Invité Invité
| Sujet: [Le port] Le vert est dans la Pomme [Partie II] (Joxer) Sam 17 Oct 2009 - 21:26 | |
| ---> [Partie I]Une fois sortit du Due Palms, Jester alias Jess, et JoXer alias Joxy - au vue de leur nouvelle apparence féminine - se dirigeaient accompagné(e)s des deux militaires précédemment séduit en direction de leur caserne située aux abords de la ville... Le bouffon avait réussit à désinhiber l’officier dont il avait la charge à l’aide des verres d’alcool qu’il lui offrait et qui n’était alors que destiné à achever les deux pin-up. Tel est prit qui croyait prendre, le gradé se devait de terminer ses verres et quand bien mal Jester buvait : cela n’y changeait rien car le métabolisme mutant du terroriste à la chevelure verte épongeait l’alcool s’insinuant dans son organisme aussi facilement qu’une serviette absorbait une goutte d’eau…
Le sous-officier accompagnant Joxer se trouvait au volant d’une jeep, conquérant la cuisse poilue de notre ami au masque vert de sa main entreprenante et friande de chair… A l’arrière se trouvait « Miss Jess » au rouge à lèvre prédominant et l’officier partageant sa banquette était plus à plaindre qu’autre chose. En effet, Jester s’accrochait à lui comme une furie, ongles râpant sa nuque jusqu’au sang comme une tigresse. De temps à autres il mordait douloureusement son nez de ses dents en gloussant un petit rire enjoué afin d’esquiver un baiser, et pinçait de ses doigts ses épaules comme mimant un massage mêlant l’érotique et le masochiste… L’homme grimaçait de douleur, se forçant de ne pas articuler une plainte, se disant qu’elle en prendrait pour son grade une fois entré dans le hangar : « grr petite poliçonne va, tu vas voir ! »Le véhicule, perdu tout d’abord au milieu des embouteillages, feu de lumière des phares, des pancartes publicitaires, des mille et une fenêtres des buildings de New-York et ses quartiers animés faisant reflet sur la carrosserie verte de la jeep, projetant leurs rayons sur cette scène de débauche qui s’annonçait…Une bonne demi-heure passa avant que les quatre individus surchauffés par ce qui allait se passer, mais peut-être pas pour les mêmes raisons, n’arrivent à destination : la base militaire de sur le quai de l’USS Entrepid, le porte-avion Américain. Le mur barricadé fait de béton, de grillages et renforcé de fils barbelés, ainsi qu’un portail protégé de barrières rouge et blanche dont la route comportait un tapis clouté pour décourager les curieux.
Ils y étaient enfin... passant sans difficulté la sécurité, bien que les « filles » soient soumises à un relucage indiscret, éblouies par les lampes torches du garde qu’il braquait en direction de leur visage. « Je veux rien savoir… chef. » marmonna-t-il pour l’officier qu’accompagnait Jester à l’arrière du véhicule. « Brave petit » répliqua ce dernier en souriant. Et ils entrèrent au sein de la base comme si de rien n’était…
Plus tard, les deux couples se garèrent à proximité d’un hangar surplombé par le magnifique et immense porte-avion. Les deux « chanceux » guidèrent alors nos deux compères Joxer et Jester à l’intérieur de ce fameux dépôt en les prenant par la main…Le bouffon, jouant le jeu, rit comme une petite délurée et se laissa entrainer…« Viens par là ma belle ! » dit l’officier pour celui qu’il prenait pour « Jess » en crispant les lèvres en une mimique amoureuse quémandant le baiser tandis qu’il s’approchait, enlaçant fermement sa « chérie » par la taille. En réponse, Jester, grimace en coin, repoussa de ses deux mains le visage du militaire comme il avait l’habitude de le faire pour Harley ! Feintant alors le changement de sujet et apercevant la silhouette d’un char dont le canon dépassait d’une bâche, il dit : « Hoooo, regarde Joxieee ! J’ai toujours rêvé de faire ça sur un char ! Hihihi ! »Impatient, déjà prêt à débrailler son pantalon l’homme ne pu que succomber à sa requête, l’emportant à proximité du blindé. C’est que Jester connaissait son affaire : ce n’était pas de la gnognotte, il s’agissait d’un M1A2, un char de combat lourdement armé… C’était parfait, c’est de cela dont il avait besoin pour mener à bien leur nouveau dessein. Le plus grand foutage de gueule du siècle. Et encore, c’est bien parce que d’autres mutants n’ont encore jamais exploités l’étendue de leur pouvoir pour tourner si bien au ridicule l’humanité.
Bref, l’officier grimpa sur le tank, invita Jess à faire de même en l’aidant de sa main et l’apporta tout contre lui tel un séducteur électrisé par ce charme décalé qui imprégnait sa dulcinée... Jess, ou Jester - qu’importe à présent – empoigna amoureusement du bonhomme par la cravate et l’entraina dans les ombres que générait la tourelle du char pour faire glisser ses doigts le long de sa gorge, enserrant petit à petit son cou… Euphorique, dopé par ses propres enzymes, Jester éprouva un profond sentiment de plaisir à étouffer lentement sa niaiseuse petite proie sous sa poigne de fer dont aucun humain ne pouvait se défaire. L’étreinte était si forte que l’officier tomba lentement à genoux, incapable de pousser un cri. Le militaire trouva pourtant la volonté de s’aider de ses mains pour rompre l’étau qui obstruait son larynx, mais le mutant apporta sa deuxième paluche pour en accentuer cette ceinturassions morbides. Son sourire se fit de plus en plus grand à mesure que ses pupilles se dilataient sous l’effet d’une transe macabre. La femme illusoire qu’incarnait Jester affichait alors sur son visage une mimique folle d’une déséquilibrée tout droit sortie d’un asile de fou. L’énergie déployée faisant vibrer ses muscles, la proie s’écroulait maintenant mollement entre les mains du psychopathe...
C’est alors que Jester rompit l’illusion en sortant de son imperméable un splendide hachoir finement aiguisé tout en gardant une main sur la gorge de sa victime. Celle-ci ne put qu’entrevoir une faille dans cette façade qu’avait créé Joxer : une bribe de veste longue, vision floue et imprécise comme exposée à un horizon turbulent de chaleur. Tout ça était dut à cet état mental hors norme que possède Jester, parasitant le contrôle des illusions de Joxer, sachant pertinemment où se trouvait ses armes il avait créé une infime fissure sur l'image qu'il renvoyait de lui même. Ces variations prirent fins dans l'esprit du pauvre homme lorsque cette lame meurtrière, une fois brandie, s’abattit sur le crâne fragile de ce qui n’était plus, maintenant, qu’un cadavre. Un « sprotch… » sec et net se fit entendre dans le hangar… |
|