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| Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) | |
| | Auteur | Message |
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Daniel Hopes Agent du B.A.M. Alpha
Nombre de messages : 1204 Autre(s) identité(s) : Ghinzu
Pouvoirs : alteration du temps
Age du perso : 116 Date d'inscription : 24/02/2010
| Sujet: Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) Sam 26 Juin 2010 - 21:21 | |
| - Spoiler:
C'est une chambre classique dans un endroit classique, inutile d'épiloguer plus longuement ou de gaspiller de l'émotion à décrire ce que nous avons tous connu de près ou de loin. Il y repose comme dans l'antichambre de la mort mais cessons le pathétique car il n'en est pas question. Il ne se meurt pas, la blessure a été soigné et il a été transporté à temps pour des soins, c'est ce qu'ont dit les médecins. Par qui ? Comment ? ces questions trouveront un peu plus tard leurs réponses. Ce qui nous intéresse c'est lui. Il a été dit que la blessure ne fut pas mortelle alors comment expliquer le fait qu'il n'a pas repris conscience. Les médecins ne se l'expliquent pas comme ils n'ont pas l'expliquer à Miss Lovelace. Il semblerait que Daniel Hopes ne veule simplement pas revenir. Il faut savoir ce qu'ils ignorent pour comprendre que finalement cet état de fait n'est pas illogique. Lorsque Louis l'a poignardé, le professeur pensait en son fort intérieur que ce geste venait poser le point final à cette tumultueuse existence. Tostaki. Comme on l'aurait paraphrasé à cet instant sanglant. Le point d'orgue sous forme d'épitaphe sordide et shakespearienne. Dans les bras de son presque fils, la mort comme délivrance et la naissance d'une nouvelle ère.
Son corps donc est toujours présent mais son ame, elle, reste confinée en quelque endroit obscur où personne ne peut l'atteindre. Le Time Tricker est une coque de noix vide et brisée. Ailleurs, d'autres aurait pu faire le rapprochement entre son état et celui de sa petite fille Anna, réfugiée en son ame écartelée dans des dimensions effrayante et mystérieuse jusqu'à s'en trouver détruite psychiquement. Il est dans son monde, il ne veut pas en revenir.
Il serait facile et enivrant de dépeindre les couleurs qui animent son monde, décrire les visages qu'il y croise et faire partager la chaleur des sons qui lui frôle l'âme. Comment résumer 116 ans qui s'entrechoquent dans une éternité ? Comment narer ce qui n'a ni fin, ni début.
La Dead Zone. L'esprit s'y engouffre comme apeuré par le croque mitaine sous notre lit. Ce cauchemar onirique est unique et n'appartient à personne. Il est votre.
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En cette chambre repose Daniel Hopes, Professeur à l'Institut Xavier plongé dans un coma inextricable à la suite d'une agression dont il fut la victime dans sa boutique du Bronx. Entre lui et notre monde, un fossé que seul le son de ce qui le rattachait de près ou de loin à son existence peut venir troubler.
Les visites sont autorisées. Un des médecin à même dit qu'il était capable de vous entendre.
De la vie, on retient une vérité, on attend toujours que quelqu'un aille véritablement mal pour lui dire combien on l'aime ou combien il est important. Nous le savons tous, et nous prenons un lâche plaisir à l'oublier. (Hrp : un message par personnage, le temps de votre visite, vous pouvez dire avoir interagit avec un autre personnage dans votre poste mais n'attendez pas de reponse à votre post. :-) ) | |
| | | Amara Aquilla X-Men Alpha
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Pouvoirs : Corps de lave, Pyrokinésie,Geokinésie, Volcanokinésie
Age du perso : 23 Date d'inscription : 22/02/2010
| Sujet: Re: Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) Dim 27 Juin 2010 - 2:03 | |
| Le temps, effroyable monstre que Saturne contrôle et que Daniel avait su dompter par sa nature. Ce temps qui peut paraitre si long, une seconde peut être une éternité. C'est l'effet que cela m'avait fait quand on m'avait appris la nouvelle alors que j'étais en train de boire une tasse de thé. J'étais restée figée, immobile presque hors du temps avant de réaliser. Je ne m'étais même pas aperçu que j'avais laissé échapper ma tasse et qu'elle s'était brisée en mille morceaux. Non ce n'était pas possible, cela ne pouvait être vrai. La nouvelle me paraissait irréelle. C'était comme un horrible cauchemar dont j'allais me réveiller. Je sautais dans un taxi et ce temps, toujours ce temps qui me parut interminable pour arrivait enfin à l'hôpital.
Je n'y croyais toujours pas, pourtant quand l'infirmière m'indiqua sa chambre, je restais cloitré devant, l'espace d'un instant. Je ne puis dire si cela dura une seconde, une minute, une heure ou une année. C'était tellement improbable et pourtant... J'étais sûr que quand j'allais renter, j'allais le voir souriant à son habitude et me dire trois mots en latin. Mais la réalité fut tout autre, bien plus bouleversante. Je ne pouvais y croire. C'était pourtant bien vrai, il était là allongé entre la vie et la mort. Je m'approchais de son lit, regardant son visage endormit. Il paraissait si paisible. J'étais sur que d'un instant à l'autre qu'il allait ouvrir les yeux. Bien vite je dus me rendre à l'évidence. Délicatement je pris sa main dans la mienne.
"Oh Esculape, ramène le moi, je t'en supplie. Pluton je t'interdis de me l'enlev..."
Soudain je sentis mon nez commençait à renifler et des larmes commencèrent à couler le long de mes joues. J'en invoquais les dieux pour qu' ils le protègent. J'espérais que mes prières seraient entendus. J'avais la gorge serrée
"Daniel, tu n'as pas le droit de me laisser, je t'ai fait une promesse et tu dois rester pour que je puisse la tenir."
Le tout fut bientôt étouffé par mes sanglots. Je restais un moment à pleurer et plus le temps passait plus je sentais que je commençais à perdre pied. Qui avait bien pu lui faire cela? Qui avait osé s'attaquer à lui? Je commençais à éprouver de la haine, sans savoir pour qui ou pour quoi. Tout devenait si flou, les secondes me paraissaient être des siècles. Je sentais monter en moi un sentiment d'injustice, pourquoi me battre si je devais voir ceux qui m'étaient cher mourir les uns après les autres. Quel monstre avait bien pu commettre ce crime contre lui? J'avais tant de questions, mais pas de réponses. Ma tête me sembla si lourde que je m'effondrais sur son lit. Je me laissais envahir, voir submergé par mon chagrin. Entre colère et triste, entre injustice et souffrance, je perdis toute raison et sans m'en apercevoir les murs de l'hôpital commencèrent à trembler. Je pris conscience de ce qui se passait par les hurlements dans les couloirs qui me ramenèrent à la réalité. Je sentais en moi mon pouvoir m'échapper, il me fallut toute ma raison pour éviter de réduire cet endroit en ruine. Je ne sus dire si le tremblement de terre avait duré longtemps ou pas. Cependant il y avait déjà quelques légères fissures sur le mur. Sentant que je risquais de perdre totalement le contrôle, je ne pouvais rester ici, pour le bien être de Daniel. Je me relevais avec du mal, mes jambes me semblaient être faite en coton. Je posais un doux baiser sur son front et je quittais les lieux comme un spectre. J'étais comme une coquille vide, le temps venait de s'arrêter. J'errais dans les rues livide, pour moi cette journée allait me sembler interminable. | |
| | | Enora Lacourt Elève X-Men Delta
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| Sujet: Re: Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) Lun 28 Juin 2010 - 19:44 | |
| J’avançai dans les couloirs bien trop éclairés de l’hôpital. Guidée par une infirmière au tour de taille assez avantageux, un bouquet de fleurs colorées à la main, j’observai les gens autour de moi qui me dévisageaient tout autant que moi. Savaient-ils ce que j’étais ? Une chose était sure : malgré mon pas franc, la peur m’avait envahissait un peu plus à chaque seconde. La dernière fois que j’étais sortie de l’institut, c’était avec Daniel pour aller manger une glace dans un endroit désert. Je n’avais alors pas eu à craindre les autres, me sentant alors en sécurité et protégée par le maître du temps qui s’était, une fois de plus, montré aimable et charmant à mon égard. Aujourd’hui, c’était à cause de Daniel que je me trouvai, seule, dans cette marée humaine. Tendue comme un arc, j’espérais sortir de cet endroit le plus rapidement possible.
Finalement, l’infirmière me conduisit à un étage supérieur, beaucoup moins peuplé. Je me détendis légèrement, jetant des regards inquiets et inquisiteurs autour de moi. La femme en blanc s’arrêta devant une porte qu’elle ouvrit. D’un sourire on ne peut plus commercial, elle me fit signe d’entrer. Je m’exécutai, silencieuse. Allongé sur un lit, Daniel Hopes semblait dormir. L’infirmière me signala qu’elle allait me laisser seule avec lui et je me contentai de hocher la tête. Avant de sortir, elle me rappela que, si j’avais quelque chose à dire au « patient », je le pouvais car il y avait des chances qu’il puisse m’entendre. Sur ces dernières paroles, elle referma la porte. Le silence de la pièce était brisé par les bips caractéristiques de l’électrocardiographe.
Je déposai les fleurs dans un vase disposé dans la pièce pour cette utilisation et m’assit sur un tabouret à côté du lit. Je lâchai mon sac bandoulière au pied du lit et posai mes yeux sur le malade. Je me frottai machinalement les cuisses, signe d’une certaine nervosité lorsque j’étais assise. Je ne souriais pas. Les muscles de mon visage semblaient ne plus répondre hormis ceux commandant mes sourcils qui se fronçaient légèrement, me donnant cette mine soucieuse que je portai d’ordinaire lorsque je ne parvenais pas à résoudre un problème. J’observai le visage paisible du professeur. Sans tout ce qui pouvait se trouver autour, j’aurais pu croire que nous étions à l’institut et que je venais seulement l’observer alors qu’il était plongé dans un sommeil profond. Mais dans la situation présente, c’était bien dur à croire.
Dans un mouvement doux et couvert de tendresse, je posai ma main sur celle de Daniel, sans trop savoir pourquoi je le faisais. Puis, lentement, une larme glissa le long de ma joue. Moi qui espérais être forte et ne plus avoir à pleurer, je replongeai lentement dans la nostalgie. Daniel était un mentor pour moi. Il m’avait accueillit parmi les X-men, il s’assurait que j’allais bien et il m’avait tracé un avenir prometteur. Je savais qu’il avait mis beaucoup d’espoir en moi et moi-même, j’espérais atteindre le but qu’il m’avait fixé pour lui faire plaisir. Il était comme un père pour moi. Je ne l’avais vraiment imaginé comme tel mais j’en avais conscience maintenant. Je balayai ses pensées en même temps que j’essuyai la larme solitaire de ma joue d’un revers de ma main libre. Puis, prenant une grande inspiration, je me lançai dans quelques phrases.
"Vous avez meilleure mine avec votre café à la main. J’aurais aimé vous en apporter mais il aurait eu le temps de refroidir avant que vous ne vous réveillez… Je… Je voulais juste vous dire qu’il fallait que vous vous en sortiez. Vous n’avez pas le droit de partir. Pas uniquement pour moi mais j’ai tout de même besoin de vous. Sans vous… J’ai peur. J’ai même cru que je n’arriverais jamais à entrer dans cet hôpital ce qui peut, certes, sembler ridicule… Vous vous souvenez du jour où vous m’avez emmené manger cette glace ? Eh bien… Vous m’avez chargé de plusieurs choses ce jour là. Je les accepte toutes. Je veux être à la hauteur de vos attentes, monsieur Hopes. Seulement, il faudra que vous soyez là pour me les formuler. Et peut être qu’un jour… C’est moi qui vous inviterais à prendre un café. A condition qu’il soit français, bien sûr."
Cette fois, je souris faiblement. Ma propre bêtise m’amusait. S’il m’entendait, Daniel devait aussi se moquer de moi. Mais même si cela pouvait paraître stupide, c’était mon cœur qui parlait. Or, j’avais encore besoin de Daniel pour tout ce qu’il me demandait d’accomplir mais aussi parce qu’il était un peu comme une partie de moi désormais. Je me relevai tranquillement du tabouret et ramassai mon sac bandoulière que je remis sur mon épaule. Puis, j’enlevai ma main de celle du patient et me dirigeai vers la sortie. J’ouvris la porte et avant de sortir, je me retournai une dernière fois pour voir le visage paisible de mon mentor. Un sourire illumina mon visage.
"A bientôt… Professeur Hopes…"
Puis, je refermai silencieusement la porte. Je m’empressai alors de sortir de l’hôpital, mes pensées encore dévouée à Daniel. A un professeur. A un ami. A un protecteur. A un père qui ne l’était que dans mon cœur.
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| | | David C. Haller X-Men Oméga
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| Sujet: Re: Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) Mer 30 Juin 2010 - 13:48 | |
| Cela devait être la plus belle soirée de ma vie. Mes études terminées, j’avais enfin la chance de répondre à mes réelles ambitions et cela me comblait de joie. Assistant à ma remise de diplôme, mes plus précieux amis et les plupart des membres de ma famille avaient répondu à l’appel. La fête organisée en notre honneur avait été splendide et s’était prolongée jusqu’au bout de la nuit. Mais si mon cœur se réjouissait de toutes les merveilles qui m’entouraient, mon esprit lui était ailleurs. Depuis quelques heures j’avais le pressentiment que quelque chose de terrible s'était produir. Ce sentiment n’avait cessé de grandir en moi devenant presque étouffant et je pris ainsi congé de mes condisciples retournant chez moi aussi vite que ma moto pouvait me porter.
A mon arrivée à L’Institut, une vision me fit comprendre que ma soudaine angoisse n’était guère le fruit de mon imagination. Guettant avec une certaine impatience mon retour à la maison, mon père affichait une mine des plus sévères qui ne me faisait rien présager de bon. Songeant tout d’abord à ma mère ou à Erik, j’avançais vers lui d’un pas hésitant craignant de le voir m’annoncer le pire. Mais une nouvelle bien, plus dramatique et surprenante que je l’avais escomptée m’attendait. Daniel Hopes, que je considérais depuis bien longtemps comme un ami, comme un frère venait d’être hospitalisé des suites d’une grave blessure. A cette annonce, je sentis mes jambes vacillées sous mon poids, mon cœur battant si fort que je crains qu’il ne se rompe. Abasourdi par la nouvelle, je m’assis quelques instants de crainte de tomber et saisit ma tête dans mes mains. Mon meilleur ami avait été blessé et tombé dans un état comateux alors que moi je m’amusais, dansais et buvais en compagnie de mes camarades de promotion. Je ne parvenais toujours pas à le croire et un brusque sentiment de culpabilité m’envahit. Il fallait que je le voie, il devait savoir que j’étais présent à ses côtés et que je désirais plus que tout qu’il nous revienne. Dans un effort colossal, je me relevai lentement et fit part à mon père de mes intentions. Il se proposa alors de m’accompagner mais je refusais gentiment, lui faisant comprendre qu’il fallait que je reste seul. Sur ces mots je quittais l’Institut et rejoignis l’hôpital.
J’ignorais parfaitement par quel prodige je parvins à l’hôpital et combien de temps cela m’avait pris mais toujours est-il que j’étais là. Une désagréable odeur de désinfectant frôla alors mes narines. Les murs d’un blancs maculé semblait être le reflet du linceul qui nous attendait tous et il y régnait une pesante atmosphère. Au fur et à mesure que je m’approchais de sa chambre, ma démarche de fit des plus lourdes et ma vision fut quelque peu troublée par des larmes qui glissait doucement sur mes joues. Mon cœur et mon esprit auparavant séparés semblaient s’unir emplissant mon esprit de doux souvenirs partagés en sa compagnie. Accompagné dès le hall par une jeune et sympathique infirmière, je ne pris pas particulièrement attention à ses douces paroles rassurantes et la regarda qu’une fois postée devant la porte de mon ami. Elle me quitta alors et me laissa seul affronté cette terrible vision.
Après quelques instants d’hésitation, je poussais la dite entrée non sans un sourire triste. Cette situation me rappela curieusement celle qui m’amena à le rencontrer dans sa boutique le 4 avril de cette année. Seulement aujourd’hui aucun son de cloche n’accompagna mon arrivée et l’antiquaire ne releva pas vers moi un visage et un sourire aimable. Les étalages de livres avaient cédés leurs places à une grande pièce vide et un lit d’hôpital trônait en lieu et place du bureau. Les anciennes mélodies de ce talentueux pianiste de l’ombre ne résonnaient plus à mes oreilles. De ce qu’il avait connu de son ami il ne restait rien. Rien que son enveloppe corporelle rattachée à des centaines de machines qui maintenait vie le peu d’espérance qu’il nous restait à nourrir. Son calme apparent semblait si faux, si irréel que j’en eu presque la nausée. Les doux traits de son visage reflétaient-ils vraiment les milliers de pensées qui l’assaillaient ? Le monde qui l’entourait était-il enfin à la hauteur de ses ambitions ? Avait-il put enfin trouver la paix dans cet univers qui n’appartenait qu’à lui ?
Devant cette situation des plus grotesques, je ne savais pas vraiment comment réagir. Le monde du coma était pourtant un monde que j’avais exploré durant 7 longues années. Je n’avais plus rien à apprendre sur mon univers intérieur. L’infirmière avait soutenu que je pourrais lui parler et que mes paroles lui apporterait peut être un peu de réconfort. Mais que pouvais-je donc lui dire ? Quelles paroles pourraient-elles donc le rassurer ? Partagé entre amertume et tristesse, je me risquais à ouvrir entièrement mon cœur et à lui révéler tout ce que les mots ne savaient exprimer. Tournant dès lors toutes mes pensées vers Daniel, j’usais de ma télépathie afin que pour quelques secondes il ne puisse exister au monde que nous deux.
*J’aurais tellement de choses à te dire Daniel que je ne sais par quoi commencé. Tu ne peux imaginer à quel point c’est douloureux de te voir dans cet état… Comment pourrais-je tolérer de te voir dans un état aussi désastreux mon cher ami ? Je n’ai pas su tenir ma promesse au moment où tu en avais le plus besoin. Je n’ai pas pu te protéger lorsque ton agresseur t’a attaqué et mes paroles aujourd’hui me semblent tellement vides de sens… Je t’en supplie Daniel ne nous abandonnes pas… Pas comme ça, pas maintenant ! Je me suis rendu indigne de ta confiance et de ta loyauté, mais il y a encore tant de personnes qui on besoin de toi. Reste pour elles et pour porter bien haut nos idéaux… l’avenir semblerait si incertain si tu désertais nos rangs à présent. Je t’aiderais aux mieux de mes possibilités et je resterais près de toi tant que tu ne te seras pas réveillé… Peut être aurais-je donc ainsi la possibilité de me racheter quelque peu à tes yeux !*
Sortant alors de son esprit, je portais la main à mon cou et y décrocha l’étoile de David argentée qu’Erik m’avait offert avant le début de mon séminaire. Si la présence de Dieu à mes côtés m’avait semblé indispensable jusqu’ici, aujourd’hui c’était Daniel qui réclamait tout son attention et sa divine protection. Je le plaçai ensuite dans la paume de la main de mon ami et la referma, tout en suppliant Dieu de lui accorder sa miséricorde. Je ne pus m’empêcher de sourire à l’idée que Daniel se serait fait par ce geste et ne put m’empêcher de rajouter.
- Je sais qu’elles sont tes sentiments et tes opinions à son égard mais accorde lui au moins le bénéfice du doute. Qui sait, peut être seras-tu surpris par toutes les grâces qu’il saura t’accorder.
Avant de quitter la chambre d’hôpital, je passais rapidement ma main sur son visage et déclara alors.
- Au revoir mon frère !
Puis m’écartant lentement de lui, je revins à la réalité et partit rejoindre le monde de dehors non sans avoir prêter un dernier coup d’œil à cet ami qui me manquait déjà atrocement. | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
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| Sujet: Re: Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) Ven 2 Juil 2010 - 9:07 | |
| Les dernières lueurs du crépuscule mouraient. Les étoiles, innombrables en cette nuit sans lune, offraient à la vaste cité leur douce lumière argentée. Le vent, qui plusieurs heures durant avait hurlé aux fenêtres, tourmenté les poubelles, bousculé les passants, s’était visiblement fatigué et n’était plus à présent qu’une brise légère. Aux abords de l’hôpital, quelques lampadaires lutaient contre l’obscurité. C’était bien insuffisant pour dévoiler la petite silhouette qui, d’ombres en ombres, se glissait. Sans presque un bruit, elle atteignit la fessade et, lestement, entreprit de l’escalader. Elle savait à quelle fenêtre se rendre. Elle était allée glaner quelques informations sur le web, sa solide logique avait fait le reste. Une fois à destination vint le plus délicat : entrer. Relever les stores n’était guère difficile mais il en allait autrement pour la fenêtre elle-même. Si jamais elle avait été fermée, le jeune mutant aurait certainement été incapable de la forcer. Hors de question de casser quelque chose. Heureusement, une infermière avait jugé bon de la laisser entrouverte. Malgré le vent, la journée avait été très chaude et la nuit n’apportait une fraicheur bienvenue. Soulagé, le rat se glissa dans la chambre, non sans avoir préalablement vérifié que personne ne pourrait remarquer sa présence.
Du fait de son physique et de sa jeunesse, Ernest s’était dit qu’on ne le laisserait pas voir monsieur Hopes s’il se présentait à l’accueil. Il avait bien songé utiliser la montre holographique d’Evelyn mais celle-ci le rendait encore plus jeune. Ce n’aurait pas été idéal. Alors mieux valait s’introduire comme il venait de le faire. Personne ne lui poserait de question.
Depuis qu’il avait apprit que Daniel était hospitalisé, le garçon avait projeté de lui rendre visite. Le professeur avait prit beaucoup d’impotence pour lui. Il se devait de le voir et espérer que ce ne soit pas l’ultime fois. Maintenant qu’il était là, il devinait dans l’obscurité l’homme allongé dans ce lit aux draps blancs. Il s’approcha, puis redevint immobile. Dans sa tête lui revenait le souvenir de ce jour où, errant dans les égouts, il avait trouvé Hopes presque mort. Mais alors, le professeur n’avait pas sombré dans le coma, il n’y avait pas cette frontière, ce faussé… Que dire ? Non, il devait se demander par quoi commencer car il avait tant à dire. Pourtant, il ne dit mot, restant dans ce silence pensif. La simple vu de son ami inanimé remuait l’esprit du garçon. La vie, la mort, de simples mots mais une philosophie à l’insondable profondeur. Voilà l’enfant perdu, assaillit par tant de questions, sur lui-même, sur Daniel, sur le monde. La relation étrange que le professeur avait avec le temps était pour Vermine une source intarissable de réflexions. Il essayait sans y parvenir de se mettre à la place du déjà plus que centenaire. Quel effet cela faisait-il de voir le monde évoluer, de voir les gens autour de soi naitre, grandir et disparaitre ? Ce questionnement était d’autant plus intense qu’Ernest était jeune.
Et moi qui me disais que vous me verrez vieux…
Idée fugace qui le fit frémir. Elle sous-entendait la fin. Il ne voulait pas que ce soit le cas. Il désirait que Daniel revienne auprès de lui. Il avait besoin de sa présence, de ses conseils, de ses histoires, de son enseignement. Mais comment le dire ? Vermine ne trouvait pas les mots. D’un bond léger, il monta sur le lit et s’assit non loin de l’oreiller. Il entendait la faible respiration de l’homme ainsi que le bip régulier des machines. Il fixa le visage de son ami et resta ainsi, telle une statue pensive. Une demi-heure passa en un clin d’œil.
Il serait trop long de d’évoquer tout ce que l’enfant-rat se dit en lui-même. C’était parfois un fardeau que d’avoir l’esprit vif. L’émotion déjà forte par la présente situation ne fut qu’amplifier par les inquiétudes du rat. A un moment, une larme perla au coin d’un de ses yeux. Il tendit sa frêle main, efflora le visage de Hopes puis se retira du lit. Dans le couloir, un bruit de pas. C’était sans doute l’infermière de garde qui faisait le tour des chambres pour vérifier que tout allait bien. Il était temps de partir. En un bond, l’hybride fut sur la fenêtre. Du revers de la main, il chassa la larme qui coulait sur sa joue.
-A biton tôt m’sieur Hopes, murmura-t-il.
Ce fut ses seuls mots, c’était également un profond désir. Il remit la fenêtre comme il l’avait trouvé, rabaissa les stores et regagna les égouts. Cette nuit, Vermine engloutit plus d’alcool que d’accoutumé. | |
| | | Daniel Hopes Agent du B.A.M. Alpha
Nombre de messages : 1204 Autre(s) identité(s) : Ghinzu
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| Sujet: Re: Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) Sam 3 Juil 2010 - 16:17 | |
| Cette odeur est inoubliable. Elle imprègne les vêtements et vous suit partout où vous allez. C’est un mélange de terre et de pluie, et l’odeur cuivré du sang, comme son gout. Ajoutez-y la poudre et la fumée acre et vous aurez une vague idée de l’univers olfactif qui nous cerne. C’est l’odeur de la mort et de la lutte et qui nous rappelle dès le réveil que la maigre victoire d’ouvrir les yeux sur le monde désolé qui parsème cet univers n’est qu’éphémère et pourrait s’éteindre comme une flamme sous un souffle trop brusque. C’est le vent qui vient encore porter la vie là où elle ne veut plus aller, là où chaque chose à renoncer, broyée sous la folie des hommes et la volonté des armes. Dieu crée, l’Homme détruit. Ceci, ultime obscénité d’un monde à l’agonie, en est la parfaite démonstration. C’est fini car il n’a rien à dire et sans doute rien d’autre à faire que laisser couler le fil du sable teinté de sang entre ses doigts. On ne retient que les larmes qui à peine touchées le sol s’évaporent presque de honte. Ici les hommes ont vécu, aimés, ont été terrassé par la peur et par les balles. Ici, rien ne vit. Le vent donc amène un son de crépitements de flammes, de gémissements lointain de quelques bêtes qu’on aurait cru humaine et bien entendu d’une canonnade sourde qui rappelle ses orages d’été que l’on entend mais qu’on ne subit pas ou brusquement en une déferlante rageuse et violente. Que dire de la vue ? Ce qui fut ne l’est plus. Amas de cendres, de souches calcinées, de débris épars, parfois humain. Trous d’obus, flaques de boue ou surnage le pire dans une marre glauque de déjections, de sang et d’humus. Étrange aberration, des arbres envolés par les déferlante des salves d’obus et retombés, les racines dardant vers le ciel en tentant d’y agripper la promesse d’une autre chance. Ils crient la douleur muette de la nature : le monde est sans dessus dessous. On ne sait plus où commence l’enfer du ciel et celui de la terre, conjugués tout deux dans une même défaite. Le ciel s’est teinté de gris, la fumée domine et masque quasiment un crépuscule fatigué et presque honteux de ne pas parvenir à percer d’orange et de pourpre l’omniprésence des cendres volantes. Le paysage bosselé est lunaire. Il reflète l’évidence. Ici rien ne peut vivre. Le voilà qui attend les mains dans les poches comme à la parade. Son uniforme de lieutenant de l’armée française du 53 RI. Son regard bleuté est las d’attendre. Il le porte vers ce qui ressemble à un horizon où l’espoir est mort. Il n’écoute rien. Il ne veut rien entendre, il est revenu ici où tout aurait du finir, sur la ligneD7, la tranchée dite « Cache Rêve » à 5 KM de la Ville de Verdun en cet octobre 1916. Il avait rendez-vous avec la faucheuse ce jour là pour qu’elle emmène, à présent il vient comme en seconde séance. Ce monde est à lui, c’est même plus complexe. Ce monde EST lui. Elle traverse l’espace comme une ombre incertaine et vient se poser à ces cotés. Les pupilles de Daniel vibrent légèrement lorsqu’il la reconnait, il la toujours su ici, il la soupçonnait d’être là et ne s’était pas trompé. C’est étrange de lui voir les aléas des mimiques de la vie lui modeler le visage, elle qui affiche depuis son « réveil » cette expression vide et sans aucune trace de conscience. Elle s’adosse contre un tronc d’arbre calcinés et lui fait face. Elle l’observe longuement comme on regarde un être cher depuis longtemps disparu. Quel chemin depuis Londres ! Quel chemin depuis ce frôlement d’âme en deçà du mur de Planck. ! Daniel sait déjà ce que signifie cette apparition avant même que la sulfureuse femme aux longs cheveux noirs ondulés ne desserre les lèvres son nom n’a pas quitté l’esprit de Hopes depuis bien des mois : Anne Watson - Bonjour grand père. C’est une rencontre bien improbable finalement…Comme c’est ironique, tu as l’air moins âgé que moi ! Il en a fallu du temps pour que tu me rejoignes. A quoi servait de me libérer si c’était pour m’enfermer ailleurs, ironique non ?Le silence et la canonnade comme seule réponse, le professeur ne déplaçait même pas le regard pour elle. Ce n’était pas celle-ci qu’il attendait en ce lieu. C’était la Mort. Anna laissa échapper un rire bref et sarcastique. - Le Time Tricker a perdu son éloquence ! Impressionnant. Moi qui ne parle pas depuis tant d’années, je partage l’esprit d’un muet, espérons que ton aphasie ne dure pas éternellement..n’ayons pas peut d’employer ce terme, le temps, pour toi et moi, ca ne veut pas dire grand-chose, n’est-ce pas ? Elle balaya d’un regard navré le spectacle de désolation autour d’elle. - Alors c’est à ca que ressemble ton enfer ? Notes à force de vivre en ton esprit, ca ne m’étonne pas plus que cela. C’est là que tout a commencé il me semble…la belle lignée des Bourdieux, Toi…Espèrence…moi…Elisabeth… Nous ne savons toujours pas ce que fait « mon corps ». Et jusqu’à présent tu ignorais où s’était réfugié mon esprit. Qu’est-ce que tu croyais ? Ce jour là quand tu as réussis à m’atteindre dans cette chimère temporelle, lorsque nos esprits se sont télescopés, j’y ai vu ma porte de secours…Seulement je ne pouvais pas.Sa voix se fit plus tremblante et son regard plus sombre. - Je ne pouvais pas savoir que ca tournerait ainsi. Mon corps est devenu un monstre autonome. J’ai assisté par tes yeux à la mort d’Elisabeth MA fille par MES propres mains. A deux nous pourrons l’arrêter Daniel, il faut que nous nous y mettions. C’est pour ca que je suis venu à toi, dans « ton enfer ». Je suis là à t’aider à sortir comme tu m’as aider à sortir. - On est dans le même bateau après tout. Elle leva la tête vers un horizon lointain connu d’elle seule. - Ils sont venus à tes cotés. Ne leur répondras tu pas ? Nous ne sommes plus seuls Daniel..il suffit d’écouter leur paroles portées par le vent, ta vie ne t’appartient plus vraiment, Professeur Hopes. Comment rester insensible à la détresse d’Amara, elle si froide habituellement, sa colère sourde à fait trembler ton lit ! Enora, tu es un père pour elle, elle a besoin de toi sur son chemin, elle sera ton espoir pour cet avenir que tu désires, tu ne PEUX pas l’abandonner. Que Dire de David ? Ton frère d’âme qui va jusqu’à te confier entre les mains d’un dieu qui n’est pas le tien, le laisseras tu affronter la suite, seul, sans être ce compagnon de lutte que Tu lui as promis d’être ? Et vermine ? Qui même sans desserrer les mâchoires avaient tant de choses à exprimer, le laisseras tu sans défenses ? Tu n’as PAS le droit, tout simplement. Et elle ? Tu oublies tes promesses ? Elle qui fait les cents pas dans les couloirs depuis qu’elle t’a mené ici ?
Arrête d’être lâche. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) Jeu 15 Juil 2010 - 17:15 | |
| Une à une les âmes vives se traînaient devant leur semblable qui, éteinte, les contemplait sans les voir, du haut de sa superbe indifférence. Plus rien ne faisait briller les yeux clos de Daniel Hopes, gisant au cœur de ce que l'on voulait être sa chambre, mais qui n'était qu'un bouquet de murs froids, une crypte ordinaire, un linceul de béton aussi inepte qu'étranger.
Déjà elle ne se souvenait plus de la façon dont on l'avait prévenue. Il semblait que ce soit un homme témoin de la cause du typhon qui l'avait emportée ensuite, il avait eu son numéro elle ne savait comment - elle s'en foutait éperdument. Daniel aux urgences. Grave hémorragie. Pendant les longues heures d'intervention des médecins, elle était là, dans un couloir, juste à côté de lui. Elle ne pouvait joindre leurs mains mais dans ses pensées, les yeux clos, elle courait après l'ange évanescent qui la fuyait déjà, cherchant à attraper ses ailes.
Aide-moi. Aide moi à te rejoindre. Je te ramènerai parmi nous je te le promets.
Plus tard il avait été transféré en réanimation. Et finalement, il était là, derrière cette porte d'une banalité incroyable comparée au sinistre sans nom dont elle était victime. Mademoiselle, lui-avait-on dit, votre ami paraît en bien meilleure forme, il devrait revenir à lui d'ici quelques minutes. Seulement, ce n'est pas le cas. Il reste plongé dans le coma. Vous ignorez pourquoi? ... Je vois. Je comprends.
La silhouette de l'ange se dégageait avec violence et s'envolait sans elle. Déjà.
Laissez tomber. On n'y peut rien.
Et près de cette porte banale à en pleurer, la jeune fille aux cheveux bleus et aux larmes noires séchées sur sa peau restait assise au pied du mur sans même rentrer, et refusait les chaises qu'on lui proposait. Elle regardait l'absence. Elle se regardait elle, comme avant lui.
"Et si, dans ta torpeur, j'enfonçais un pieu dans ton cœur"... Pour que jamais tu ne reviennes me dire que tu avais délibérément choisi. Pour que tu te noies à jamais. Dans cet océan d'égoïsme que tu as répandu entre ton cœur sourd et le mien, qui hurle à s'en briser encore. Dans cette solitude forcée que tu as forgée de notre unicité, sans un regard pour ma pauvre petite personne qui ne signifie plus rien - ne nous mens jamais, je sais que tu n'as pensé qu'à toi.
Je suppose qu'il y a des choses que tu souhaitais régler seul. Des choses pour lesquelles il ne servait à rien que je partage ta vie. Je t'avais promis d'être toujours là, dans les profondeurs les plus noires, le berceau dont tu m'as levée... Mais qu'en est-il de tout cela si tu t'isoles sans m'attendre? Que suis-je, moi, sans les bras qui me soutiennent, sans vie, sans âme? Tu as pris ma vie. Tu as tout pris. Tu n'as rien laissé d'autre derrière toi qu'une enfant vide qui se lamente... Ha, et encore...
J'aurais voulu pouvoir parler du vide comme je le faisais auparavant. Comme d'une entité qui m'était propre. Comme d'un frère, d'un compagnon de toujours. Mais lui aussi tu me l'as dérobé. Son absence grandit en moi comme le dégoût de l'existence dans laquelle tu me replaces, creuse, où gît ce reste de toi. "La lente lumière chaude d'un soleil froid".
" Je te donne un mois pour te décider à revenir, Daniel Hopes. Si tu n'en veux pas, alors continue sans moi. On ne m'abandonne pas deux fois. "
Mademoiselle, excusez-moi. Les heures de visites sont passées maintenant. Vous souhaitez peut-être rester dormir...? Nous pouvons vous fournir un lit de camp si jamais vous aimeriez rester près de lui. Mademoiselle?
Elle se leva sans avoir regardé l'infirmière et son sourire compatissant une seule fois, et partit d'un pas lent en direction d'ailleurs, elle ne savait trop où.
Faut pas avoir peur, ma puce.
Arrivée au dehors, elle fourra ses mains dans les poches de sa veste.
Tu sais Ashe, maintenant que je t'ai retrouvée, j'me sens bien. Je peux partir maintenant, je sais que tout ça n'avait de sens qu'avec toi et que c'est uniquement avec toi que j'ai pu mettre le point final à ma vie. Il faut juste que tu me promettes de continuer, maintenant. Faut pas avoir peur, ma puce.
Mais aujourd'hui j'ai tellement mal, Anthony.
Viens contre moi. Tout ira bien.
Oui. Tout ira bien.
Répertoire. K... y... Kyle Kenneth.
Tout en marchant, elle regarda le nom apparaître et disparaître à mesure que la luminosité de l'écran s'effaçait puis s'éveillait à son contact. Elle n'avait pas la moindre idée de jusqu'où elle marcherait comme ça, ni pendant combien de temps, mais elle n'en avait que faire. Elle continuerait, comme promis, et c'était tout. |
| | | Daniel Hopes Agent du B.A.M. Alpha
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Pouvoirs : alteration du temps
Age du perso : 116 Date d'inscription : 24/02/2010
| Sujet: Re: Confortably Numb (X men, résidents, amis de Hopes) Ven 16 Juil 2010 - 10:36 | |
| Daniel se redressa et escalada la tranchée avant de plonger son regard flamboyant vers le ciel rougit par les carnages. Sans la regarder, il demanda à Anna. Et après l'aube, encore un autre jour, c'est ca ? Et toujours les mêmes doutes..toujours.Elle croisa les bras, affichant un sourire léger Il ne tient qu'à nous que ce jour compte. Le futur est ce qu'on en fait.Peu à peu, le visage du time tricker se modifia pour laisser transparaitre une quiétude profonde, un sentiment d'apaisement. Tu m'excuseras auprès de celle que j'attendais...je crois qu'il me reste des choses à faire et des gens en qui croire.Je le crois aussi. Il se tourna vers elle, lui adressant un regard douloureux. Je t'ai promis de te sortir de là...je tiendrais parole. Je trouverais une solution.Elle se redressa et s'approcha de lui afin qu'il soit quasiment au contact, leurs regards miroirs reflétaient leur parenté par leur similitude. Elle lui posa la main sur la joue et instinctivement, il fit de même. Préoccupe toi d'abord de toi et d'eux...je ne serais pas toujours là pour te "vider la tête" de tes démons, ton arbre n'est pas sans racines. Un éclair au loin comme une explosion, il ne vit plus que ces deux yeux luisant d'un bleu fatigué avant que l'obscurité ne gagne. .......................................................................................................... La blancheur d'un plafond. Un lieu inconnu. une solitude qui n'en est plus une. Il y a de la chaleur. la chaleur des autres. On est seul que lorsqu'on le veut vraiment. Il ne le veut plus. La vue est encore trouble et déjà il cherche du regard quelque chose, près de sa table de chevet, une forme bien définie : son portable. D'un geste douloureux il l'attrape et l'allume. Des messages en pagaille. Un retient son attention. "Je te donne un mois pour revenir" Est-il trop tard, il ne pense pas. Maladroitement il compose un message puis le valide. Il repose le portable et se laisse aller à un long soupir. " Je n'ai vu personne de plus attachant que toi la bas. l'enfer ou le paradis, c'est bien vide si tu n'y es pas. Alors je reviendrai à toi..cette fois ci, et une seconde fois aussi vite que possible" Tout ce qu'il avait toujours voulu. Tout ce qu'il avait toujours désiré. Tout était là, dans ses bras. Les mots étaient finalement inutiles et souvent ne peuvaient que nous nuire. Il faut savoir apprécier le silence. C'est ce qu'il fit alors. HRP : merci à tous ceux qui ont participé, ce fut véritablement un grand moment, je vous aime. | |
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