Triste aller, joyeux retour ! [Libre - Membre Institut]

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« Hé là, quelqu’un ?! »

Allan courait toujours quand il apparut près de la terrasse qui bordait l’une des faces de l’Institut Xavier. C’était donc cela, la prestigieuse école pour les mutants ? C’était donc cela, le refuge impénétrable du professeur Xavier ? Il n’avait rien de très impressionnant. Sa couverture, en tant qu’école pour les élèves surdoués, était parfaite. Très impressionné par ce grand bâtiment qui se morcelait en plusieurs ailes très imposantes, le jeune Bogglemann n’en demeurait pas moins méfiant. Chaque colonne, chaque alcôve, chaque coin, chaque tuile était susceptible d’abriter un ennemi prêt à jaillir pour donner le baiser de la mort à l’imbécile qui, insouciant et naïf, s’approcherait de trop.

Redoublant de prudence, Allan contourna un massif floral qu’il jugea des plus coquets, et arriva sur une plate-bande dallée ornée de statues antiques et de fontaines romaines. Etait-ce du vraie marbre, songeait le Croque-mitaine en contemplant avec une certaine passion ces œuvres d’art intemporelles. Dans la grande volière du monde, Allan pouvait être rapproché de la pie : si, pour construire leur nid, les autres oiseaux cherchent des brindilles, la pie préfère les joyaux.

Des éclats de voix attirèrent l’attention du jeune homme, qui se cacha derrière un patriarche barbu et las qui jetait son regard de marbre rose en direction des nuages. Allan vit alors un groupe de jeunes adolescents qui s’amusaient avec un disque de plastique. Etait-ce là ses futurs camarades ? Allan pria tous les Dieux qu’il connaissait qu’il en fût autrement … L’un d’eux ressemblait à ces mannequins huilés qui hantent les abribus, un autre semblait, à la manière d’une vache laitière, avoir regardé les trains passer toute sa vie, et le dernier riait si fort qu’on aurait pu le croire incapable de faire autre chose. Ces archétypes de la société contemporaine disparurent au loin, et Allan put enfin sortir de sa cachette.

Il ne voulait pas être vu avant d’avoir la certitude qu’il intégrerait cet Institut … Question de sécurité ! Que ferait-il, s’il se retrouvait coincé dans le repère secret de ceux qui s’avèreraient peut-être être ses pires ennemis ? Soudain hésitant, Allan stoppa sa course, les yeux écarquillés et un curieux rictus figé sur son visage. Et s’il s’apprêtait à pénétrer dans la gueule du loup ? Si tout ceci n’était qu’un coup monté par une puissance obscure pour l’attirer dans un piège ? Et si cette jeune fille, qui semblait confortablement assise dans une chaise longue près de la grande piscine, était en fait un assassin prêt à lui planter un poignard silencieux et complice dans le cœur ? Et si les trois énergumènes qu’il avait vu rire et courir alors qu’il se cachait l’avait repéré mais feignait de ne pas l’avoir vu ?

Allan se tourna d’un bond. Personne à l’horizon ne semblait attendre le moment propice pour l’attaquer. Mais un tel endroit … ne pouvait qu’être suspect. Sous cette pelouse parfaite se cachait peut-être quelque laboratoire secret où se pratiquaient chaque lundi des expériences immondes et indescriptibles de démence sur les mutants innocents qui pensaient avoir trouvé là un refuge à l’abri des humains … Allan regarda ses pieds avec inquiétude. Des lianes allaient-elles jaillir du sol pour le mettre hors d’état de nuire, pour l’emprisonner dans une cellule végétale dont il ne sortirait jamais vivant ? Après mûre réflexion, il jugea tout à fait naturelle l’idée de racines se nourrissant d’un cadavre … mais Allan ne voulait pas être ce cadavre ! Allan ne voulait pas mourir !

Courant de toutes ses forces, Allan s’élança à travers la terrasse, les yeux malheureusement fermés. Il ne vit pas le rebord épais de la fontaine qui, pourtant, lui faisait face. Basculant en hurlant tel un furibond, Allan lâcha sa valise qui fit une chute pathétique sur le sol avant de s’ouvrir, dévoilant au regard indiscret toutes les affaires qu’Allan avait emporté avec lui.

Quant au croque-mitaine, il enrageait, lamentablement à genoux dans le bassin de la fontaine sous l’œil amusé d’un petit angelot qui le contemplait d’un air boudeur.

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Piotr avait tourné toute la journée en ville, ce qui n'était absolument pas sa façon de faire, mais c'était une affaire urgente qu'il l'avait poussé à cela. Il prit donc, aussi pour l'aller que le retour, un taxi avec un chaffeur relativement nerveux sur l'accélérateur, insultant à tout va ce qui s'approchait trop près de son véhicule. Intérieurement, Piotr aurait voulu lui donner un bon coup sur la tête et prendre le volant lui, mais en vue du caractère du conducteur, Piotr aurait du frapper au moins deux fois. De plus cela allait en totale contradiction avec l'idéologie de l'Institut. Alors le colosse prit sur lui et, au moment de payer, devant l'école, ce dernier salua d'un hochement de tête et remercia, tout en payant, le conducteur. Marchant d'un pas las et trainé, Piotr ouvrit lentement la battant de droite du Hall après avoir passé le portail grillagé. Piotr avait envie que d'une chose sur le moment, aller se coucher, mais il savait qu'il ne le pouvait pas, sa journée avait été laborieuse, mais il devait encore faire le tour de l'Institut afin de s'assurer que tout aller pour le mieux, il devait donc passer dans toutes les pièces et même le jardin et le garage. Piotr décida rapidement qu'il devait commencer par les salles importantes, tel que le labo, le Cérébro ou la Salle des Dangers. Cette fois l'empressement du mutant se réveillia brusquement et celui ci fit le tour du sous-sol en l'espace d'une dizaines de minutes tout au plus. En revanche, Piotr mit plus de temps pour vérifier les chambres, les bureaux et surtout le garage, il devait faire attention qu'aucune voiture ne soit endommagée. Très vite Piotr remarque l'absence de la moto de Scott mais très vite le mutant compris que Logan avait empreinté la moto et avait du la mettre encore en pièce dans un ravin ou un truc du genre. Ne cherchant pas plus que cela, Piotr ferma la porte électrique du garage et la verrouilla. Une fois ce la de fais, il remonta afin de faire un tour au dernier étage et ensuite passer au jardin, le dernier lieu qui lui restait. Une petite dizaine de minutes plus tard, Piotr redescendit afin de faire son tour de garde dans le jardin. Il sortit donc par derrière et commença par la droite, afin de faire un parcours en escargot et être sûr de tout voir comme il le fallait. Alors que ce dernier marchait et scrutait les alentours, Piotr vit une présence au loin, un jeune homme qui semblait perdu. L'inconnu était à la terrasse, cherchant, semblait-il, quelqu'un, ou plutôt voulant visiter sans permission...
S'approchant lentement de l'intrut, Piotr resta en retrait afin que ce dernier ne puisse le voir. Le colosse gardait une distance entre lui et sa cible afin de garder un oeil sur lui. Alors qu'il marchait lentement, le bruit de plusieurs parlant et rigolant se fit entendre et en une fraction de seconde, l'inconnu se cacha afin de ne pas être vu des jeunes. Instinctivement, Piotr fit de même, derrière une colonne de marbre. une fois la "menace" de passée, l'individu continua sa route, lorsque soudainement sans raison apparente, l'instrut fit volte-face et se mit à courir en direction du jardin. D'un mouvement rapide, Piotr se repositionna derrière la colonne et attendit que le fuyard passe. Alors que Piotr se voyait déjà lui courir après, un évènement imprevut se produisit...Le jeune garçon tomba à la renverse dans la fontaine et se retrouva hébété dans l'eau. Ce fut à ce moment que Piotr compris que l'intrut n'était pas un grand danger, il était juste un jeune qui souhaitait venir mais qui ne savait pas comment faire son entrée. Quittant sa cachette, Piotr arriva, sourire aux lèvres, devant son jeune "invité". D'un ton aussi rassureur que possible, Piotr répliqua :

" Je peux vous aidez jeune homme ? J'espère que vous ne vous êtes pas fais trop mal."

Tout en disant cela, Piotr tendit une main secourable au jeune garçon afin de l'aider à se relever...

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" Je peux vous aidez jeune homme ? J'espère que vous ne vous êtes pas fait trop mal."

L’esprit toujours embrumé des vapeurs délétères de la suspicion, Allan toisa cet homme immense avec une crainte juvénile. D’où sortait donc cette masse de muscles ambulante ? Probablement d’une salle de musculation … Mais aucune trace de transpiration sur son tee-shirt blanc … et un jean noir n’était certes pas la tenue idéale pour s’adonner aux exercices du corps !

Allan se releva en s’aidant de la main tendue du colosse, trempé comme une éponge, et entreprit de donner une forme présentable à ses cheveux entremêlés qui suintaient à la manière de petites stalactites. Il n’avait jamais réussi à discipliner cette précieuse toison colorée de ténèbres, et répugnait à employer ces substances gluantes et puantes que le commun des mortels nomme du « gel ». Vaincu par sa masse capillaire, Allan redirigea son attention vers son sauveur, qu’il scruta du regard.

Décidément, les membres de l’institut Xavier avaient de drôles de coutumes vestimentaires ! La mine confuse et le corps tremblant comme une feuille morte malmenée par les bourrasques de l’automne, Allan sortit du bassin de la fontaine, déversant de grande quantité d’eau sur les dalles de la terrasse.

« Je suis désolé … J’ai vu … j’ai vu une chose étrange et j’ai paniqué … Et me voilà … »

Pathétique. Minable. Quelle excuse minable ! Furieux contre lui-même, Allan s’agenouilla près de sa valise et de ses affaires éparpillées sur le sol. Avec une frénésie peu commune, il entreprit de tout ranger sans vraiment prêter attention aux quelques élèves qui, alentour, avaient été attirés par le scandale. Certains riaient, d’autres raillaient, mais Allan les ignoraient, concentré qu’il était sur ce qu’il faisait.

Ses sous-vêtements, ses pantalons, ses fournitures scolaires, ses chemises, les menottes de l’infecte petite peste … Tout était de sa faute ! Si elle n’était pas venue saboter son plan génial, il serait déjà dans le bureau du professeur Xavier à savourer quelques délicieuses friandises et à siroter le meilleur thé de tout le continent Américain. Peut-être était-ce pour cela que le Croque Mitaine n’avait jamais su y faire avec les demoiselles … Il ne comprenait pas leur besoin viscéral de se mêler de tout et surtout de ce qui ne les concernait pas ! Il devait cependant reconnaître que ce petit défaut avait propulsé bien des femmes sur les devants de la scène à de multiples reprises, dans l’Histoire. Les empoisonneuses, les tigresses, les vénéneuses et les diablesses … toutes ces femmes d’influence qui dominèrent les Hommes de leur temps … Mais cette petite peste n’était pas de leur trempe !

Ensuite vinrent les pulls, son précieux nécessaire de toilettes, quelques éléments indispensables à tout chimiste qui se respecte …Tout fut remis en place, mais alors même qu’il rangeait sa valise, il adressait ses paroles à qui voulait les entendre et plus précisément au colosse qui l’avait tiré des eaux froides du bassin de la fontaine.

« Mais si vous aviez vu ce que j’ai vu, vous auriez fui, vous aussi. Même si vous êtes plus grand et plus fort que moi … »

La voix d’Allan se voulait légèrement agacée et admirative. Il ne doutait pas que cet homme, qui était sans doute plus vieux que lui et qui le dépassait d’une bonne tête, pût terrasser n’importe quel ennemi à la seule force de ses poings, mais il était ennuyé d’avoir été accompagné par le ridicule pour son entrée à l’Institut. Le ridicule était d’une compagnie très désagréable pour le pauvre diable qui doit lui faire la conversation.

Toutefois et parce qu’il avait toujours plus d’un tour dans son sac, Allan savait déjà comment tirer partie de cette situation quelque peu rocambolesque. Armé d’un sourire, il s’élança au cœur de la bataille. Il secoua sa tête en tout sens, projetant des nuées de gouttes d’eau tout autour de lui. Quand son visage reprit place à sa position d’origine, il posa ses deux mains sur ses deux joues, pensant qu’ainsi le monde autour de lui cesserait de tourner.

« Je m’appelle Allan … Je cherche un responsable … Là-bas, dit-il en désignant l’orée du bois, une élève peu sympathique m’a dit de chercher par ici … Je souhaiterais intégrer cette école mais je … eh bien je ne sais pas comment faire … »

Alors qu’extérieurement, Allan feignait l’impuissance et le dénuement, il crépitait intérieurement d’une excitation sans borne, comme un enfant qui sait que l’heure de la collation approche à pas de géants. Montrer votre faiblesse pour cacher votre force. Une stratégie infaillible !

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Piotr avait toujours la main tendu vers le nouvel arrivant, celui ci regarda, ou plutôt dévisagea le colosse, comme si ce dernier venait d'une autre planète. Après avoir attrapé la main secourable de Piotr, le jeune garçon sortit de l'eau et expliqua qu'il avait vu quelque chose relativement inquiètant, le poussant ainsi à courir. Piotr avait lui assisté à la scène et rien de spécial ne lui était apparu, mais le colosse se retint de faire cette remarque. Une fois que le jeune homme eu retrouvé tous ses esprits, celui ci commença à ramasser ses affaires qui étaient tombées sous le choque. Piotr s'agenouilla et aida le pauvre bougre afin d'aller plus vite et qu'il puisse lui donner une serviette afin qu'il n'attrape pas la mort en arrivant à l'école. Alors que les deux comparses s'occupaient des affaires au sol, plusieurs élèves arrivèrent sur les lieux et commencèrent à faire des remarques désobligeantes et à ricaner de la situation. Prenant un air sérieux et renfrogné, Piotr se retourna et, d'un simple geste de l'index posé sur les lèvres, fit comprendre à l'assistance qu'il en était assez de leur manque de politesses. S'ajouta à ce geste un second, montrant que les abservateurs devaient retourner à leur occupation sous peine d'avoir des ennuies avec Piotr. Puis, le colosse reporta toute son attention sur le nouveau venu et écouta le discours du jeune garçon. Celui s'appelait donc Allan et il souhaitait intégrer l'école pour des raisons que celui ci n'avait pas encore donné. Une fois les affaires de remises plus ou moins correctement dans la valise, Piotr fixa gentillement le jeune Allan et répliqua :

" Très bien, dans un premier temps, pour t'éviter de tomber malade, on va aller à la salle de bain te chercher une serviette. Ensuite, je t'accompagnerai à une chambre pour que tu puisses poser tes affaires, les faire sécher et si tu peux, tu te changera. Et pour finir, on ira tous les deux au bureau du Professeur Xavier afin de te faire connaitre un peu. Ne t'inquiète pas, il y a toujours de la place chez nous. Soit le bienvenu Allan."

Tout en disant celà, Piotr prit la valise du jeune homme et lui fit signe de la main vers l'intérieur de l'école. Commençant à marcher vers la terasse, Piotr s'arrêta brusquement et reprit :

" Au fait, je m'appel Piotr Raspoutine, mais appel moi Piotr. Je suis un X-Men, si tu veux des informations, n'hésite pas à venir me voir."

Puis, sans dire un mot de plus, le colosse reprit sa route vers la salle de bain afin d'offrir une serviette à Allan...

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" Très bien, dans un premier temps, pour t'éviter de tomber malade, on va aller à la salle de bain te chercher une serviette. Ensuite, je t'accompagnerai à une chambre pour que tu puisses poser tes affaires, les faire sécher et si tu peux, tu te changeras. Et pour finir, on ira tous les deux au bureau du Professeur Xavier afin de te faire connaitre un peu. Ne t'inquiète pas, il y a toujours de la place chez nous. Soit le bienvenu Allan."

Docile, Allan suivit le jeune homme, qu’il appréciait déjà tout en gardant posé sur lui un œil méfiant, sur le chemin de l’école. Que devait-il penser de ce colosse échappé du songe d’un poète grec ? Athlétique, dynamique, robuste et agréable, ce … mais comment s’appelait-il déjà ? Il n’avait pas mentionné son prénom … C’était là peut-être un signe … un avertissement … Allan se méfiait des ovnis (Originaux Visiblement Non Identifiés) susceptibles de représenter la pire des menaces pour le pauvre jeune Bogglemann … Quoiqu’il en fût, Allan éprouvait une sympathie instinctive pour cet homme, et malgré sa méfiance naturelle, il se surprit à chercher à en deviner davantage.

Etait-il vraiment la brute épaisse qu’il semblait être ? Virtuellement, Allan fit non de la tête. Son sauveur était loin d’être un simple pilier de salle de sport. Au contraire, il paraissait doux et loyal à la manière d’un animal domestique bien éduqué, franc et sincère à la manière d’un ami de confiance, déterminé et résolu à la manière d’un chevalier prêt à tout pour satisfaire son Code d’Honneur. Et il lui avait souhaité la bienvenue ! C’était la première fois depuis des lustres que quelqu’un faisait preuve de courtoisie à son égard, et le Croque-Mitaine en était tout retourné. S’il n’avait été que la moitié de lui-même, il eût certainement pleuré !

" Au fait, je m'appel Piotr Raspoutine, mais appelle moi Piotr. Je suis un X-Men, si tu veux des informations, n'hésite pas à venir me voir."

Piotr Raspoutine ? Un Russe ? Les yeux d’Allan s’éclairèrent d’un sourire. Après avoir vécu des périples à travers des villes aux couleurs enchantées, traversé de terribles routes semées d’embûches, exploré des bois féeriques infestées de créatures légendaires, le jeune pèlerin New-Yorkais rencontrait finalement une personne digne d’être écoutée. Allan avait toujours aimé les Russes, parce que dans son esprit, tous les joueurs d’échecs étaient russes. Pas ces petits amateurs qui, tout contents de savoir manipuler les précieuses pièces, racontaient à qui daignait les écouter leurs pathétiques exploits sur un damier. Non, Allan appréciait par-dessus tout les joueurs calmes comme l’eau tiède d’un ruisseau, malins comme le plus français des renards, et dangereux comme la morsure impitoyable de l’Hiver austral. Ceux-là, c’était les Russes.

Mais Piotr, tout Russe qu’il fût, était également un X-men. Qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Etait-ce un nom de code, un pseudonyme destiné à cacher quelque sombre secret ? Tout comme il marchait en suivant Piotr Raspoutine, Allan écarquilla les yeux. Il avait soudain compris. Piotr faisait partie de cette société secrète qui agissait dans l’ombre dans le but de préparer l’ascension, l’apothéose finale de l’Empereur des Jouets, autrement nommé Allan Bogglemann.

Quelque peu amusé, Allan se rendit vite compte que Piotr ignorait qu’il venait d’accueillir son suzerain. Indulgent, il sut qu’il était préférable de garder l’anonymat le plus complet. Quand la vérité serait enfin dévoilée à la face du monde, Allan pardonnerait l’ignorance du jeune russe et l’accueillerait à bras ouvert parmi ses fidèles vassaux. Il songeait même à le faire devenir général ! Quelle plus belle récompense pour ce fidèle chevalier ? Complice, Allan répondit d’une voix tremblante, légèrement frigorifiée.

« Très bien, Piotr … C’est vraiment très aimable à vous … »

Général Raspoutine … Général Piotr Raspoutine, grand commandant des armées impériales du Royaume des Jouets … Cela promettait d’être magnifique ! Le Croque Mitaine voyait déjà son fidèle soldat de plomb partir à la guerre tel une étoile filante, terrifiant spectre de la mort prêt à conquérir des terres au nom de son seigneur, et il imaginait déjà quel prodigieux triomphe accueillerait le valeureux combattant revenu couvert d’or, de gloire et de prestige des terres dévastées par sa rage victorieuse. Piotr Raspoutine, alors qu’il pénétrait avec Allan dans l’Institut, avait-il conscience que s’ouvraient devant-lui les portes d’un glorieux avenir ? Probablement pas.

" Alors ... Vous êtes un professeur, dans cette école ?"

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Piotr marchait dans les couloirs afin de se rendre à la salle de bain pour le jeune Allan. Ce dernier semblait un peu bizarre, mais Piotr ne pretta pas plus d'attention à l'individu en soit. Le colosse semblait vouloir comprendre le nouvau mutant sans le forcer, ni le brusquer. Les choses se feraient d'elles même si toutes fois elles le devaient. Tout en marchant Piotr réfléchissait à plusieurs éventualité sur Allan, il semblait bizarre, mais en même temps assez enfantin. Peut être avait-il oublié de grandir en raison d'un traumatisme, cela arrive relativement souvent de nos jour. Peut être est-ce lié à son pouvoir également, enfin tout pouvait être possible. Alors que Piotr était encore perdu dans ses pensées, Allan l'en sortit rapidement en posant une question. Etait-il un Professeur dans cette école. Quelle ironie, Piotr passait beaucoup de temps à s'occuper des éléves, mais il n'en avait jamais eu le grade pour autant. Il était là comme un vieux meuble qu'on utilise souvent mais dont on a oublié l'origine. Après 13 ans dans cet Institut, Piotr n'avait jamais demandé à devenir un Professeur, mais c'est vrai qu'il connaissait plutôt bien le système de la Salle des Dangers. C'est pour quoi, l'idée de faire une demande au Professeur Xavier pour que ce dernier lui octroi le statut de Professeur était de plus en plus intéressante pour Piotr. Affichant un sourire amical, Piotr répliqua à Allan :

" Et bien, je ne suis pas un Professeur, mais je pense de plus en plus en faire la demande. Je sais même déjà de quel secteur je souhaite m'acquitter. Et toi, tu es quoi exactement ? J'ai vu quelques fiches quand t'es affaires sont tombées, tu es Chimiste ?"

Effectivement, Piotr avait vu plusieurs feuilles d'équations chimiques lorsqu'il avait aidé le jeune mutant près de la fontaine. Alors que les deux comparses arrivaient à la porte de la salle de bain Piotr ouvrit celle ci et, d'un geste de la main, invita Allan a entrer. Toujours avec son sourire amical, Piotr répliqua de nouveau :

" Aller, vas-y, prend une serviette et nous allonhs dans la chambre, mais jsute avant je regarderai la main courante des chambres pour ne pas te mettre dans une chambre déjà prise."

Tout en disant ces mots, Piotr resta sur le coté de la porte, adossé au mur, les bras croisés sur le torse, il attendait que le jeune Allan ai fini de se sécher pour ensuite aller dans la chambre...

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" Et bien, je ne suis pas un Professeur, mais je pense de plus en plus en faire la demande. Je sais même déjà de quel secteur je souhaite m'acquitter. Et toi, tu es quoi exactement ? J'ai vu quelques fiches quand t'es affaires sont tombées, tu es Chimiste ?"

Piotr était donc un homme prévoyant et consciencieux … Allan ne s’était pas trompé. Derrière cette incroyable masse musculaire se cachait un brillant esprit capable de déjouer les plans les plus complexes, d’anticiper les plus vils coups bas de l’avenir … Oui, Piotr Raspoutine pouvait paraître niais et docile, mais il n’en était rien. Cette machine à tuer vivante était un fin stratège soucieux de son avenir, et donc soucieux de plaire à son suzerain. Le jeune Croquemitaine n’était pas dupe … Si Piotr avait évoqué l’idée qu’il avait de devenir professeur, c’était uniquement parce que son futur maître lui avait indirectement suggéré cette brillante idée. Tout en flattant l’orgueil du jeune Bogglemann, Piotr anticipait et œuvrait au maintien total de son anonymat. Quelle chance inespérée pour Allan que s’être fait un tel allié dans l’Institut ! A n’en pas douter, ses plans trouveraient une issue favorable. Ce Russe serait son général où ne serait pas !

La dernière question arracha un sourire béat et satisfait au jeune maître des songes. Décidément, il n’allait plus tarir d’éloges pour son féal sujet, et s’il n’était retenu par quelques règles de bonne conduite, Allan l’aurait embrassé sur place ! Piotr Raspoutine avait deviné d’une seule lecture que l’Empereur des Jouets était un étudiant en chimie, matière fondamentale pour tous ceux qui tentent de percer dans la pharmacologie. Molécules, atomes, liaisons covalentes, masse Molaire, bijection cellulaire, électrolyses, réactions chimiques, propriétés acidobasiques … Depuis plusieurs années, Allan travaillait dur pour devenir un bon pharmacien, couverture idéale pour œuvrer dans le secret à l’accomplissement de ses rêves. Ainsi, il avait appris à manipuler les produits somnifères, toxiques, acides et hallucinogènes. Ne se déplaçant jamais sans le précieux fruit de son travail clandestin, Allan était très fier. N’était-ce pas grâce à ce grand talent qu’il avait, en dépit de l’intervention inconvenante d’une petite peste, réussit à pénétrer dans l’Institut Xavier ?

« Oui, j’étudie la pharmacologie … Enfin, j’étais en stage pour obtenir le droit d’exercer … Je distribuais des journaux pour financer mes études … mes parents ne sont pas très riches … enfin, je ne sais pas pourquoi je vous dis tout ça … »

Allait-il pleurer ? Il en eût été capable, s’il l’eût jugé opportun. En effet, Allan demeurait dans son rôle, exhibant une faiblesse générale pour dissimuler ses réelles intentions et son vrai potentiel. Il ne cherchait pas à être plaint mais ne voulait pas apparaître comme un jeune mutant soucieux de faire ses preuves dans l’école. Au contraire, il souhaitait être vu comme un individu valétudinaire, peu sûr de lui et quelque peu perturbé. Ainsi, il attirerait la sympathie des autres sans pour autant se farder de responsabilités qu’il n’aurait de toute façon jamais souhaité honorer. Quel plan incroyablement bien conçu, n’est-ce pas ? Qui se soucie d’une petite souris blessée et malade ? Certainement pas l’énorme chat, fût-il botté ! Ils avaient traversé quelques longs et sinueux couloirs avant d’atteindre enfin la porte de la Salle de Bain où Allan pourrait se sécher et remettre de l’ordre dans ses vêtements.

" Aller, vas-y, prend une serviette et nous allons dans la chambre, mais juste avant je regarderai la main courante des chambres pour ne pas te mettre dans une chambre déjà prise."

« Très bien ! »

Allan se saisit d’une serviette et … s’interrompit. Il s’apprêtait à retirer ses vêtements pour s’essuyer mais un léger frisson parcourut son échine trempée. Il supportait difficilement la nudité d’autrui, mais la sienne l’incommodait peut-être davantage. Il tourna un regard effaré vers Piotr Raspoutine avant de se retourner complètement. Conscient qu’il devrait faire beaucoup d’efforts pour réaliser ses rêves et pour voir ses projets menés à bien, Allan poussa un grand soupir et entreprit d’ôter sa chemise. Bouton après bouton, il suppliait le ciel qu’aucun rire malveillant ne vienne s’étrangler dans la gorge du colosse qu’il ne voyait plus. Très rapidement, Allan s’attaqua à ses chaussures, à ses chaussettes et à son pantalon. Il jugea tout à fait normal de garder son caleçon où semblaient danser des petits lapins nains. Très énergique, le Croquemitaine se frictionna rapidement, un peu comme un jeune lustre les chaussures d’un vieillard pour quelques piécettes. Plus rapidement encore qu’il ne s’était dévêtu, Allan saisit dans sa valise d’autres vêtements dont il s’habilla. Comme il renouait ses chaussures, une pensée traversa son esprit comme un grand corbeau noir. Un pantalon bleu … une chemise blanche … Ne manquait-il pas quelque chose ?

Le visage défait, Allan se releva. Il avait mis sa chemise à l’envers. Confus et furieux contre lui-même, il entreprit de corriger cette lamentable erreur. L’empereur devait-il perdre la face devant son général ? Jamais !

« Eh bien, voilà je suis prêt … »

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Kitty Pryde se promenais un livre a la main. Bien perdu dans ce monde imaginaire qu’était ce monde D’Harry Potter, kitty ne faisait pas attention a ce qui ce trouvais a l’entour d’elle. Tranquillement elle marchait, passant a travers tout obstacle sans même les voir. Il fallais dire qu’elle connaissait l’institue comme sa poche et que tout les mur était toujours positionner a la même place! Tranquillement en contournant les gens kitty passait a travers tout, que ce sois une chambre ou une salle de bains. Mais cette fois si elle se heurta contre quelque chose qui n’était pas la d’habitude.. S’était plus quelqu’un que quelque chose. Elle releva donc la tête après s’être heurter.. et remarqua le dos de Colossu.. Timidement elle ricana. Elle venait de foncer dans quelqu’un..

- Désoler Piotr, je t’avait pas vue…

Dit-elle avant de lui passer a travers. Pour ce retrouver face a lui.

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Alors qu’il venait à peine de se retourner vers Piotr Raspoutine, une vision d’effroi le cloua sur place, l’œil épouvanté et la bouche grande ouverte. Une jeune demoiselle venait de jaillir du ventre de son général, un peu comme un symbiote jailli du corps endolori de son hôte dans certaine série télévisée américaine d’avant-garde … Rien de très étrange jusque-là, mais pourquoi donc Piotr ne se tordait-il pas de douleur, affalé sur le sol ? Pourquoi son tee-shirt blanc n’était-il pas souillé de sang, de sucs gastriques ? Pourquoi ses organes digestifs ne gisaient-ils pas avec lui sur le sol ?

Allan avait du mal à comprendre … Etait-ce un mauvais tour, une illusion ? La jeune fille, très agréable à regarder, semblait parfaitement réelle … Allan était-il victime d’une odieuse hallucination, d’un complot sidéral destiné à le troubler plus qu’il ne l’était déjà ? Il l’avait pourtant bien vue … traverser le corps de Piotr Raspoutine, comme s’il n’était qu’un filet de brume anthropomorphe …

Effrayé, Allan recula précipitamment en pointant la nouvelle-venue d’un doigt accusateur.

« Vous … vous … »

Mais il ne put finir sa phrase. Il bascula contre un lavabo et tomba à la renverse dans une baignoire … heureusement sèche. Reprenant ses esprits, il reprit sa place sur le sol carrelé de la Salle de Bain, tout en marmonnant des phrases inintelligibles et probablement dénuées de sens. Qui était cette jeune fille ? Que venait-elle faire ici ? Pourquoi lisait-elle un livre ? Piotr la connaissait-il ? Pourquoi ne réagissait-il pas ? Son Général n’avait-il pas, comme lui, vu la demoiselle jaillir hors de son corps ?

Allan ne doutait pas que, tout musclé qu’il fût, la carcasse de Piotr Raspoutine pût contenir virtuellement un corps de l’envergure de celui de la jeune fille, mais de là à réaliser ce concept … Quoiqu’il serait très intéressant d’avoir à sa disposition une personne dotée de capacité l’apparentant aux charmantes poupées russes … ces petites babioles de bois avaient toujours passionné le jeune Bogglemann, qui les collectionna durant son adolescence avant de toutes les sacrifier sur l’autel de l’oubli et du mépris.

Mais … était-ce là les capacités de son Général Raspoutine ? Avait-il le pouvoir d’emprisonner les gens dans son propre corps ? Ce n’était guère élégant … et cela devait même être très peu confortable ! Non, non, non, non ! Cette jeune fille … peut-être avait-elle tout simplement le pouvoir de traverser la matière ?

« Je … pardon … mais … qui êtes-vous ? »

Les yeux d’Allan se posèrent sur le livre qu’elle tenait à la main. Harry Potter. Harry Potter ? Un sourire d’ange, ou presque, éclaira le visage d’Allan. Curieusement et contre toute attente, la jeune fille lui inspira une profonde sympathie. Probablement lui trouverait-il une place confortable dans son Royaume des Jouets. Qui sait, peut-être serait-elle intéressée par le haut poste de Gardienne des Clefs de la Grande Bibliothèque Impériale ? Allan imaginait déjà cette charmante créature errant parmi les rayonnages nombreux et très longs des hautes salles de l’aile ouest de son palais … Il la voyait déjà vêtue d’une longue robe tressée de fils dorés, drapée de couleurs qui flatteraient son teint immaculée : du bleu Klein pour ses beaux yeux et du rose fuchsia pour ses douces lèvres. Le Croquemitaine pouvait être fier. A peine entré dans l’Institut Xavier, il savait déjà qui il pourrait recruter le moment venu ! Ah, ça promettait d’être mieux que magnifique, finalement !

« Pardonnez moi … je suis nouveau ici, je … je ne suis pas vraiment habitué … Je m’appelle Allan … je viens d’arriver … »

Allan observait toujours les consignes stratégiques qu’il s’était fixé. L’humilité protège le couard et la faiblesse cache la force.

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Piotr c'était donc mis sur le coté afin de laisser Allan se sécher et se changer sans être dérangé. Le colosse, laissant son comparse faire ce qu'il avait à faire, se perdit dans ses pensées. Le temps d'attente lui permis de revenir en arrière, repensant ainsi à sa propre venue dans cette école. A la différence d'Allan, Piotr lui avait été personnellement recruté par le Professeur Xavier, ce dernier avait un petit problème avec une île du nom de Krakoa. Celle ci avait fait prisionnier la première équipe des X-Men qui avait été regroupé par Charles. Piotr se souvient encore du combat qu'il avait du livrer contre le Titan, ce dernier faisant facilement deux fois la taille de Piotr et il savait très bien se battre. Sous le pseudonyme de Colossus, ce dernier avait eu du mal à le mettre à terre. Fort heureusement, Piotr était lui aussi un mutant très puissant, sa puisssance était comparable à celle de l'île vivante, et ce fut grace à l'aide du reste de l'équipe que les premiers X-Men furent sauvés. Après cet événement, les choses se sont accélérées pour le Russe, il ne pensait pas rester aussi longtemps au USA et encore moins y être naturalisé. Ce jour là, on lui remis une jolie petite carte attestant qu'il était un bon citoyen Américain d'origine Russe. Après l'aide fournis, Piotr n'eu pas trop de mal à faire ce passage de nationalité, après tout, il avait sauvé les sauveurs du monde, ce n'était tout de même pas rien. Depuis ces 13 dernières années, Piotr en avait vu beaucoup, bien plus qu'il n'aurait pu l'imaginer en restant en Russie. Dans deux ans, Piotr aura passé autant de temps aux Etats Unis qu'en Russie. 15 ans sur chaque continent, 15 ans à faire de son mieux pour les autres, 15 ans à tenir contre les insultes des humains. Une fois ce virage de sa vie de franchis, Piotr pourra enfin savoir si ses coihx ont été judicieux ou non...
Alors que le colosse était dans ses pensées, Allan refit surface de la salla de bain, ce dernier était enfin sec et habillé plus confortablement. Alors que Piotr allait lui répondre, celui ci sentit un léger contacte dans son dos. Piotr n'eu pas le temps de se retourner qu'il entendit une voix douce et charmante lui carresser les oreilles, pour ensuite voir Kitty phaser à travers lui. Cette dernier s'excusa de ne pas l'avoir, mais Piotr lui fit conmprendre d'un hochement de tête que cela n'était pas très grave. Pendant un moment, Piotr ne pretta plus attention à Allan. Mais cela fut de courte durée, car ce dernier commença à paniquer au point de re-chuter dans la beignoir. Sourire aux lèvres, Piotr laissa le jeune garçon reprendre un peu ses esprits et se redresser afin de faire face à la jeune demoiselle. Allan partit dans un petit monologue que Piotr laissa de nouveau, puis, alors que le silence venait de s'installer, Piotr répliqua :

" Et bien Kitty, je vois que tu fais un effet tout à fait remarquable sur Allan. Et ne t'excuse pas, je t'ai à peine sentit dans mon dos. Et toi, tu n'as rien j'espère ? Parce que de temps à autre, il m'arrive de faire des faux sans m'en rendre compte et du coup, je peux facilement faire mal à quelqu'un..."

Piotr ne voulait en aucun cas faire de mal à Kitty, si cela lui arrivé par mégarde, ce dernier ne se pardonnerait jamais. Le colosse avait toujours réussi à tenir sa force dans l'école et avec tous les gens avec qui il avait des contactes amicaux. Alors il serait un peu paradoxale que ce dernier ne sache pas le faire avec Kitty...
Alors que Piotr dévorait des yeux Kitty, celui ci se ravisa et reprit :

" J'allais donner une chambre à Allan, tu veux nous accompagner ? Après nous nous rendons au bureau de Charles pour faire une présentation convenable."

Tout en disant ces quelques mots, Piotr fit signe à Kitty afin qu'elle ouvre la marche en direction des chambres et, se retournant, fit un signe de la tête à Allan pour que ce dernier suivit également...

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La jeune femme se mie a rire nerveusement en apercevant un nouveau visage. Jamais elle n'avait vue ce garçon ici.. et il semblais plutôt mal prendre son pouvoir. Pourquoi paniquait-il? Elle n'avait rien fait de mal.. du moins elle l'espérait. Tranquillement elle le regardait paniquer et finir par se remettre de ses émotion. Comme si la demoiselle n'était pas sensée être la. Kitty ne comprenait pas tout ..
Tranquillement elle regarda le jeune garçon lui parler.. il semblais epeurer... Kitty n'aimais pas cette premiere impresion qu'elle donnais a ce jeune garçon.. Elle lui sourie donc lorsqu'il fini par lui parler corectement.

- Alors, bienvenue Allan! Moi s'est Kitty! Je suis le passe Muraille! Je... je passe au travers des chose et des matiere.

Dit-elle avec un large sourire. Elle etait une fille bien sympathique et adorait bien donner une bonne impresion. Elle esperait bien que comme cela tout allai aller mieux! Elle ecouta par la suite Colossus lui parler.. Ce charmant jeune homme allait devenir un etudiant. Bien sur qu'elle allait les aidée. Elle se mit a marcher en avant, suivit par les 2 autres.. Elle ce retourna pour les observer.. elle souriait toujours..

- Alors, Allan.. Tu nous proviens d'ou?

Elle regarda Colossus avec un large sourire. Contente de le voir.. puis elle remit son regard sur le nouveau, qui n'etait pas laid du tout. Meme assez minion. Elle esperait qu'il aie son age... pour une fois les chose pouraient etre interesante.. si jamais il s'adonais d'avoir plus ou moins son age. Elle lui fit un sourire enfantin.. comme elle faisait toujours.. et se mordi la levres inferieur tout en attendant la reponce.

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- Alors, bienvenue Allan! Moi c'est Kitty! Je suis le passe Muraille! Je... je passe au travers des choses et des matières.

Tout s’expliquait, finalement. Allan se trouvait face à un mutant capable de phaser, capable de traverser la matière et de communiquer son étonnant pouvoir aux objets en contact avec lui … dans une certaine mesure. En effet, si les pouvoirs de Kitty étaient illimités, elle aurait fait phaser la Terre entière … Ce qui eût été particulièrement dangereux ! Allan en frissonnait de convoitise. Mal exploité, un tel don ne servait à rien, mais entre les mains d’un génie tel que lui … Il avait souvent rêver de pouvoir traverser les murs, de pouvoir se rendre dans les pièces interdites toujours fermées à clef … Le Croquemitaine enviait beaucoup les passe-muraille, c’est créatures fantomatiques qui faisaient de si habiles voleurs … Savoir pénétrer dans n’importe quelle pièce demande généralement des années d’expériences, des années d’entraînements … mais traverser les murs comme on traverse l’air, c’est un privilège très précieux. Un sourire écorcha les lèvres du jeune homme qui remercia Kitty de ses chaleureuses paroles de bienvenue. Cette jeune demoiselle pourrait lui être utile, et plus qu’il ne l’avait initialement imaginé. Il devrait acquérir sa confiance, son estime et son amitié pour être sûr de pouvoir mettre à profit ses géniales capacités. Allan savait déjà à quelle occasion Kitty pourrait être utilisée !

- Alors, Allan.. Tu nous proviens d'où ?

Tout comme elle menait la marche à travers les couloirs, Allan lui emboîta le pas, bientôt suivi par Piotr Raspoutine qui fermait la marche. Qu’il était bien entouré, l’Empereur des Jouets ! Les deux vassaux qu’il comptait recruter les premiers l’escortaient à travers l’Institut, lui assurant une couverture parfaite en échange de son auguste compagnie. Cependant, Kitty venait de poser une question qui dérangeait Allan. Bien evidemment, le jeune Bogglemann savait qu’il aurait quelques renseignements à fournir sui lui-même avant de pouvoir intégrer cette école … Heureusement pour la jeune fille, qui risquait le courroux de l’Empereur, le Croquemitaine avait méticuleusement tout préparé. Si dans sa valise se trouvaient les documents officiels en provenance de son université confirmant tout ce qu’il allait dire, Allan transcrivit de mémoire tout ce qu’il devait dire.

« J’arrive de New-York … Je suis étudiant en pharmacie mais depuis peu j’ai … eh bien j’ai eu quelques problèmes avec mes pouvoirs mutants … et j’ai reconsidéré l’idée d’intégrer une école qui me permettrait d’apprendre à les maîtriser … pour la sécurité des autres et la mienne, ajouta-t-il après un court instant de franche hésitation. »

Mentir n’était pas un problème pour Allan. Dire la vérité non plus. Il préférait taire sa première rencontre avec le professeur Charles Xavier et avouait ses problèmes concernant la maîtrise de ses pouvoirs, car ces taire cela et avouer ceci servait parfaitement le rôle qu’il jouait : faible et honteux, il ne voulait pas avouer une erreur passé qui avait peut-être condamné son avenir. Bien sûr, au plus profond de lui-même, Allan n’en pensait pas un mot. Mais il savait que de toute façon, ses deux vassaux ne le sauraient pas pour l’instant : indifférents, ils n’écouteraient qu’à moitié ses vaines paroles ; intéressés, ils plaindraient cet énième élève malmené par des capacités hors de contrôle ; quoiqu’il en fût, ils ne se méfieraient pas. Ou alors, ils se méfieraient silencieusement. Dans tous les cas, ils ne risqueraient pas le scandale. Le plan d’Allan était tout simplement parfait !

Quelques instants durant, Allan s’égara dans une profonde réflexion. Cette école enseignait aux mutants la maîtrise de leurs capacités potentiellement dangereuses pour leur entourage … Elle regorgeait donc d’individus capables de choses inhabituelles, comme allumer un feu en clignant des yeux ou contrôler le climat local, déplacer les objets par la pensée ou voir à travers les surfaces opaques … Autant de talents gaspillés entre les mains d’individus de seconde zone, mais autant d’armes terribles entre les mains et l’esprit superbement dément d’Allan Bogglemann … Un sourire traversa les yeux pétillants de génie du Croquemitaine. Dès qu’il serait installé dans l’école, il commencerait à étudier ses chers camarades pour trouver parmi eux ceux qui seraient le plus à même de l’aider dans ses projets sans trop poser de questions … Peut-être même que la petite Kitty ferait l’affaire, dans une très large mesure.

Mais alors que cette démoniaque idée germait dans l’esprit du jeune Bogglemann, celui-ci avait cessé de regarder devant lui et n’avait pas vu la jeune demoiselle amorcer un virage. Il reprit ses esprits quand Piotr le tira par l’épaule pour l’empêcher d’avancer droit vers un mur. Allan posa sur le géant humain des yeux papillonnants et un regard pétri d’incompréhension avant de reprendre la marche. Il marmonna des paroles à peine audible avant de se reprendre, plus calme.

« Merci … au fait, vous savez, ma parole n’a pas beaucoup de valeurs mais je crois que vous feriez un bon professeur. »

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Kitty Pryde continuait de marcher sans vraiment prendre attention des 2 garçons qui l'accompagnais. Il fallait dire qu'elle avait son propre rythme. Petit a petit, la jeune femme avançais vers la destination que lui avait indiquer Piotr! Elle les entendais parler, et réfléchissait bien a ce que le nouveau lui avait donner comme reponce a sa question. Il etait donc du coins.. pourquoi se faisait-il alors qu'elle ne l'avait jamais vue en ville? Quoi qu'il en soit, elle fut tirer de ses reverie par Piotr qui s'arreta. Elle n'eu appeine le temps de se retourner qu'il l'interperlais. Piotr lui dit alors qu'il avait affaire ailleur.. surement au petit coins.. Mais il lui laissait le plaisir de quider le nouveau la ou il devais aller. Kitty lui sourie avait de le laisser filer la ou il devais aller. Elle ce retourna vers l'autre garçon toujours un sourire aux levres..

- Alors, on se retrouve juste nous 2 comme sa! Aller.. moi j'aime paler.. Donc.. de quoi veux tu parler?

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