besoin d'une planque [Jessy et qui veut]

*Markus en avait assez. Personne ne semblait enclin à l'aider et il se retrouvait tout seul à poursuivre ce qu'il y avait écrit dans le livre qu'il trimballait dans la poche de sa veste depuis plusieurs semaines. Il s'était réfugié dans un bâtiment en banlieue de New-York et espérait de tout cœur que personne ne viendrait le chercher ici. Il avait choisi une maison qui semblait abandonner. Il trouvait d'ailleurs étrange qu'il y ait toujours l'électricité à l'intérieur. Il se mot à regarder son livre de plus près cherchant un indice qui lui aurait échappé jusque là. Il ne trouvait rien. L'image du géant né de la nuit des temps le narguait dès les premières pages. Les anges, les démons, les cracheurs de feu, les monstres, le squelette noir, la montagne aux trois têtes, il était persuadé que tout cela se trouvait quelque part à New-York. Tout coïncidait, pourquoi serait-il tombé là si c'était pour ne rien y trouvait. Et qu'est ce que cet Institut avait de si spécial qui faisait que tout le monde lui conseillait d'aller y jeter un œil. Son esprit erra un instant avant de se focaliser sur une autre question un peu plus importante : qui était-il ? Pourquoi ne se souvenait-il de rien ? Cette femme dans la rue, cette autre à l'Institut, elles étaient persuadées de le connaître mais ils ne se souvenaient pas du tout d'elles. Markus ne sortit qu'une fois de sa cachette pour aller acheter de quoi manger pour plusieurs semaines. Ce fut suffisant pour qu'il se perde sur le chemin du retour. Perdu au milieu de nulle part, en pleine banlieue new-yorkaise... et la nuit commençait à tomber*

Invité

Jessy revenait bredouille de sa "chasse à la Maïra". Elle avait essayé partout. Que ce soit le lycée, l'internat, le café qu'elle avait l'habitude de fréquenter, ou même le petit parc où elle allait quand elle était déprimée ; tout se résumer en un mot : rien! pas une trace, pas un signe de vie. Sans compter le nombre de messages laissés sur sa boite vocale. Jess' avait le sentiment d'avoir, malgré toutes ces belles promesses faites, perdue sa meilleure amie. Et c'était un sentiment lourd...vraiment lourd dans son coeur. Elle leva les yeux au ciel, plus pour souffler que pour l'apprécier. La nuit commençait à tomber. Une situation qui aurait pu la désarmer d'avantage, mais ce fut tout le contraire. Elle essairait leur boite de nuit! Peut-être que Maïra était allée chez une amie avant de s'organiser une sortie! Cette agréable pensée la fit sourire. Tout n'était peut-être pas perdu en fin de compte.
Marchant d'un pas plus entrain, Jessy tourna dans une rue au coin d'une superette. C'est vrai qu'elle avait faim...elle avait tout le temps faim! Un trait de sa personnalité qui datait de bien avant sa mutation! Encore deux rues à traverser et une bifurcation à droite, et elle y serait! Le Nirvana pour son estomac en famine perpétuelle : un bon vieu fast food!
Revenant quelques instants à la réalité, Jess' aperçue un type avec dans les mains, de quoi manger le temps de tenir un siége au moins!! A en juger par son attitude, il semblait un peu paumé ici. Elle s'approcha de lui le plus naturellement du monde, comme il était tout à fait inhabituel à son ordinaire! Mais allez savoir pourquoi, l'idée de la nourriture devait avoir chasser sa réticence naturelle envers les inconnus!

"Bonsoir! je peux vous aider?"

*Oh non, c'est pas vrai, encore quelqu'un >< Markus avait fini par développer une véritable phobie sociale à force. C'est vrai quoi, tous les gens qu'il avait croisé jusqu'alors semblaient le connaître et lui était persuadé que c'était un complot, quelqu'un voulait que la fin du monde se produise et engageait des gens pour empêcher Markus d'intervenir. Cette jeune femme l'abordait, en revanche, davantage comme on aborde un inconnu et Markus en déduisait qu'elle ne faisait pas partie du complot. Des gens lui avaient effacé la mémoire à court terme, c'était la seule explication plausible mais il devait continuer de chercher le géant et les anges*

Bonsoir... non, je cherche juste...

*Vas-y, Links, va expliquer que tu cherches une maison qui n'est pas la tienne pour pouvoir y aménager pendant plusieurs jours, peut-être même plusieurs semaines pour déchiffrer un bouquin dont tu ne connais pas la provenance et sur lequel tu ne sais rien finalement parce que tu fuis des gens qui ont monté un complot contre toi parce que tu veux empêcher la fin du monde*

C'est... c'est long à expliquer... je cherche où dormir en fait, un endroit où je pourrais être en sécurité pour pas mal de temps.

*Il s'en tirait bien. Il n'allait sûrement pas passé pour un fou tout de suite. D'ailleurs, c'était bien le cadet de ses soucis maintenant qu'il y pensait : des dizaines de gens à travers tout New-York le prenaient pour un cinglé maintenant. Mais il était convaincu qu'il avait encore toute sa raison et c'était le plus important. Il espérait de tout coeur que cette jeune femme ne lui parlerait pas de l'Institut Xavier comme ils l'avaient tous fait jusqu'à présent*

Invité

Les propos de l’homme laisserent Jessy perplexe. Les premiéres paroles n’avaient rien d’anormales, il était logique de chercher où dormir à partir de cette heure. C’est plutôt la fin qui pouvait prêter à confusion… " un endroit où il pourrait être en sécurité pour pas mal de temps ". Soit il avait une bande de mafieux aux trousses, soit c’était carrément Lui le mafieux. Mais à y regarder de plus prés, elle opta (et préféra opter) pour la premiére solution.

*Pour une fois que je m’adresse à un inconnu, il faut que je tombe sur un type louche…chier !*

Mais alors que faire ? appeler directement les flics ? elle se voyait mal sortir son portable, s’excusant 2 minutes auprés de cet hurluberlu, et composer le numéro de la police… Mieux valait abonder en son sens. Jessy allait lui parler de l’Institut, quand elle se dit aussi soudainement que lui était venue cette idée, que ça n’était peut-être pas une bonne idée. C’est vrai ! elle connaissait absolument ce type ! qu’est-ce qui lui disait qu’il n’était pas un humain « normal » avec une haine sans limite pour les mutants ? Le ramener à leur QG n’était certainement la meilleure initiative du siécle.
Alors quoi ? l’hôtel ? Il devait quand même pas être assez stupide pour ne pas y avoir pensé plus tôt.

*Au Mac Do Jess’ !! en plus il aura de la bouffe à volonté !! Oh non, voila que je recommence à penser avec mon ventre !*

Une pensée qui fut d’ailleurs brillamment illustrée par une nouvelle manifestation incongrue de son estomac vide. Il faut dire que les sacs de nourritures qu’il tenait n’arranger rien à l’affaire ! Mais allez savoir pourquoi, peut-être son ventre détenait-il toutes les réponses à ses questions ; Jessy pensa à l’internat. Ils n'étaient pas très regardant à partir du moment où on leur versait leur loyer à la fin du mois. Il y avait pas mal de types qui créchaient là-bas sans pour autant être lycéens. Loin de là même…

" Vous pouvez tenter l’internat sur la Premiére Avenue. Il paye pas de mine, la concierge est une vieille chouette qui supporte pas que vous vous baladiez dans les couloirs, y a pas mal de bruits le soir ; mais en dehors de ça, ils vous embêterons pas si vous payez vot’loyer tous les mois et que vous faites pas d’vague… "

Elle n’avait jamais réellement aimé ce lieu, amis elle ne voulait pas non plus y faire entrer un serial killer et avoir le plaisir d’allumer la télé un matin pour tomber sur le gros titre du jour : 5 meurtres dans un internat….

*Non non, ce qu'il fallait par dessus tout, c'était qu'il se retrouve seul. S'il partageait son logis avec qui que ce soit, quelqu'un pourrait être dans le complot. Il fallait qu'il soit seul. Il jetait des petits coups d'œil autour d'eux en espérant retrouver le chemin qui menait à la maison abandonnée qu'il venait de quitter. Il vit un panneau qui annonçait une route... ce panneau lui disait vaguement quelque chose. Il se dit que ce serait sûrement par là. Maintenant, il fallait qu'il explique la vérité à la personne en face de lui, ce qui serait dur*

Je... non, y aurait trop de gens, ce serait trop risqué. J'avais trouvé une maison abandonnée par là-bas.

*Il montra la direction de la rue dont il se souvenait de sa main libre. Elle pouvait peut-être venir avec lui. Elle avait l'air d'avoir faim elle aussi et ne lui avait pas parlé de l'Institut et ne semblait pas le connaître. Autrement dit, il ne risquait rien d'elle. Et il avait besoin de parler à quelqu'un qu'il ne soupçonnait pas*

Tu veux venir ? Je pourrais jamais finir tout ça tout seul

*Il souriait en indiquant ses provisions d'un coup de tête*

Invité

Décidément ça allait de mieux en mieux ! Après l’épisode de " l’endroit sûr " venait celui de " la maison abandonnée ". Peut-être aurait-elle droit à " l’arrivée des monstres " avant de finir en apothéose avec " la fin du monde " ! En tout cas ça ferait sans nul doute une excellente série !
L’homme indiqua une rue, joignant le geste à la parole. Elle n’était pas encore déserte apparemment, et comprenait un minimum de circulation. Bah après tout ! s’il préférait sa maison abandonnée…à sa guise. Au moins il n’aurait pas de problèmes de loyers. Et surtout si la mémoire lui revenait quant à la direction à prendre, Jessy ne serait que plus vite attablée devant un bon gros hamburger. Evidemment il suffit de prévoir quelque chose pour que rien de tout ceci ne se passe comme prévu ! Voila qu’il lui proposait de l’accompagner jusqu’à cette baraque ! Surprise et subitement nerveuse, Jess’ fourra ses mains dans ses poches, ses doigts heurtant le tissus usé de sa veste.
Moralité de cette fouille : elle n’avait pas un rond. C’est vrai qu’à la base, Jess’ était venue ici pour retrouver et discuter avec son amie ; non pour aller manger quelque part.

*et merde…Exit le Mac’Do*

Le type désigna d’un signe de tête ses sacs à provisions. Elle eut à peine le temps de considérer la question que son estomac y répondit de plus bel. Jess’ souffla et afficha un petit sourire en coin.

" Va pour New-York city by night et un truc à manger. "

Au moins ça lui passerait le temps avant l’ouverture des boites de nuit et de possibles retrouvailles avec Maïra. Et puis si jamais quelque chose se passait mal avec « cet étranger » enfin de compte ; elle avait des cordes vocales impeccables ! Prenant donc la direction de cette fameuse rue, aux cotés de son guide, Jessy tenta un minimum de politesses, question de ne pas marcher dans un silence gêné,

" Je m’appelle Jessy au fait. Et toi ?...question d’éviter de t’appeler « le type paumé au milieu de la rue »..."

*Il n'avait pas conscience du fait que c'était bien l'image qu'il donnait, celle d'un mec paumé. C'était pas bien grave... d'autant plus que ça n'était rien comparé à comme il allait pas tarder à être : il n'avait aucune idée de comment il s'appelait. Il regarda très vite autour de lui et essaya de trouver quelque chose qui ressemblait à peu près à un nom propre. Il essayait en même temps de se rappeler de comment les femmes qu'il avait rencontré et qui semblait le connaître l'avait appelé. Il ne se rappelait pas. Il eut recours à un nom hyper commun qui ne choquerait pas Jessy*

John... je m'appelle John

*Il lui souriait en ayant l'air le plus naturel possible. A l'intérieur, il était mort de peur. Comment pouvait-on oublier son propre nom ? Il n'en revenait pas. Le lavage de cerveau dont il avait été victime avait été super efficace. Il espérait de tout cœur que Jessy ne le prenait pas déjà pour un fou... oh ben elle ne serait sûrement pas venu sinon... il n'osait pas engager la conversation... si elle lui posait la moindre question, il ne pourrait pas répondre et serait obligé de mentir puisqu'il ne se rappelle de rien*

Invité

Le moins qu’on pouvait dire c’est que John n’était pas très causant. De longues secondes paraissant des heures s’écoulèrent ; si bien que Jessy commençait à se demander ce qu’elle fichait là. C’est vrai après tout ! Ce n’était pas dans sa nature de suivre un inconnu et encore moins quand ce dernier vous parlez d’une maison abandonnée ! En fait elle se demandait carrément pourquoi elle avait accepté.

*cherche pas Jess’ en ce moment tu collectionnes l’inédit…*

Au moins ça lui ferait des choses à raconter à Maïra si jamais elle la retrouvait un jour. Relevant la tête de ses pieds, Jessy parcouru du regard le trottoir d’à coté. Une femme mendiait à coté d’un distributeur automatique et un type courait aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Il était à un rancard avec une fille superbe il y a cinq minutes, avant de se rendre compte qu’il devait être au Mac’Do avec sa petite amie officielle il y a de ça cinq minutes ! Il se prendrait une de ces tartes en arrivant ! À cette idée Jess’ sourit en pouffant discrètement de rire. Un jeu débile consistant à inventer des vies à de stricts inconnus. En y pensant, ils devaient avoir l’air de complices en cavale. Marchant silencieusement cote à cote, John chargé de provisions, et elle commençant à se pelotonner dans sa veste. Ils arrivèrent au croisement pour le fast-food. Non c'était trop de torture! passer devant le temple de la mal bouffe alors qu'on créve la dalle! Si c'était pas son pire cauchemard, ça s'en rapprocher!

" Dis c’est encore loin ? J’ai tellement faim que je pourrais manger un cheval en salade ! "

Oui elle devenait vraiment prise de tête quand elle avait faim...

*C'était bien qu'elle ait accepté de venir manger avec lui. Il pourrait peut-être lui parler un peu avant qu'elle ne s'enfuit en courant. Il avait besoin de parler à quelqu'un de tout ça, de l'Institut, de ces gens qui semblaient le connaître, tout ça. Peut-être même qu'avec un peu de chance, elle pourrait lui donner une explication ou lui en suggérer une. C'est vrai qu'elle pouvait pas être plus paumée que lui de toute façon. Il l'entendit pouffer de rire mais n'intervint pas, décidant qu'elle repensait peut-être à des choses qui ne le regardaient absolument pas. Par chance, il voyait la maison abandonnée au détour d'une rue. Quand on la voyait comme ça, elle avait l'air d'une maison normale, sans histoire, sans mystère. C'était exactement ce qu'il lui fallait, il avait vraiment bien choisi*

Non, c'est juste là

*Ils finirent le chemin vers la maison. Il ouvrit le portail de sa main libre*

T'en fais pas, tu n'as rien à craindre de moi. C'est gentil d'être venue.

Invité

En effet ce n’était pas loin et au grand soulagement de Jessy, la maison abandonnée n’avait rien de la vieille bicoque en ruines qu’elle avait à peine osé imaginer. A part les murs légèrement abîmés par le temps et les intempéries, elle tenait bien la route. On aurait même pu s’imaginer y loger. A y repenser, c’était d’ailleurs ce que John faisait. Bon ! finalement ça semblait s’arranger un peu.
John ouvrit le portail, qui ne poussa même pas le grincement caractéristique des vieilles choses qu’ont laisse à l’abandon ; reprit à son paroxysme par les bons films d’horreur. A peine avait-il ouvert la grille donc, que John tenta de la rassurer sur son compte. Une parole inattendue, surtout après la conversation plus que silencieuse qui s’était installée durant le trajet. Inattendue oui ; mais gentille. Jessy se demanda même s’il n’avait pas lu ses pensées depuis qu’elle lui avait adressé la parole.
S’efforçant de garder un visage serein, genre : " je vois pas de quoi tu veux parler, je doute absolument pas de toi " Jess’ esquissa un petit sourire souligné par un hochement d’épaules.

"Pas d’probléme. "

Entrant à son tours dans la petite allée, elle porta son regard autours d’elle avant de revenir sur la planque de John.

" chouettos pour une maison abandonnée. T’es pas trop mal là. "

Nul besoin ni envie de savoir comment il était entré là dedans. Quoi qu’à y réfléchir…pour entrer à présent dans ce squat de luxe ? c’était par la porte ou par la fenêtre qu'il fallait procéder?

*Ouais, on pouvait dire ça sauf qu'il avait trouvé cette maison y a juste quelques heures. D'ailleurs, heureusement qu'il avait eu le réflexe de chercher dans le sous-sol pour trouver une table et des chaises. Il rentra le premier dans l'entrée qui payait pas de mine. Heureusement, il y avait de l'électricité. C'était assez étrange d'ailleurs. Le quartier devait être entièrement fourni... Markus ne savait rien de ce genre de chose... et remarque, même s'il en avait su quelque chose, il aurait vraisemblablement tout oublier aujourd'hui*

Je... je suis pas là depuis longtemps hein...

*Il retira sa veste et la posa sur la rambarde de l'escalier. Il espérait qu'il y avait également du gaz pour pouvoir se faire à manger. Il jeta un coup d'oeil dans la cuisine et se rendit compte qu'il avait mit toutes ses feuilles avec ses interprétations du livre en fouillis sur la table*

Oh mince... regarde pas le désordre, je vais ramasser ça.

Invité

Au grand étonnement de Jessy l’électricité n’avait pas été coupée. Pour une planque ce n’était pas très bon signe. Un agent des services publics passerait surement régler ce détail sous peu. Mais elle ne voyait pas l’intérêt d’avertir John. Après tout c’était un grand garçon et elle se voyait mal lui faire la leçon.
Jess’ n’ôta pas sa veste de suite. Elle avait froid et attendait de se réchauffer un minimum à l’abris entre ces quatre murs. John semblait nerveux tout d’un coup. Il jetait des coups d’œil dans la cuisine, et s’excusa pour le bazar environnent. En même temps dabs un scout elle s’attendait pas non plus à un rangement digne d’un hôtel quatre étoiles. Mais il faut avouer que pour quelqu’un qui n’était pas là depuis longtemps, le monticule de paperasses accumulé sur la table était étonnant. Le temps qu’il ait fini de ranger tout ça, elle serait morte de faim. Retroussant ses manches et s’approchant de la dite table ; Jessy se décida de l’aider un peu dans sa besogne. Après tout on était loin des convenances entre invitant et invité ; surtout qu’elle les avaient toujours eu en horreur.

" Attend j’vais te donner un coup de main ça ira plus vite "

Jetant un coup d’œil rapide avant de s’avancer d’avantage, elle entraperçu nombre de feuilles écrites manuellement, gribouillées en tous sens… De plus elles n'étaient ni poussiéreuses ni moisies. Elles étaient donc là depuis peu de temps. Peut-être même aussi longtemps que John s'était installé ici. Conclusion qui tombait sous le sens? Tout ceci était à lui...

*c'est quoi ça? il écrit une histoire? ...ou les plans de son prochain casse?*

*Elle était vraiment sympa. Il était un peu fatigué, il avait oublié qu'il avait l'intention de se remettre à travailler sur le livre sitôt après manger. Il regardait toutes ses feuilles au fur et à mesure qu'il les rangeait. Il voyait défilé énormément d'hypothèse quant au sens du livre et aucune ne tenait la route. Si ça se trouve, tout cela n'existait que dans sa tête. Bon, il savait qu'il ne pourrait jamais s'en convaincre car il savait que tout cela avait un sens et qu'il devait empêcher la fin du monde mais c'était à peu près tout ce qu'il avait compris... avec quelques bribes d'information par-ci, par-là. Il aimerait que quelqu'un l'aide mais pensait vraiment que personne ne le pourrait. Enfin, ça coûtait rien d'essayer. Il prit une feuille où il avait recopié des symboles présents sur le livre. Des triangles, des carrés, des formes qui s'entremêlent mais qui semble ne rien vouloir dire*

Ça te dit quelque chose ça ?

*Evidemment, il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde quoi que ce soit. Ça aurait été presque un miracle et il ne croyait pas aux miracles*

C'est pour ça que je suis venu à New-York, pour donner un minimum de sens à ce charabia.

Invité

Aidant comme elle le pouvait au rangement de cette paperasse, Jessy zyeutait les feuilles lui venant dans les mains. Parmi ce fouillis de mots revenaient souvent : anges et géant. Au moins s’était loin de sentir le casse du siècle. Rassurant en un sens. John saisi une feuille sur la pile, la tendant à Jessy. Elle pu admirer différentes formes géométriques, ainsi que de multiples symboles aux formes plus ou moins travaillées. Si ça lui disait quelque chose ? …oui…son cours de maths avec dans la marge quelques gribouillis qui seraient apparus au fil des longues minutes que pouvait durer cette matière maudite !
Révélation qu’elle ne jugea pas utile de lui dévoiler, étant donné qu’il semblait prendre tout ça très au sérieux. On ne se déplace pas à New-York pour se plonger dans une lecture de symboles H24 si on n’y croit pas un tantinet.
Pour en revenir à sa question ; la réponse qui s’imposait d’office était : rien. Absolument rien.

*Jess’ prend deux minutes tu veux ! il t’invite à manger, alors fait le minimum syndical !*

Jessy prit la feuille des mains de John, question d’observer les symboles. Instinctivement elle s’assit sur une des chaises. La plupart ne lui parlaient pas le moins du monde. Mais il y en avaient deux qui lui titillèrent l’esprit. Où avait-elle bien pu les voir ? Jess’ posa la feuille et se cacha les yeux avec ses deux mains. Recroquevillée sur elle-même, elle fouillait dans les méandres de ses souvenirs. Quelques minutes s’écoulèrent, quand elle frappa soudainement la table de ses deux mains. ça y est ! Elle y était ! Reprenant la feuille et montrant à John les deux qu’elle avait identifié, Jessy s’expliqua d’une voix moins sure que ne l’avait été sa réaction.

" Bon attention…je suis pas sure que se soit ce que tu cherches hein… Déjà, le pentacle…c’est un signe mauvais, ça ok tout l’monde le sait. Mais…c’est aussi un des emblèmes des Francs-Maçons. Tout comme celui-ci…"

Déplaçant son doigt sur le triangle au milieu d’un cercle ; joignant son geste à la parole.

"Après…je suis pas super calée sur cet Ordre hein… simple curiosité, d’où tu tiens tout ça ?"

*Elle aurait vraisemblablement eu un flash si elle avait su ce qu'il voulait qu'elle sache. Il avait déjà cherché la signification du pentacle. Elle n'avait pas complètement tort d'ailleurs. Mais la franc-maçonnerie n'avait rien à voir... enfin rien à voir, ça, c'était lui qui le disait. Disons que rien dans le livre, excepté ce pentacle concernait la franc-maçonnerie. Quant au cercle inscrit dans le triangle, ça pouvait être le symbole d'une multitude de choses. Si la franc-maçonnerie était évoquée, ils auraient mis un compas ou un autre symbole plus évident. Dans le reste du livre, il n'y avait pas de compas, aucune marque qu'elle quelle soit de la société*

Je... ça vient de se livre là...

*Il prit le livre qui était enseveli sous les feuilles de papier. Il était relié de cuir épais et semblait dater déjà. Seulement, il ne se rappelait plus du tout où il avait trouvé le livre*

Il est plein de symboles dans ce genre et j'ai du mal à le comprendre

*Il prit certaines feuilles et alla les poser sur une chaise dont il ne se servirait pas*

Invité

Il lui tendit un vieux bouquin relié de cuir sombre, limé par le temps. A son grand étonnement, le manuscrit ne portait aucun titre ; ce qui lui donnait un aspect intime, confiné et mystérieux. Jessy l’aurait bien vu sous une vitre en exposition dans un musée poussiéreux, ouvert sur LA page que le conservateur aurait jugé comme étant la plus intéressante. C’était vraiment curieux de l’avoir dans les mains. Cette brève analyse extérieure effectuée, elle ouvrit l’ouvrage. Les pages étaient, comme elle s’y attendait, un peu jaunies et abîmées. Jess’ le feuilleta un peu. Beaucoup d’écritures et de symboles se suivaient au fil des pages. Elle le parcourut en travers, juste question de constater qu’il était écrit dans sa langue. Elle n’avait pas franchement envie de basculer dans une lecture attentive maintenant. Car tout de même, n’oublions pas pourquoi elle était venue ici : elle avait faim ! et ne parvenait pas à réfléchir bien comme il le fallait quand elle avait le ventre vide.

" Tu l’as lu ? ça parle de quoi ? "

Ce bouquin l’intriguait. Mais elle ne s’attendait pas non plus à un contenu des plus fantastiques. Après tout, un livre est un livre. Généralement il n’y a que dans les contes ou les films, que ce genre d’ouvrage vous conduit vers un trésor miraculeux ou encore vers le centre de la terre…
Son ventre se fit à nouveau entendre. Jess’ lança un regard plaintif vers les sacs à provisions. Le cas devenait grave…

" Désolée… "

Lançât-elle à l’intention de John avec un petit sourire d’excuse. Elle mourrait d’envie de le voir cuisiner ou réchauffer n’importe quoi pourvu que ce soit comestible.

*Il sourit en entendant son ventre gargouiller. Il se rappela qu'à la base, il l'avait invitée à manger, pas à discuter du livre. Il allait falloir qu'il se mette aux fourneaux et ça faisait des siècles qu'il n'avait pas fait à manger (autre chose que des conserves ou des plats préparés). Il se demandait d'ailleurs s'il y avait quelque chose de vraiment mangeable dans ce qu'il avait acheté. Il sortit de son sac de provision deux pizzas*

J'espère que tu t'attendais pas à de la grande cuisine

*Il posa les paquets sur la table... avant de se rappeler qu'il n'avait ni four, ni micro-ondes ici. Il commença à se demander comment il allait faire pour la réchauffer... pour occuper sa réflexion, il essaya de répondre de la façon la plus construite possible à Jessy*

Je peux pas vraiment dire que je suis sûr du sens et en plus, tu risques de me prendre pour un fou mais en gros, ça parle de la fin du monde, des agents du mal, qui ressembleraient à des humains mais qui n'en seraient pas. Il paraît qu'ils seront les soldats de la guerre de la fin des temps et c'est pour ça que je suis à New-York.

*Voilà, il était étiqueté "fou". Et en plus, il n'avait pas de four ><*

Invité

Jessy le vit farfouiller dans les sacs pour en sortir deux pizzas bien appétissantes. Ça allait faire le bonheur de son ventre. Miam ! Elle parcourut la cuisine des yeux à la recherche d’un appareil électroménager qui pourrait servir à préparer ce délicieux repas… Mais son écho-radar il disait ballon. Ça compliquait l’affaire tout de suite.
John en vint à expliquer de quoi parler son bouquin. Récit qui laissa Jessy…perplexe ; pour ne pas dire autre chose. Alors quoi ? Ce livre parlait de la fin du monde, genre le récit de l’Apocalypse, autrement dit de la pure fiction, un mythe ? Et ce type le prenait au pied du mur comme si c’était le bulletin météo du lendemain ?
Tu parles d’une histoire ! Elle aurait surement cru plus facilement au casse de la banque du coin avec l’aide d’un géant et d’anges, plutôt qu’à l’annonce prochaine de la fin du monde. Un sentiment qu’elle n’essaya pas de dissimuler d’ailleurs. A quoi bon ? C’était un peu trop tordu à son goût. C’est vrai ! pourquoi croire en un "bouquin" ? Qu’est-ce qu’il avait de spécial par rapport à un autre qui aurait traité du même sujet.
Elle le prit d'une main et le retourna dans tous les sens, tout en s'adressant à John,

« Pourquoi est-ce que tu crois que ce qui est dis là-dedans va arriver ? j’veux dire…la fin du monde, c’est un thème courant dans beaucoup d’ouvrages. On le retrouve aussi bien dans des romans que dans la Bible…alors pourquoi est-ce que tu crois en "ce" bouquin particulièrement ? »

Sa question était sincère. Jessy ne comprenait tout simplement pas l’importance qu’il y attachait. Elle ne pensait pas qu’il était fou pour autant. Elle l’avait trouvé un peu largué, mais pas cinglé. Il lui était déjà arrivé de rencontrer des personnes terrifiées par une lumière rouge ou un cognement dans un mur, après avoir vu un de ces films avec des fantômes. Peut-être avait-il été aussi sous le choc après avoir lu ce truc ?

Revenant au problème du four absent, Jess’ demanda,

« t’as pas des allumettes ou un briquet ? feu scout dans une vieille bicoque ça peut l’faire ! »

*C'était une bonne question et Markus en avait la réponse*

Il y a des noms dedans, des noms de personnes qui existent. Et tout est beaucoup trop convaincant pour que ce ne soit qu'une fiction. Il a été écrit, il y a sûrement des dizaines d'années et pourtant... tiens, j'ai un briquet

*Il sortit un briquet de sa poche et le donna à Jessy*

J'espère que tu sauras t'en sortir, j'en suis incapable moi...

*Il sourit avant de poursuivre son justificatif qui était un peu léger pour l'instant*

Tu sais, c'est en le lisant, à la fin, tu ne peux pas douter que ce soit vrai tout ca... mais je te conseille pas de le lire quand même, c'est assez... disons... angoissant.

*C'est vrai qu'en y réfléchissant, il n'avait pas de meilleure excuse. Il en était juste convaincu et... et ça lui suffisait amplement en fait. Le livre était vrai, il donnait de vraies informations qui ne pouvait pas être prévisible à l'époque où le livre a été écrit... bien que Markus eut été incapable de donner même une vague estimation de l'époque en question*

Invité

Jessy écouta avec attention l’explication succincte de John. Apparemment, le livre faisait mention de personnes existantes, et qu’il passait bien au-delà de la fiction. Que tout était réel. Une nouvelle question se forma dans l’esprit de la jeune fille, mais elle n’eut pas le temps de la porter à ses lèvres. Il lui tendit un briquet, ne sachant comment faire pour allumer un feu. Jess’ le prit.

"je peux toujours essayer"

Il lui sourit et poursuivi son explication. Jessy se leva, prêtant toujours une oreille aux paroles de John. En même temps, elle se dirigea vers un tas de journaux froissés et poussiéreux, mais qui semblaient suffisamment secs pour bruler. Elle en prit une bonne poignée, qu’elle mit soigneusement dans l’évier en porcelaine. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été utilisé. Aucune goutte d’eau n’y restait, si ce n’est encore un peu plus de poussières. Jess’ ouvrit la fenêtre se situant au dessus du futur feu de fortune.
John avait fini de parler, lui conseillant de ne pas tenter de lire le bouquin. Aucun risque pour ce soir en tout cas ! ça ne lui disait rien.
Elle jeta un regard aux alentours par la fenêtre ouverte. Il y avait encore de la circulation dans la rue. Jessy se pencha et attrapa les volets qu’elle referma à moitié, afin que l’éclat des flammes ne se voit pas trop depuis la rue, sans pour autant s’asphyxier dans la cuisine. Ceci étant fait, elle enflamma un morceau de papier grâce au briquet de John, le plaça au milieu des autres et souffla doucement sur les braises, afin que le feu prenne. Quand de jolies flammes commencèrent à danser, elle se retourna vers son interlocuteur et lui rendit son briquet.

"ça devrait l’faire ! en plus on a pas mal de réserve"

Illustrant ses propos par un signe de tête vers le tas de vieux journaux. S’asseyant sur sa chaise et retirant enfin sa veste ; Jessy revint sur le sujet du bouquin de l’apocalypse.

"Il mentionne des personnes réelles ?! Qui ? tu les as trouvées ? et comment tu peux dire que ça ne peut être que vrai ?...désolée mais je cerne pas l’truc. Pour moi ça ne reste jamais qu’un bouquin."

Pour un livre qui n’était pas de première jeunesse, la chose était surprenante et à la fois excitante. Mais tout ceci restait plus amusant qu’autre chose dans l’esprit de la jeune fille. Au contraire de John, elle ne ressentait aucune crainte…en tout cas pour l’instant.

*Ouais, Markus l'avait prévu et ça ne l'étonna pas du tout : elle ne comprenait pas. Elle ne pouvait pas comprendre; Il fallait vraiment avoir lu le livre pour comprendre de quoi il s'agissait. Markus ne pouvait pas expliquer pourquoi il était sûr que tout ce qu'il y avait d'écrit était véridique... et il se doutait aussi qu'il ne réussirait pas à convaincre qui que ce soit. C'était durant la lecture du livre que tout lui était apparu d'une façon extrêmement claire*

C'est pas grave... je cherche pas à te convaincre de toute manière.

*C'est vrai, il n'était pas nécessaire qu'elle soit au courant et encore moins qu'elle le croie. Il avait juste envie de parler, ça s'arrêtait là. Maintenant, il se demandait s'il devait aussi lui parler du fait que certaines personnes semblant le connaître avaient essayé de l'empêcher d'intervenir dans le plan de la fin du monde. Markus lui passa les pizzas*

Tiens... je sais pas si elles sont excellentes, je me suis contenté d'aller au moins cher. Je débarque juste de France en fait.

*Il récupéra le bouquin et en feuilleta quelques pages vite fait. Le géant né de la nuit des temps le narguait. Son image était sur une des premières pages du livre et personne n'avait jamais entendu parler de lui*

Invité

Il avait suffit qu’elle laisse tomber qu’elle ne comprenait pas pour qu’il rentre immédiatement dans sa coquille, la laissant en plan. Jessy n’étant pas particulièrement patiente non plus, la moutarde commença à lui monter au nez avant même qu’il n’eut le temps de dire ouf ! Laissant apparemment le sujet du livre de coté, il lui passa les fameuses pizzas.
On peut dire qu’il avait voyagé ! Il rentrait tout juste de France. Raison de plus pour l’énerver en fait… elle n’avait jamais quitté le sol Américain, ni même New-York ! Voyant qu’il se replongeait dans son fameux bouquin, Jess’ se leva prestement. Les pizzas dans les mains, elle s’approcha du feu dans l’évier pour finalement se rendre compte qu’elle n’avait pas non plus de grille pour mettre les pizzas à cuire…la goutte qui faire déborder le vase quoi…

"Rhoooo et merde ! tu commences quelque chose tu l'finis ! c’est qui ces types dont parle ton bouquin ?!"

Lançant des regards dans toute la cuisine, Jessy souffla de colère, ce qui la calma aussi un tantinet. Passant du coq à l'ane comme l'avait fait John il y a de ça peu de temps,

"et sur quoi j’fais cuire ces trucs ?"

Finalement elle reposa les pizzas à coté de l’évier, pas plus cuites que quand elle les avait prises il y a deux minutes de cela. Jess’ se retourna vers John, se calant contre le meuble soutenant l’évier, les bras croisés sur sa poitrine, son regard planté dans le sien. D’une voix redevenue calme mais encore tendue, elle lui redemanda :

"Alors, c’est qui ? des grandes instances ou pas particulièrement ?"

Laissant planer un silence, elle voulait lui faire savoir qu’elle n’en démordrait pas tant qu’elle n’aurait pas de réponse. Il l'avait entrainé jusqu'ici, fallait assumer.

*Mais pourquoi elle s'énervait ? Il n'avait rien dit de méchant. Si elle ne le croyait pas, c'était tout de même pas de sa faute. Et puis les noms, y en avait plein, ils pouvaient être importants, insignifiants, y en avait même plein que Markus ne connaissait pas. Néanmoins, certaines personnes étaient célèbres mais Markus savait qu'ils n'avaient pas un rôle vraiment primordial*

La plupart, je les connais pas mais certains sont célèbres. Charles Xavier, ça te dit quelque chose ? Il me semble que c'est un professeur très connu.

*Il prit le livre et le leva*

Ben voilà, il est mentionné là-dedans même s'il joue qu'un rôle très peu important.

*Il reposa le livre sur sa table. Il savait qu'elle connaissait le professeur Xavier, tout le monde semblait le connaître. D'ailleurs, c'était étrange qu'on lui ait indiqué l'Institut Xavier, du même nom que le célèbre professeur... euh... était-ce vraiment une coïncidence d'ailleurs ? Il commençait à en douter. D'un coup, des zones d'ombre devenait plus claires dans sa tête*

Invité

Elle s’attendait plus à un truc du genre : "notre président actuel". Résultat quand il mentionna le professeur Xavier, Jessy ne put s’empêcher de hausser un sourcil ; signe amoindri de sa grande surprise intérieure. Qu’est-ce qu’il venait faire là lui ? Et qu’est-ce qui lui chauffait le dos comme ça ? S’arrachant à ses pensées, Jess’ se souvint qu’elle était appuyée contre le meuble même où se trouvait le feu. Elle se dégagea de la source de chaleur, se passant une main dans le dos, comme si elle avait pu rafraichir la zone critique. Quelques instants de plus et ça commençait à sentir le roussi.
Il avait reposé le livre sur la table et semblait un peu songeur. Peut-être avait-il progressé dans sa quête…

"Oui je connais l’professeur. De nom du moins."

Elle ne mentait pas. Jess’ avait beau crécher dans l’institut du même nom, elle ne l’avait jamais croisé pour autant. S’il jouait un rôle mineur comme il le disait, c’est que son bienfaiteur de ces derniers temps ne devait pas déchainer les enfers alors ! C’était ça de prit !
Jessy se tourna de nouveau vers le feu et ces fameuses et à la fois maudites pizzas trônant à coté. S’il y avait qu’une moitié de la croute qui se réchauffait ça allait être dommage quand même. Soucieuse de vouloir aider John ne serait-ce qu’un tout petit peu, elle retourna ces paroles dans tous les sens, en même temps qu’elle retournait une pizza entre ses mains, se demandant comment elle allait bien pouvoir faire pour la cuire. (Oui les filles sont très douées pour faire deux choses à la fois, c’est connu et ça s'applique!)

"et t’as pas essayer de l’rencontrer ? Question de t’apporter des éléments nouveaux ?"

Elle était redevenue parfaitement calme. D’avoir eu une réponse l’avait rassasiée…mentalement du moins. Ce n’était pas le cas physiquement ! Qu’est-ce qu’elle avait faim ! A cours d’idées elle fini par reposer encore une fois cette malheureuse pizza froide à coté de sa consœur qui y était tout autant, et à se tourner vers John avec un regard suppliant comme elle savait si bien le faire.

"par pitié dis moi que t’as vu ne serait-ce qu’une grille d’aération question d’faire cuire ces pizzas !"

C’était ça Jessy. L’Art de passer d’un état à un autre, en moins d’une et sans prévenir s’il vous plait !

*Tout se bousculait dans la tête de Markus à une vitesse incroyable : enfin, il avait peut-être du nouveau dans sa quête. Dans un sens, c'est fou ce que ça lui faisait du bien. Tout en réfléchissant à toute vitesse, il se dirigea vers une grille d'aération solidement vissée au mur et avant que Jessy ait eu le temps de se mettre à la recherche d'un tournevis, il l'avait arrachée du mur de la main gauche sans effort apparent. Il pensait que ce n'était dû qu'à sa carrure d'athlète, il n'était pas conscient qu'il fallait avoir quelque chose de surhumain pour faire un truc pareil. Tout le temps passé sous la forme du Béhémoth avait fini par le rendre plus fort*

Tiens, ça doit faire l'affaire, je pense

*Il lui tendit la grille en continuant de réfléchir*

Tu penses qu'il y a un lien entre le professeur Charles Xavier et l'Institut Xavier ? Ce serait logique je pense... enfin ça coïnciderait avec le bouquin... enfin c'est pas là qu'on trouve les anges et tout mais c'est là que se déroule une bonne partie du processus de la fin du monde... s'il y a bien un lien entre cet homme et cet endroit.

» Besoin d'un peu de changement
» Inscription de Jessy
» Inscription de Jessy Marsten
» Besoin d'un kit ;)
» Why So Serious ? [A qui veut]

*besoin d'une planque* [Jessy et qui veut]

besoin d'une planque [Jessy et qui veut]