Au menu de ce soir : dîner entre amis (PV Katherine Pryde)

Plus de deux mois s’étaient déjà écoulés depuis ma dernière discussion avec la jeune Kitty Pryde et je devais bien me l’admettre : Notre jeune Shadowcat me manquait ! Je ne savais mettre des mots sur les excuses que je devrais lui fournir. Un surplus colossal de travail ? Des évènements indépendants de ma volonté ? Cela me suffirait-il pour que la juge Pryde m’attribue des circonstances atténuantes ? Non bien évidemment que non ! Quelle serait-alors la sentence à prononcer contre moi ? L’inviter à dîner dans l’un des meilleurs restaurants de la ville ? Voilà qui me semblait plus que bien indiqué. Le matin-même je réservais donc un table au World espérant qu’elle saurait apprécier comme il se doit le charme du cadre et les plats succulents qu’ils pouvaient y déguster.

Depuis son arrivée à l’Institut j’avais toujours eu un faible pour la jeune demoiselle. J’aimais nos discussions emplies de joie et de fraîcheur qui me permettaient d’oublier tous mes soucis le temps d’une soirée. Très intelligente et ouverte d’esprit, je pouvais discuter avec elle de beaucoup de sujets différents. Elle savait faire étinceler la vie à l’Institut mieux que personne. Sa soif de vivre et sa bonne humeur étaient des atouts précieux pour combattre l’ennui et la tristesse de toute l’équipe des X-men. Sa grande générosité et son amour des autres ne la rendait que plus adorable encore. Pourtant derrière cette façade de jeune femme forte et courageuse, se cachaient de lourdes blessures. La jeune juive devait vivre avec le deuil de son père et de sa meilleure amie et cela n’était pas toujours facile. Moi, Je me sentais des responsabilités envers elle et ma certitude n’avait cessé de grandir depuis ma nomination au grade émérite de rabbin. Et si la demoiselle refusait à venir vers moi alors se serait à moi de faire le premier pas !

En quittant mon bureau ce soir-là, je partais avec la conviction que cette soirée se passerait à merveille. Un bref passage dans la salle de bain m’avait permit de me repasser un coup de peigne dans mes cheveux si farouche et d’y rajouter un peu de gel. J’étais vêtu de manière assez simple. Une chemise bleue ouverte sur des accessoires indispensable à toute sortie de l’Institut, mon étoile de David et mon pendentif en forme de X ; symbole d’appartenance éternelle au X-men. Je portais également un pantalon beige et une veste de même couleur ornait mes épaules. Qui a dit qu’on ne pouvait pas se montrer coquet en partageant un dîner avec ses amis ?

La circulation en cette soirée de juillet était particulièrement fluide et je n’eus aucun mal à atteindre mon objectif avant ma jeune amie. Le restaurant était parfait comme à son habitude. Très rapidement, je rejoignit ma table un peu anxieux à l’idée de retrouver celle que je considérais depuis quelques années comme mon petit rayon de soleil.

Bon, c'était les vacances comme à son habitude, elle prenait beaucoup plus de temps à elle pendant que les jeunes étaient en train de s'occuper à leurs habitudes. Kitty avait beaucoup moins de travail, l'Institut Xavier lui a bien donné un dossier spécial de politique pour s'occuper de la voix de l'Institut Xavier pour les prochaines élections. Elle s'occupait surtout du cas d'un politicien bien plus connu dans les médias et à la différence de Shawn Spencer, il semblait être beaucoup plus crédible et il pratiquait une véritable idéologie politique et économique.

Au matin, à son réveil, quand elle s'étirait tous les muscles de son corps, pour rester une quarantaine de minutes de son lit en mangeant des chips qui traînaient là depuis un temps. Elle n'avait rien de prévu pour aujourd'hui, alors elle pensait beaucoup mieux restée dans son lit à regarder quelques émissions qui passaient par là pour se détendre. Toutefois, elle a reçu un message de David Haller pour sortir pour la soirée, ce qui est quand même plus encourageant que de rester dormir toute une journée comme une Tata dans son lit.

Bon, elle doit quand même se trouver quelques choses à faire pour attendre. Elle a décidé de faire une grande douche pour durer jusqu'au moins le lendemain, pour ensuite sortir en civil et pour s'amuser dans la salle divertissement quelques heures. Bon, il n'avait pas beaucoup de choses à décrire, elle s'amusait bien à jouer à Portal pendant quelques heures avant de jouer à Infamous.

Puis, quand la soirée est arrivée, elle doit quand même bien s'habiller, marchant dans les couloirs pour revenir à sa chambre, elle n'a pas vu la morve verte au sol pour glisser violemment. Bon, ce foutu monstre avait encore laissé trainer sa morve un peu partout dans l'Institut Xavier. Elle était obligée de se laver de nouveau pour rencontrer David. Bon, au moins, elle va sentir bon pour son rendez-vous avec le fameux rabbin. Ils étaient quand même bien proches dans un certain temps, mais leurs boulots et leurs obligations sociales.

Elle est arrivée un peu en retard à cause de sa douche de dernière, elle portait une robe rouge, très simplet et pas très compliqué au niveau des bijoux. Elle ne voulait quand même pas se faire très bourgeoise. Arrivée devant David, elle a décidé de le saluer que par la tête pour ensuite présenter ses excuses pour son retard.

-Je m'excuse David, j'ai glissé dans la morve de Kurkaru et j'ai été obligée de me relaver une nouvelle fois...

Puis, elle s'est ensuite placée sur la chaise devant David.

-Est-ce que tu as commandé?

J’attendais depuis plusieurs minutes mon amie lorsque soudain j’aperçu à l’entrée du restaurant, une silhouette fine et frêle qui venait de faire son apparition. Vêtue d’une robe rouge et marchant dans ma direction, elle était coiffée très simplement comme pour éviter l’ennui d’une soirée mondaine. Je me levais presque aussitôt, et avançait la chaise de Kitty prêt à saluer notre jeune Kitty d’un sourire éblouissant et sincère. Elle s’excusa de prime abord pour son retard et je ne puis m’empêcher d’étouffer un petit rire en l’entendant parler. Les facéties de ce petit diable de Kurkaru n’étaient un secret pour personne et bien des élève avait été incommodé par les farces qu’il commettait sans un remord depuis plusieurs années. Si le jeune sorcier Harry Potter avait son Peeves, nous autres résidents de l’institut Xavier devions nous accommoder de ce petit monstre vert.

- Je t’en prie Kitty tu n’as pas à t’excuser. Je connais bien notre Kurkaru pour avoir eu le privilège d’être parfois la victime de ses plaisanteries. Tu n’imagines pas le nombre de fois où je suis arrivé en retard à la célébration du Shabbat par sa faute. Enfin, je suis heureux de te voir et combler que tu aies pris soin de parfaire ton apparence avant de me rejoindre. Tu es absolument ravissante ! Allez je t’en prie assieds-toi.

Ma jeune amie s’assis en face de moi et je me réinstallais sur le siège que je m’étais approprié quelques instants auparavant. Elle me demanda ensuite si j’avais eu le temps de commandé et je lui adressé immédiatement un petit regard hautain et malicieux. Précieusement je lui adressais alors ces quelques mots.

- Voyons Mademoiselle Pryde, quelle sorte d’énergumène se permettrait-il de commander avant l’arrivée de sa belle ? Je ne suis pas une personne de cet acabit et j’espère que vous ne doutez pas un instant de ma bonne foi. J’ose croire que je suis un jeune homme bien élevé… tout du moins j’espère que les apparences sont suffisamment trompeuses.

Détournant quelque peu mon regard. J’appelais un serveur qui nous apporta nos cartes afin que nous puissions choisir le menu de la soirée. J’adressais ensuite un sourire à Kitty et déclara

- Tu verras que les plats qu’ils proposent sont tout bonnement délicieux. Ne regarde surtout pas au prix et choisis ce qui te feras plaisir. C’est une occasion très spéciale que nous célébrons ce soir et je ne veux surtout pas la gâcher par une dispute au sujet des prix exorbitants et disproportionnés de ce restaurant.

L'excuse de Kurkaru était devenue habituelle dans plusieurs excuses pour certains membres de l'Institut Xavier, pour éviter des cours ou recevoir un nouveau délai pour des devoirs. Toutefois, maintenant que c'est vrai pour Katherine, elle était maladroite et elle tombée dans la morve du jeune padawaan de son meilleur ami Kurt Wagner. Elle est toujours restée souriante devant David, de toute façon, elle se comportait toujours très bien devant des membres de l'Institut Xavier. Elle avait toujours un grand seuil de tolérance, envers presque tous les membres de l'Institut Xavier et c'était toujours très rare si elle avait un comportement agressif.

Surtout qu'elle ne possédait pas une grande animosité envers une personne comme David Haller, celui-ci avait quand même un bon fond. Bon, au moins, il était un peu empathique des grands problèmes que Kurkaru pouvait engendrer surtout aux autres X-Men. Elle a décidé de ne pas répondre à la remarque de David autour de l'acceptation de l'excuse de David, laissant simplement un petit rire.

-Merci, ce n'est pas trop mon genre le matérialisme, mais quand on doit quand même se conformer un peu au monde actuel pour aller aux beaux petits restaurants de la ville.

À la question des commandes, David essayait toujours de faire très gentleman pour la suite. C'était encore dans les grands symboles de politesses de la société occidentale de l'attente de son hôte pour commander le tout. Bien que Katherine comprenait toujours bien les grandes notions culturelles dans le monde urbain et matérialiste occidental.

-Oui désolée, mais tu ne connais pas mon estomac, genre une fois, Kurt est arrivé en retard de quelques minutes, une fois et ma gourmandise était beaucoup trop forte. Ce n'est pas toi le problème, mais c'est surtout moi qui compose le gros des problèmes, je ne suis pas vraiment habituée à ce genre de rendez-vous et restaurants, alors je t'ai peut-être mal jugé et je m'en excuse, mais je crois beaucoup plus que juger ton comportement en se jugeant sur le mien.

David invite ensuite au serveur de donner deux menus du plats aux deux jeunes mutants. Les prix étaient quand même énormes, mais elle ne s'en souciait pas encore beaucoup. Elle ne doit pas s'en soucier selon les paroles de David, ils étaient en train de fêter quelques choses de particulier. Elle n'en savait pas beaucoup sur ce que David voulait fêter, mais cela semblait un peu plus important à ce qu'elle pensait, ou peut-être beaucoup plus relationnel.

-On célèbre quoi en particulier?

C'était bien une question en légitime avant de donner une réponse avec sa superbe et grande déduction.

-Une soirée entre amis?

Toutefois, elle va quand même faire attention à ce qu'elle achète pour éviter de ruiner le pauvre David et sa synagogue.

J e souris à la remarque de Kitty sur la tenue qu’il fallait observer en public. Je me pris à imaginer quelle aurait pu être la remarque des serveurs en les voyant entrer dans ce restaurant en jogging et basket. Décidemment en ce monde tout n’était qu’apparence. Un collier à pointe et une coupe de cheveux à l’iroquoise et vous passiez pour la pire des canailles. Alors qu’un costard ou une robe de soirée faisait de vous l’être le plus raffiné et le plus distinguer qui soit ? Hors j’étais bien placer pour savoir que l’habit ne fait pas le moine. Un jeune des rues pouvait être capable de vous parler avec beaucoup de philosophie de la violence et de la criminalité qu’il côtoyait tous les jours. Le bourgeois, sous des dehors de bon mari et de bon père de famille, pouvait battre sa femme sans aucune honte et abuser de ses enfants sans que la société de vienne à l’en suspecter une minute. Certains mutants connaissaient malheureusement bien le problème du jugement d’apparence. Des hommes et des femmes qui au contraire de nous ne pouvaient se contenter d’une garde robe vestimentaire sophistiquée pour passer inaperçu parmi le reste de la population. Un sourire aux lèvres, je me penchais vers elle et lui déclarai en lui lançant un clin d’œil

- Tu sais je crois que l’apparence n’est en fait qu’une supercherie, un masque dont se dote certaines personne pour se donner une image totalement différentes d’elles-mêmes. Comme le disait si poétiquement Antoine de Saint-Exupéry « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Je suis persuadé qu’aucun de ses pète-secs ne nous parvienne à la cheville.

Kitty m’adressa quelques mots sur son péché de gourmandise que je trouvais des plus amusants. Mon goût pour les rendez-vous aux restaurants laissaient-ils réellement à désirer ? J’appréciais pourtant beaucoup plus me retrouver seul à seul avec mes amis et dans ce genre de contexte. Nous étions ainsi deux seuls au monde, loin de la fureur et de la turbulence des jeunes adolescents qui peuplaient les couloirs de l’Institut. Aucun professeur et aucun étudiant ne pouvaient interrompre nos passionnantes discussions.

- Dans ce cas Kitty je pense que ta gourmandise va pouvoir être satisfaite. Ce n’est pas un restaurant trop « bon chic, bon genre » et les serveurs sont des plus sympathiques. Tout du moins tant qu’ils pourront s’assurer que tu arrives les poches pleines et prêts à dépenser ton salaire du mois pour passer une soirée mémorable.

Vient ensuite la question de la raison de nos célébrations. Craignant que Kitty puisse mal interpréter mes propos, je fus ravi de constater que ce n’était pas le cas. Je lui souris donc et rajouta avec malice.

- Bien évidemment. Quoi de plus naturel que de fêter nos retrouvailles après plus de trois mois intolérables de séparations ? Ah moins bien sûr que tu n’aies oublié de me prévenir que tu avais terminé tes études cette année.

Le serveur nous apporta ensuite la cartes des menus et je parcouru en vitesse leurs propositions de mets à base de poisson dont je raffolais.

Oui, elle connaissait déjà le commerce de l'image de David. Elle connaissait bien l'importance de l'image dans la politique, à la télévision et en public, mais cela restait finalement très superficiel comme valeurs. Kitty connaissait très bien ses valeurs, elle avait quand même plusieurs connaissances sur la société, bien qu'elle semblait être très influençable par la mode, elle avait quand même étudié l'histoire son général et un peu les différentes modes de pensées qui ont influencés les habits traditionnels. Oui, parfois, elle avait un coté très matérialiste, mais c'était surtout dans sa manière de voir les choses à l'époque donné.

-Oui, je sais, c'est bien pour cela que je porte un masque. Tu veux, mes ennemis me croient pour une douce ennemie et toute gentille, toute fragile. Après, je les surprends et JE LEUR BOUFFE UNE OREILLE À LA MIKE TYSON! Euh... ouais... en tout cas, tu vois ce que je veux dire. Sinon, question comme ça, est-ce que tu es capable de lire l'invisible de moi?

Un petit ton mystérieux, en riant un peu. Après, David était en train de parler de quelques choses de bien plus important pour Shadowcat. La nourriture! C'était bien cela le plus important dans un rendez-vous avec les biscuits et la crème glacée. Elle avait beaucoup trop hâte de tout bouffer en même temps, comme Patrick l'étoile dans Bob l'éponge. En tout cas, bonne chance pour les cuisiniers en arrière.

-Ne t'inquiète pas pour la nourriture, mon père m'a donné beaucoup d'argents à sa mort, et comme ce n'est pas de l'argent très nette, par valeur, j'aime mieux le mettre en nourriture que dans mes études. Je n'ai pas envie de gaspiller de l'argent des yakuzas pour des bonnes affaires.

Voila, elle venait dire dans ses propos, toute la confiance qu'elle avait vers son père, maintenant mort et enterré. Elle semblait avoir beaucoup de la difficulté à accepter les derniers choix de vie de son père, surtout qu'elle s'est sentie totalement manipuler et détruite par les actions de son père au dernier moment de sa vie. David parlait ensuite des études de Kitty, ce n'était pas exactement ça, elle a terminé son apprentissage à l'Université, maintenant elle voulait faire plus un petit doctorat ou recommencer une nouvelle matière pour se documenter encore plus.

-Je ne crois pas que je vais terminée mes études dans l'immédiat. J'aime beaucoup l'Université et je me sens vraiment à place dans ce milieu de réflexions. Alors, je pense que je vais commencée dans la science humaine, genre science politique ou anthropologie. Alors, les études pour moi, ce n'est jamais terminé pour moi. Toi, tu fais quoi de bons?

Je souris tout d’abord à la déclaration de Kitty. Il est vrai que la jeune femme ne payait au premier abord pas de mine. Elle n’était pas très grande, n’avait rien d’une femme fatale et avait toujours su conserver ce petit air enfantin qui la rendait on ne peut charmante. On était surpris de s’apercevoir en la connaissant mieux que cette chère Katherine n’avait rien de la fillette délurée, dernière née des X-men que l’on pouvait croire.

La question qu’elle me posa me déstabilisa quelque peu. Il m’était très difficile d’estimer si je connaissais ou non sa véritable personnalité. La demoiselle savait de montrer si lunatique et versatile. Je me contentais alors d’hocher les épaules tout en lui adressant un sourire.

- Il m’arrive tellement souvent de me tromper sur les gens que je craindrais de te voir rire de ma bêtise. Je ne pense pas qu’il soit possible de connaître pleinement une personne. On peut être surpris par certaines de leurs attitudes et nous devons constamment recalibrer sa personnalité. Je me contenterais de supposer que tu es une fille intelligente et d’une grande culture générale qui bien que douce et charmante peut se montrer redoutable face à l’adversaire.

Kitty aborda ensuite un sujet beaucoup plus grave la concernant. Je connaissais au final bien peu de chose sur son père et sur ce qui relier l’histoire de Kitty aux yakuzas. Je ne pouvais que percevoir la douleur sourde qu’elle exprimait lorsqu’elle l’évoquait et ne voulais en aucun cas la brusquer ni risquer d’avancer sur ce terrain miné. Je me contentais donc de m’arrêter sur l’aspect alimentaire de la chose, songeant que si elle tenait absolument à m’en reparler elle n’hésiterait pas à le faire.

- Je te comprends, d’autant plus que la nourriture vaut bien quelques sacrifices financiers. Le cerveau ne fonctionne que si notre estomac est repus et en un sens sert bien nos intérêts. J’ai toujours pris soin de m’offrir un bon repas avant chaque soirée harassante de travail et n’en ai été que plus satisfait.

La réponse de Kitty ne me surprit guère je la savais très intelligente et capable de briller dans tout ce qu’elle entreprenait. Bien que n’ayant aucun attrait vis-à-vis de leur culture ancestrale, la jeune demoiselle témoignait d’une qualité essentielle à juif qui se respectait. L’étude faisait partie de leurs valeurs fondamentales et ils devaient passer leur vie à s’y livrer. Ce phénomène concernait aujourd’hui les membres des deux sexes. Les hommes durant des millénaires et les femmes qui commençaient à s’imposer dans ce domaine.

- Tu as raison de continuer, l’Université saura t’apporter bien plus de trésors de connaissances théorique que ta future vie professionnelle ; si toutefois tu consens à travailler un jour. J’espère simplement que le temps passer à l’étude ne te prives aucunement de profiter de tes heures de repos et de la compagnie de la gente masculine. Moi je poursuis simplement l’étude de la Torah et du Talmud, maintenant que j’ai officiellement une paroisse assignées je me charge de dispenser la bonne parole et de ramener mes paroissiens sur le bon chemin.

Kitty semblait hésitante durant quelques moments, elle a ajouté des commentaires qui ne sont pas très sympathiques d'une certaine façon. Elle a parlé de son passé, mais elle n'était pas très animée de parler de son passé et surtout de son père qu'elle considère comme un connard depuis l'affaire des yakuzas. David semblait un peu oublié les excès de spontanéité de la jeune juive, pour prendre une réponse bien plus diplomatique et rationnelle pour la jeune femme. Entre ce temps, les deux mutants ont eu le temps de répondre et de donner la commande à la serveuse. David donnait aussi des indications sur l'image qui composait la jeune Katherine Pryde.

-Wow, intelligente avec une grande culture, plus douce et charmante, et aussi une redoutable adversaire, c'est vraiment gentil, moi qui croyait être la naine mutante qui était seulement la seule, capable d'humaniser les mutants les plus psychopathes de l'Institut Xavier. Je suis même une redoutable adversaire selon toi, ce qui m'encourage à continuer à être encore dans l'équipe des X-Men.

Au moins, David n'était pas trop aliéné par le fric, bien des personnes ont ce genre d'aliénations, bien des personnes comme son père qui était obsédé par l'argent. Bon, Katherine revenait mentalement sur ce sujet, elle était encore affectée par la mort de son père, cela l'obsédait toujours autant. Elle avait encore plusieurs questions à se poser, à poser aussi à son père, il s'est toujours excusé pour les erreurs de son passé, pour les yakuzas et tout le bordel, mais Katherine lui en a toujours voulu. Sa mère n'aimait pas le comportement de non-rédemption de la jeune juive envers son père.

Elle s'est frottée une petite larme, bon elle était encore plus sensible que la dernière fois. Elle doit changer de sujets et oublier un peu cela. Revenant concentrée beaucoup plus sur David, elle essayait de prendre toutes les paroles en considération, mais elle a simplement ajouté un maigre...

-Oui...

C'était tout, elle n'a rien ajouté d'autres, même pas une petite remarque drôle pour apaiser la situation. Elle laissait son ami de continuer à parler sur les études et sur la vie personnelle de Katherine Pryde. Il parlait ensuite de sa vie personnelle à sa paroisse et à son rôle religieux pour peut-être plusieurs centaines de gens.

-Oh... pour la gente masculine, j'ai eu une mauvaise expérience à mon dernier rendez-vous avec Raspoutine, je ne suis pas trop pour. Je vais attendre ce qu'il va se passer et après je vais voir. Sinon, c'est cool ce qu'il se passe dans ta vie, tu fais ce que tu aimes et c'est peut-être la chose la plus importante que tu dois faire dans ta vie. Sinon, tu as rencontré toi un peu la gente féminine?

E n l’écoutant commenter l’avis que je me faisais d’elle, j’eus peine à déceler s’il s’agissait d’un ton moqueur ou respectueux. Au fond, dans un cas comme dans l’autre, je ne pouvais pas l’en blâmer. C’était au fond un phénomène bien étrange. Je possédais le don de pénétrer à l’intérieur des esprits de chacun, je pouvais y lire leur pensées, connaître jusqu’à leurs secrets les plus inavouables et pourtant je ne n’étais pas un très bon juge en matière de psychologie. Ce qui était même plutôt dommage compte tenu de mon rôle auprès de toutes ces personnes qui venaient demander de l’aide au jeune rabbi Haller pour qu’il les guide sur la meilleure route à prendre. Prenant soudainement plus d’intérêt aux propos de ma jeune amie, je lui souris et lui répondis en retour.

- Il est vrai que j’aurais également pu citer ces quelques qualités que j’ai omises. Je suis ravi de savoir que mes propos te motive à poursuivre ton combat à nos côtés. Ta présence a quelque chose de rassurant et d’encourageant pour chacun d’entre nous et sans la jeune Shadowcat, comment pourrions-nous nous assurer que Kurt reste bien à sa place ? Mais fais attention à ce que tu dis. Il ne faudrait pas que je prenne pour argent comptant ta capacité à humaniser les membres de l’Institut, je risquerais de t’engager comme assistante au sein de ma paroisse.

La tristesse que Kitty ressentait à l’évocation de son père, me brisa littéralement le cœur. Les traumatismes qu’elle avait subit dans son enfance étaient encore bien présents en elle et ses blessures ne pourraient peut être sans doute jamais réellement cicatrisé. Elle écrasa une larme au coin de son œil et je me penchais légèrement vers elle, posant avec douceur ma main sur la sienne.

- Kitty tu sais que si un jour tu as besoin d’en parler je serais toujours là pour t’écouter.

Aces quelques mots, je me posais à nouveau contre le dossier de ma chaise, relâchant mon emprise sur sa main. Les paroles que je venais de prononcer se voulait celles d’un véritable confident, d’un ami. Je ne m’étais pas véritablement attarder sur le sujet et j’espérais que ces quelques paroles pourraient un temps soit peu la consoler. La balle était désormais dans son camps, à elle de décider si elle voulait ou non me la renvoyer.

Nous abordions alors le sujet délicat de nos relations amoureuses. Mon but caché était bien évidemment de la lancer sur le sujet Piotr Raspoutine et j’esquissais un large sourire lorsqu’elle en parla.

- J’ignore ce qui c’est passé entre Piotr et toi Kitty, mais à mon avis il regrettait amèrement ce qui c’était passé entre vous. Comme tu le sais certainement, c’est moi qui ai veillé à son introduction au sein de l’Institut et il m’a fait comprendre qu’il appréciait beaucoup ta présence. Peut être nourrit-il secrètement l’espoir de créer une véritable relation avec toi… Quant à moi, il m’est arrivé de croiser le chemin de quelques jolies femmes à l’Institut mais j’ignore encore si je pourrais espérer construire quoique se soit avec elles. Je ne suis pas à proprement parler un homme à femmes, tu sais que je n’ai jamais eu de copines jusqu’ici. Je suis un grand romantique qui croit encore aux contes de fées.

Kitty avait encore certaines difficultés à divulguer certaines choses personnelles à certaines personnes. Toutefois, elle faisait quand même une grande confiance à David, qui était quand même X-Men depuis plusieurs années, elle avait toujours une grande confiance envers plusieurs X-Men distingués. Bien que plusieurs personnes voyaient toujours Wolverine comme un véritable monstre, elle avait une grande confiance envers envers celui-ci. Elle le voyait presque comme un père, elle avait autant de confiances envers Kurt Wagner, qu'elle voyait toujours comme un précieux grand frère, malgré qu'il avait une fille alternative un peu bizarre.

-C'est toujours très simple pour Kurt, tu lui donnes toujours des biscuits et tu le tiens occupé pendant des semaines.

Katherine laisse un petit rire avant de continuer un peu sur les remarques de David sur l'humanisation possible de certains mutants.

-Je crains que j'ai une maladie plutôt grave, je ne suis pas capable de changer ou d'aider une personne avec un passé et un état stable, mais je suis capable de devenir amis avec peut-être l'un des plus gros psychopathes de l'Institut Xavier et le plus gros gnome de tous les temps. Je ne crois pas que je suis fais pour devenir amie avec des gens dits normaux. Peut-être que je suis beaucoup trop habituée à l'environnement de l'Institut Xavier, cela fait quand même depuis mes treize ans que je suis à l'Institut Xavier.

Elle laissait un petit soupire en revenant à un sujet bien plus précieux. Kitty a quand même voulu répondre à David, elle avait quand même confiance à celui-ci, pas une confiance aveugle, mais il était quand même un X-Man bien connu.

-Je suis seulement... un peu dégoutée... Je sais que cela fait quelques années, mais certains souvenirs restent quand même importants pour moi. Quand, j'étais jeune, je croyais toujours que les monstres existaient, des réels monstres qui n'avaient pas beaucoup de quelques choses d'humains. Je ne crois pas que c'est dans le style de Magnéto ou autres, mais bien du genre de Sinistre. Ils ont oublié complètement leurs cotés humains. Certaines personnes ont réellement oublié ce coté humain, mais je ne croyais pas qu'une personne proche de moi, qui m'a soutenu toute ma vie, pouvait me faire cela.

Je ne croyais pas que mon père pouvait me vendre aux yakuzas, simplement pour avoir de l'argent. Il a décidé de vendre sa propre fille pour avoir un peu d'argent... Wolverine est venu m'aider... mais je ne sais pas, j'ai de la difficulté à croire à la trahison de mon père. Je ne savais pas qu'il pouvait devenir un monstre. Après, il n'est pas venu s'expliquer, il est mort sans que je sache quoi que cela.

C'était l'un des sujets les plus difficiles pour elle, mais elle en disait quand même un peu. David a ensuite précisé certains énigmes avec Colossus, avec la première soirée qui s'est très mal déroulée. Elle s'est retrouvée avec une jambe cassée et un moral à zéro. David a ensuite répond aux questionnements de la jeune femme autour de ses relations avec les autres femmes.

-Je ne crois pas vraiment aux relations romantiques, mais je n'ai rien contre. Je me base surtout sur une relation qui va avec la confiance et une véritable amitié. C'est ce que je trouve peut-être le plus important. Je vais bien voir avec Colossus, ce qu'il se passe ensuite, mais j'espère qu'il va changé...

Je souris à la première des remarques de la jeune fille. La complicité unique qui s’était liée entre Kitty Pryde et Kurt Wagner valait était unique et c’était toujours un immense plaisir que de les voir ensemble. La simple pensée de leur éternelle dispute aux sujets de ces délicieux cookies transformer en problème d’importance nationale était très amusante.

- Fort heureusement pour nous que nous tenons dans nos murs une forte femme capable de l’empêcher de commettre les pires bêtises. Kurt a vraiment de la chance de t’avoir comme amie d’autant plus parce qu’il peut piocher dans tes réserves de biscuits au lieu de se servir dans les nôtres.

J’éclatais ensuite d’un rire cristallin en écoutant ses propos sur la stabilité psychologique des membres de l’Institut. Il m’avait toujours semblé qu’aucun d’eux n’avait pu se ranger dans la catégorie dite normale. Cela n’avait en somme rien d’étonnant puisque notre condition de mutant elle-même était loin d’être considérée comme normale.

- Il faudrait peut être que tu puisses me définir ta vision du « normal » que j’ai beaucoup de peine à saisir. Nous sommes si différents les uns des autres qu’i m’est impossible d’envisager une catégorisation quelconque. Si tu t’entends si bien avec ces personnes au passé houleux c’est peut être que tu as découvert une valeur en eux que nous somme incapable de percevoir. Ce n’est pas une mauvaise chose bien au contraire, c’est une grande qualité.

Je me laissais ensuite quelques instants de réflexion pour répondre aux affirmations lancées par ma jeune amie. Au plus profond de moi, je savais quelle blessure une trahison d’un être si cher pouvait vous infliger. J’étais donc à même d’imaginer ce que Kitty pouvait traverser. Avançant sur des œufs, je pris soin de choisir chacun des mots que je m’apprêtais à lui lancer.

- Je comprends ce que tu veux dire. Lorsque l’on est petit on est sans cesse confronté aux images des monstres aux travers de livres ou de dessins animé. Les monstres dans le placard ou sous le lit sont chose commune à cette époque et nous cherchons des êtres capables de nous protéger et de chasser tous ces vilains monstres de notre chambre ; les parents jouent en cela un rôle essentiel. Imaginer que ces êtres si essentiels peuvent à leur tour s’avérer être ces monstres que nous devions affronter est très déstabilisant. On ne sait plus vers qui se tourner et nous cherchons des réponses qui peut être ne viendront jamais. On grandit subitement et d’une manière très violente. C’est dur de vivre avec un tel sentiment, mais heureusement des gens plus humains croisent notre route et nous pouvons envisager notre avenir beaucoup plus sereinement. Quand je pense au chemin miné que tu as parcouru, je trouve que tu as très bien surmonté cette épreuve et que tu es devenue une jeune femme en tout point formidable.

Nous reprîmes alors notre conversation sur une note beaucoup plus légère. Je m’accordais alors sur la vision de Kitty. L’amour était après tout une chose bien compliquée qui ne se mariait que peu avec les études. Je n’avais personnellement jamais connu ce genre de sentiments mais cela ne me préoccupait guère. L’amitié était sans nul doute la chose la plus précieuse que nous pouvions posséder.

- Tu as peut être raison en fin de compte. Tu es jeune et tu as tout le temps avant de te lancer dans ce genre de relations. J’espère néanmoins que vous pourrez demeurer amis, Piotr en tout cas à l’air de nourrir de grand espoir te concernant.

David était réellement beaucoup trop cruel pour le pauvre cœur de la petite Kitty, qui comptait religieusement tous ses biscuits avant d'aller dormir, pour ensuite retrouver ses réserves complètement vides après un petit temps. David lui rappelait cet horreur, cet cruauté sans nom que le gros gnomus lui faisait à chaque fois, à chaque fois avec ses six gros doigts qui prenaient encore et encore ses pauvres biscuits, pour les mettre dans sa gueule. Une vie beaucoup trop cruelle pour une fille innocente comme Katherine, elle a beaucoup trop souffert à cause des méfaits de ce gros monstre.

-C'est vraiment très cruel comme commentaire, David, il vide quand même toutes mes réserves de biscuits sans ma permission...

Disait-t-elle avec un petit rire, durant le petit rire d'éclat du pauvre David. Répondant ensuite à une remarque de Kitty, quand elle a décidé d'user du mot de normalité. Elle connaissait bien ce genre de débats, David allait peut-être écoper durement de démarrer ce genre de discussions avec la petite Kitty. Peut-être que la grande conséquence de cet évènement, va être surtout de l'endormir sur la table.

-Oui, je connais bien ce débat, mais je voulais simplement dire d'une uniformisation morale actuelle de certaines personnes devant nous, alors pour eux, on peut sortir de leur normalité. Si tu veux t'endormir avec ce genre de débats, tu as toujours le risque de le prendre, mais je suis très ennuyante durant un débat philosophique.

Kitty se concentrait ensuite beaucoup plus sur le sujet plus sérieux de sa vie, qui est surtout la trahison de son père envers elle, qui la profondément détruit. David essayait de sortir les phrases les plus réconfortantes pour essayer de compenser dans les souffrances de la jeune femme. Baissant un peu le regard, elle a décidé d'écarter ce sujet le plus rapidement possible. Haller parlait toujours un peu de l'amour et de sa relation avec Piotr.

-Oui, je vais peut-être essayée de prendre un autre rendez-vous avec lui... je vais bien voir...

Mangeant tranquillement comme une petite gamine, elle essaie de trouver un autre sujet de discussion pour David.

-Tu t'es rapproché de certains membres à l'Institut Xavier, depuis le temps?

A la première remarque de la jeune demoiselle, je ne pus m’empêcher d’éclater d’un rire cristallin qui avait certainement attiré l’attention de nos voisins de table. Je l’étouffais bientôt pour lever un regard malicieux vers Kitty. Me prêtant au même jeu que le sien, j’adoptais une mine des plus solennelles je réfléchis quelque peu à la tournure de ma réplique avant de déclarer.

- Je vous prie de pardonner mon insolence Mademoiselle Pryde, c’était réellement très impoli de ma part. Il doit être atroce pour vous d’avoir à trouver sans cesse de nouvelles cachettes pour vos gâteaux, espérant en vain que vos biscuits seront sauvés de la gloutonnerie de notre petit elfe… mais je dois bien admettre que sans vos petites chamailleries la vie à l’Institut serait bien tristounette.

J e devais bien admettre que ces petites jouxtes moqueuses me plaisaient énormément et je tâchais de les entretenir à chaque nouvelle rencontre avec la mutante. C’était ces petits moment de collégialité et son sens unique de la formule qui rendait la jeune Katherine Pryde si désarçonnant et si touchante. Je m’arrêtais un instant sur les dernières paroles de la demoiselle

- Très bien Kitty, en ce cas parlons d’autres choses. Il serait bien dommage de terminer cette soirée en s’endormant dans ce restaurant sans avoir profité de ce délicieux repas.

A ces mots, je portais un morceau de poisson à ma bouche et prit le temps de la réflexion avant de répondre à mon amie. Je songeais à toutes ces personnes uniques que j’avais eu l’occasion de rencontrer ses derniers mois. Il ne s’agissait presque que des camarades ou élèves féminins et la plupart qui demeurait depuis plusieurs années entre nos murs. Je n’avais guère pris le temps de discuter avec elles auparavant et je me pris à songer aux hasards des rencontres adressant ma reflexion à Kitty.

- Ne trouves-tu pas que la vie est étrange ? J’ai rencontré plusieurs jeunes personnes de notre Institut qui vivaient sous notre toit depuis des années et auxquelles je n’avais guère adressé qu’une maigre salutation. J’ai eu l’occasion de partager une longue discussion avec Electra et Amara Aquilla que tu connais très certainement… J’ai également pu faire la connaissance de la mystérieuse Alice Sherman. C’est une jeune femme tout à fait adorable mais qui rencontre quelques difficultés à s’intégrer parmi les pensionnaires. Tes obligations universitaires t’ont-elles permis de rencontrer de nouveaux amis à l’institut ?

» Kit pour Katherine Pryde
» Katherine '' Kitty '' Pryde
» Leave the gun, take the cannoli. [Katherine Pryde]
» Petit moment entre amis.
» Un petit verre entre nouveaux amis(PV Less)