Nous y voilà enfin ! [Libre]

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Le temps était méprisable pour une journée qui était prévue ensoleillée, je marchais dans la boue depuis une bonne demi-heure déjà, l'eau inondait mes vêtements, mais je ne renoncerais pas à mon but et chaque pas me rapprochait de la confrérie. Mes chaussures s'enfonçaient dans le sol terreux inondé et un étrange bruit succion se faisait entendre à chacun de mes pas, j'avais horreur de ce bruit, il était désagréable et désinvolte, encore plus lorsqu'il était produit par un bipède en train de boire, en général, cela m'agace tellement que le type se retrouve avec sa cannette en travers de la gorge. Je haïssais les humains, ils n'étaient riens de plus qu'un ramassis de déchets sous évoluer et mal éduqués, il est temps que la suprématie des mutants leur fasse voir les choses telles qu'elles devraient être. Qu'on-ils suent faire hormis s'entre-tués depuis des années, des centaines d'années. Ce ne sont que des animaux qu'ils nous faillent domestiqués et s'ils résistent, les éradiqués. Je suis un idéaliste, certes, mais je connais surtout le vrai visage des humains fassent à une chose qui dépassent leur entendement. Ils se basent sur une science dépassée, la leur, qui n'a pas su voir la décadence de leur espèce et la suprématie prochaine des mutants, bien sûr comme dans tout conflits, certains des nôtres nous trahis pour rallier les humains. Savent-ils qu'une fois qu'ils auront jouer leur rôle, les humains les tueront, eux aussi, comme ils nous tueront.

Trêve de bavardage, j'aperçois enfin l'entrée du repère secret qui abritent mes frères. Je n'avais ni affaires, ni quoi que ce soit d'autres, j'avais tout abandonné lors de la mort de ma défunte mère, une des rares humaines qui m'aient prise comme j'étais et sans m'en faire le reproche. Elle n'aurait sûrement pas voulue que j'en arrive là, mais il ne me reste que ce choix face à l'adversité et je ne m'en plains pas, la concrétisation d'un but touche à son apogée alors qu'une civilisation, jadis fut-elle prospère, s'éteint. Je m'abrite sous le proche de la porte et examine mes vêtements humides et puants, je n'imaginais pas faire une arrivée d'une aussi dégoûtante façon, mais maintenant que j'y étais, hors de question de faire marche arrière. J'empoigne la poignée de la porte et poussa vers l'intérieur. La porte s'ouvrit pour me libérer le passage. Je me trouvais maintenant dans un hall dont je ne savais rien, mais où une atmosphère de pouvoir régnait, un sourire lugubre s'étira sur mes lèvres, symbole de l'accomplissement de mes efforts. J'explorais du regard le hall en attendant d'y être accueillit par je ne sait qui.

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Si la météo avait annoncé un beau temps, idéal pour sortir, Juliet n'en voyais rien. A la place, pluie et boue étaient de la fête. A son grand malheur. Oh allons, est-ce vraiment la place d'une demoiselle comme elle que d'être enfermé entre quatre murs ? Bien sûr que non. Elle n'inspirait qu'à visiter l'extérieur, s'amuser, rire, n'importe quoi... sauf rester coincé comme un rat. Car c'était bien là le sentiment qu'elle avait. Et on ne pouvais guère dire que le Quartier Général de la Confrérie était un palace. Elle avait bien pensé à se servir de ses talents pour grossir les comptes en banque et de ce fait, pouvoir avoir un palace digne de ce nom pour des mutants. Mais elle s'était ôté rapidement cette idée de la tête. Elle avait beau être douée, il faisait nul doute que cela aurait attiré l'intention. En temps normal, elle aurait dit : quelle importance ? en souriant. Mais dans la situation actuelle, elle se doutait parfaitement qu'il serait hors de question que quiconque puisse avoir l'envie d'être quelque peu curieux à leurs sujets.

Voilà donc la raison à la présence de cette demoiselle tapie dans l'entrée, regardant avec une lassitude non dissimulée le ciel grisâtre, en laissant quelque fois entendre de lourd soupirs qui aurait réveillé un mort. C'est ainsi que lorsque Lee entra, il n'aurait pu la voir, puisqu'elle se trouvait dans la pénombre. Pourquoi allumer la lumière ? Elle n'en aurait que plus mal aperçu l'extérieur.

"Et bien ?" lança-t-elle d'un ton vif et enjoué, "Est-ce un curieux, un passant, un ennemi ou une nouvelle recrue que nous avons là ?" interrogea-t-elle, l'examinant.

Elle l'avait dit sur le ton de la plaisanterie, mais malgré tout, ne pouvait s'empêcher d'être quelque peu intimidée par le jeune homme. Grand, de carrure nettement supérieur à celle de la jeune Pixel, il y avait effectivement de quoi.

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Je n’avais pas vu la femme qui se cachait dans la pénombre, aussi, lorsqu’elle s’adressa à moi, j’en fus un peut surpris mais rien ne paru, j’étais habitué à avoir ce genre de surprises et maintenant, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Tout en pivotant lentement sur moi-même pour voir la personne dont appartenait la voix, je regardais les parties que je n’avais pas vu du hall. Je fus bientôt en face d’elle et arrêta mon pivotement pour analyser la jeune femme.

Bien qu’ayant une taille correcte, la jeune femme restait cependant bien petite à côté de lui. Menue mais séduisante, elle n’avait rien à envier à d’autres. Avec des cheveux longs et fins, visiblement doux comme la soie, ondulant légèrement et des yeux marrons, tirant sur un vert pâlissant. Sur son visage, était marquer un air sérieux dû à la composition de ces sourcils. Elle était donc physiquement plutôt intéressante mais cependant, un détails frappa le jeune homme, les vêtements qu’elle portait, bien que classique, inspiraient la richesse et le luxe, elle ne manquait donc visiblement pas d’argent, ce qui déplu au jeune homme qui n’aimait pas particulièrement les gens fortunés, dû a un manque d’argent durant sa tendre enfance, il avait longtemps envier les gens des quartiers luxueux qui ne pliait pas sous le joug d’un loyer en retard à payer. Il engagea alors sa réponse, examinait toujours la jeune femme.

- Une nouvelle recrue, où plutôt un nouvel espoir pour nous de ne plus avoir à nous terrés … Et toi, t’es qui ?

Demanda simplement le jeune homme, bien que la phrase semblait hautain, il n’en était rien et le jeune mutant avait dit ça sur un ton tout à fait normal et plutôt doux par rapport au habitude qu’il avait. Il demeura silencieux durant le temps de la réponse de la jeune femme, son regard remontant le long du corps de la jeune femme jusqu’à venir s’établir dans celui de la jeune femme à la peau pâle.

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La réaction de ce dernier en la voyant ne lui échappa pas. Le fait qu'il ne dise pas son nom ne lui échappa, et se promis intérieurement de chercher un peu plus tard l'identité du jeune homme. Après tout, elle avait son visage. Elle serait tout à fait capable d'imprimer mentalement cette image pour savoir qui il est. Un nouvel espoir, avait-il dit ? Amusant. Vraiment. Si toute cette guerre n'était qu'un jeu pour Pixel, lui, il serait sans doute le fou sur un échiquier.

"Quelle modestie, vraiment", le railla-t-elle. "Et quel genre d'espoir es-tu ? Le genre à taper d'abord, s'arranger pour que les amis prennent du plomb, et réflechir après, le genre "je fonce et je ne pense pas" ?"

Certes, elle se moquait un peu de lui. Mais s'il n'y avait plus de bizutage pour les petits nouveaux, où irait donc la Confrérie ? Ce n'était pas une cours de récréation, et il le verrait vite. Si ce genre de remarques ne lui plaisait pas, il verrait bien d'autres choses déplaisantes en se joignant à ce conflit entre les mutants et les humains. Et puis, n'était-ce pas tout simplement la nature de Juliet ? Arrogante, fille à papa, elle l'avait toujours été.

"Moi ? Je suis celle qui peut faire de la vie d'un humain un enfer. ", répliqua-t-elle avec malice.

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