Adieu papa...[libre]

"Bonjours! Pourrais-je avoir le bureau de Monsieur Wade s'il vous plait?"
"Oui, ne quittez pas! Bip! Bip! Bip! Bip!..."

Alexandre, accoudé contre la vitre d'une cabine téléphonique non loin de l'entrée d'un de ses building tenait le téléphone à son oreille. Dans l'un de ces interminable immeubles, se trouvait le bureau de son père. Dès que la voix de femme se tut, le gamin abbaissa légèrement le combiné. Ce 'bip' qui sonnait à en donner la migraine à certaines personnes, risquait d'énerver Alexandre, et il ne tenait pas vraiment à faire exploser la cabine téléphonique avec lui à l'interrieur, ce qui était, en y pensant, une assez mauvaise idée. Le gamin soupira en regardant les crédits de la carte téléphonique qu'il avait volé un peu plus tôt, diminuer. Aurait-il le temps de parler à son père? Il l'espérait! Puis, enfin, le 'bip' s'arrêta pour être remplacé par la voix d'un homme que le gamin connaissait bien, mais qu'il n'avait plus eu l'occasion d'entendre depuis déjà un moment.

"Bureau de Monsieur Wade, bonjour!"
"Bonjours monsieur Wade! Je vous appel pour un rendez-vous d'affaire! Nous vous avions contacté plus tôt, et nous avions parlé d'un rendez-vous futur."
"Vous êtez la société que j'ai rappellé? Pour un rendez-vous d'affaire? Oui, très bien!"
"Oui monsieur, c'est ma société que vous avez rappellé. Disons midi?"
"Se midi? Oui, je suis libre très bien!"
"Je passerai vous prendre devant la cabine téléphonique devant votre builing! Attendez moi y!"
"Très bien monsieur! A se midi dans se cas!"
"Au revoir monsieur!"

Alexandre raccorcha le téléphone. Il étouffa un rire, son père avait été pris au piège, il lui avait juste suffit de changer un peu sa voix, les téléphones publiques déformait eux aussi, donc c'était assez pratique dans certains cas, comme celui ci par exemple. Le gamin regarda l'heure sur le petit écran. Il indiquait 11h50. Après avoir sortit un billet de petite somme, qu'il avait chippé un peu plus tard, il le déposa au sol. Il se cacha derrière une voiture, et attendit.

Quand midi arriva, le gamin apperçu enfin son père. Celui-ci était habillé d'un costume qui ne devait pas être du premier prix. Monsieur Wade s'approcha de la cabine téléphonique, et s'y appuya, comme l'avait fait plus tôt son fils. Biensure, il ne le savait pas. C'est alors qu'en regardant à l'interrieur, il vit le bout d'un billet dépassé sur le sol. Sans perdre un instant, il pénétra à l'interrieur. Le gamin, un sourrir au lèvre, sortit de sa cachette pour bloquer la porte de son pied. Il regarda son père se retourner, et remarqua sa surprise lorsqu'il le vit. Mais il y avait aussi un peu de peur. Le gamin faisait un grand sourrir, fixant méchement son père.

"Tu avais raison papa! Je suis un monstre!"

Avant que l'homme prisonnier ne put faire quelque chose, le gamin recula d'un pas, et fit explosa la cabine. Aussitôt, son père fut transpercé de morceaux de verre, et de fer. Désormait, il y avait un cadavre par terre. Le gamin ne remarqua pas immédiatement qu'il avait été touché. Ce n'est que lorsqu'il ressentit des picotements sur son visage et ses bras qu'il baissa ses yeux. Un morceau de verre était planté dans son bandage. A la vue du sang qui s'écoulait de son bras, le gamin ressentit une douleure affreuse. Il se frotta d'une main son visage tout griffé, avant de reculer et de s'appuyer contre une voiture. Serant son bras sous la douleur.

"P*TIN QUEL C*N!"

Un de ses énnemis était déjà éliminé. Il ne restait plus que l'autre, le mutant qui faisait des boucliers à l'aspect gelatineux.

Invité

New-York. Certains disent que cette ville est magnifique, toujours vivante et très lumineuse. Pour Cassandra cette ville c’était l’enfer sur terre. Les gens étaient tous pressés, les hommes d’affaires grouillaient de partout, les gens se bousculaient sans même faire attention et tout le monde trouvait ça normal. Eté comme hiver, c’était le même scénario. Il n’y avait pas de saison dans la Big Apple. Pourtant, l’automne touchait à sa fin, le froid piquait le visage de la jeune femme et même si Cassie n’était pas frileuse, elle avait froid. Et il était certains que la façon dont elle était vêtue n’était emprunt à la réchauffer. Elle ne s’encombrait pas de tout ça. Elle portait des choses simples et légères et toujours la même chose qui plus est. Débardeur ou t-shirt et jean ou pantalon en cuir, tout dépendait. Elle ne quittait également jamais son imper en cuir.
Le soleil était au rendez-vous, mais il était loin de réchauffer. Le seul avantage que Cassie pouvait tirer de ce soleil c’était le fait qu’il lui permettait de porter ses lunettes de soleil sans passer pour une imbécile ou, une aveugle, quelque chose dans le genre quoi. Mais bref. La jeune femme déambulait dans New York, elle avait un job à accomplir. En passant devant cette multitude de building, Cassandra était sûre qu’il y avait une centaine au moins d’hommes et de femmes qui seraient heureux d’avoir les services d’une tueuse à gage. Mais bon, même si c’était la période, fallait pas croire au Père Noël. Bref, midi allait sonner et Cassie s’arrêta un instant pour s’acheter un café et de quoi grignoter vite fait. L’on combat mieux le ventre plein.
Elle alla s’asseoir sur un banc qui bordait le boulevard, le trafic était intense, ça klaxonnait de partout, personne ne faisait attention à personne, l’on pouvait aisément se fondre dans la masse. L’avatange New Yorkais, sans doute. Dans les petites villes désertiques où avait séjournée Cassie l’on était vite repéré, d’où le fait de bouger sans arrêt…

Cassie observa ce qui se passait autour d’elle. Pas de quoi s’extasier, en sorte. Cette ville répugnait la jeune femme. Pourquoi restait-elle ? Elle en savait rien, elle attendait que les gens de certaines régions l’oublient… Dans la masse informe New Yorkaise, Cassandra remarqua un jeune garçon qui semblait se cacher ou jouer derrière les voitures garées. Elle ne s’en préoccupa pas plus que ça, mais elle s’amusait du spectacle, se demandant ce qu’il pouvait bien trafiquer. Elle sortit une cigarette de son paquet de clopes et vint la coincer entre ses lèvres avant de l’allumer grâce à son zippo. C’est à ce même moment où Cassandra alluma sa cigarette qu’une explosa se fit entendre de l’autre côté de la rue. Ce genre de bruit avait manqué à Cassie et ne fut presque pas surprise de l’entendre dans ce genre de ville. Un attentat ? Des terroristes ? Une explosion due à une fuite de gaz ? Bref les scénarii pouvaient être nombreux. Les gens autour commençaient à s’affoler, pour certains ils se rassemblaient sur le lieu du « crime ». Cassandra descendit de son banc et s’avança vers le gosse. Ba uais, mine de rien, elle avait bien observé la scène et elle se doutait le gamin devait y être pour quelque chose. Elle se fraya rapidement un chemin à travers la foule et attrapa le jeune garçon par le col avant de l’entraîner dans une ruelle à quelques pas du lieu de l’incident.

« Je sais pas ce que tu voulais à cet homme, je ne sais pas qui il est et franchement je m’en contre fou. Je ne sais pas si c’était un accident ou si c’était volontaire, mais quoiqu’il en soit il y’a des moyens beaucoup plus subtiles que ça. »

Cassandra avait parlé et agit très vite. Le garçon en restant ainsi exposé à la vue des badauds allait très vite attirer l’attention sur lui. Même si les gens ne faisaient pas forcément le rapprochement. Certains l’auraient sans doute vu parler avec l’homme avant, cela aurait éveillé des soupçons. En posant son regard su le jeune garçon Cassie remarqua qu’il était blessé. Elle remarqua également son œil d’une étrange couleur qui lui rappelait vaguement son propre œil. A cette vue, Cassie esquissa un léger sourire en coin, avant de jeter un coup d’œil sur le boulevard, l’on entendait déjà les sirènes des secours.

« C’était quoi ton motif ? »

Un troupeau d'humain entoura bientôt la cabine téléphonique, enfin ce qui en restait. Certains hurlaient à la vue du corp déchiqueté du père d'Alexandre. Lui, s'était légèrement écarté de la foule, espérant que personne l'ai vue. Mais il avait parler trop vite; sans qu'il n'ai le temps de réagir, quelqu'un l'attrappa par son col et le tira. Le gamin se retenu de crier, c'était une très mauvaise idée d'attirer l'attention, et si quelqu'un l'avait vue? Il se laissa donc faire, et réalisa bien plus tard, qu'ils étaient déjà arrêtés. Il dévisagea la jeune femme devant lui. Il lui lança un regard mauvais.

"Je fais ce que je veux ok?"

Il détourna son regard sur son bras. Un morceau de verre, ni trop gros, ni trop petit était toujours enfoncé. Il ne préféra pas y toucher, cela agraverai sans doute la douleure. Il fit quelques pas en arrière, avant de lancer un regard plein de rage vers la jeune femme. Il ne savait pas comment réagir.

"J'ai mes raisons! Dégage avant que je te face exploser!"

Il avait déjà sortit cette phrase, il s'en souvenait. C'était lors de la rencontre avec l'homme gelatineux. Il espérait avoir plus de chance cette fois, et que cette jeune femme n'ai pas les facultés pour détecter les pouvoirs des mutants. Cela serai vraiment pas de chance pour lui. Et puis, peut être que se n'était qu'une simple humaine. Si par contre c'était le cas pour le pouvoir, il se rendrait totalement ridicule. Son pouvoir d'explosion ne touchait pas l'homme, enfin si mais, rien n'explosait, on obtenait juste une tétanisation. Mais bon, elle ne l'avait pas attaqué, enfin pour l'instant, et il ne se sentait pas de souffrir pour rien. Il se demandait si elle aussi elle était de l'institut pour les mutants de l'homme gelatineux, ou si elle était à la confrérie. Ou peut être n'était-elle de rien, surtout si elle était humaine. Cela troublait vraiment le garçon. Après tout, cela ne la regardait pas s'il avait tuer son père, cela était entre le gamin et le cadavre. Mais il fini par reculer contre un mur et se laisser glisser sur vers le sol pour s'assoir. Il serra les dents, avant de se passer une main sur son frond. il sentit des tout petits morceaux de verre, qu'il chassa. Il attrappa ensuite son bras, fixant cependant l'inconnue du regard.

Invité

Cassandra fixait le jeune garçon. En plus d’être un meurtrier c’était une vraie tête de cochon et dieu seul sait ô combien Cassie à horreur des gamins. Mais si en plus ils n’en faisaient qu’à leur tête… De toute évidence le gamin avait un problème. Toute cette rage, toute cette violence, chez une personne aussi jeune… La jeune femme soupira, elle jeta un bref regard dans la rue, l’on entendait la foule d’ici. Personne n’allait venir dans cette ruelle. Ballistic laissa le gosse s’exciter tout seul, il faisait ce qu’il voulait, ok, Cassie n’en avait rien à faire, il voulait la faire exploser ? Là ça devenait plus problématique. Mais que pouvait un enfant contre la meilleure mercenaire de tout le pays ? La jeune femme le dévisagea un instant, jusqu’au moment ou il se calma pour aller s’asseoir un peu plus loin. Il était amoché y’avait pas à dire, mais rien de brave, du moins elle le supposait, elle était pas toubib. Elle laissa un blanc s’installer. C’était même pas la peine de l’assaillir de questions, Cassie s’en foutait royalement. Elle était déjà bien préoccupée à se demander pourquoi elle était aller chercher le gamin alors qu’elle aurait très bien pu le laisser se d emmerder tout seul, après tout, ce n’était pas ses oignons. La jeune femme tira quelques taffes sur sa clope avant de porter de nouveau son attention sur le jeune garçon.

« Je juge pas ce que t’as fais. C’est ton problème. »

Cassandra retira ses lunettes, après tout dans cette ruelle il n’y avait aucun soleil et de plus il n’y avait personne, excepté le mioche. Peut-être qu’en voyant l’œil de Cassie, il serait un peu plus… comment dire… moins sur la défensive. La jeune femme releva également un pan de son imper, laissant ainsi entrevoir son arme, un magsec. Avec de la chance cela dissuaderait le jeune garçon d’essayer de la faire exploser.

« Ce qui est plus problématique c’est que tu m’as empêché de faire mon boulot aujourd’hui. J’devrais te tuer pour ça, histoire de garder des bénéfices. »

Cassandra fixa le garçon en esquissant un léger sourire en coin. Elle montra d’un coup de tête ses blessures.

« Tu devrais peut-être aller à l’hôpital…avant que ça ne s’infecte… »

L'inconnue semblait se ficher de se qu'avait fait le gamin. C'était temps mieux pour lui, il n'aurait pas encore à écouter un discourt interminable qui se résumait à dire que c'était pas bien! De plus, elle ne faisait rie, enfin irne jusqu'à qu'il prononce sa phrase et menaçant de la faire exploser. Ainsi elle l'avait crut! Etait-ce donc bien une simple humaine? Le gamin regarda un peu plus en détaille la femme. Il remarqua des lunettes de soleils, dont il n'avait pas fait attention avant. Pff! Des lunettes de soleil en fin d'automne, on aura tout vu ici. les syrène de la police ou d'une ambulance, il ne savait pas faire la différence, résonait dans la petite rue. Le gamin immaginait tout l'attroupement des curieux, autour des restes de la cabine. Des gens en train de téléphoner pour dire se qu'il voyent, la police avec leurs misérables barrières essayant de reculer la foule. C'était assez chouette en y repensant. Enfin, peut être qu'il n'y avait rien, c'était aussi possible.

"Il manquerai plus que sa soit tes affaires tien!"

Oula! Il faudrait mieux qu'il se calme. Il ne savait as qui était devant lui, et si cette personne étaient dangeureuse, il serait, on peut dire, dans de beaux draps. Le gamin ne se résigna cependant pas à lacher du regard la femme, car comme dit plus tôt, il ne savait pas de quoi elle était capable. C'est alors que celle-ci retira ses lunettes de soleil. Ce n'était pas trop tôt, car en plus d'être super moches, l'inconnue ne devait pas voir grand chose, enfin, il le supposait. Il remarqua immédiatement son oeil. Rouge? Oui, il l'était bien! Comme l'oeil du gamin. Cette femme était donc une mutante? Eh bun, il en croisait beaucoups ses temps ci. Il espérait que ce ne soit pas encore un de ses mutants de cet institut! Puis, l'inconnue bougea encore, elle releva un pan de son imper, et laissa voir au gamin une sorte d'objet ressemblant à une arme. Le gamin ravala sa salive en manquant de s'éttouffer. Voilà maintenant qu'Alexandre aprenait qu'il l'avait empêcher de faire son boulot. Et comme si c'était pas assez, et comme si le gamin n'était pas déjà assez inquiet, la voilà qui ajoutait qu'elle devait le tuer pour recupérer du bénéfice. Eh bun! Quel monde tordu. Pour une fois le gamin préféra ne pas répliquer, jusqu'à que l'inconnu le montre de sa tête, enfin qu'elle montre ses blessures. Allez à l'hôpital? Et puis quoi encore? Allez voir des médecins pour qu'ils nous soignent, qu'ils nous demandes se qui s'est passer? Sans parler de son oeil rouge, c'est vrai que chez les humains, c'est assez commode! Et après la police arriverait et puis...mieux vallait ne pas y penser.

"J'allait t'en parler!"

Il se releva, fixant toujours la dame.

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