Le vert est dans la Pomme [Partie I] - (Joxer)

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Deux silhouettes chapeautées se tenaient assises sur l'un des nombreux bancs de Central Park, leurs rires inspirant bien plus que de l'insécurité faisait échos dans l'obscurité de la nuit. L'un était habillé de couleurs vives et portait un masque vert. L'autre était accoutré d'un long imperméable chic nimbé et auréolé de noir.
Pour tout dire il n'y avait pas un chat, sans doute clochards et mendiants avaient prit la poudre d'escampettes. De même pour malandrins et coupe-jarrets : la simple vue de Jester, non méconnu dans les quartiers insalubres de la ville, invitait à détourner les talons. Et que dire des gens sans aucune histoire particulière ? Rien, Central Park la nuit n'était pas recommandable...

« Allez viens, Jester! C'est ça? Je connais un bon petit bar sympa ! »

Visage dissimulé derrière l’ombre du col de son long imperméable noir, Jester sourit de ses lèvres ravagées au son des paroles évoquées par son nouvel interlocuteur. Portant l’habituel accoutrement du jour qui le caractérise, feutre noir au ruban vert sur la tête dont le rebord débordait sur son front pour en accentuer les ombrages de ses traits, costume sombre de véritable parrain de la pègre, celui-ci se leva à son tour pour suivre les pas du mystérieux Joxer alias « The Mighty ». La présence du bouffon était amplifiée par une carrure imposante - comme il n’était pas rare de le voir ainsi déambuler dans les rues de New York – signifiant soit qu’il était d’une carrure assez monumentale pour venir à bout d’un bulldozer à main nue - au sens imagé bien sûr - soit, et la chose la plus plausible, était qu’il dissimulait sous sa veste l’arsenal incontournable du parfait terroriste solitaire… De larges épaules accentuées par les épaulettes de soies de son imper’, l’habit glissant de toute sa longueur sur les jambes du mutant jusqu’à atteindre ses talons… Pas de doute, Jester était prompt à l’anticipation, paré pour une guerre... ou à une réponse aussi littérale que le son d’une cartouche de double canon déchiquetant le visage d’un être trop enclin à user de subtilité.

Il était bon pour lui de remarquer que son nouvel « ami », perdu dans l’alcool lorsqu’il le rencontra sur un banc de Central Parc, subissait déjà l’effet si envahissant de son pouvoir. Jester à le rire communicatif, c’est bien connu… Il avait d’ailleurs la fâcheuse tendance de répondre, en écoutant les gloussements rébarbatifs de ce personnage masqué, par un ricanement pratiquement inaudible en guise d’accompagnement. Le bouffon était bel et bien face à un cinglé de plus, New York en regorge, il n’y avait qu’a voir cet idiot de chauve à roulette placé à la tête d’une poignée de gonzesses en collants paradant devant les médias comme des starlettes du dimanche.

Si ce bougre de Joxer en avait les trippes, il lui offrirait une virée en enfer dont il serait le propre guide tel le passeur emmenant nombres d’âmes défuntes à traverser le Styx… Le sourire en plus.
L’Artiste assassin est de retour. Le temps est au massacre pour la seule et unique raison qu’il n’en faut aucune pour être libre de s’exprimer… Mister J. trouvait là l’occasion rêvée d’en faire un martyr, de le pousser au bout de ses limites pour que son sourire éternel déteigne sur cette mimique fendue de dents blanches qui servait de visage à Mister Magnifique - qu’il considérait tout comme sa nouvelle ébauche.

« Un bar ? Fantastique ! » S’enjoua Jester, visage rieur et malsain à la fois.
« Ivory ! Ebony ! Aux pieds ! » S’écria-t-il plus durement à l’encontre des arbres d’où se tenaient deux hyènes jumelles, chéries d’Harley, aussi baraquées que des Dobermans farcis aux stéroïdes anabolisants. Les monstrueux canidés relevèrent la tête, oreilles à l’affût, et s’empressèrent aussitôt de courir vers leur maître, reniflant le secteur comme un couple de chiens en quête d’un vulgaire urinoir.

« Croyez-moi, ces rues sont mal fréquentées, je ne m’en sépare que rarement. » ajouta-t-il avec un sourire difforme on ne plus significatif et explicite.

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« Ivory ! Ebony ! Aux pieds ! » dit Jester après avoir accepté son invitation.

Deux énormes hyènes aux crocs apparent sortirent d’on ne sait où afin de venir jusqu’à eux.

« Croyez-moi, ces rues sont mal fréquentées, je ne m’en sépare que rarement. »

JoXer se rappela alors d’un clown psychopathe trainant dans les rues New-York. Mais la confiance qu’il a accorde à son pouvoir lui avait toujours permis de se sortir des mauvais coups.

Ils sortirent tous deux de Central Park en direction du bar.

« Tes hyènes ne pourront certainement pas rentrer mais je peux y remédier. »

Les deux énormes bêtes se transformèrent en deux petits Yorkshires. Il est vrai que même sous cette forme, le sourire typique des colosses était toujours afficher sur les gueules des chiens en apparence inoffensifs.

Le pouvoir de JoXer est toujours suivit de son effet dissuasif. Dans le cas ou Jester aurait eu l’intention d’envoyer ces deux jumelles pour l’attaquer, de part la démonstration de son pouvoir, celui-ci ne le ferait pas. A moins d’être complètement fou. Ce qui avait l’air d’être le cas rien qu’en voyant le regard malsain du bouffon.

Mais bien vite, ils firent leurs arrivées au bar. Le Due Palms.

Spoiler:

Les habitués du bar chic et tendance n’étaient pas étonnés de voir l’homme au masque vert accompagné d’un quelconque malfrat chapeauté d’un feutre, au visage dissimulé par le col de son long impair.

Tout deux assis à une table ronde recouverte d’une nappe rouge bordeaux, le serveur s’empressa de venir prendre la commande :

« Bonsoir M. Mighty. Que puis-je vous servir ? Comme d’habitude ? Une tequila Sunrise ?»

« Bonsoir Tony. Avec ça, met moi un Whisky pour mon ami. » répondit-il.

Leurs commandes servies, le serveur s’approcha de l’oreille de JoXer.

D’une voix légère il dit : « La table de poker est prête M. Mighty… » et s’écarta afin d’apercevoir le sourire habituelle de contentement de l’un de ses meilleurs clients.

« Pas ce soir, Tony. Pas ce soir… Prend ceci! Tu peux garder la monnaie ! » dit-il d’un sourire moqueur.

Il lui tendit alors un joli billet de 100 $ que le serveur s’empressa de mettre dans sa poche

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[HJ : désolé, c'est baclé erf. 'Me rattraperai plus tard]

Diantre, Joxer était un mutant, il n’y avait qu’à voir comment il s’y était prit pour métamorphoser ses sales clebs en méprisables petits Yorkshires…Des aboiements aigus retentirent alors, Ivory s’empressa de filer à pleine course le derrière de son frère Ebony, n’ayant pu le reconnaître ! Les deux hyènes, maintenant ridicules, disparurent dans les rues new-yorkaises dans un défilé d’hurlements et de caillements pleurnichards !

« HAHAHAHA !!» s’exclama Jester, « de toute façon je ne les aimais pas… » Ajouta-t-il en reprenant un semblant de « sérieux ».

Bref, les deux compères quittèrent peu à peu Central Park pour se rendre dans un bar, non loin. Il était d’ailleurs rare d’apercevoir Mister Field dans un bar pour n’y faire que discuter… Mais pourquoi pas au fond, la soirée s’annonçait bien, de toute façon. Sur le chemin, Jester dévisagea une poignée de passants, les perturbant de son sourire immuable, fit pleurer un enfant qui vint se réfugier dans les bras de sa mère comme s’il avait croisé le regard du Père Fouettard lui-même, écrasa la queue d’un chat errant et finit par arracher d’une main un avis de recherche le concernant tandis qu’il poursuivait son chemin…

Arrivé devant le bar, Jester salua discrètement le videur d’un signe du menton, agrémentant son geste de ses doigts tirant légèrement sur l’avant de son chapeau. L’intérieur avait tout d’un bar quelconque… Le thème rétro en plus…il y avait de tout parmi les clients, surtout ces quelques militaires sapés de leurs plus beaux uniformes d’officiers, difficile de les rater… Ils devaient fêter quelque chose… Peut-être une promotion ?
Bref, bien vite ils s’assirent à une table et Joxer prit aussitôt l’initiative de prendre commande auprès du serveur « Tony ».
Sens incisifs de mise et regard aussi vif que celui d’un renard avisé, Jester ne pu s’empêcher de remarquer l’image spéciale affichée sur le billet plié que tendait son homologue mutant… Celle-ci représentait le visage de Joxer ! Amusant. Une fois partit, Jester prit la parole :

« Ohoho, Joxer… Joxer… Tu me plais, petit.
Et si je te proposais quelque chose de plus flagrant… de plus démonstratif : Le plus grand foutage de gueule au monde ! Ton visage placardé à chaque coin de rue, ton nom sur toutes les lèvres. Tu aimes faire la fête, n’est-ce pas ? Et si j’étais en mesure de t’apporter le plus délirant des délires dont tu serais le principal acteur, une mascarade telle que dans les siècles à venir les gens riront encore ! »

Jester se pencha plus encore au-dessus de la table. Agitant son index en un signe signifiant à Joxer de s’approcher pour lui conter son histoire, son plan, cette magnifique virée qu’il avait à lui proposer. Tout en lui chuchotant à l’oreille, le bouffon dévisageait du regard ces deux militaires installés au bar, lueur malicieuse dans le blanc de ses yeux.

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Spoiler:

JoXer prit à attention à la proposition du Bouffon et l’idée lui plaisait…
Notre ami était connu en ville, recherché par les flics et détesté par toutes sortent de malfrats, mais souvent sous le pseudonyme du « dingue au masque vert ». Il était temps pour lui d’être au devant de la scène pour que le nom de « JoXer The Mighty » soit connu de tous !

Sous la musique Jazzy et les notes endiablées jouées par l’un meilleur pianiste de New-York, notre ambitieux compagnon chuchota lui aussi à l’oreille de son compère. Seule ces mots furent perceptibles.

« ….tu verras ce sera encore plus drôle!» dit Joxer.

A ces paroles, un sourire narquois se dessina sur le visage de l’homme masqué et ils se levèrent discrètement afin de sortir du Due Palms.

Une fois dehors, dans une ruelle sombre, le pouvoir de JoXer allait lui être bien utile.
Sous les rires à peine étouffés des deux compères, seules quelques paroles à peine audibles s’échappèrent de la pénombre…

« Si tu les veux plus gros, c’est pas un problème ! » chuchota JoXer.

Quelques minutes se passèrent et ils furent enfin prêts pour mettre en œuvre leurs plans malsains.

Deux silhouettes féminines firent alors leurs apparitions. L’une avait de longs cheveux verts portant une longue robe moulante ainsi qu’un grand chapeau feutré. La couleur de ses deux éléments étaient la même que celle des vêtements que portaient Jester. L’autre portait une longue robe à fente jaune dévoilant des mollets disgracieux, mal ou voir pas du tout épilé, ainsi qu’un chapeau jaune à bande noir similaire à celui de JoXer mais plus fin et large, comme si c'était le même modèle de couvre-chef mais destiné à la gente féminine.
Leurs visages étaient fort semblable à ceux des deux compères mais tout de même légèrement plus féminins, comme si on avait à faire aux sœurs jumelles des délurés.

Les deux demoiselles firent donc leur apparition dans les rues de Manhattan. Leurs arguments corporels étaient très proéminant, ce qui fit retourner plus d’un homme sur leurs passages. Tandis que quelques femmes, plus rares à ses heures tardives, étaient choquée par leur accoutrement. Elles devaient très certainement penser que nos deux déesses ressemblaient à des prostituées, ce qui n’était pas faux.

De retour au Due Palms, la plus jeune dénommée Joxy salua le portier d'une voix féminine et sensuelle. Hésitant, celui-ci s'écarta finalement et les laissa tout de même entrer.

Il est vrai que ces deux demoiselles n’étaient pas très jolies, pas très féminine. Il fallait au moins quelque chose de potable pour que celles-ci puisse au moins passer...

« Ne t’inquiète pas, toi aussi tu as une jolie voix .» chuchota Joxy, l'air amusé, à sa copine plus âgée qu’elle.

Ces damoiselles firent leurs entrées dans le Due Palms…

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Dans le style pute de luxe il n’y avait pas mieux… Jester ressemblait maintenant à ce genre de pouliches encrées au bras des plus vulgaires bourgeois de la pègre New-Yorkaise… Une peau pâle et laiteuse, un rouge flashant sur des lèvres pulpeuses mettant en valeur un sourire malicieux aux dents parfaitement blanches. Une longue, épaisse et soyeuse chevelure verte brillante de santé dont l’extrémité se courbait en de grandes et souples boucles. Les yeux jaunes du bouffon avaient laissés place à de grandes mirettes couleur de l’ambre maquillées de noir, affichant un regard enjôleur. Des formes incomparables, similaires à celles de ces femmes figurant sur les pages de magasines coquins, ou de ces illustrations comics plus qu’aguichantes et surréaliste dans un accoutrement de femme plantureuse et « cartoonesque ». Sa longue robe de soirée, noire, laissait apparaître son dos entièrement dénudé : une occasion d’apercevoir l’imposant dragon chinois qui y figurait en tatouage... ainsi que le galbe enivrant de ses reins. Pour finir, son chapeau était maintenant un feutre large légèrement recourbé vers l’avant, doté de l’immuable ruban vert, bien plus long quant à lui. Jess était née !

Mais Jester, esprit torturé et bordélique, véritable plaie des mentalistes, n’avait pas exactement la même vision de son apparence… Un humain normalement constitué n’y aurait vu que du feu, bavant sur ce corps et ce visage de rêve, mais pas lui… Lorsqu’il vit son reflet dans les vitres teintées du Due Palms, il s’aperçut que sa mâchoire carrée et masculine était toujours bien présente, accompagnant son sourire déformé et son expression hilare… Bref, sa jumelle : même gueule caricaturée, même dents, le tout sur le corps d’une femme bien fichue.
C’était pareil pour Joxer, ou Joxy qu’importe, pour Jester il avait les pommettes hypertrophiées, le menton présent et des dents surdimensionnées. Ca le fit marrer, ricanant déjà doucement...

« Sainte Marie Macoumba ! Vous êtes un génie ! »

Effectivement, sa nouvelle voix ne gâchait rien... Aux dires de Joxer, Jester mesura le poids de ses nouveaux atouts comme s’il cherchait à comparer deux pièces de jambon, remontant sa poitrine de gauche à droite. Il fixa Joxy d’un regard fou, pupilles dilatées, mais cette fois bien moins terrifiant car raffinés de ses traits féminins : « Paaaarfait ! »

Lorsqu’« elles » entrèrent à nouveau dans le bar tendance, Jester jouait irrésistiblement son rôle d’allumeuse. Son index vint caresser le nez du videur, lui adressant un petit clin d’œil lubrique pour finir par s’immiscer à l’intérieur du bâtiment de ses pas félins.
Suivant « Joxy » de prêt, « Jess » accéléra le pas, prenant le bras de son « amie », le glissant sous le sien. Ca donnait une certaine illusion d’une complicité entre filles se connaissant depuis des lustres alors que Jester guidait son homologue mutant en direction des deux militaires précédents.
Tout le monde remarqua l’entrée de ces deux étranges colombes - dont l’une plus poilue que l’autre… - choquée, outrée était la gente féminine et abasourdit était, quant à lui, le public masculin.

Soit, une fois à proximité, la « bouffonne » au regard éthylique prit la parole :
« Salut mes cochooons » - expression naïve vachement abrutie de fille facile et légèrement pompette - « Qu’est-ce que deux beaux mâles en uniformes font si mal accompagnéeuh ? Ma copine et moi, on se disait qu’on pourrait rendre votre soirée beaucoup moins monotone ! »

Les deux hommes ne comprirent pas vraiment ce qu’ils leur arrivaient… Mais très vite, un sourire salace fit apparition sur leurs lèvres, l’un d’eux ressaisit son compagnon d’un petit coup de coude en prenant la parole : « Vous buvez quelque chose, mesdemoiselles ? »
Et voilà, le tour était joué, Jester délaissa Joxer pour rejoindre l’un des messieurs et prit la peine de s’installer sur ses genoux, croisant les siens, dévoilant une cuisse par delà la fente de sa robe.

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Jester aborda les militaires d’une façon pas très subtile mais qui fit sont effet sur ces militaires désespérés.
L’un deux proposa de boire un verre et Jess en profita pour s’assoire langoureusement sur les genoux du plus haut gradé.
Joxy prit une vodka orange. Oui pas un soft. Il lui fallait bien un désinhibiteur correct afin de pouvoir un minimum égalé les prouesses du Bouffon.

Une fois tous servis, la conversation prit tout de suite. Ce qu’il disait de plus personnel ne l’intéressait pas mais le tandem féminin d’un soir apprit qu’ils étaient en permission, que l’un était sous-officier et que l’autre, celui qui commençait déjà enlacé notre Jess, était un officier. Parfait pour que le plan diabolique se déroule à merveille !

Joxy fit cul sec du reste de son verre. The Mighty prit alors son courage et commença à caresser la jambe du sous-fifre de son poil soyeux. Il s’inspira de sa vie personnelle, de ce qu’il avait déjà vécu pour que cela soit plus crédible afin lui lancer les plus beaux regards coquins qu’il pouvait sortir en temps que femme.

« Ah ouais heein ! Alors comme çaaaaa, vous êtes conducteurs de gros engins ?? J’aimerais trop vooire vos énormes canons ! Heinhinhihihii ! » dit-il tout en croisant d’un faux regard malicieux celui Jester.

Le plus haut gradé saisi l’occasion : « Justement, on va vous montrez ça mesdemoiselles ! »

« Mais on va se faire massacrer par le commandant… » chuchota le second à son supérieur.

« Shuuuut !!! Je connais bien les gardes, ils nous laisseront passer ! » rétorqua l’officier.

Les quatre personnes se levèrent et prirent enfin la direction de la sortie du Due Palms sous le regard jaloux des hommes se demandant pourquoi se n’étaient eux la cible des belles Pin-up.

« C’est l’uniforme tout ça! Pas autre chose!» dit un client ayant exagéré de la bouteille à son homologue pilier de bar...

> [To be continued...]

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