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 Un ange en guerre

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Lucifel
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Lucifel


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MessageSujet: Un ange en guerre   Un ange en guerre Icon_minitimeMer 25 Fév 2009 - 21:30

Mes pas ne cessaient d’accélérer. Je doute que je n’aie jamais couru aussi rapidement de toute ma vie, mais là, je ne pouvais pas faire autrement. Je devais courir et je devais le faire vite. Deux minutes. Mes poumons étaient en feu, je n’en pouvais plus de cette course effrénée. Tout ce que je désirais c’était de m’écrouler sur le sol et de pleurer, sauf que je ne pouvais pas, je n’en avais pas le temps. Trente secondes, mon corps me hurlait d’arrêter, je devais atteindre l’ultime capacité de tout mon corps. J’avais envie d’ouvrir mes ailes et de planer, sentir l’air me rafraîchir sans effort, mais si je l’avais fait, je serais probablement mort ou du moins, j’aurais perdu ces ailes en questions. Mon corps fit une embardée vers l’avant, l’enfer se déchaînait.


Partie 1
Le baptême de sang des anges

-- -- -- 3 ans auparavant -- -- --


J’entrai dans la petite boutique glauque de la 4e rue. Une des ganses retenant mon aile droite était mal placée, elle frottait entre les plumes de mon aile et c’était vraiment énervant. J’avais donc un tic à l’épaule. Je la faisais tourner dans l’espoir que je déplacerais suffisamment mon aile pour que cette sensation désagréable s’efface, mais jusqu’à maintenant, j’avais un piètre résultat. Je fis quelques pas entre les DVD érotiques, les instruments de constructions qui n’étaient probablement pas utilisés comme telle et les armes, beaucoup d’armes, derrière des vitres blindées et cadenassées. Je me rendis jusqu’au comptoir où un homme d’une 20aine d’année et assez musclé m’observait comme si j’étais un extra-terrestre.

Dans le fond, pour lui, je devais effectivement en être un. Premièrement, j’étais visiblement jeune, 17 ans pour être précis, et j’étais habillée d’un grand manteau blanc boutonné avec de grands boutons aux contours dorés. Vous savez, comme celui de Néo dans la matrice, mais en blanc et des boutons aux contours dorés. Mes pantalons étaient aussi blancs, mais avec un nombre assez impressionnant de poches de différentes formes parfois intérieures d’autres extérieurs. Sauf qu’au moins, j’avais déjà la gueule d’un tueur. Je veux dire que je ne regardais pas bêtement partout autour de moi et que mes yeux étaient froids et décidés. Même si le vendeur était détendu, car il ne s’attendait pas à ce que je sois un problème, il était quand même certain que j’étais un client sérieux. Après tout, n’avait-il pas vendu un magnum, trois jours auparavant, à un enfant de 13 ans?

Je me rendis donc jusqu’au comptoir. Je sortis une grosse liasse de billets fraîchement volée, et je lui dis que je voulais une arme de poing, un calibre pas trop imposant. Quelque chose de subtil et précis sans trop manquer de force. Le mec me regarde de haut en bas, comme s’il jugeait du type d’arme qu’il me fallait. Il eut alors un petit sourire. Il se rendit à l’arrière de sa boutique, me laissant seul quelques secondes. Lorsqu’il revient, il a à la main un superbe pistolet. Il me dit le prix, je le regarde incertain, il ne blague pas. Je sortis une autre liasse. De papier. Ce mec allait me dépouiller, mais ça en valait la peine.

Je sortis, armé, non pas d’une, mais bien de deux armes. J’avais dû y mettre le prix pour avoir la paire, les sœurs, mais j’avais la majeure partie de l’argent et j’avais offert une chose que mon interlocuteur n’avait pas pu refuser en échange du reste. Je m’arrêtai sur le bord de la rue, les voitures passaient à toute vitesse devant moi. Lorsque j’eu réussis à trouver un petit vide, je traversai la route d’un bon pas. Pendant 15 bonnes minutes, je marchai dans la ville de New York. J’entrai dans une ruelle sombre. Un peu plus loin, un homme attendait dans une position bizarre. Je m’avançai sans regarder derrière moi.

-Hé, C’est toi Gargouille?
-Ah la, *sniff* ça dépend de ce que *sniff* je peux faire pour toi.
-Tu as travaillé pour Sword?
-Eh, ouais *sniff* on a des potes commun?
-Non, mais des connaissances, sa oui!

La dernière chose qu’il aura vue c’est le canon de mon arme. Un pistolet relativement court couleur blanc argenté chromé avec des lignes de rouges rubis. J’appuyé prestement sur la détente et la balle pénétra son crâne sans problème. Alors que son corps s’effondrait, je gardai l’arme levée devant moi. Ce n’était pas la première fois que je tuais, mais cela m’avait toujours fait un peu mal. Ce coup-là, rien. Le tire était partit et c’était un sentiment de puissance que j’avais ressenti et rien d’autre. Je sentais, comme une présence, me demander plus de sang du groupe d’extermination de Sword. C’était les anges, mes armes, qui venaient d’avoir leur baptême de sang.


Dernière édition par Lucifel le Mar 8 Déc 2009 - 4:37, édité 4 fois
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Lucifel
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MessageSujet: Re: Un ange en guerre   Un ange en guerre Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 2:26

Avertissement : Cette partie contient des mots vulgaires
Partie 2
Une entrée en matière plutôt musclée

-- -- -- 2ans 9mois auparavant -- -- --



Les balles se fièrent dans la pierre à deux centimètre de ma tête. Le large poteau de pierre était toutefois tellement large et solide que je n’avais pas à craindre qu’elles puissent traverser avant bien longtemps. À quelques mètre de moi se tenait, derrière un comptoir de bois tout simple, 2 mutant armés me tirait dessus. Je savais que l’un d’eux était un aquakinéthique. Je le savais à cause des larges plaques de glaces qui m’entouraient. Lorsque je m’étais arrêté, les pouvoirs de l’homme aux cheveux bleu poudre avait affecté chaque côté de ma cachette mais il n’avait pas la force nécessaire, ou le contrôle, pour m’atteindre alors que j’étais caché à ses yeux. C’était une chance pour moi parce qu’alors, je n’aurais pas pu faire grand-chose pour les empêcher de me tuer. Mes anges chantaient sans cesse mais leurs mélodie n’atteignait malheureusement pas mes ennemis, je me doutais bien que un des deux renforçaient le comptoir en utilisant ses pouvoirs. Sinon, elle serait déjà en miette.

- Je jure que je vais te descendre Swor…

Je n’ai jamais eu le temps de terminé ma phrase. Une jeune femme avait rampé jusqu’à côté de moi, je ne m’en étais jamais rendu compte. Après tout, à quoi sert de regarder les clients devant toi quand tes cibles sont derrière toi. Je ressentis un choc d’une puissance incroyable. Mon corps se redressa d’un coup puis je perdis totalement connaissance. En faites, je me rappelle quand même d’une chose, à condition que je ne l’aie pas inventé après coup, la femme avait un air d’incompréhension profonde dans les yeux. Elle ne S’attendait pas à quelque chose, mais à quoi?

Quand je me réveillai, j’avais mal dans chaque centimètre de mon corps. Je désirais mourir, sauf que j’étais en vie. Je tentai naturellement de me déplacer. Mon bras droit fut bloqué par une sangle, une sangle de cuir. Le gauche ne répondit même pas. Il devait y avoir un tas de circuits à l’intérieur qui avait grillé sous l’effet de la décharge électrique. Je tentai d’avaler, pour me rendre subitement compte que je n’avais pas la moindre salive. Combien d’autre fonction comme celle là était hors fonction dans mon corps? Je n’en sais rien mais, j’espérais vraiment que je pouvais encore pissé. Je n’avais pas envie de mourir intoxiqué parce que ma vessie avait explosé. Vous imaginez le drame ridicule que c’aurait été?

Puis j’entendu un son très fort sur ma droite, je tournai la tête pour faire face à un homme d’un certain âge, 30 ans peut-être si sa se trouve. Il n’avait pas l’air bien commode en faite. Je croyais, enfin non, j’étais persuadé, qu’il allait me faire terriblement mal. Pourtant il prenait son temps. J’avais bien l’impression qu’il prenait plaisir à m’effrayer en ne disant rien mais au fond, ce n’étais pas de la peur que je ressentais, seulement de la rage. L’homme tourna en rond autour de la grande table qui semblait être fait de pierre. Il s’arrêta près de ma tête.

- Alors, mon petit salaud, qui es-tu.
- Le mec qui a violé ta mère!

Je n’aurais pas du dire ça.


Dernière édition par Lucifel le Mar 8 Déc 2009 - 4:37, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Un ange en guerre   Un ange en guerre Icon_minitimeMar 17 Mar 2009 - 1:30

Avertissement : Cette partie a un contenu violent
Partie 3
L'emprisonnement...

-- -- -- 2ans 8mois et demi auparavant -- -- --



Lorsqu’un homme perd le moyen de décider, il perd toute humanité. La mienne c’était enfui au galop deux semaines auparavant. Parler ou souffrir, voilà le seul choix qui me restait. Et encore, il restait illusoire. Quant vient même que j’aurais parlé. Il ne ce serait pas arrêté. Cet homme aimait ce qu’il faisait, et je dois admettre qu’il le faisait bien. De ma bouche, un long filet de sang s’écoula sans que je puisse le retenir. Je n’avais même plus la force de fermer la bouche, en admettant que cette masse plus ou moins informe puisse encore s’appeler ainsi. Je n’avais plus la moindre force, mais les choses n’allaient pas mieux pour autant. J’avais deux bouts de bois planté juste en dessous des coudes, les mains liées un peu plus loin. Je pouvais quand même les bougé un peu, juste assez pour que ce soit énervant. Mes pieds étaient dans le vide, je n’avais rien pour les poser. Entre mes jambes, un mince morceau de bois. Il était suffisamment bas pour que je sente toutes mes côtes étendues aux maximum mais suffisamment haut pour que je ne puisse pas mourir. Le corps humain est fait ainsi en général. Avec rien pour s’appuyer, dans une position semblable, le corps crée un liquide qui, lentement, noie l’homme qui subit cette position infernale. Sauf qu’ils ne m’auraient pas laissé le plaisir de mourir. Surtout pas maintenant que le plaisir commençait pour eux.

Je tentai d’ouvrir les yeux. C’est à peine si je pouvais y arriver. Mes paupières battaient l’air sans cesse comme si je tentais de me réveiller. Sauf que je doute qu’il soit possible de dormir dans ce genre de position. Tout ce que j’avais à ce moment là c’était une faiblesse généralisée causée par la faim, la soif et le manque chronique de sommeil. Si on compte en plus la souffrance qui ne me quittait pas, il était tout naturel que je n’arrive pas à ouvrir les yeux. Ces yeux, ils étaient injectés de sang, même eux était ensanglantée comme aucun homme ne devrait jamais l’être. Ma tête pencha d’elle-même sur la gauche, je vis le vide au bout de mon bras gauche. Ça faisait déjà quelques jours qu’ils l’avaient retirés pour m’énervé un peu plus. Je sentis ma bave rougies s’écoulées lentement sur mon corps nu. Deux semaines d’inactivités complètes avaient totalement fait disparaître les traces de mes entraînements physiques rigoureux. À ce moment là toutefois, c’était le moindre de mes soucis. Surtout quand j’entendis le déclic de la serrure de métal, et que je sentis forcément une larme tomber sur ma joue. Au début, mon tortionnaire ce moquait de moi avec ça, sauf que c’était déjà passer ce temps béni. Aujourd’hui, il me fait bien pire.

Je ne criai pas, je n’en eu pas la force, mais le choc de la balle blanche de baseball frappant ma couille droite traversa mon corps et le força à se tordre de douleur sans que je puisse y faire quoique ce soit. Il y a beaucoup de technique de torture qu’il avait expérimenté sur moi et qui faisait un mal fou, mais je dois admettre que celle-là, elle était vraiment bien pensée. D’autres larmes coulèrent sur ma peau alors que j’attendis le prochain choc. Il ne se fit d’ailleurs pas attendre trop longtemps. Mon corps se souleva de quelques centimètres alors que le genou de fer de mon opposant venait fracasser une de mes côtes. Je l’entendis d’ailleurs craqué. J’espérai qu’elle me perce un poumon comme une autre l’avait fait la troisième journée que j’étais ici. Ils m’avaient alors portés dans une pièce blanche ou l’on m’avait soigné. J’étais couché sur le dos et parfois je m’endormais. Une mutante me faisait alors voir d’horrible cauchemar mais les cauchemars, je les savais faux, alors que cette réalité en était déjà un. D’ailleurs, avec un peu d’effort et de maîtrise sur soi, on pouvait quand même dormir sur un cauchemar, pas là ou j’étais. Sauf que là côte ne me fit qu’extrêmement mal, sans causé de dommage interne. Il devenait un expert au fur et à mesure qu’il s’entraînait sur moi.

Il me plaqua alors un coup de poing puissant en plein visage, je sentis une de mes dents se briser sous le choc puis arracher net. C’était la quatrième que je perdais. J’avais envie de la lui cracher au visage mais cracher, sa prend une quantité de force impressionnante que je n’avais pas. La dents s’écoula donc lentement de ma bouche, suivant le filet de liquide disgracieux, et finit par s’écouler sur le sol après avoir voyagé tout le long de mon corps et de mon pénis tombant et bleu. Les organes génitaux, ils n’y avaient pas été de main morte avec eux. Ils avaient concentré leurs efforts sur mon pénis et ma couille droite. Ils laissaient la gauche sans blessure pour me laisser apte à procréer parce qu’ils « n’étaient quand même pas des monstres ». Non, ils n’en étaient pas, même les monstres en question auraient eu un minimum de pitié pour moi. Ou ils m’auraient dévoré vivant si sa se trouve. Une chose est certaine, je ne serais pas attaché là, dans cet état minable.

J’entendis le crissement du métal sur la pierre. Je ne savais pas ce que cet homme allait faire encore mais je savais que j’aurais préféré ne pas être là. Metal-bitch, comme je me plaisais à l’appeler au début, planta la chaise devant moi. Il s’assit lentement dessus et me regarda. J’avais le visage à sa hauteur mais je ne voyais pas. Mes yeux étaient bien entre ouvert, mais je ne voyais absolument rien. Il me murmura, de sa voix de jeune homme de 20 ans, un petit salut. Il me dit qu’il c’était ennuyé de moi. L’enfoiré, moi je ne m’étais pas ennuyé de lui une seconde. Il me dit alors ce que je craignais, et une partie de moi le craint encore aujourd’hui, il me dit qu’il avait une nouvelle idée. Il me raconta alors la belle soirée bien arrosée qu’il avait passée la veille. Comment le poulet avait été exquis et que les femmes présentes à la réception étaient toutes plus merveilleuse les unes que les autres. Il me dit qu’il avait dansée avec une femme, une brune, toute en longueur avec une poitrine ferme et ronde. Il me dis comment, pour utiliser ses mots « elle était bandante ». Il me dit même comment il l’avait eu pour lui toute la nuit. Il me raconta comment sa bouche sensuelle lui avait fait une fellation à en tombé par terre. Comment elle c’était montrée enthousiaste à l’idée d’essayer un tas de positions sexuelles. Comment ils avaient tous deux pris leurs pieds un nombre incalculable de fois. Puis il me dit qu’il c’était endormis auprès d’elle et que sa douce peau satineuse avait été une merveille à garder auprès de lui pendant tout ce temps. Qu’il n’aimait rien plus que de dormir auprès d’une jolie femme.

Puis il s’excusa d’avoir dévier ainsi de la discussion. Il me parla donc à nouveau d’un moment précis de la soirée. Il allait ouvrir une bouteille de vin. Une jeune fille dévergondée c’était alors exprimé ainsi : « ne trouvez vous donc pas qu’une bouteille de vin ressemble fort à un engin sexuel masculin? ». L’idée lui était alors venue de cette façon. De sa poche, il sortit un ouvre-bouteille de vin. Il l’approcha de mon visage et expliqua ce qu’il allait faire. Il allait entrer le bout pointu de cet instrument dans mon urètre et, tel pour dans un bouchon de liège, il tournerait l’instrument pour lui permettre d’entrer plus profondément. Il me dit que cet organe serait probablement dur à percé alors qu’il aurait probablement un peu de difficulté à entrer mais, que ce n’était pas le gros du problème. Tout ce qui important au final, c’était qu’une fois la chose faite, il ne savait pas s’il pourrait sortir l’instrument d’une autre façon qu’en tirant brusquement. Puis il fit quelque chose qu’il n’avait pas fait depuis la deuxième journée de torture ou j’étais ici. Il me posa une question en échange d’un répit. Il me demanda ou était les autres du groupe. J’avalai ma salive, et réunis toutes mes forces pour arriver à dire cela.

- Je travail seul, ce n’est pas pour rien que vos trois hommes ont put m’avoir.

Mon tortionnaire eut un regard étrange dans le visage. Je devais avoir dit quelque chose dont il ne s’attendait pas. À moins que ce ne soit que le fait que je sois arrivé à parler. Peut-importe. Ce qui arriva ensuite, rendit cette question totalement futile.


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MessageSujet: Re: Un ange en guerre   Un ange en guerre Icon_minitimeMar 8 Déc 2009 - 4:31

Partie 4
...mène à la liberté

-- -- -- 2ans 8mois et demi auparavant -- -- --

Dans cette pièce, il n’y avait qu’un petit globe de lumière, à ma droite, sur le mur du fond. C’était bien pensé d’ailleurs. Après tout, ainsi, je ne voyais qu’une partie du visage de mon interlocuteur et me laissait le plaisir de deviner ce que représentait l’autre. Un effet que le cinéma présentait régulièrement. Classique et réussi, quoi de mieux? La lumière en question s’éteignit d’un coup. Je ne savais pas pourquoi, en faites, je n’en avais rien à foutre. Sauf que Metal-Bitch, lui était troublé. Se retrouver dans le noir avec un homme qu’on torture depuis des semaines ce n’est jamais quelque chose d’appréciable, même si j’étais à moitié mort, l’effet était certainement assez intense. J’aurais tellement aimé trouver un restant de force en moi pour lui cracher au visage. Ça l’aurait fait pisser dans ses culottes j’en suis presque certains. Mais si le manque de lumière m’avait bel et bien envoyé un peu de force, c’était juste suffisant pour qu’un petit rire ridicule traverse mes cordes vocales. J’entendis mon bourreau se lever et faire quelques pas de reculons. Ouais, c’était pas mal cliché de rire comme ça alors qu’en faites, c’était peut-être juste une courte panne, mais ont ne se contrôle pas toujours très bien dans l’état ou je suis.

Les bruits lourds et métalliques des pas de cet enfoiré s’éloignèrent de moi alors que je riais encore. Lorsqu’il ouvrit la porte, je vis des rayons de lumières rouges qui pénétrèrent la salle par intermittence. Mon ami le tortionnaire quitta la pièce laissant la porte grande ouverte. Mes glandes surrénales ont du être intéressée car pour la première fois depuis que j’étais ici, l’adrénaline commença à surgir dans mon sang et en quantité non-négligeable. J’arrive donc, à mon propre étonnement, à redressé mon corps et même à mettre mes pieds sur le sol. Dans un effort démesuré, je pousse sur mes genoux atrophié par des jours sans mouvements. J’ai mal, vraiment très mal, mais j’y arrive. Je me tiens debout pour la première fois depuis trop longtemps. Mais je sens que je vais me rassoir, je manque de force, et je ne fais pas confiance au léger filet d’eau qui commence à entrer dans la pièce. De toute façon, j’ai encore le bras droit attacher alors je ne pourrais pas aller ou que ce soit. À moins que…

Ouais, dans le mille. Cet idiot a laissé sa chaise pas très loin de moi. Je la tire donc vers moi avec un de mes pieds. J’arrive à peine à me tenir debout et j’entreprends de me tenir à une jambe. Ouais ça c’étais brillant. Évidemment je me pète la tronche sur le mur alors que je tombe et je reçois la chaise dans le ventre. Heureusement que j’avais eu le temps de l’attraper avant de tomber sinon tout ce cirque n’aurait rien donné. Avec un autre effort sur-torturé, j’arrivai à me hisser sur le banc et à m’asseoir sur le dossier juste en dessous de l’endroit ou mon bras était attaché. Je m’appuyai sur le muret je sentis tous mes muscles se détendent lentement. Ça me faisait un bien fou. Le temps que ça pourrais durer, je n’allais certainement pas le manquer. Je fermai alors les yeux. Je doute que ça ait pris toute une seconde avant que je ne m’endorme. Seigneur ce que ça peut faire du bien de dormir. Je n’ai jamais vécu une situation aussi orgasmique.

Alors que mon bourreau revenait, me réveillant en sursaut, j'entendais un bruit inquiétant qui semblait provenir du couloir. Comme si une vague puissante c'était infiltré dans le bâtiment et se frayait un passage dans le couloir sombre et étroit qui se rendait jusqu'à moi. Moi qui se trouvais dans la pièce la plus basse de tous le bâtiment. Je n'étais pas du tout en état de nager donc si, ou plutôt lorsque, cette eau trouverais cette pièce, je ne pourrais empêcher ma noyade. Quel soulagement c'était de savoir qu'alors, ils n'auraient plus la chance de faire tout ce qui leur plaisait de mon corps. D'une certaine étrange façon, c'était la première lueur d'espoir que j'avais depuis des lustres. À vrai dire, j'en avais oublier l'effet si rassurant.

Le crescendo du son était merveilleux. À croire qu'un orchestre jouais avec une virtuosité impressionnante chaque tonalité. C'était presque aussi beau que le crescendo parallèle de l'incompréhension de Metal-Bitch et de la crispation de tout son corps. La porte du passage était grande ouverte et chaque parcelle de ma peau hurla à l'appel de cet eau bienfaitrice qui venait à moi. La porte se referma la seconde d'après à mon grand désespoir. Ce n'était pas la vague qui l'avait poussée mais miss cauchemars et un inconnu que je n'aurais de toute façon pas le temps de connaître trop profondément de toute façon. À ce moment là, l'idée que cette eau puisse être le fruit d'un pouvoir mutant ne m'avait toujours pas effleuré l'esprit. Je croyais encore que l'hydrokinésie était en fait le contrôle de la glace. Même si j'avais su que ce pouvoir dirigeait aussi l'eau, le seul hydrokinétique de ma connaissance était, pour ce que j'en savais, dans l'autre camp. Autant dire que j'avais de bonnes raison d'être certain que ce serais bientôt ma fin.

Je crois que maintenant, un petit retour en arrière s'impose. Voyez-vous, j'avais fait une terrible erreur en m'attaquant à ces 3 guignols dans le magasin. J'aurais pourtant dut me méfier vue ma relative ancienneté. Sword et ses complices avaient finis par apprendre ce que je faisais. C'était donc inévitable qu'ils me tendent un piège un jour ou l'autre. Moi, comme un imbécile, je m'étais montré un parfait petit poisson. Ils m'avaient envoyer sur les traces d'un groupe terroriste très particulier qui s'en prenait exclusivement aux... terroristes. Ironique, non? Il n'empêche qu'ils faisaient sommairement la même chose que moi mais à une échelle un peu plus élevé. Il est évident que les dommages collatéraux était aussi de plus grande ampleur mais je dois admettre que l'idée restait très jolie à mes yeux. Surtout lorsqu'il est question de noyer tout un bâtiment pour tenter de me venir en aide. C'est certains qu'au début, je voulus tous les tués pour m'avoir envoyé ici mais c'était d'abord et avant tout de ma faute. Pas de la leur. Enfin, pour en revenir à notre histoire, alors que je pendais sans force, attacher aux murs de ma prison, j'exultais à l'idée de mourir bientôt. Même si ça devais être en aussi mauvaise compagnie.

Surprise! Je n'avais jamais vu le pouvoir de Metal-bitch. En faites, je l'avais surnommé ainsi car il semblait adorer tout particulièrement le son de sa chaise de métal qui caressait le sol de pierre et agressait mes tympans. Je dois admettre qu'à ce moment, je me suis sentis très fière de mon idée. C'est que ce type ce couvris totalement le corps de métal avant de s'enfoncer contre la porte pour l'empêcher d'être défoncé par le déluge. C'était donc vraiment une metal-bitch. Lorsque la vague frappa la porte, le bruit fut impressionnant toutefois, aucune goutte d'eau ne traversa la porte. Ne me dites pas qu'ils avaient prévus la mettre à l'épreuve de l'eau! Puis je remarquai que le son de l'eau avais immédiatement disparus mais surtout, que mes geôlier n'étaient pas calme pour autant.

-Merde! Mais comment peuvent-ils nous avoir retrouver? Questionna miss cauchemars
-Mais qu'es-ce que j'en sais? Répondu notre ami Metal-bitch.
-Ça n'aurais pas du arriver
-Non, tu crois?
-Ils doivent êtres venus...
-Pour lui et il faut sortir. Ont sais Katerina arrête de dire des futilités tu nous emmerdes. Et dis pas l'inverse le Penseur. Tu arrives à les lire?

J'ose imaginer qu'il parlait alors de penser car il me semblerait bien impromptu de la part de Metal-bitch de demander une lecture privé des deux volumes de « Guerre et Paix » dans un moment aussi crucial. Quoiqu'au fond, s'il aimait la littérature, ça restais son affaire. Heureusement pour les agresseurs, que je commençais à peine à considérer comme de possibles êtres humains, il semblait que notre ami le lecteur de pensé avait une sorte de syndrome de la page blanche, mais à l'envers. C'est impressionnant tout ce que j'aurais donné pour pour arriver à lire leur penser moi-même et savoir qui étaient ces demi-dieux qui venaient à la rescousse de ma pauvre carcasse.

Une légère buée sembla alors s'élever de la porte qui nous protégeait d'un ras-de-marée. Je me demandai un instant si c'était plus chaud ou plus froid dans la pièce que nous étions. L'un ou l'autre ayant à peu près le même effet. Quand je vis la porte, malgré ma vision floue, virer au bleu glacé, la question fut bel et bien résolue. Metal-bitch s'éloigna de cette entrée vers un nouvel enfer de glace au moins aussi secoué que moi par cette apparition. J'imagine qu'il imaginait, tout comme moi, que nos ennemis avaient finalement l'intention de nous enfermer ici. Malgré le fait que ça m'aurait emmerder de devoir vivre un peu plus longtemps, ça avais quand même l'avantage de les tuer lentement et ça, ça me plaisais. Je fus encore plus étonné lorsque je vis la porte se fendre vers l'intérieur. C'est vrai que le métal, une fois bien gelé, est un peu plus facile à défoncer.

Il y a de ces choses qui arrivent si rapidement qu'on ne sait pas trop comment ça c'est passé et encore moins dans quel ordre alors je m'en tiens à ce que je me souviens des dires de mes anciens camarade. L'hydrokinétique s'en est pris à Metal bitch à grand coup de glace alors que les deux compagnons de mes ennemis furent propulsé vers l'arrière, victime d'un choc électrique soudain, puissant et en plein dans le cœur. Quelques secondes après, un homme m'attrapais par la taille sous mes gémissements de douleurs en me répétant de tenir bon. J'imaginais alors qu'il avait une sorte d'humour noir ou je ne sais pas trop. Une chose est certaine, j'avais tellement mal que je me laissais trainer. Je sentis une seconde poigne aussi solide m'attraper alors que j'eus relativement conscience que je quittais la place. Rapidement, je tombai sans connaissance, ou peut-être que je m'endormis à nouveau. Je n'eus même pas le temps de les remercies mais je pris bonne note de le faire, juste à côté j'écrivis que je devais trouver les salopards qui m'avaient envoyés ici et les abattre. Encore de l'ironie.


Dernière édition par Lucifel le Jeu 15 Avr 2010 - 18:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un ange en guerre   Un ange en guerre Icon_minitimeJeu 15 Avr 2010 - 18:06

Partie 5
Le réveil
-- -- -- 2ans 8 mois auparavant -- -- --

Il ne faut pas se leurrer, j’avais pleinement conscience que je pouvais être en encore plus grand danger que ce que j’étais auparavant. Sauf que l’idée que mes anciens bourreaux paies le prix de leurs insultes à ma personne n’avait pas de prix et je me comptais donc comme chanceux de l’évolution de cette histoire. La période durant laquelle je dormis profondément s’étala sur plus ou moins 6 jours. Au bout de 4, je me réveillais épisodiquement. Je me rendais compte que j’étais sur intraveineuse dans une salle blanche d’hôpital mais le temps qui passais ou la forme des visages s’éclipsaient sans que je ne m’en rende compte. Mon esprit était dans un brouillard spectrale opaque qui réduisait mes sens à des stimulis sous-développés. J’étais toutefois heureux et je me comptais comme chanceux. J’était en vie.

Il était autour de 7heure le matin, bien que j’en avais nullement conscience, lorsque mes yeux s’ouvrèrent pour la première fois sur cette pièce sans se refermer presque immédiatement. Je pris quelques inspirations calme poussée par les machines auprès de moi. Beaucoup de personne se réveillait en tantant de retirer ces fils malvenus mais c’était pour moi un tel soulagement de ne pas avoir à fournir d’horribles efforts pour que l’air entre dans mes poumons que je ne fis pas le moindre mouvement. J’entendis une voix féminine au loin mais je ne pus intercepter ses paroles. Je continuais à souffler lentement quand j’entendis des pas s’approcher de moi. Un visage bazané se pencha au dessus de moi pour m’osculter. Le métal froid contre ma peau ne me fis pas frisonner toutefois. Il jeta un oeil à sa montre et mes yeux observèrent ses traits. À première vue, j’aurais dis qu’il était arabe. Ses traits étaient toutefois étonnament fin. Il détourna ses yeux de sa montre un instant pour s’attarder sur mon visage. Un petit sourire éclaira le coin de sa bouche. Il dit d’une voix qui me sembla bien basse “bienvenu chez les vivants”. Je ne les avaient jamais quitté espèce d’idiot, même si je l’aurais voulu peu avant.

Les jours suivants, quelques personnes me veillèrent à interval régulier. Je ne restais pas réveiller bien longtemps et je n’avais aucune envie de leur parler ou de les écouter. Mon seul intérêt résidait dans le fait que je pouvais penser sans avoir mal. J’étais évidemment sous morfine et les hallucinations se multipliaient malgrer mon cerveau entraîné à rester stable. Je passai donc encore trois jours à récupérer ce qu’il me manquait de vitalité. C’est à ce moment que je me fis veiller par un jeune homme de 17 ans. Il vint s’asseoir sur mon lit et me jeta un oeil curieux. Étais-ce pour mes ailes? Non, il fixait plutôt mon crâne. Ce que j’avais dans la têt semblait l’intéresser bien plus que ce qu’avais mon corps. J’espérais simplement que ce salopard ne soit pas entrain de lire mon esprit. Je déteste vraiment les télépathes. À ce moment là, ils étaient d’ailleurs ceux que je détestais le plus.

-Si mes informations sont bonne tu es Lucifel. Impossible toutefois de savoir quel est ton vrai nom. Tu es un vrai fantôme pour tout le monde. Un homme qui n’a, qu’un surnom. J’aurais de la misère à vivre avec cette idée je le crains. Moi c’est Aretak. Ne me demande pas d’ou viens ce nom. On m’apelle Mayhem par ici. Pyrokinéthique si tu veux le savoir. Nos médecins t’ont analyser le cerveau. Ils ont remarqué que l’activité d’une section, qui se trouve par ici, c’est modifié, probablement pour le controle de tes ailes. C’est impresionnant, je serais curieux de voir ton cerveau en action lorsque tu t’en sers. Mais j’imagine qu’un type solitaire comme toi ne restera pas longtemps. Tu reviendra peut-être nous voir après par contre. Je suis un peu semblable à toi mais je me suis mis à me plaire ici. Enfin, on verra bien en temps et lieu. Mais là, j’imagine que je t’ennuie. J’ai des bouquins à lire pour apprendre à bien contrôler l’hélico de service alors je m’y mets. Reprend des forces, tu n’es pas pressé. Tant que tu ne nous tire pas dessus une deuxième fois.

Il me fit un clin d’oeil. De l’humour que je ne saisis pas sur le coup. Je n’ai jamais été très versé dams l’humour de toute façon. J’apprendrais au fur et à mesure que l’humour d’Aretak était plutôt triste, ce type donnait continuellement l’impression d’être triste ou dans un autre univers. Ça me tappais sur les nerfs.
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