’ange connaissait également les doutes, mais préférait croire en l’Humanité, en leur bonté comme leur raisonnement. Il était vrai que la peur des mutants était compréhensible, et que c’était à eux de faire le premier pas.

Amy ne dit rien, car bien qu’elle ait son avis sur la question, cette dernière ne lui avait pas été posée.

Warren poursuivit, déclarant qu’il ne fallait pas sauver les hommes sur le long terme, n’ayant pas la prétention de connaitre l’avenir, mais d’aider les âmes d’aujourd’hui. Nephilim trouva le terme d’âme parfaitement bien trouvé : chaque être possédait une âme, qu’il soit humain ou mutant, homme ou animal. C’était le point commun à toutes les créatures de Dieu ; un point d’unité qui jamais ne pourrait être renié ou détruit.

Finalement, le professeur eut la bonne idée de s’en remettre à leur jugement : il n’était pas en cours, car il n’y avait aucune leçon à enseigner ici. Chacun percevait la vie différemment, et essayer d’enseigner cela était impossible.

- Je pense que l’on doit se battre,

Je pense que pour toutes les personnes incapables de le faire, on doit se battre. Je pense que l’innocence doit être défendue. Je pense qu’il n’y a pas de hasard : chacun devient ce qu’il a décidé d’être. Il y aurait toujours des criminels, et il y aurait toujours des gens pour les appréhender. Il y a un équilibre, il serait faux de croire que cela peut être renversé. Certes, on peut alors se dire, à quoi bon continuer. Un ami m’a dit un jour : il est de notre devoir de regarder l’univers droit dans les yeux et de lui faire face avec insolence. Il est de notre devoir de se battre pour ce que l’on croit, et quitte à mourir, que cela soit un juron aux lèvres et le doigt sur la détente, pour nos idéaux. Il est de notre devoir de savoir que même si nous sommes condamnés, il faut essayer malgré tout. Car si l’on n’essaye pas, jamais on y arrivera. Pas des plus saints d’esprit, mais il avait raison. Les gens comme ce Stryker utilisent n’importe quelle excuse pour justifier leurs actes, et Dieu a particulièrement bon dos pour ce genre de conneries, puisque l’on est sure qu’Il n’interviendra pas pour rectifier le tir ; si nous ne faisons rien, eux continueront. Si nous agissons, nous les stopperons. Tout est une question de choix, car c’est le plus beau cadeau fait à toute créature vivante, mais également son plus grand fardeau : le Libre-Arbitre. Si vous croyez votre cause perdue et que vous l’abandonnez, est-ce pour autant que cela ira mieux ? Eux ne renonceront pas. Ils ont fait un choix, même s’ils refusent de l’assumer. A nous de faire le notre.

De bien belles paroles pour quelqu’un qui n’avait jamais eut affaire à la violence. Nephilim n’avait pas la moindre idée de comment elle réagirait face au danger, mais était presque sure que ses belles paroles voleraient en éclats. Elle était cependant là pour apprendre, et la lutte ne passait pas nécessairement par la violence ; bien qu’avec des fanatiques, il était effectivement dur de faire autrement. Ainsi, si elle avait parlée avec conviction, Amy ne savait si elle avait convaincu les autres, doutant de s’être convaincu elle-même.

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