Ali in the place ...[ Jean Grey ... +/-]

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Alison avait décidé, par un soir d’automne, de revenir squatter l’Institut Xavier pour Jeunes Surdoués. La dernière fois qu’elle avait quitté les lieux c’était pour donner quelques concerts, ici et là sur le territoire américain. Maintenant qu’elle avait finit sa « tournée », Ali, n’avait plus d’endroit potable pour crécher. Elle se souvenait parfaitement du jour ou le prof X - qu’elle surnommait le chauve - lui avait dit qu’elle pouvait venir à l’Institut quand elle le souhaitait et qu’elle pouvait partir et revenir sans qu’on lui pose aucune question. Alison ne pouvait pas refuser ce genre d’offre.

Les portes de l’institut s’ouvrirent sur le hall pour laisser entrer Ali. L’endroit n’avait pas changer, rien ne changeait ici de toute manière, sauf peut-être la tête des élèves. Mais elle s’en fichait royal, elle ne se souvenait jamais des élèves, d’ailleurs, elle se fichait des élèves. Au fond, elle ne considérait pas vraiment l’institut comme une école, mais plutôt comme le Club Med. Elle venait là parce qu’elle avait un toit au dessus de la tête, elle avait de quoi manger à sa faim, et elle pouvait glandouiller toute la journée. Le seul problème avec l’endroit, c’est qu’on lui interdisait de faire sa musique entre ces murs, jugeant qu’elle faisait beaucoup trop de bruit… Tss, foutaises, uai ! Ils savaient pas apprécier la bonne musique, voilà le fin mot de l’histoire. Mais bref. Alison lâcha son sac de voyage, laissant ainsi retentir un bruit sourd dans la pièce. Elle fourra ses mains dans les poches de son baggy et regarda autour d’elle d’un air renfrogné.

« Y’a jamais personne dans cette foutue baraque, ou quoi ? »

Les quelques pas que faisait Ali dans le hall résonnaient, le silence était tel qu’elle se croyait dans une église. Quoique, elle était persuadée que dans une église il y’avait plus de bruit et de vie qu’ici. Elle hésita un moment, monter dans sa chambre et faire la surprise aux autres demain ? Bien qu’elle n’était pas convaincue par le fait que son retour dans l’équipe ne soit pas une joie pour tout le temps. Ali n’était pas spécialement super appréciée. Enfin, si, peut-être, mais bon, elle en savait rien, c’est juste qu’elle faisait trop souvent la fête et qu’elle était bien souvent ivre… Ce qu’on disait la plupart du temps sur elle ? « Elle craint » A cette pensée, Ali souria. C’était bon de rentrer au bercail. Elle commença à chantonner et claqua ses doigts de la main droite entre eux, quelques étincelles de lumière jaillirent du même endroit.

« In ten minutes I'll be laying out flat on the floor ...»

Et elle s'élança en haut du grand escalier, mima une guitare et descendit comme une folle sur la rampe du même escalier, pour venir s'étaler volontairement sur son sac, sur le dos, les bras en croix.

"You're dead, baby...Yeah"

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Il ne faisait pas bien chaud. Surtout pour une grande frileuse comme Jean...L'automne c'était vraiment une période qu'elle n'appréciait pas beaucoup. Non seulement parce que c'était le début du froid, bien sûr. Le moment où on sortait de l'été et où il fallait sortir les manteaux.. Et puis c'était triste. C'est vrai quoi, en automne, Jean avait l'impression de voir la nature autour d'elle mourir. Bon, elle exagérait sans doute un peu, mais pas tant que ça: les arbres perdaient leurs feuilles, les animaux hibernaient, les gens ne sortaient plus beaucoup de chez eux, il faisait toujours gris, triste... L'automne était véritablement sa bête noire. En hiver, c'était différent, il y avait la neige, il y avait de quoi s'amuser en bref. Oui, il faisait drôlement frois aussi, mais le corps était mieux préparé, les vêtements chauds étaient sortis, on osait les porter sans se dire qu'on allait avoir chaud justement. Et puis, l'Institut était toujours enneigé. Il y avait toujours de longues étendues blanches devant la porte, les élèves, comme les professeurs pouvaient faire des batailles de boules de neige, des concours du plus beau bonhomme... On pourrait penser que justement elle n'aimerait pas la neige parce que c'était le moment où sa "première" mort était parvenue, mais non. Ca ne la dérangeait pas, au contraire. Cette partie de sa vie resterait gravée dans sa mémoire, c'était certain, mais pas suffisament sans doute pour lui faire oublier l'amour qu'elle avait toujours eu pour la neige. Bref, Jean préférait amplement toutes les saisons possibles immagninables plutôt que l'automne... D'autant qu'il n'y en avait que trois autres seulement, m'enfin bref, nous ferons comme si nous n'avions rien entendu...

Frileuse comme pas deux, le plus bêtement du monde, Jean s'était habillée d'un jean bleu et d'un poncho marron. Peut-être pas dans la grande mode ou la grande couture, mais au moins avec la laine, elle avait le mérite d'être au chaud. Quoi qu'on en dise...C'est vrai que notre belle X Men aimait la mode, et surtout les vêtements en général, c'était un truc qu'elle aimait beaucoup et elle avait toujours de nombreuses sortes de vêtements dans ses placards... Elle ne les mettait sans doute pas tous parce qu'elle n'y pensait pas, mais elle adorait son placard bien rempli. Bref, là n'est pas le propos, et c'est ainsi que, chaudement habillée, elle prit le chemin de la salle de détente pour se détendre, tout bêtement. Enfin, plus pour rencontrer quelqu'un et bavarder un peu. Pourtant, elle entendit du bruit dans le hall, d'abord les portes qui s'ouvrent, rien d'anormal jusque là, puis une voix qu'elle aurait sans doute reconnu entre mille pour avoir déjà cotoyer la personne à qui elle appartenait. Et puis, vu la phrase prononcée, peu de doute était permis à ce sujet... Elle sourit. Il semblerait que Alison soit rentrée au bercail. Une pause dans sa carrière de chanteuse, une envie soudaine de quelques jours? Elle ne savait pas, mais elle était ravie de sa venue. Elle remi donc à plus tard ses envies d'aller dans la salle de détente, préférant rejoindre son amie, fraichement débarquée de... Quelque part... Elle saurait vite où, sans doute. C'était toujours un plaisir de revoir Dazzler. D'ailleurs, la jeune chanteuse chantait en ca moment précis et lorsqu'elle attérit sur son sac, terminant par la même sa chanson, Jean l'applaudit en souriant:

"T'as rien perdu de ton talent on dirait"

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Spoiler:

Alors qu’Alison commençait à se perdre dans ses songes, une voix qu’elle connaissait bien et des applaudissements parvinrent a ses oreilles. Elle s’appuya sur ses coudes et regarda en direction de la mutante qui venait d’arriver. A vrai dire, la jeune demoiselle fut surprise. Elle ne s’attendait pas à tomber sur un mutant de cette envergure. Elle aurait aimer qu’un jeune élève se pointe, elle aurait pu lui foutre la trouille, ainsi il aurait ameuté tout l’institut. Alison aurait fait une rentrée du tonnerre. Mais non. Ce n’est pas ainsi que les choses allaient se passer. Ce n’était peut-être pas plus mal, par ailleurs…

« Hmm, encore heureux, c’Est-ce qui me fait vivre, j’aurais l’air chouette si mon talent se faisait la malle. »

Lança la jeune mutante d’un ton … ironique dirons-nous. Puisqu’en effet, même si Dazzler savait plutôt bien chanter, elle avait toutes les peines du monde pour trouver un producteur. Y’avait pas foule au portillon comme qui dirait. Bref, afin d’être un peu plus présentable, Ali se releva pour se trouver à la même hauteur que son illustre interlocuteur : Jean Grey. Bien que la mutante soit plus grande qu’elle, en réalité … Elle se passa une main dans les cheveux pour les remettre en place et avança de quelques pas vers Jean, fourrant de nouveau ses mains de façon brutale dans les poches de son baggy qui, si elle continuait ainsi, allait un jour finir par lui tomber aux chevilles. L’expression qui régnait sur son magnifique visage était quasi indéfinissable. C’était une moue renfrognée mélangée à un air dubitatif et .. Interrogatoire.

« Jeannie, Jeannie, Jeannie. Ca change pas ici, hein ? Où ils sont les autres ? Ils dorment pas déjà quand même ? Ou alors ils font la fête … Mais ça, ça m’étonnerait tiens … »

Ali hocha de la tête et s’approcha encore un peu plus de la rouquine. En fait, elle vint se poster aux côtés de Jean, allongeant un peu le cou comme pour lui dire un secret.

« C’est le Prof X, il a fait un règlement beaucoup trop stricte pour cette école… Du coup, ils sont tous un peu coincé du c*l, tu trouves pas ? » Elle posa son regard un moment sur la mutante avant d’ajouter :
« Enfin pas toi, puisque tu es là… Enfin bref » Elle arqua les sourcils, sortit les mains de ses poches et leva les bras au ciel, sans raison apparente d’ailleurs, elle se dirigea vers son sac et l’empoigna vivement.

« Quoi de neuf ici ? Tout roule ? »

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Jean était heureuse de revoir la jeune femme, son amie quoi qu'on puisse en penser ou en dire. C'est vrai qu'elle avait sa manière de parler, de dire les choses qui était assez directe, il faut bien l'avouer, mais elle n'en restait pas moins une fille que Jean caractérisait de très sympa et véritablement adorable, quand on la connaissait bien sûr. Parce que oui, il fallait s'adapter à ses manières de parelr, ne serait-ce que par cette réponse qu'elle lança à Jean après que celle-ci eu fait part de sa présence à la jeune chanteuse. Oui, si son talent se faisait la malle comme elle dit, ça serait pas cool vu son métier. La chanson lui allait tellement bien... Même son pouvoir avec un rapport avec les sons, alors comment même penser que son talent pourrait disparaître. Un talent, c'est inné, et justement, Jean était certain que chez Alison, c'était un véritable don. En plus de son pouvoir, bien sûr. Bon, evidement elle avait ses manières de parler qui n'étaient pas toujours du genre à donner l'idée qu'elle est gentille en nous adressant la parole. Jean, au début, la voyait comme assez moqueuse à chacun de ses mots, et pourtant, Alison était véritablement adorable. D'ailleurs, la jeune infirmière avait déjà assité à un des concerts, et même plusieurs si elle comptait ceux où elle avait chanté en petit commité à l'Institut, et à chaque fois, Jean adorait.

"C'est sûr, il vaut mieux éviter qu'il ne disparaisse... Quoi que tu sais que de toutes les façons tu peux quand même venir à l'Institut quand tu veux."

Bien sûr qu'elle le savait, sinon elle ne serait sans doute pas là. C'était assez logique, mais bon, le rappeller permettait à Jean de faire savoir à la jeune mutante qu'elle était ravie de son retour et que quoi qu'il arrive, elle était toujours heureuse de la revoir. N'était-ce pas le plus important? La phrase de la mutante était ironique, evidement, mais Jean était tellement habituée que ça ne lui faisait plus grand chose. Alison vint se placer à la même hauteur qu'elle. Les mains enfouies dans on baggy faisaient sourire Jean. Et l'infirmière écouta les paroles de son amie. Amie qui commença à poser toutes sortes de questions. Des questions dans lesquelles Jean reconnaissait facilement la jeune chanteuse. C'était vraiment elle. Idiot de dire ça, non? Mais il y a des gens comme ça où on les reconnait dès qu'ils ouvrent la bouche, Dazzler était dans ce genre là. Quoi que Jean était pas mal aussi dans le genre, mais différement. Jean était plus du genre à être gentille avec tout le monde, et on pouvait même venir à en penser que c'était parce qu'elle ne comprenait pas. Alors que c'était tout le contraire. Juste que malgré un caractère bien trempé par moment, elle n'en restait pas moins une personne adorable et gentille qui préférait être sympa avec tout le monde. Il ne fallait pas la chercher, c'était certain, mais à part ça, elle n'en restait pas moins une personne adorable. Elle lui fit remarquer qu'il y avait peu de chance pour qu'ils fassent la fête, les élèves et les professeurs et Jean ne le pensait pas non plus. Mais pas parce qu'elle partageait l'avis de Dazzler, juste parce qu'elle savait que certains se détendaient, d'autres étaient en ville, d'autres dormaient peut-être... Il y avait maintes occupations dans cette école.

"Sans doute s'amusent-ils, même sans faire la fête. Il y en a des manières de s'amuser sans danser et crier"

Et Jean était bien placer pour le savoir: son meilleur passe-temps était de bricoler toutes sortes d'objets mécaniques, d'être avec Scott, ses amis, ses élèves, et d'être dans son infirmerie ou son laboratoire à faire des milliers de calculs en tous genre pour démontrer des idées de tous styles...Et Alison commença à parler du règlement instauré par le Professeur Xavier. Autant dire que de toutes les façons Jean était drôlement contre cette idée. Xavier était comme son père et elle ne mettrait jamais en doute ses idées et son règlement. Leurs désaccords se réglaient généralement très vite et elle n'en restait pas moins d'accord au sujet de ce règlement:

"Tu sais aussi bien que moi que ces jeunes ont besoin, pour certains d'avoir un règlement suffisement stricts pour ne pas partir dans tous les sens parce que depuis la découverte de leurs pouvoirs ils sont livrés à eux-même. Et puis même, je trouve ce règlement assez lâche par rapport à d'autres, surtout vu le potenciel de chacun des élèves..."

Oui, vu le potenciel au niveau des pouvoirs de chacun, il valait effectivement mieux éviter que chacun sorte à sa guise, fasse de mauvaises rencontres, se fasse repérer en tant que mutant et qui lui arrive des bricoles...

"Tout roule, il n'y a rien de bien neuf depuis ta dernière venue. Nous avons de nouveaux X Men, de nouveaux élèves, tu verras, l'Institut s'est bien rempli... Et toi? Tu vas bien? Tu restes longtemps parmis nous ou l'appel de la scène sera le plus fort?"

Spoiler:

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Alison regarda Jean comme si elle venait de dire une chose odieuse. S’amuser sans faire la fête ? Danser, crier et tout et tout ? Impossible à concevoir pour Dazzler. S’amuser, pour elle, rimait avec alcool, danse, boîte de nuit, musique beaucoup trop forte pour le genre humain. Bref, l’amusement selon Alison Blaire, c’était du gros n’importe quoi et de la bonne défonce. N’ayez pas l’air choqué, chacun son trip. Mais elle ne critiquait jamais le mode de vie des autres, chacun vivait à son rythme, de la façon qu’il voulait, du moment qu’on la laissait faire ce qu’elle voulait, elle. Quoiqu’il en était, même si elle ne le montrait pas expressément Alison était heureuse d’être de retour dans cette grande famille qu’était les X-Men. Et elle était heureuse d’être tombée sur Jean, qui était quelque un de très compréhensible et très ouvert d’esprit.

La jeune chanteuse alla s’asseoir sur les marches du grand escalier qui prônait dans le hall si vaste de l’institut… Son sac non loin d’elle, elle l’attrapa et fouilla dans tous les sens, pour en sortir, une barre chocolatée. Son voyage avait été long depuis son point de départ et, son ventre criait famine. Elle sectionna la barre en deux, histoire d’être polie elle en proposa un morceau à Jean.

« Hmm, tu as sans doute raison Jean, comme toujours. » Lui dit-elle en regardant Jean. Son visage détendu, l’on pourrait croire qu’elle souriait, du moins, elle ne tirait pas une tête d’enterrement, c’était bon signe. « ‘Fin j’dis ça, j’dis rien, moi et les règlements… Je crois que j’ai enfreint celui de l’institut plus d’une fois… C’était le bon vieux temps. » Lança Ali un peu rêveuse., avant d’engloutir son morceau de barre chocolatée.

« Disons que, je vais rester jusqu’à temps que l’endroit commence à me … saouler. Comme d’habitude, quand on m’aura prit trop le choux à cause des missions, des entraînements et tout le tralala de la vie institutionnelle… Je repartirais peut-être… Mais bon je viens d’arriver, je vais pas déjà repartir, j'aimerais bien martyriser des petits nouveaux avant quand même ! Héhé. "

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