Le cours de vol (PV à X-men qui sont capables de voler)

Jean-Paul Beaubier était toujours axé sur l'économie d'abord, mais c'était un petit changement pour lui de faire des cours de vol. Habituellement, les jeunes étaient capables de parfaitement de voler quand ils avaient leur pouvoir dès leur jeunesse, mais maintenant c'était une obligation pour toutes personnes ayant la capacité de voler. Véga avait déjà mit devant son bureau de rejoindre leur professeur dehors dans le parc. Il avait déjà beaucoup plus de place et Véga les connaissait très bien. Il ne voulait que personne ne détruit le gymnase comme la dernière fois. Jean-Paul voulait vérifier en premier l'état actuel de ces élèves avant d'expliquer les bases du vol. Quand les premiers mutants et mutantes sont arrivés, il commença déjà les explications. C'était le problème des retardateurs, si ils manquaient une information.

-Bon, je pense que vous me connaissez presque tous pour mes livres ou pour mes cours d'économie si vous avez suivi des cours d'économie avec moi avant ou présentement. Je suis Jean-Paul Beaubier, appelez moi seulement monsieur pendant le cours. Je ne veux pas de Véga ou de Jean-Paul. L'important dans un cours, c'est être très droit. Je suis née en 1955, cela veut dire bien avant vous dans un Québec très chrétien à l'aube d'une révolution culturelle. Alors, je suis désolée si mon apprentissage peut être assez stricte, mais je le fais comme cela. Premièrement, je vous explique des règles importantes. Voler est simple pour un mutant, un mutant ayant des ailés ou seulement ayant le pouvoir de voler peut être une très facile. Je vais très bien comprendre que vous êtes avancé, mais n'oubliez jamais une chose. Voler. c'est comme conduire, si vous ne faites pas attention, vous allez faire un accident.

Ne buvez pas avant de voler, ne prenez pas de drogues ou autres substances magiques. Faites attention à votre sécurité avant tout. Deuxièmement, je vous préviens, si j'en vois un seul avec un foutu costume de super-héros survolant la ville, je vais le chercher moi-même. Essayez d'être discret, c'est facile pour moi, je peux aller très vite, mais pour vous, c'est différent. Il va toujours avoir des foutus illuminés qui vont vous croire pour des anges, des diables ou autres choses improbables pour un athée comme moi. Et je vous en supplie, pas de collant bleu avec des sous-vêtements rouges, c'est dégradant pour les X-men au complet. Déjà que je dois vous protéger pour vos conneries de boissons ou autres, je ne veux pas protéger des clowns qui essaient de se la jouer en super-héros.

Bon, nous allons commencer doucement, vous allez simplement voler. Aller dans le ciel et restez-y, les personnes qui ne sont pas capables de voler, restez au sol et je vais venir vous parler. Si tout le monde est capable de voler, je vais vous rejoindre et nous allons passé aux choses plus sérieuses...

Dit Véga en demandant avec des gestes à ces élèves de voler pour aller dans le ciel. Jean-Paul voulait seulement voir leurs capacités avant de passer à un entrainement beaucoup plus dure.

Un cour de vol avec un mec qui n’a même pas d’ailes? Et puis quoi encore? Sérieusement, il ne devait pas avoir la moindre idée de ce que c’était d’utiliser deux membres supplémentaires du corps humain. Cela demande un effort physique supplémentaire ainsi que l’utilisation d’une partie du cerveau qui est totalement éteinte chez les autres humains ou mutants. J’étais curieux de voir comment il allait se défendre pourtant. De plus, j’ai bel et bien besoin de pratique alors je ne vois pas pourquoi je n’irais pas. Même si j’aurais préféré continuer mes recherches sur les Cages de Faraday. Je n’ai toujours pas trouvé le moyen de transmettre des ondes au travers après tout et c’était bien la base de mes recherches.

Je traversai la cour d’un pas vif. Il y avait déjà 4 autres mutants soit la moitié des personnes aptes à volé de l’institut, dont 2 seulement, depuis le départ d’Angel, portaient des ailes. Je portais mes habits blancs comme d’habitude et j’avais décidé de mettre mes gants. Mes ailes étaient repliées dans mon dos, en dessous de mon manteau blanc. Je n’avais pas à les montrer à tout le monde juste pour le plaisir après tout. C’était une partie que je considérais comme intime de mon anatomie. Pas comme les organes génitales mais quand même suffisamment pour pas aimer les dévoilés perpétuellement.

La présentation de Véga me fit sourire. Claire, nette et précise. C’était bien. Je ne savais pas trop de quoi il parlait avec son histoire du Québec mais si ça pouvais lui faire plaisir, grand bien lui en fasse. Tout ce que j’avais retenu était le fait qu’il était strict. Je détestais les profs mollassons qui ne savait pas se faire respecter de leurs élèves et qui se conduisait plus en ami qu’autre chose. Lorsqu’il nous demanda de s’envoler, je me doutai bien qu’il voulait simplement savoir qui pouvait y arriver. Je n’étais pas un grand voleur mais j’avais quand même la classe avec mes 2 grandes ailes de plumes blanches. Enfin, tant que je maitrisais mes émotions elles étaient blanches. Je me débarrasse de mon manteau en allant le déposer sur une petite statue non loin. Je ploie mes genoux, ouvre mes ailes, et je donne une puissante poussée. Je fais un saut de quelques mètres dans les airs puis je commence à former de petit cercle pour prendre de l’altitude.

Je regarde en bas un instant, surpris que seul un seul autre élève arrive à me suivre à cette hauteur. Lui ne vole d’ailleurs pas avec des ailes mais avec son esprit. Je remarque au sol qu’un autre comme moi n’arrive pas à s’envoler comme moi, en poussant fortement l’air sous ses pieds. Je trouve cela triste car il n’est visiblement pas très fort et il ne sait pas que ça prend une certaine forme physique pour arriver à ce genre de manège. Je descends à sa hauteur et fait du vol stationnaire à un mètre du sol. Je lui conseil alors de prendre un peu d’élan en courant, que ça aide au début. Gêné, le jeune homme de 16 ans incline la tête et tente un décollage réussis. Il ne tient pas dans les airs bien longtemps mais vol quand même quelques mètres. Bien, c’est déjà ça. Je reprends rapidement de l’altitude et j’attends que le professeur vienne me dire ce qui ne va pas selon lui, histoire que je voie s’il sait de quoi il parle. Évidemment, je sais que les coups d’ailes que j’envoie dans les airs manquent d’ampleur et que je ne replie pas assez mes ailes lorsque je les remontes pour une autre poussée mais lui, le sait-il?

Jean-Paul prit une dizaine de minute pour vérifier ces cinq élèves qui étaient présents maintenant. Trois s'envolaient et deux autres essayaient de s'envoler, mais avec différents essais. Jean-Paul voyait très bien que les deux étaient assez jeunes, donc c'était assez normal. Il vérifia les trois qui volaient dans le ciel, pour remarquer que les deux ailés avaient un peu de difficulté et que l'autre avait quand même une bonne maitrise du pouvoir. Il demanda par un geste à l'ailé ayant le plus de difficulté d'atterrir, puis il commença à s'envoler avec une facilité incroyable qui pourrait créer des certaines jalousies envers les autres mutants. Il regarda en premier celui sans aile avant de donner quelques conseils avant de faire le signe d'atterrir pour finalement se pointer seulement devant Lucifel. Il regarda ces ailes avec les différents mouvements.

-Tu manques de pratique. Tu manques d'ampleur et de facilité, tu sembles te fatiguer très vite. De plus, tes poussés sont faibles. Mais, peut-être tu es le meilleur des mauvais, soit heureux.

Dit Jean-Paul avant de faire signe à Lucifel d'atterrir. Il regarda un peu le ciel avant d'atterrir soigneusement et sans problème. Il ne semblait pas avoir beaucoup de problème pour voler comme pour la plupart de ces élèves.

-Bon, je remarque pour une fois que j'étais dans le tort. Vous n'avez pas une bonne maîtrise du vol. Vous avez un pouvoir très puissant que plusieurs scientifiques auraient aimer avoir, mais vous n'êtes pas capable de vous en servir correctement. Vous êtes peut-être trop jeune, mais moi, dès ma jeunesse, j'avais déjà un bon contrôle du vol. Mais, vous n'êtes pas moi. Je le comprends, je suis quand même un mutant très puissant et avec assez d'expérience. Pour bien voler, il faut être conscient du mouvement surtout pour les ailés. Les ailes doivent faire un mouvement constant en prenant beaucoup de place. Commencez toujours tranquillement avec un peu d'aisance. Pour les gens qui le pratiquent avec l'esprit, soyez tranquilles. Ne soyez pas complètement pressés. Maintenant, on va se pratiquer. Pour les ailés, restez au sol et essayez d'avoir un mouvement confortable. Quand, vous vous sentez bien, vous venez m'avertir et je vais vous dire si vous êtes prêts à partir. Pour les autres, même chose, concentrez-vous le plus possible et essayez de voler en stationnaire. Allez-y....

Dit Beaubier en regardant doucement ces élèves. Il regardait aussi alentour dans le parc pour voir les membres autour. il n'aimait pas beaucoup que les jeunes mutants perdent leur temps avec l'amour ou les amusements. Il aimait les voir aux travaux. Puis, il retourna son regard vers ces cinq seuls élèves.

Bon bon, d’accord, il savait ce qu’il faisait, mais c’était un abruti de première quand même. J’avais vraiment envie de lui montrer comment je volais réellement maintenant. Mon seul problème lors du vol c’est que j’aie perdu beaucoup de ma force et de mon endurance mais j’avais une excellente technique en temps normal. Il m’a montré qu’il savait détecter les problèmes, maintenant je lui laisse le droit de juger de ma technique. J’ai agis de la même façon avec Forge dans le fond, je n’ai accepté de recevoir ses cours que lorsque j’ai sut ce dont il était capable. Je n’aime pas être entraîné par des personnes au dessous de mon niveau sous prétexte qu’ils avaient étudiés ces phénomènes plus longtemps. J’imagine que je dois suivre ses indications, si j’étais lui après tout je virerais un élève qui refuse d’écouter plutôt que de lui enseigner même s’il est doué.

Un instant je pensai à retirer mon gilet pour faciliter mes mouvements car les tissus flottant sont un problème lorsque l’on vole avec des ailes mais à bien y penser, je me dis que je n’enlèverais pas subitement mon gilet si j’étais en pleine situation risquée. Je déployai donc simplement mes ailes au maximum et fit d’amples mouvement tout en ramenant mes ailes beaucoup plus près de mon corps dans un deuxième temps. Je rectifiai un mouvement inadéquat chez mon cadet que j’avais presque, semble-t-il, pris sous mon aile. Puis je me rendis auprès du professeur.

-Monsieur, je suis Lucifel. Vous vouliez voir nos mouvements une fois que nous nous croyons apte à voler, je crois que je le suis. Oh, et pour information, je vole plutôt bien, je voulais simplement savoir si vous pouviez détectez les erreurs d’un mutant ailés.

Je lui fis un petit sourire en coin puis je refis une autre fois des mouvements autrement plus réussis que ce que je faisais un peu plus tôt. Mes ailes étaient détendues à leurs maximums et mes mouvements net et précis. Bien sur que je savais voler ou je n’aurais jamais pu chasser avec une aussi grande aisance. Un chasseur de mutant ce doit de connaître chaque centimètre de son corps et être prêt à l’utiliser, ce qui a toujours été mon cas. Maintenant, je voulais mon autorisation pour m’envoler. Je n’étais peut-être pas encore au niveau d’Angel, quoi que je ne fusse pas si loin, je ne me suis jamais considéré comme une sommité, mais j’avais le droit à un minimum d’égard.

Jean-Paul semblait perdre un peu son temps. Il commença à s'asseoir doucement sur un siège en regardant les cinq mutants devant lui. Chancelant Viva la Vida de Coldplay, il regardait presque tout dans le parc. Il avait toujours un petit sourire dans son visage en voyant des enfants. Cela lui rappelait souvent sa petite Jeanne. Il se rappelait comment sa petite fille lui tenait son doigt. Jean-Paul regardait aussi la nature, cela lui rappelait la ville de Québec. Il se frotta doucement sa barbe, quand un élève est venu le voir. C'était Lucifel, il en avait entendu parler plutôt par les autres X-men. Jean-Paul regardait doucement les mouvements de son élève, sortant tranquillement une petite cigarette devant le mutant. Tapotant doucement sur sa petite boite de cigarette, la petite cigarette fine sortie. Jean-Paul prit la cigarette en l'allument tranquillement. Regardant les mouvements, le jeune semblait comprendre vite. Il voulait aller tranquillement pour le premier cours pour seulement voir leur patience devant celui-ci. Il connaissait pleinement son arrogance.

-Vas-y tranquillement, prends ton temps. Je te suggère de répéter ces mouvements dans ta tête. Quand, tu prends ton envol, pense toujours à faire ces mouvements. Au prochain cours avec l'autre qui est capable de parfaitement de voler, je veux voir tes capacités pendant une attaque. Si tu es capable de te défendre ou seulement capable de voler. Alors, pas de chandail au prochain cours, tu vas aider ton ami ailé pour le prochain cours. Je veux que vous vous pratiquez avant le deuxième cours. Il reste près d'une heure et demie à ce cours, pendant le temps que je conseille les autres élèves, fait des tours de l'Institut le plus rapidement possible. Je ne veux pas tu touches le sol avant la fin du cours.

Dit-t-il en regardant les autres élèves, il fit un signe à l'autre qui contrôlait bien le vol pour faire la même exercice que Lucifer. Il se leva tranquillement pour seulement conseiller les trois autres mutants. Il regarda souvent ces deux élèves pour qu'ils fassent bien le tour de l'Institut assez rapidement.

Une heure et demie de vol sans arrêt? Non mais il me prend pour quoi? Pour une machine? C’était un effort physique qu’il voulait que je fasse, pas mental! Encore là, mon collègue semblait aussi étonné que moi. Ce n’était visiblement pas une petite tâche qu’il nous avait donné mais alors là pas du tout. J’espérais intérieurement qu’il y ait beaucoup de vent qui se mettent tout d’un coup à souffler pour me permettre de me pousser à l’aide des courants aérien. Il y en avait bien un peu mais pas suffisamment. Enfin, le choix, je ne l’avais pas vraiment. J’imagine que… non laisser tomber.

Je pris un petit élan et je m’envolai en direction de l’école, suivis pas très longtemps après par mon compagnon d’infortune. En sachant que j’allais devoir faire cela longtemps, je limitai un peu ma vitesse, au risque de déplaire au professeur mais j’allais encore à une vitesse respectable. Je travaillai beaucoup sur le mouvement de mes ailes. Juste un « ouais penses-y », ce n’était pas génial comme remarque de la part d’un professeur alors je fis mes propres expérience en cours de vol. En tout cas au début. Au bout d’un certains temps, il n’était plus vraiment d’actualité de faire autant de travail technique. Au bout d’une demi-heure de vol, je commençais à sentir mes ailes me brûlés alors je peux vous dire que le seul désir que j’avais c’était de garder mon énergie. En passant près de mon collègue, je vis que lui aussi commençait à s’épuiser mais, à première vue, un peu moins que moi.

Encore 15 minutes. Je commençais à sentir un point dans mes poumons mais c’était encore endurable. Habituellement j’aurais considérer mon travail terminer mais là je ne pouvais pas m’arrêter, les ordres étaient clair. Je travaillais donc à chercher avec une plus grande hâte les courants aériens. Comme j’avais hâte de pouvoir m’arrêter réellement. Je passai encore une fois devant mon collègue qui commençait à perdre de la vitesse. Il avait visiblement de la difficulté à garder sa concentration mais il y arrivait toujours. Je savais déjà à ce moment là ce qui arriverait dans quelques minutes. Jamais il ne tiendrait le coup pendant un autre 45 minute. Il pouvait encore travailler toutefois, je le laissai donc continuer.

Cela faisait maintenant une heure que je volais. Étonnamment, j’avais bel et bien appris à mieux trouver les courants d’airs et j’arrivais parfois presque à prendre une bouffée d’air fraîche. Je ne savais pas si j’allais faire encore toute une demi-heure mais je devais essayer. Enfin, j’aurais essayé, mais là ce n’était pas possible. Pas à cause de moi, mais à cause de mon collègue. Alors que je le dépassai, je remarquai qu’il clignait rapidement des yeux et qu’il commençait vraiment à voler n’importe comment. Je m’arrêtai brusquement et je l’attrapai alors qu’il perdait connaissance. Concentrant toute la force que j’avais encore en réserve. Je tentai de porter le jeune homme qui devait avoir à peine un ou deux ans de moins que moi. Je volai jusqu’à l’entrée de l’institut et je hurlai pour avoir de l’aide. Rapidement, une infirmière qui prenait une cigarette vint me rejoindre et jeta un œil au jeune garçon. Elle me dit qu’il allait être correct, qu’elle s’en occupait. Je me retournai alors vers le parc, ou s’entraînait encore les autres, ou ils c’étaient arrêtés je ne suis pas sur. J’étais trop en colère pour le savoir. Définitivement, je crois que je n’aimais pas ce Monsieur du tout. Je redéployai mes ailes et je repris mon vol. Je ne lui ferais certainement pas le plaisir de me dire que je n’avais pas fait mon temps. Oh que non. D’ailleurs, une demi-heure plus tard, à la fin du cours, je serais toujours dans les airs.

Jean-Paul Beaubier était un peu découragé par la situation, il n'avait plus les membres qu'ils avaient avant. Même pas capable de voler une demie-heure sans s'écraser au sol. Seul Lucifel avait enduré cette entrainement pendant que les trois autres membres étaient toujours en pratique. Cela lui rappelait les douces années de son adolescence, personne au secondaire était capable de faire de la course rapide avant de s'écraser au sol. Bande de faible quand même, des mutants qui ne sont pas capables de servir parfaitement de leur pouvoir. Mais, il comprenait un peu, ils étaient quand même assez jeunes et peut-être beaucoup plus sur les fiestas que les pratiques. Il fumait doucement sa cigarette restant toujours assez souriant.

Au prochain cours, il avait déjà prévu ce qu'il allait faire avec ces cinq élèves. Ces deux élèves qui sont capables de voler, vont faire un laboratoire avec un système de défense et les trois autres vont faire des tours autour de l'Institut. Il voulait préserver une certaine pratique draconienne à ces élèves gâtées par la richesse de l'institut. Véga n'était pas un grand fanatique des règles des militaires, mais il voulait vraiment que ces élèves se dépassent pour une fois. Il fit un signe à Lucifel de venir proche de ces quatre élèves avant de parler.

-Bon, je vois très bien que vous êtes très novice et cela est très décevant de votre part. Je croyais avoir plus d'Angel avec moi, des ailés et mutants puissants, mais ce n'est pas le cas. Je vous suggère une chose avant le prochain cours: Pratiquez à place de draguer ou de bousiller vos cerveaux avec les fiestas. Alors, soyez beaucoup plus ordonné au prochain cours! Pas de chandail pour les ailés et essayez de vous pratiquer plus que 4 heures par semaine.

Dit Jean-Paul avant de ne laisser aucune chance aux élèves de communiquer avec celui-ci. Seulement un grand vent est apparu, Véga avait un cours d'économie dans quelques secondes, il faut faire vite.

Ce type, j’allais lui écraser la tête dans un mur. Je n’ai pas même eux le temps de me réchauffer les muscles et je sens que j’ai peut-être un claquage et il ose me traiter de novice. Il y a plus que 2 rangs de capacités, novice et demi-dieu. On raconte qu’Angel pourrait traverser l’océan pour se promener entre les continents. Pas étonnant, je sais que les os d’Angel sont vides ce qui le rend extrêmement léger alors que les miens sont pleins. Théoriquement, je peux atteindre plus de force avec celles-ci mais jamais je ne pourrai voler aussi rapidement ou aussi longtemps. C’était biologiquement impossible mais je paris que cet idiot n’en avait rien à faire.

J’eus quand même une bonne pensée pour lui lorsque je créai un petit engin extrêmement pratique. Grosso modo, il transfère la vitesse d’un objet ce dirigeant vers le porteur de ma création pour lui donner plus de force et de vitesse. J’aurais bien aimé voir Véga se battre avec moi si j’avais cela à ce moment là. Surtout que je n’avais pas l’habitude de quitter mes lunettes de soleil blanche pour une quelconque occasion. C’était l’avantage quand on créait une lunette aussi spéciale, on pouvait diriger son opacité. Entre temps en tout cas, j’avais la tête pleine d’idée macabre. Un instant je voulus même lui faire goûter la médecine à laquelle j’avais été forcé deux mois auparavant, voir s’il ferait encore le malin. Sauf que je supprimai rapidement cette idée. Je ne ferais pas subir ça à quelqu’un d’autre qu’à Sword.

- Pour votre information, monsieur, si je ne l’avais pas rattrapé, ce pauvre mec aurait pu mourir en tombant parce que vous n’avez même pas pensez que tout le monde n’avait pas la même force. Certains d’entre nous avons du nous cacher toute notre vie sous peine d’être martyrisé et tout le monde n’est pas fait pour ce battre. Depuis que j’ai été sauvés par des amis, j’ai essayé de reprendre contrôle de mon corps mais je n’ai encore que la moitié de mes capacités originelles. Vous considérez que nous somme mauvais? Vous ne savez même pas ce que nous sommes ni d’où nous venons! Vous vous attendiez à de jeunes Angel? Angel a les os creux et les miens sont plein alors je fais 4 fois sont poids alors évidemment je n’ai pas à la base sa capacités de voler longtemps. Angel n’a pas 20 ans qui plus aie, il a eu le temps d’apprendre à devenir ce qu’il est. Mon pouvoir principal est la compréhension mécanique alors il est évident que je vole moins bien que quelqu’un qui ne fait que voler. Lui, il a 15 ans, il n’est évidemment pas capable de voler durant des heures sans problème comme un enfant ne courserait pas un marathon aussi rapidement qu’un adulte. Pensez-y, et je vous revois la semaine prochaine.

Je me retournai vivement et me dirigez vers l’école, visiblement très énervés. Je serais à l’heure pour le prochain cours et je vais lui montrer que je sais aussi faire des choses qu’Angel ne sait pas. Il ne peut pas se battre avec ses ailes car elles sont plus fragiles et théoriquement plus faibles que les miennes. Moi je m’étais souvent servi d’elles comme de deux autres bras et cela m’allait très bien.

Jean-Paul voulait partir quand Lucifer lui répondit un dernier message avant de partir. Beaubier était assez gentil, mais il voulait être assez dure envers ces enfants gâtées. Toutes les professeurs de l'Institut, étaient toujours très gentil envers les élèves, Véga ne voulait pas. Il aimait très bien l'attitude de Lucifel pour lui répondre, mais se laisser faire sans dire un mot? Jamais! Jean-Paul était beaucoup trop arrogant pour admettre une faute. Il regarda les autres élèves avant de lui répondre.

-Je ne vais pas vous faire un cours de philosophie, mais je dois en parler avec vous, comme j'en parle avec les autres mutants. Bravo Lucifel, tu l'as sauvé, je ne te critique pas sur cela, mais je vous critique à cause d'une seule chose. Vous êtes encore trop jeune pour votre âge, chaque jour, il faut combattre quelques choses. Tout le monde a été fait pour être un combattant, qu'il soit humain ou mutant. Tu dois combattre. Moi, j'ai combattu contre les préjugés et pour l'égalité. Peut-être vous n'êtes pas les plus forts pour voler, mais avec moi, je veux que vous devenez forts. Tu deviens fort avec de la pratique, avec de la torture et avec la force. Il a des mutants qui ne sont pas nécessairement les plus forts physiquement comme Kitty Pryde, Malicia ou Diablo, mais ils ont combattu et ils vont toujours combattre pour être fort. À la fin de ce cours, je ne veux pas que vous devenez les meilleurs, je veux que vous devenez forts.

C'est dommage pour votre passé, mais il faut passer aux choses sérieuses. Tout le monde s'en ''cris**'' (expression québécoise) de votre passé, l'important c'est maintenant. J'ai sauvé des gens contre un attentat terroriste et j'ai tué des gens en Arctique qui avaient des enfants, mais qui avaient seulement des idéologies différentes du Canada. Est-ce qu'on me parle du passé? Non, on parle de moi qui vous défends, on parle du présent. L'important n'est pas le passé, mais le présent, il faut devenir plus fort présentement pour oublier mieux notre passé. C'est ainsi que le monde est fait et c'est ainsi la vie. Je suis vraiment désolé pour vous, mais je veux seulement que vous vous dépassez. C'est tout.

Dit-t-il en regardant ces élèves. Il était fortement hésitant à recevoir des commentaires, mais c'était sa philosophie. Il voulait que les mutants seront capables de se défendre contre les confréristes ou même contre des humains. Jean-Paul ne faisait pas confiance au présent, surtout avec la forte présence de la religion protestante dans la politique américaine.

- À ce que vous dites, il semblerait que notre passé se ressemble beaucoup plus que vous le pensez. Vous voulez nous rendre fort, très bien. Mais la critique doit être constructive. J’approuve vos méthodes, mais je doute sincèrement que vous sachiez vous en servir auprès d’élèves.

Ces sur ces mots que je quittai le cours. Oublier le passé? Jamais. Je ne pourrais me résoudre à oublier l’assassinat de mes parents sous prétexte qu’ils étaient humains. Depuis, d’une certaine façon, j’ai bel et bien combattu aussi pour empêcher les préjugés et promouvoir l’égalité. Il a tué des gens en arctique? Moi j’ai fait un massacre à New-York. Il se fout de mon passer? L’inverse est au moins aussi juste. On ne lui parle pas de son passé, le miens tente encore de me tuer. N’ais-je pas risquer ma vie quelques jours auparavant durant une mission de routine de récole d’information? J’ai bien hâte de savoir ce qu’il a prévu pour le prochain cours. Une fois arrivé dans ma chambre, je remarque un message sur ma porte. On m’invite à suivre le cours d’économie dut. Frustré, je jette un œil au nom du professeur. Oh ça craint.

C'était le deuxième cours, le deuxième cours était horrible selon les rumeurs. Les cours d'économie étaient sympathiques et ils ouvraient beaucoup de question philosophique sur la planète, mais le cours de vol était fort différent. Il avait prévu deux heures de cours pour chacun de ces cinq élèves. Chaque élève devrait faire ces preuves pour ce deuxième cours. Il espérait vraiment que ces élèves se sont pratiqués parce qu'il a prévu pour un troisième cours, la salle des dangers. Jean-Paul regardait toujours ces cinq élèves un peu méprisant. Il éleva un peu le ton pour commencer le cours.

-Si vous avez trouvé le cours difficile, la semaine dernière, j'espère que vous êtes prêts à travailler beaucoup plus fort. La semaine prochaine, on va tous à la salle des dangers. Aujourd'hui, je veux que tout le monde soit capable de voler. Je veux que celui qui vole avec l'esprit s'échauffe pendant trente minutes et fait une heure et demie autour de l'institut. Je veux que les autres soient tous capables de voler, parce que comprenez-moi bien. Si John tombe, c'est vous qui va aller le chercher. Si, un seul mutant n'est pas capable de voler aujourd'hui, il va rester avec moi pour la journée. Mon cours d'économie est annulé si vous avez vu sur Omnivox Institut. J'ai même averti les autres professeurs de votre risque d'absence. Aujourd'hui, ce n'est pas un cours de deux heures, mais un cours de six heures. Xavier m'a donné la permission et je vais le faire. Je suis désolé si cela brise vos congés ou votre petite soirée avec votre copine, mais il est urgent que cela change.

Vous êtes capables de voler, alors servez-vous de ce pouvoir. Si vous êtes tous capables de voler dans les quatre heures qui suivent, je vous donne 15 minutes de pause pour me rejoindre dans la salle des dangers. C'est fini la petite école. Vous vous donnez à fond, sinon personne va quitter ce cours. Bon, je vous explique le plan du cours.

Les trois novices vont volés au bout de deux heures. Je veux que vous restez au moins sept minutes dans le ciel. Après vous venez m'avertir. Je vais vous dire quoi faire après. Lucifel, je vais tester ton endurance. Tu vas te battre contre moi. Mais, ne t'en fait pas, je vais prendre seulement un bras. Ce test va me servir à juger tes capacités de combat en plein vol. Maintenant, Lucifel est votre chef d'équipe. Vous le respectez, parce que si un seul ne réussit pas, toute la merde va vers lui. Pour les deux premières heures, je pense que tout le monde a comprit. Alors, allez-y et pas de perte de temps!

Jean-Paul alla un peu plus loin en faisant signe à Lucifel de venir vers lui. Il n'était pas très loin, on pouvait voir les autres élèves. Jean-Paul s'envola doucement dans le ciel. Il attendait seulement son élève le rejoinds pour commencer le combat.

Sérieusement, je m’attendais à quelque chose de dure mais ça, je ne m’y attendais pas du tout. Un combat contre le professeur? Dans les airs? Mais c’était une histoire de con ça! Premièrement, le contrôle dans les airs par l’esprit était beaucoup plus aisé qu’avec des ailes. Bon, j’imagine que je n’étais pour refuser ce défi. Ça aurait mal paru. Je pris donc mon courage à deux mains mais auparavant, je me retournai vers le plus jeune, celui qui portait des ailes aussi, je lui donnai un petit conseil pour ses mouvements de départs. Quant à devoir manger des coups s’ils ne sont pas à la hauteur, autant essayer de les aidés un peu. Sauf que je ne savais absolument pas comment aider les autres. Je conseillai donc l’autre voleur à dire un ou 2 trucs pour aider les plus jeunes pendant son échauffement. Ce dernier acquiesça alors qu’il s’élevait à quelques centimètres du sol.

Un échauffement. Au moins, il avait bien pris note de mes déclarations du dernier cour. J’avais alors dépassé les bornes et j’en étais conscient mais peut-être qu’au fond c’était peut-être ce dont il avait aussi besoin. Après tout, personne n’est parfait. Je me dirigeai à sa rencontre, un peu stresser à l’idée d’avoir un entraînement au combat avec un X-men. Je n’étais pas mal dans mon genre mais il avait des années d’entrainement de plus et je ne m’étais pas souvent battus dans les airs. Enfin, pas sans un fusil et quelques balles. Je pris quand même mon envol pour me mettre à la hauteur de mon nouveau mentor. Allais-je un jour pouvoir dépasser le maître? J’en doute, mais l’espoir es ce qui fait vivre les gens n’es-ce pas? Alors autant me mettre tout de suite à la pratique si je veux un jour trouver le moyen de battre Véga à son propre jeu.

Je fonçai vers mon professeur. Je passais juste au dessus de sa tête et je tentai de le frapper avec mon poing droit. Sans me retourner, je frappai mes ailes dans mon dos pour faire une pousser vers Véga et essayer de lui mettre une série de coup de pied dans le ventre. J’étais un bon combattant à mains nus sur terre mais dans les airs. Mes coups étaient instable malgré tout, je me servais adéquatement de mes poussées pour rendre mes coups plus puissant. Enfin s’ils portaient. C’était toute fois épuisant et je m’en rendis compte bien avant que je sois vraiment fatigué. Je me stabiliser alors pour parler un peu avec mon professeur.

- Es-ce que je fais quelque chose de mal dans mes mouvements pour que je perde aussi rapidement mon énergie et mon souffle. C’est la première fois que je me bats dans les airs comme ça alors je ne connais pas trop les effets. Es-ce qu’au moins je visais assez bien pour une première fois? Et ne me dites pas qu’Angel aurait fait mieux!

Jean-Paul Beaubier décida d'y aller tranquillement en premier. Il évita seulement les coups pour voir le système de défense de l'homme. Il n'était pas si pire, mais le but de Véga était assez simple, il voulait que Lucifel soit capable de combattre Magnéto. Le but était assez difficile, mais il voulait que ce jeune ailé devienne beaucoup plus fort qu'Angel. Angel était de l'histoire ancienne pour lui. Il voulait que Lucifel devienne plus fort qu'Angel. Beaubier semblait très insultant envers son jeune élève. Il commença à sortir des cigarettes en lui adressant un sourire.

-Angel était meilleur...

Dit-t-il en riant en donnant seulement une tape sur l'épaule de son élève. Il voulait seulement faire une blague sans être très insultant. Il regardait un peu ces élèves un peu plus loin en allumant doucement sa cigarette. Beaubier regardait ces élèves avec un peu de compassion avant de sortir une phrase qui semblait un très revendicateur sur sa connaissance sur les groupes des mutants.

-J'espère que toi ou les autres ne vont pas rentrés dans les White Blood ou dans la Confrérie, sinon les conséquences pourraient être assez lourds. Je suis très fidèle à mes élèves, même jusqu'à la mort.

Jean-Paul semblait beaucoup connaître, c'était un peu normal. Presque tout le monde connaissait les confréristes, mais peu de personne connaissait les White Blood. Véga en avait tué dans le passé avec une cruauté presque aussi insupportable que les confréristes. Une jeune adolescente s'est retrouvée le cou complètement tordu à cause de Jean-Paul.

-C'était bien, mais tu devrais penser à faire des coups imprévisibles. Tu sais très bien que je suis très rapide, alors j'ai vraiment des excellents réflexes, alors essaie de faire des coups assez extraordinaires pour m'étonner. Là, je te donne une autre mission, tu dois m'arracher ma cigarette de ma bouche. Je ne vais pas boucher très rapidement alors, tu vas avoir plus de chance.

Répondit Véga en regardant les battements de son élève. Il voulait seulement voir si Lucifel pourrait passé ce défi. Il ne semblait pas très arrogant dans son message. Il voulait seulement voir pour observer les capacités intellectuels de Lucifel pour attraper sa petite cigarrette.

Bien sur, je m’y attendais à ce qu’il me dise qu’Angel était meilleur juste après que je lui dise de ne pas le faire mais je savais que ce n’était qu’une blague et je le pris donc bien même si cela m’énerva un peu. Le problème c’est quand il fit mention des White Blood. Le nombre de personne connaissant leur existence était extrêmement faible à New-York. Je devins comme une statue lorsqu’il y fit référence mais je ne dis rien. Je gardai pour plus tard mes questions et je ne le raterais certainement pas. S’il est apte à me donner des informations utiles alors je les aurais. Évidemment, je n’allais pas le menacer comme je l’avais fait avec bien d’autre mais je trouverais bien le moyen d’avoir les informations que je désire, je trouve toujours le moyen. Entre temps, il veut des coups imprévisibles? Je vais faire ce que je peux.

Ça phrase était à peine finie que déjà je fonçais vers le dessus de la tête de mon professeur. Évidemment, il décala vers le bas et alors que mon élan ne faisait que ce prendre, je donné un autre coup pour descendre en piquer, je passai près de son corps mais je n’avais pas l’intention de l’attraper sur ce coup là de toute façon. Il se déplaça sur la droite et je fis la même chose mais en restant dans son dos, il se retourna en se redéployant et je passai à nouveau très près de lui dans un mouvement rapide. J’avais alors la tête en bas et c’était incroyablement inconfortable mais c’était là l’idée. Je me poussai un peu au dessus de lui et à nouveau il se déplaça vers le bas.

À l’aide de la graviter, je me repositionnai les pieds vers le bas et mes ailes frôlèrent presque le professeur. Je sus alors que j’avais la bonne technique. Nous jouâmes ainsi alors que je battais stupidement des bras pour tenter de l’attraper. C’était une ruse car je savais une chose que Véga ignorait sûrement. Encore une fois, je me retrouvai cul par dessus tête et je plongeai au dessus de mon professeur toutefois ce coup là, mes bras ne battirent pas l’air. Il se décala vers mes ailes ou je devais être inapte à le rejoindre si on se basait sur la traditionnelle version des ailes mutantes. Les miennes étaient toutefois différentes. Une de mes ailes forma une sorte d’entonnoir autour du professeur car elle pouvait faire ce genre de mouvement. Le corps de mon professeur fut attirer ainsi vers le miens. Je n’eut alors qu’à tendre le bras pour attraper la cigarette de la bouche de mon professeur. Je me laissai alors tomber vers le sol.

Les deux pieds sur terre, je lancé cette cochonnerie sur le sol puis l’écrasa du bout de mon pied. Je levai mon regard vers mon mentor avec un petit sourire au coin des lèvres, fière de ma réussite. Ce sourire s’effaça pourtant rapidement car j’avais encore en tête sa déclaration sur les White Blood et les questions fusaient encore dans mon esprit. Je me demandais sans cesse comment je devais amener mes propres interrogations sans que cela ne paraisse suspect car après tout, je n’étais probablement pas sensé en savoir autant. Je me dis alors que je n’avais qu’à faire front. Comment pouvais-je réagir autrement. Je repris donc mon envol en ligne droite pour revenir à côté de lui.

- Un bon point pour moi. J’aimerais avoir quelques choses en échange. Que savez-vous des White Blood?

Court, très court pour moi qui avait cette grandiose habileté à perpétuer des phrases de kilomètres de long ou du moins sans pause réelle. Le fait est que je ne savais pas quoi dire de plus. Alors aussi bien m’arrêtez là.

La technique était enfin imprévisible, enfin pour une fois. Mais, il manquait encore beaucoup de pratique, il voulait le combattre pour au moins qu'il se dépasse. Jean-Paul était assez exigeant envers ces élèves. Il regarda toujours ces élèves, un des trois membres étaient enfin capables de voler. Il en restait seulement deux. Lucifel demandait des questions sur les White Blood. Pas beaucoup de personne ne connaissait ce groupe, mais il décida de parler sur le cas. Il avait fait une ancienne mission.

-Cela faisait très longtemps, pendant ma jeunesse dans les X-men, j'ai infiltré un groupe terroriste pro-mutant appelée les White Blood. Encore actif aujourd'hui, c'était mes années de jeunesse. Le groupe cherchait seulement une destruction par la terreur. J'avais 35 ans. Je suis rentré dans le groupe avec un changement majeur de ma morphologie. Je suis quand même un écrivain assez connu dans les confréristes et autres organisations mutantes. Les White Blood ont été crée dans les même temps que moi. Un groupe contenant les confréristes les plus convaincus et impulsifs.

Ma mission était d'attaquer directement la confrérie via les White Blood. Une longue histoire commença. Ma chef d'équipe n'était seulement âgée de 18 ans, elle avait le contrôle du sable. Elle était une jeune serbe rejetée par sa grande famille dans la Serbie. Triste histoire répété par les humains. Son nom était Valeria, ou quelque chose du genre. Puis, j'ai commencé à avoir de l'affection envers ces rednecks'' de mutants. Il semblait avoir une telle souffrance intérieure que ma mission était un échec. Un jour, j'ai frappé Valeria sur le ventre pour finalement tordre complètement son cou. Elle était morte rapidement, mais elle portait un enfant. J'ai tué une mère ce jour-là, je n'ai pas tué de White Blood ou de confrériste, mais une mère.

Les White Blood sont seulement un groupe de terroriste comme les autres cherchant vengeance. Un groupe fondé sur une haine, comme les autres groupes d'humains anti-mutants. Je sais beaucoup de renseignement sur les membres, sur les fondements et son histoire, mais elle est déjà trop longue pour être raconter....

Dit Véga en regardant sa montre. Il ne connaissait pas beaucoup Lucifel, mais il cherchait seulement à lui donner les renseignements les plus primaires.

-Va aider les autres, je vais aller nous chercher du Tim Hortons...

Conclu Véga doucement, il commença à faire des premiers pas en directement du Nord. Il voulait savoir si Lucifel voulait ajouter quelques choses avant de partir.

J’élevai mon bras métallique devant moi et en plia les jointures. Un seul mot filtra entre ma bouche « Terreur ». Ils ne m’avaient pas terrifiés, ils m’avaient énervés, et ils en avaient payés le prix. J’acquiescer ensuite à la demande de Véga en hochant simplement la tête et je me rendis alors vers les autres membres du groupe. Je devais donc leur montré à voler? J’essaierai. Premièrement, je demandai à tous les élèves d’atterrir près de moi et je fis revenir mon collègue le plus doué. Il était épuiser mais il tenait encore debout. Je mis la main sur son épaule et lui demanda si tout allait bien. Il me demanda 5 minutes pour se remettre assez et il pourrait continuer son entraînement. Il sembla heureux quand je lui dis qu’il allait pouvoir rester au sol. Après tout, j’aurais besoin de lui pour apprendre aux jeunes comment voler avec leur esprit avec plus de talent. Heureusement, un des élèves toujours inaptes au vol était l’autre ailé.

Je donnai quelques conseils basiques sur le fait que les courants d’airs influent sur chacun d’entre nous et qu’il fallait apprendre à s’en servir pour manier notre vol et garder de l’énergie. J’encourageai aussi les jeunes à vraiment dépasser leurs limites. Il y a toujours une étape particulièrement dure à traverser ou l’on se sent incapable d’aller plus loin mais cet étape ce dépasse est c’est alors qu’on développe vraiment rapidement ses pouvoirs et que s’ils s’habituaient maintenant à développer au maximum leurs pouvoirs, ils deviendraient des mutant bien plus puissant que la précédente génération. Des étincelles s’allumèrent dans les yeux de mes élèves, même dans ceux de mon co-professeur. Il semblerait que cette histoire leurs donnait vraiment envie de ‘améliorer. C’était bien tant mieux car je n’avais pas envie que Véga entre en crise après moi parce que je n’avais pas suffisamment enthousiasmé les élèves à devenir ce qu’il voulait d’eux.

Je pris alors l’autre ailé à part alors que l’autre inapte au vol étudiait avec mon collègue et que les autres tentaient de se surpasser au vol. Je dus les avertir une ou deux fois sur le fait qu’ils devaient apprendre à se manier, pas à aller vite en premier. Avec mon élève, je commençai à corriger ses mouvements d’ailes. Je sentis son exaspération augmenter et qu’il perdait sa concentration. Je dus trimer dur à le convaincre que moi aussi je volais mal au début mais qu’il avait tout le temps d’apprendre. Au bout d’un certains temps, finalement, le mouvement de ses ailes n’étaient plus trop mal. Je me mis devant lui, me mis en une position solide et je lui demandai de me pousser de toutes ses forces en usant de ses ailes. Au bout d’un certains temps, le corps du jeune homme décolla du sol alors qu’il se concentrait encore sur le fait de me pousser. Je ne m’attendais pas à ce que ça fasse cela mais ça me plaisait bien. Au moins, il savait voler. Je continuai mon cours en tentant de lui faire réussir un décollage et s’il y ait arrivé à quelques reprises, il arrivait qu’il rate. Je dois admettre que je m’attends surtout à ce que ce soit à cause de son manque de force.

Jean-Paul parti vers le Canada, plus précisément à Toronto pour aller chercher du fameux Tim Hortons. Beaubier n'était pas beaucoup aller au Canada, depuis quelques années, cela lui manquait un peu. Il est vrai qu'il avait une certaine ressemblance envers le Canada anglais et les États-Unis, mais il avait une petite différence qu'il ne pouvait pas dire. Peut-être croire qu'on est seulement différent, nous fait des gens différents. Véga cherchait six cafés avec deux boites de beignets avec des différentes saveurs. C'était pour ces élèves, il était très rare que Véga soit gentil avec ceux-ci. Mais au moins, ils étaient seulement cinq. Véga arriva beaucoup plus tard, pour voir ces élèves qui volaient tous. Enfin! Personne ne va rester après le cours et peut-être la salle des dangers plus tard.

-Bon, nous prenons une pause d'une vingtaine de minute. J'ai amené des cafés et des beignets pour vous, alors servez-vous. Je vous explique la suite du cours après. Nous allons faire une exercise plutôt simple pour les débutants, vous allez faire le tour de l'institut pendant 40 minutes. L'important n'est pas l'endurance, mais l'entre-aide. Des mutants ne sont pas capables pas de voler durent trente minutes dans votre groupe. Il est maintenant important que vous vous dépassez et que vous formez une équipe. Je n'ai pas encore trouvé de nom, mais proposez quand même. Vous avez maintenant 20 minutes de pause, vous vous reposez et reprenez vos forces pendant ce temps. Vous n'avez pas le temps d'aller voir vos copines ou d'aller manger à l'Institut. Alors, vous vous reposez ici. C'est obligatoire.

Dit Jean-Paul en commençant calculer le temps pour la pause. Beaubier était un grand calculateur dans ces actions, il voulait tout prévoir. Il commença à manger tranquillement un petit beignet au chocolat en buvant son café. Puis, il commença une question à Lucifel spécifiquement.

-Pourquoi tu t'intéresses au White Blood?

Demanda le professeur à son élève. Pourquoi cet élève était intéressé par le groupe terroriste des mutants beaucoup plus radicaux que la Confrérie. Peut-être il était seulement intéressé par les autres groupes des mutants. En sociologie, on était capable d'identifier les différents groupes de mutants selon leurs histoires ou leurs idées politiques. Il voulait seulement savoir.

Ça y ait, tout allait pour le mieux. Même mon jeune élève arrivait à voler pendant quelques minutes sans problème. Sa lui était encore pénible mais la joie du vol, qui est si intense, lui donnait d’autant plus envie de s’améliorer et il se développait à une vitesse assez impressionnante d’ailleurs. Certains des habitués en vol avaient encore cette fâcheuse habitude de perdre sommairement le contrôle mais cela se réglerait au bout de quelques pratiques. J’eu même envie de leur dire que le cours était fini pour aujourd’hui et qu’ils allaient devoir revenir demain mais je me suis repris juste à temps. Je n’étais pas le véritable professeur de ce groupe après tout. C’est alors que Véga revint finalement. J’étais curieux de voir ce qu’était ce Tim Hortons, je n’en avais pas la moindre idée. Lorsque je vis les beignets et le café je reconnu l’endroit. Je n’y avais jamais mangé mais il n’était pas trop tard pour essayer.

Il décrit alors la seconde partie du cours. Je commençais donc à faire ce que tout bon chef d’équipe doit faire. Préparer une tactique pour que tout se passe pour le mieux. Pendant que je mangeais ma petite collation, qui n’était pas mauvaise du tout, lorsque Véga me demandais d’où me provenait mon intérêt pour les White Blood. Je regardai le groupe d’élève qui discutait tranquillement en mangeant assis sur l’herbe. Personne ici n’avait encore vu la vérité sur mon bras. J’avais travaillé fort pour le cacher. Je n’avais d’ailleurs aucune bonne raison de le montrer en ce moment non plus. Il n’avait pas à savoir pourquoi es-ce que je détestais tant ces terroristes. J’aurais pu dire que ce n’était qu’un des groupes contre lesquels j’aie eu des démêler et sa aurait probablement parfaitement passé. Au fond, oui, je devais le lui dire. Il n’avait aucune raison de me donner ce que je voulais sinon. Lentement, je retiré mon gant gauche et je remontai la manche de mon gilet, dévoilant mon membres mécanique.

- J’avais 17 ans lorsque leurs chefs, Sword, m’a fait ça. Aujourd’hui il est enterré sous les décombres d’un bâtiment de 23 étages qui lui est tombé sur la tête.

Je n’en dis pas plus. Ça n’avait pas vraiment d’importance dans le cadre de cette rencontre. Aujourd’hui, je portais un de mes manteaux modifiés. J’avais de grand zip dans le dos que j’ouvrais pour laisser passer mes ailes à l’air libre. Je retiré ce dernier maintenant car j’avais envie de me sentir plus libre. Je n’avais pas de gilet en dessous, ce n’était pas nécessaire. Le torse nu, j’étais prêt à faire plus d’exercices compliqués. Je me dirigeai vers mes collègues alors que la montre de Véga sonna. Je donnai alors mes indications. On allait jouer cette partie à la façon des oiseaux migrateurs.

Premièrement, le meilleur d’entre eux allait prendre la tête, remplacé par le second et ainsi de suite pour faciliter le travail des autres. Il semblait évidant toutefois que moi et l’autre qui volait parfaitement allions commencer derrière. Comme nous allions pouvoir tenir beaucoup plus longtemps, nous pouvions entendre jusqu’à la fin pour prendre la tête et cela leur permettrait de pratiquer les différentes positions. Avec un jeu d’équipe aussi serré, ils allaient devoir apprendre à prévoir les mouvements de la personne les précédant et bien avertir ceux derrière qu’ils quittaient leur poste. J’expliquai ensuite comment ce faisait le transfert sur le point de vue technique. Je me rendis alors compte de quelque chose.

- Pardonnez-moi monsieur, mais j’ai comme l’impression qu’en faits, je ne ferai pas partie de cet exercice. Je me trompe?

Jean-Paul écoutait les jeunes et leur stratégie, enfin des membres qui deviennent intelligents. Il n'avait plus beaucoup d'espoir en voyant seulement des jeunes qui s'intéressaient beaucoup plus à l'amour qu'une réalité de la société. Véga s'était habitué de cette réalité depuis les années 70. Depuis, qu'il avait quitté le FLQ pour jouer beaucoup plus solo. Véga était enfin heureux de voir la réussite de ces élèves. C'était rare de les voir aussi motivé. Il était resté neutre devant la blessure, il est toujours neutre, toujours insensible. Ne laissant paraitre que des rares émotions aux autres membres. Il restait aussi un combat contre son jeune élève après son gros beignet. Il répondit à Lucifel doucement en buvant un peu de son café.

-J'avais prévu quelques combats avec toi, mais je ne pense pas que tu es de niveau. Dit Véga en passant sa main sur son crâne. Il avait absoluement aucune exercice à donner à Lucifel. Va ''coacher'' tes amis, sérieusement, je ne sais pas quoi te donner comme exercice. Si l'un de tes amis tombent au sol, tu vas être obliger de faire du recrutement avec moi Samedi.

Répondit Véga en regardant sa montre, c'était encore son temps de repos. Il était rendu un peu plus paresseux que dans les années 90 ou 2000. Il n'était plus le jeune aventurier, il était rendu quand même assez vieux pour faire des cours de vol pour les jeunes. Il restait toutefois discret. Peut-être, il va donner congés aux jeunes la semaine prochaine pour leurs efforts. Il attendait seulement le résultat de l'équipe et les efforts des débutants. Il attendait seulement l'exercice se finalise pour rejoindre la salle des dangers dans les heures qui vont suivre.

Véga voulait déjà que ces élèves soient capables de se défendre et de voler facilement. Véga avait des plans pour les jeunes, ils voulaient que les jeunes soient capables de rivaliser contre les mutants de la Confrérie facilement. Après avoir, jeter les déchets de Tim Hortons, il ne restait qu'une dizaine de minute avant son exercice finisse.

M’entraîner avec les autres, je suis surpris qu’il me laisse autant en paix tout d’un coup. Toutefois, j’aimerais bien savoir pourquoi il ne semble pas s’intéresser plus que ça à mon histoire. Les autres élèves quant à eux dévisagent mon membre mécanique comme si c’était une entité à part entière qui me sortait du bras. Dans le fond ce n’étais pas totalement faux puisque… oh non laisser tomber. Le fait est que j’allais donc voler un petit 45 minute pour accompagner mes élèves. Je donnai donc mes dernières indications et l’ordre précis de la rotation. J’avertis aussi mes élèves qu’ils devaient immédiatement le rapporté s’ils ne se sentaient pas bien pour que moi ou l’autre élève le plus âgés, nous puissions nous préparé à aller le chercher si besoin est. Il n’était toutefois pas question d’abandonné à cause d’une petite sensation désagréables. Ils devaient se battre eux même en premier lieu. Maintenant, c’était l’heure de se lancer.

Le groupe se mit dans la position qu’il allait utiliser pendant toute la période de l’exercice et finalement, tout le monde décolla avec une aisance impressionnante. Je m’attendais à ce que l’on ait à le reprendre une ou deux fois avant que tout marche comme sur des roulettes mais finalement ce n’étais pas si mal du tout. Le plus jeune tenait la tête, comme prévu. Au bout de deux minutes à peine à tenter de suivre le pauvre jeune garçon qui se déplaçait très mal, il pris position derrière la ligne, je reculai et laissai un espace pour le laisser devant moi, pour l’instant ce serait mieux comme ça. Ainsi, l’exercice se passa bien et au bout de 20 minutes, tout le monde tenait bien. C’était alors à mon tour d’aller vers l’avant et à mon ordre, le plus jeune du groupe se repositionna à l’arrière du grand V que nous formions.

En dessous de nous, les élèves nous regardais et nous pointait en riant. Pas pour se moquer, seulement que c’était un spectacle assez particulier que nous donnions, même pour une école de mutant. C’est alors qu’il remarqua un des élèves descendre plus bas pour impressionner un groupe de fille. Je tiens à spécifier que je n’étais pas content. Mon collègue me remplaça et je descendis en piquer sur le petit plaisantin qui se trouvait brillant et attirant. Je le frappai de plein fouet et je remontai en chandelle. Je le lançai vers la formation en l’avertissant que la prochaine fois, je l’écrase sur le sol. Au fond mes menaces n’étaient pas nécessaires. Le ridicule s’abattit sur lui et ses chances avec les jeunes demoiselles venaient de disparaître en fumée. C’était déjà une punition amplement suffisante. Le reste du cours se passa sans anicroche et tout le monde put retourner au point de départ sous les applaudissements et les acclamations des élèves réjouis. Malgré le fait que je ne porte pas vraiment d’attention à ce que les autres pensent de moi, je dois admettre que toute cette affection me toucha en plein cœur.

L’atterrissage se fit moins en douceur par contre. La majeure partie des élèves étaient extrêmement épuisé et atterrir plutôt mal. Certains même s’effondrèrent face contre sol. Certains réussirent toutefois bien puis tentèrent de reprendre leurs respirations en marchant tranquillement autour. Je me rendis auprès de Véga pour savoir ce qu’il passait de notre premier entraînement en groupe. Je dois admettre qu’une partie de moi s’attendait à ce qu’il lui dise que maintenant ils allaient pratiquer des acrobaties aériennes pour le spectacle de fin d’année. Comme si Véga ferait des spectacles de fin d’année. N’empêche que l’idée était marrante et que cela permettrait aux élèves de mélangés travail et plaisir tout en ayant une bonne raison de pratiquer des manœuvres complexes.

Véga était en plein questionnement, il croyait qu'il avait tué Sword plutôt, mais cet enfoiré a résisté. Maintenant, c'était un jeune qui s'occupait d du groupe. Dire que Jean-Paul Beaubier était peut-être le mutant le plus réputé dans les années 90 pour combattre les White Blood ou les confréristes. Malgré qu'il est en bonne forme physique et psychologique, il était devenu beaucoup plus pacifique et il passait beaucoup plus à la télévision. Les White Blood était seulement un groupe parmi d'autres, un groupe de mutant perdu dans leur idéologie et leur vengeance. Ce n'était pas très rare de les trouver plus tard à l'Institut ou autres. Véga avait toujours un œil sur ces élèves, mais il était beaucoup plus en réflexion sur sa participation chez les X-men. Peut-être qu'il va recommencer à être sur le terrain après de nombreuses années d'absences.

Ces élèves avaient presque fini, il voulait leur donner une pause et peut-être annuler le reste du cours. Il avait déjà deux personnes dans la salle des dangers et il ne voulait pas vraiment les déranger pour sa classe. De plus, sa classe semblait beaucoup trop épuisée pour aller dans la salle des dangers. Véga regarda ces élèves, il était enfin fière de ces élèves pour une fois.

-Bon, je vous félicite, vous avez attiré des jeunes femmes et vous êtes finalement dépassés pour une fois. Nous avons fait quatre heures de cours et vous êtes tous capables de voler et de travailler en équipe. La semaine prochaine, on se rejoins dans la salle des dangers. Je vous suggère de pratiquer ensemble pour une fois. Parce que vous n'allez pas avoir la même chance la semaine prochaine. Il pourrait avoir un grand danger de blessure, alors pratiquez-vous, combattez-vous ensemble. Si vous n'êtes pas très bons, vous allez terminer dans la belle petite infirmerie de l'Institut. Si vous avez des questions, c'est maintenant. Finalement, je vous suggère de vous pratiquer pendant dix heures solos et deux heures en équipe cette semaine.

Dit Véga en regardant doucement sa montre. Il avait eu une idée assez malsaine pour Lucifel. Il voulait l'espionner pour ainsi connaître son coté contre les White Blood. Ce n'était pas très saint, mais il en voulait connaître beaucoup plus sur son élève.

Et les élèves se séparèrent. Une minute plus tôt j’organisais une nouvelle rencontre dans deux jours et tous les élèves étaient étonnamment excités à l’idée de retravailler leur vol. Apprendre à se servir était toujours intéressant mais il y avait comme quelque chose de plus. Je crois qu’ils voulaient aussi se montrer comme ils l’avaient fait plus tôt. Tant mieux si ça les motivait au fond. Il fallait bien quelque chose pour les forcer à s’entraîner à fond. Certains diraient que le simple fait de devenir meilleur devrait les motiver suffisamment mais ceux là ne devaient pas connaître beaucoup d’adolescent, ça c’est certains. Je restai toutefois non loin du professeur. Cette histoire n’était certes par terminer.

- Faire de moi un demi-professeur et ne pas me laisser le moindre avantage, c’est de l’exploitation. Au moins je vais apprendre à connaître leurs avantages et leurs capacités, si jamais j’ai besoin d’eux je saurai auxquels demandés. Peut-importe. Revenons-en à notre discussion de toute à l’heure. Lorsque l’on tue un terroriste, on ne tue pas cette personne, on en sauve 1000 autres. Je traque les White Blood sans relâche depuis un bon moment et il y a quelques semaines j’ai même fait ce que je ne croyais pas avoir la force de faire. Mais ne le dites pas à personne.

Tué des gens face à face a toujours été assez simple pour moi mais les choses n’avançaient pas. C’est alors que j’ai rencontré un groupe de mutants qui combattaient activement les White Blood de façon bien plus explicite. Ils étaient 5, dont l’un possédait les mêmes pouvoirs que moi mais lui, il ne s’attaquait à personne directement, c’était plutôt un tacticien. Enfin bref, ils m’ont recruté après que j’aie passé 3 semaines sous tortures intenses. Ils avaient connaissance de l’emplacement exact d’un de leurs QG de New-York que nous avons, disons, nettoyés. Depuis j’ai toutefois quelques problèmes.

Autant que possible, j’aimerais pouvoir m’éloigner de ce passé mais pour l’instant je suis traqué d’un peu partout. Jusqu’à maintenant l’institut me couvre bien mais je crains que ça ne dure pas. Je dois absolument trouvé des informateurs White Blood pour savoir s’il y a des restes actifs à New-York car si c’est le cas je devrai m’exiler ailleurs ou me remettre en chasse. Je ne peux pas me permettre de mettre tout le monde en danger. Je dois donc trouver des informateurs qui pourraient me donner un peu d’information. Vous n’auriez pas quelques personnes à me proposer. Je dois faire vite.

Jean-Paul était sur le point de partir quand son élève a commencé à parler avec celui-ci. Véga resta très neutre, le jeune homme était ambitieux, mais il était utilitariste. Cela ne lui dérangeait pas, mais il connaissait très bien l'Institut, plusieurs des membres de l'école sont des ex-membres des White Blood ou de la Confrérie. Véga avait peur d'une réaction néfaste du jeune homme pour attaquer même des élèves ou des professeurs. C'était seulement un adolescent, Véga avait presque le triple de son âge. Les autres élèves ont décidé de partir se reposer ou manger.

-Tu es un jeune homme très ambitieux, mais l'ambition peut être dangereuse pour une personne comme toi. J'accepte que tu sois professeur de vol, mais je vais te donner dans deux semaines la chance de te voir en action avec tes élèves.

Je te comprends un peu, mais sans approuver leurs actions, les White Blood sont des monstres, oui. Mais, ils ont soufferts dans leur vie, je ne sais pas si tu le sais, mais plusieurs membres de la Confrérie ou des White Blood ont rejoints l'Institut. Ces gens ont tués d'autres gens, ils ont torturé des humains, mais on les pardonne. Tu dois comprendre qu'avant de tuer un mutant ou un humain. Ils ont une vie, une famille, une psychologie, un passé, un présent, des valeurs et une passion. Je ne vais le dire à personne, mais tu dois comprendre qu'il a une vie pour tout le monde.

Je peux t'aider pour des renseignements. En Italie, une ordinateur a les archives complètes des White Blood. De tout les anciens membres jusqu'au plus récent, tu vas découvrir plusieurs fichiers avec leurs ennemis et leurs alliés. Mais, je te suggère une chose importante que tu ne dois pas oublier. Si, j'apprends un jour que tu as battu ou torturé un membre de l'Institut à cause de son passé, je vais me charger de ton cas. Je t'aide seulement pour vivre en paix, pas pour massacrer des gens. Il reste un grand nombre de personne dans les White Blood à New York. Sur l'ordinateur à Rome, tu peux les trouver facilement. Mais, si tu connais bien l'histoire des fascistes mutants, tu dois connaître le nom des Andropov.

Dit-t-il tranquillement en regardant son élève, il faisait référence à plusieurs élèves et professeurs de l'Institut. Mais, Véga ne voulait pas créer des tensions, il voulait seulement aider les gens. Ce n'était pas si simple, mais Lucifel était bien averti de ces agissements sur les membres de l'Institut. Maintenant, Véga a seul objectif, espionnez son élève. Il avait des grands doutes envers celui-ci. Il ne le connaissait pas, mais il voulait seulement vérifier.

C’est votre point de vue.

Sur ces mots je quittai le cour une fois pour toute. Italie? Très bien. Valait mieux ne pas compter sur lui pour avoir plus d’information toute fois. Je n’étais probablement pas tombé dans ses bonnes grâces en refusant cette pseudo-aide psychologique mais je détestais ceux qui disaient que les White Blood étaient des humains. Bien sur qu’il y en avait qui n’avaient rien à voir avec ces êtres immondes malgré qu’ils leurs soient affilié mais certains étaient foncièrement mauvais et ils ne méritaient rien de plus que de mourir dans les pires souffrances. Je n’allais d’ailleurs sûrement pas passer outre mes habitudes maintenant de toute façon. Je me rendis jusque dans ma chambre. La nuit serait longue, je le savais déjà. Il n’était pas toujours très simple de chasser des infos mais avec les bribes que j’avais de Véga, je pourrais faire ce qu’il se doit pour avoir le reste…

-- Une semaine plus tard
La semaine avait été épuisante pour tous les élèves. Tous le monde avais les nerfs à cran à l’idée de ce que leur préparait Véga qui avait déjà demandé l’impossible de ses élèves mais avec la pression que je leurs avaient pour qu’ils en donnent encore plus, certains se demandaient déjà s’ils allaient suivre les cours jusqu’à là fin. D’autres pourtant c’étaient améliorer si rapidement qu’ils étaient encore plus motivés. 5 d’entres eux, donc, étaient motivés à l’extrême et les neufs autres étaient effrayés. Moi je ne ressentais rien de précis en ce qui concerne le cour lui-même. L’idée de m’entraîner dans la salle des dangers par contre, ça c’était motivant. En tout cas, l’espoir incroyable de la minorité boostait le moral moyen de la troupe et même les déprimés avaient au moins un peu envie e savoir ce que serais la prochaine étape.

Quant à moi, si j’étais un peu affaibli, le problème n’était pas les entraînements de la semaine, même si ça avait fait beaucoup. Le pire avait probablement été la chasse à l’information. Demain, dans deux jours aux maximums, j’allais quitter le continent pour quelques temps. Je devais apprendre à reconnaître le coin et peaufiner mes informations sur les membres actifs des White Blood de Rome. Une très petite cellule, heureusement. Tout ce qu’il me manquait à terminer, c’était ce traducteur pour que l’Italien ne soit pas un problème trop grave de discussion entre « bons-amis ». J’étais prêt pour Véga pour l’instant. Qu’il me montre ce que son esprit pervers est capable de me trouver comme test.

Véga n'était pas très motivé d'aller à la salle des dangers, il était toujours un peu négatif et il avait apprit plusieurs renseignements sur Lucifel. Il s'était acheté des billets pour Rome ce mutant. Parfait pour quitter la maison pour faire une mission de reconnaissance. Partir dans deux jours pour aller vers Rome. Enfin, un autre continent pour se reposer avec un grand soleil rayonnant et un opéra de classe. Un peu changement dans sa routine de vieux professeur. Il arriva devant les élèves, mais en retard. Très étonnant de sa part. Mais, c'était une date très important pour lui, cela fait maintenant 23 ans que sa fille est morte du SIDA. Il était très bien habillé, mais il semblait très loin d'être motiver pour s'attaquer à un autre cours. Il regarda ces élèves doucement, un par un. Mais restant neutre encore une fois, il commença doucement à parler.

-Je vais faire le premier examen aujourd'hui, cela vaut pour 5% de l'année. Un examen d'endurance, vous avez 0% ou 5%. Vous restez trente minutes dans le ciel et après le cours est fini. Nous n'allons pas à la salle au danger aujourd'hui. La semaine prochaine, c'est un cours de trois heures. Tout le monde me rejoins à la salle des dangers. Si vous ne connaissez pas le chemin, demandez. Dans deux semaines, Lucifel va vous faire le cours. Le cours va duré trois heures. Vous avez tous comprit ou je dois le répéter?

Demanda doucement Véga en soupirant. Jean-Paul n'était pas très agréable dans le quotidien, mais il était encore plus désagréable. Véga commença doucement à s'asseoir sur le siège pour faire signe à ces élèves de s'envoler. Après le cours, cela lui donnait une heure et demie pour se rendre à Montréal pour visiter sa soeur et faire un tour chez les amis.

C'était des points données, après deux semaines, la grande majorité des élèves étaient capables de voler pendant 30 minutes. Il voulait seulement se reposer et il n'avait pas idée d'annuler encore une fois son cours d'économie. Véga ne semblait pas trop captivé ces élèves, il était toujours en train de regarder les enfants dans le parc depuis le début de la journée.

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