Des ténèbres parmi le gris[PV.Julien Coil]

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Temps gris, temps mort, temps de dépression et de tristesse. Les nuages nous tombent dessus comme le malheur. C'est tellement triste, si triste. Les nuages ne sont pas colorés, ils sont gris et cachent le soleil et les couleurs qu'il nous apporte. Notre bonheur est ses couleurs. Ses couleurs font notre bonheur.C'est lorsqu'on est de bonne humeur qu'on voit tout en couleur, lorsque tout va bien dans notre vie. Lorsque ces couleurs sont cachées ou couvertes, notre moral tombe à l'eau.

Ces nuages sont poussés par le vent, mais lorsque le ciel est couvert totalement de ce drap gris, comme aujourd'hui, on a l'impression que rien ne bouge, que la Terre a arrêté de tourner, qu'aujourd'hui sera aussi demain. C'est si déprimant surtout si on veut passer à autre chose dans notre vie...

Le vent souffle sur New York faisant fuir les plus peureux. Je marchai contre lui, les cheveux lancés par en-arrière, forcés par ce phénomène naturel. Tout ça présageait un mauvais temps. La pluie allait bientôt s'abattre sur nous, mais je n'en fis rien. Je continuais de marcher sans qu'on ne puisse m'arrêter. La pluie fit enfin rage. Elle était lourde et me trempa en un rien de temps. Malgré cela, je continuais de marcher dans les rues de New York sans but...

Invité

La journée était brumeuse, Julien s'était décidé de sortir de l'institut pour simplement prendre du temps pour lui. Dame nature menaçait de venir jouer les troubles fête, le jeune homme ne voulait pas devoir marcher sous la pluies pour revenir... et les taxi... bah disons que les véhicules en général, c'était pas son fort!

Julien agrippa un paraplui jaune avant de sortir. Les rues étaient presque vide, quelques courageux affrontaient le vent qui amassait la noirceur en haut de New-York, Julien marchait depuis deux bonne heures, il avait voulu aller voir les Giants contre les Dolphins mais n'avait ous se procurer de billet, les places étant toutes prises... il y avait les vendeurs de troittoirs, mais c'était impenssable, ces vendeurs qui gonflent les prix pour profiter des hommes désepérés qui ne vivent que pour le football.

Bref il marchait lorsque soudain l'inévitable se déclencha, le déluge tomba sur sur Big Apple sans retenue. Les gens commencèrent à courir, attaché-caisse sur la tête, tentant d'atrapper un taxi. Julien regarda sa main tenant le parapluie jaune, il l'ouvrit affichant un petit sourire en coin, pourquoi jaune... Dans cette marée sombre qui recouvre les rues, lorsque vue du ciel, il créait un point, différent mais tous aussi utile et ô combien plus apaisante. Julien se dirigea vers un café Starbuck situé à quelques rues d'où il se tenait.

*Lumière rouge... aller... c'est long...*

Il jeta un regard à la foule s'étant amassé autour de lui, attendant comme des moutons le petit piéton blanc pour continuer leur chemin, il remarqua entre deux hommes corpulents en imper noir, une jeune femme. Vêtue de noir, elle semblait avoir pris l'averse de plein fouet, vêtements collé sur sa peau, décrivant ses courbes. Regard émeraude, mais si vide... dépouvu d'un parapluie et laissant ses cheveux bleuté coller le long de son visage.

La lumière changea, la foule se mit en mouvement, Julien ne bougea pas, fixant la jeune femme qui reprit le rythme avec les autres, elle marchait et ne semblait même pas se soucier de l'eau qui ruisselait sur son visage.

*Pourquoi pas...*

Le jeune homme reprit sa marche et commença à remonter ceux qui l'avait contourner quelques secondes plus tôt, il arriva à la hauteur de la jeune femme et tendit son parapluie au dessus de sa tête, couvrant la sienne par le même fait, il ralentit le pas et pris la même cadence que la jeune femme, il la regarda et sourit en coin...

-Je dois t'avouer que je ne sais pas ce qui m'a pris...
Lui dit-il en souriant espièglement, passant la main dans ses cheveux.
-En tout cas... je suis là... j'ai pas vaiment le tour avec ce genre de situation mais si tu veux je peux t'offrir un café?

Julien s'arrêta et désigna l'insigne lumineuse Starbuck juste à leur droite.

-Je m'appel Julien

(je corrige les faites plus tard là je suis brulé^^)

Invité

Le temps semblait s'aggraver à vue d'oeil. L'eau tombait par litres, mais je restais là, découverte à cette pluie, à cette douche naturelle. Il ne manquait que le savon, ma nudité et je pouvais me laver aisément. Par contre, publiquement c'est interdit. Les plus curieux viendraient voir, prendraient même des photos, d'autres cacheraient les yeux de certains, d'autres s'enfuiraient devant autant d'aisance de son corps.

Après tout, que peut-on reprocher à notre corps? Si on en prend soin, il n'y a aucune gêne à se montrer. En fait, on est gêné lorsqu'on a fait des bêtises, lorsqu'on a honte de nous-mêmes, de ce qu'on a fait à notre corps, ce qu'on en fait. D'après le principe de base, tous les êtres humains sont pareils. Nous sommes tous basés pareillement peu importe notre personne. Certes, il y a quelques différences qui peuvent gêner, mais ce sont ces différences qui font de nous des êtres réalistes. Personnellement, je n'ai aucun problème avec mon corps et je ne me gênerais pas de m'exhiber devant des gens si ça faisait du sens.

L'orage s'était abattue sur nous. Ses éclairs et ses tonnerres nous en faisaient voir de toutes les couleurs. Je ne bronchais même pas au bruit, ni à l'éclairage surprenant que ça procurait dans la ville. Je marchais tranquillement sur le trottoir lorsque la lumière des piétons s'arrêta sur le rouge. Cela m'obligea à m'arrêter sous peine de me faire frapper par les voitures. J'étais entre deux hommes beaucoup plus grand que moi. Ils devaient faire au moins un mètre 80 facilement. Je me contentais tout de même de regarder droit devant moi. Je me sentais regardée, mais je n'en fis rien. Après tout, c'est normal attirer l'attention lorsqu'on n'a pas de parapluie alors qu'il tombe un lac entier sur New York!

La lumière tomba enfin sur le vert. Je marchai ma route bien tranquillement, les deux hommes semblaient plus pressés que moi. Probablement que leur travail en demandait beaucoup sur leur temps! Je soupirai, mais du même moment, quelque chose se mit au-dessus de ma tête. Je m'arrêtai de marcher pour me retourner vers la source de ce qui venait de se produire. Un homme plutôt beau gosse, plus grand que moi avait porté son parapluie... jaune? Au-dessus de ma tête. Malgré son geste, il était trop tard pour éviter mes vêtements de tremper. Son sourire en coin me calma. Il avait fait ça pour être gentil et non en pensant que j'étais quelqu'un qu'il connaissait.

Je lui souriais à mon tour aussi gentiement que je puisse le laisser paraître sur mon visage démaquillé. Il m'informa qu'il ne savait pas ce qui lui a pris sur le coup et qu'il n'était pas habitué avec ce genre de situation. Puisqu'il avait employé le "tu" pour me parler, j'en fis de même pour lui répondre:

Et bien, ne sois pas mal à l'aise! On ne peut pas prédire ce qui nous arrive quelques fois! Pour un chocolat chaud, ce n'est pas de refus!

Je continuais de lui sourire sincèrement.

Au fait, appelle-moi Melinda.

Je le suivis jusqu'au restaurant. Nous y entrions comme si nous étions deux amis, alors qu'on ne connaît qu'à peine le nom de l'autre. Il y avait deux autres clients avant nous pour passer la commande. C'est là que je demandai, en pointant le parapluie:

C'est joli ça. Mais pourquoi le jaune alors que tout le monde en ville en a de couleur qui s'agence avec le temps?

Invité

'Et bien, ne sois pas mal à l'aise! On ne peut pas prédire ce qui nous arrive quelques fois! Pour un chocolat chaud, ce n'est pas de refus! Au fait, appelle-moi Melinda.'

*Melinda*

Julien ouvrit la porte d'une main et laissa passer Melinda devant, fermant le parapluie et entrant à son tour. Ils filèrent en direction de la file d'attente, deux clients devant eux et les tables presque toutes libres. Melinda, qui avait délaissé son regard vide et sans vie sous cette pluie, dit:

'C'est joli ça. Mais pourquoi le jaune alors que tout le monde en ville en a de couleur qui s'agence avec le temps?'

Le ton qu'elle utilisait ne démontrait aucune gène, elle s'adressait à lui comme si il se voyait à chaque jour, Julien adorait. Cela allait faciliter le premier contact.

Pourquoi je laisserais le temps dicter mes goût? Dit-il en souriant.
Je préfère de loin une couleur qui apporte une différence dans le monotone de nos journées, d'une couleur qui me rend identique à la masse... peut-être que si mon parapluie avait été le gris traditionnel, tu m'aurais regardé et envoyer promener!

Plus qu'un client devant eux, une dame au surplus de poid aisément remarquable.

'Un Mocha et deux beignes je vous pris.'

*J'aurais pus parier sur les deux beignes...!*
Julien sourit et regarda Melinda, elle était très jolie, reprenant un peu de couleur au niveau du visage, ses traits captivèrent les yeux de Julien qui pendant deux grosses secondes se surpris à fixer la jeune femme. Il retourna ses yeux vers la femme derrière le comptoir.

Bonjour, ce sera un muffin aux pépites de chocolat avec un grand noisette-vanille et un grand chocolat chaud s'il vous plait.

Julien paya le tout et tendit le chocolat chaud à Melinda lui faisant un clin d'oeil en souriant.

Choisis une place!

Il y avait des fauteuils de libre des tables ou des banquettes, le résultat importait peu Julien, qui suivit Melinda et pris place en face d'elle, il retira sa veste.

Alors, je me nomme Julien Coil, jai 21 ans et je viens de Montréal au Québec, je suis cuisinier et j'adore le sport! Voilà pour ma présentation! Comme ça tu me connais vraiment et on peut parler de chose plus intéressante!

Buvant une gorgée de son café qui chatouillait ses narines durant sa présentation, il afficha un sourire satisfait et doux en direction de Melinda.

Que fais tu à New-York Melinda?

Invité

Mes yeux émeraudes versés dans les siens, j'étais attentive à ce qu'il allait me sortir comme réponse. En fait, j'ai toujours eu une oreille attentive. Je préfère écouter ce qu'on me dit plutôt que de raconter des trucs sans aucun sens sans répondre à la question. Je suis une personne directe qui va droit au but quand elle parle. Je déteste tourner autour du pot et encore plus les gens qui ne sont pas honnêtes avec moi ou qui parlent sans en arriver directement au sujet. Tourner autour du sujet peut amener des sous-entendus ou faire croire à l'autre personne qu'on parle d'une autre chose. C'est là que sont les malentendus et où les chicanes commencent.

Un jour, alors que je me promenais, je m'étais arrêtée dans une ruelle pour prendre du soleil. Un couple s'est arrêté tout près et a commencé à s'engueuler comme des démons qui se disputent pour un cadavre. J'avais compris ce que l'homme voulait dire à la femme, mais celle-ci comprenait autre chose et continuait de riposter à sa manière. L'homme continuait de lui répéter les mêmes trucs, mais avec d'autres mots. La femme est partie enragée laissant l'homme-là. Je me suis dis que si un jour un homme embarquait dans ma vie, et bien jamais on ne s'engueulerait. On se parlerait comme des adultes et directement. Un homme fait pour moi sera celui qui me comprendra et qu'à la place de me rabaisser lorsque ça n'ira pas, il ferait en son possible pour être près de moi et m'aider...

Julien répondis à ma question de façon directe. J'aimais déjà bien comment il parlait... Il me dit qu'il préférait être différent des autres. Peut-être l'est-il? Je lui souris tendrement avant de répondre:

Malheureusement, peu importe la couleur du parapluie, j'aurais accepté la proposition...

Je lui souris une dernière fois avant de regarder la madame corpulente en avant de nous qui commandait. Je poussai un soupir et regarda le plancher en me grattant le front. Les gens de ce type me désespèrent. Alors qu'ils savent que ce problème d'obésité peut leur amener des tas de maladies, ils continuent de faire comme si rien n'était. Je relevai la tête pour voir la couleur des beignes qui allaient être servis sans me rendre compte qu'on me fixait.

La dame fut servie au même moment que je me tournai vers Julien pour lui demander ce qu'il allait commander. Trop tard, il s'avançait déjà pour prendre la commande. Vanille-noisette avec muffins aux pépittes? Rahh.. Avoir su j'aurais pris moi aussi un muffin. Enfin bon, il est trop tard! Il me tendit le chocolat chaud sans hésiter en me faisant un clin d'oeil. Je souris à pleines dents au gentilhomme.

Il me demanda de choisir une place. Je n'hésitai pas pour aller chercher une banquette des yeux pour qu'on aille s'y asseoir. Nous étions près d'un mur et personne ne nous entourait. Je déposai mon chocolat chaud sur la table en soufflant sur la fumée. Lorsqu'il était en train d'enlever sa veste, je m'empressai de lui dire:

Merci...Julien! C'est très apprécié.

Je continuais de lui sourire gentiement avant d'entamer ma première gorgée qui me donna des frissons. La pluie m'avait sûrement donné le pire rhume, mais je n'en fis rien. J'étais en bonne compagnie et je ne voulais pas gâcher ça. Il se présenta en général ce qui me surprit et me fit rire.

Pour être franche, je suis en fuite, en rôdage, peu importe comment on appelle ça... Je viens de la France et j'essaie de survivre dans cette immense ville par mes propres moyens. Quand notre propre père ne nous reconnaît pas et qu'il nous chasse de chez nous avec un fusil de chasse, ça ne donne plus envie de retourner à la maison... C'est triste, mais je m'y suis faite... Et toi? Pourquoi être descendu de plusieurs kilomètres?

Invité

Pour être franche, je suis en fuite, en rôdage, peu importe comment on appelle ça... Je viens de la France et j'essaie de survivre dans cette immense ville par mes propres moyens. Quand notre propre père ne nous reconnaît pas et qu'il nous chasse de chez nous avec un fusil de chasse, ça ne donne plus envie de retourner à la maison... C'est triste, mais je m'y suis faite... Et toi? Pourquoi être descendu de plusieurs kilomètres?

Julien fronça les sourcils lorsqu'elle parla du fusil de chasse, il ne comprenait pas comment les parents reniaient leus enfant car ils étaient différents... Julien fut toujours à aprt des enfants qui commençait à fumer en cachette et qui faisait des mauvais coups le soir venu, il a longtemps envier la popularité de certains mais avec les années s'est rendu compte qu'être différent de ces jeunes n'étaient pas nécessairement négatif, il n'avait pas encore parlé de la situation à ses parents... il avait paniqué mais il savait que malgré son gène il serait toujorus le bienvenue dans sa chambre à la demeure familiale... enfin c'est ce qu'il pensait.

En coupant son muffin avec ses mains il aperçu les yeux de Melinda... il aurait dût lui demander si elle voulait quelque chose, il prit un bout et le tendit à le jeune femme qui le prit en souriant.

En fuite... mais pourquoi ton père t'a t-il chassé? Je ne comprends pas comment tu peux renier ton propre sang... la famille est importante pour moi et je sais que j'ai le support de mes parents dans n'importe quelles circonstances... C'est injuste selon moi...

Julien prit une gorgée de son vanille-noisette, mangea un petit moreceau de muffin et regarda vers Melinda, le chocolat-chaud révelait ses lèvres plus que désirable, une jolie femme du point de vue de Julien.

Bah je suis un athlète... le rugby tu dosi connaitre, j'idolâtre quelques joueurs de l'équipe national de France... je fais des études et jouais jusqu'à tous récemment dans une équipe universitaire... maintenant ej em concentre sur la cuisine! New-York est un merveilleux endroit pour les fines bouches!

Le jeune homme mentait un peu, mais avait-il le choix... ça ne passe pas bien dans une rencontre quand on parle de mutant... et surtout lors de ce type de rencontre... Il ne pouvait cesser ses yeux de se promener sur Melinda, si jolie.

Tu aimes quoi comme style de bouf? dit-il en souriant

Invité

Je remarquai qu'il a froncis des sourcils lorsque je parla de mon père. Peut-être ne comprenait-il pas le fait qu'un père chasse sa fille de la maison avec une arme? Voulait-il comprendre, en savoir la raison? Comment allais-je lui expliquer sans lui dire que je suis une mutante? Il était sûrement humain. Il allait me jeter son café en plein visage si je lui révèle mon identité. Je ne voulais pas... Il était sympa alors je ne voulais pas allumer le feu entre lui et moi. Un jour ou l'autre, si nous sommes intéressés à nous revoir, je serai obligée de lui révéler cette partie de moi... Calme-moi Melinda. Tu as tout ton temps pour lui révéler. Il ne faudra quand même pas attendre trop longtemps sinon ça pourrait être pire... Je pris une grande respiration pour reprendre un peu mes esprits.

Il retira un morceau de muffins avec ses doigts. Voyant mes yeux fixés sur les pépites de chocolat, il me donna l'honneur de le commencer. Je me remis à sourire en prenant la bouchée entre deux doigts pour la dévorer. Je n'eus même pas terminée ma bouchée pour lui dire «Merci».

Voilà, il posa la question que je voulait éviter. En même temps qu'il parlait, je réfléchissais à ma réponse pour ne pas prendre de délai, pour ne pas lui donner l'impression que je lui ments:

Ça l'est... je le pense aussi... Pour faire court, mes parents travaillaient dans une entreprise qui cherchait une solution à un problème. J'ai fait une gaffe causant ce problème sans le vouloir. Ils ont eu peur que ça se répende autour d'eux alors mon père m'a chassé. J'aurais tellement aimé que ça se passe autrement, mais ce n'est pas le cas...

Je terminai mon discours en prenant une gorgée de mon chocolat chaud, inconfortable de la discussion, mais étant honnête sur ce point, je ne voulais pas la contourner et répondre...

Il me dit dans un bref résumé ce qu'il faisait à New York. Son enthousiasme de m'en parler détendit l'atmosphère et du même coup, me rendit mon sourire.

Et tu jouais pour quelle Université? Je crois déjà avoir vu ton nom à quelque part... Et tu cuisines? c'est charmant... T'es Chef d'un plat?

Intéressant même... Un homme qui cuisine. Il y en a de plus en plus, mais pas assez nombreux pour dire que l'homme a pris la place de la femme dans la cuisine. Je remarquais qu'il ne cessait de me regarder. Je rougis, bus une gorgée et évita son regard quelques secondes. Sa question m'obligea à le regarder de nouveau dans les yeux pour lui répondre:

Je mange tout ce qu'on me donne. Par contre, je raffole des pâtes et de la cuisine Italienne! Et toi? Qu'est-ce que t'aimes manger au restaurant et qu'aimes-tu manger lorsque tu cuisines?

Invité

Et tu jouais pour quelle Université? Je crois déjà avoir vu ton nom à quelque part... Et tu cuisines? c'est charmant... T'es Chef d'un plat?

Non pas encore! répondit Julien en riant.

Il était surpris qu'elle connaisse son nom... ils étaients des centaines à pratiquer au Universitaire, c'est vrais que 'the Bullet' avait été mensionné quelques fois sur des sites internets, mais Julien était flatté de se savoir connu au-dela l'océan.

Je jouais pour l'université Kent, plus au nord. Un des meilleurs de ma génération que les analystes disaient...

Julien la questionna sur ses goûts alimentaires.

Je mange tout ce qu'on me donne. Par contre, je raffole des pâtes et de la cuisine Italienne! Et toi? Qu'est-ce que t'aimes manger au restaurant et qu'aimes-tu manger lorsque tu cuisines?

En souriant en coin il termina sa gorgée de café et commença sur un ton amusé:
Depuis que je suis dans le milieu de la cuisine je vais rarement au restaurent... je suis trop critique et au lieu de savourer ce qu'on me sert je trouve tout les petits pépins... Mais en général je suis du type viandes et pâtes. Penne sauce rosée et poulet à la thaï, un de mes favoris! Et quand je travail je dois t'avouer que je craque pour les desserts... un doigt dans le crêmage pour les gâteaux au chocolat à chaque fois que je passe près du bol!

Julien prit une pause, mangeant son muffin. Les yeux du jeune homme parcourait les traits de la jeune femme devant lui, il n'arrivait pas à penser à autre chose que de reoir cette femme... mais si il voulait prétendre un avenir en couple il devrait lui révéler sa différence. Julien chassa ces pensées aussi vite qu'elle était apparue.

*Une chose à la fois... et je ne suis pas pressé...*

Souriant à l'endroit de Melinda il dit doucement:
Alors que fais tu dans la vie à pars être en fugue! Je veux dire comme métier ou études!

Il prit une autre gorgée, menant son verre à la moitié. Le liquide chaud apaisait le jeune homme qui se sentait comme un être humain bien normal!

Invité

Pas encore? Et bien, moi qui croyais que les chefs cuisiniers ne pensaient qu'à ça au départ. En fait, pour être célèbres à cause de leur plat et faire pas mal d'argent en distribuant la recette partout dans le monde... Il est probablement Athlète de profession. S'il aime tant le sport, ça ne me surprendrait pas qu'il soit repêché pour une équipe professionnelle.

En fait, son allure plutôt musclée et bâtie en disait beaucoup sur sa condition physique. En plus de bien manger, il faisait du sport et se portait bien en santé. Je le regardais à mon tour. Il avait les cheveux courts et bruns, les yeux bruns, un visage viril avec une petite repousse de barbe qui lui allait à merveille. Il avait de jolies lèvres. Mon regard continuait de descendre. Ses clavicules étaient bien développées, enfin, d'après ce que je pouvais voir du chandail. Puis, je ne pouvais plus rien détaillé de lui... dommage. Je tremblai légèrement, la pluie avait eu raison de moi. Je n'en fis rien et me contenta de boire mon chocolat chaud en cachant ma chair de poule à cet homme.

Il me dit qu'il avait fait parti de l'Université Kent. Voilà où j'avais entendu son nom... Enfin, dans les journaux qui trainaient un peu partout, dans la rubrique du sport, parfois, je m'amusais à lire le nom des joueurs à haute voix et m'imaginer les matchs. Comprenant le sport, je commentais le match comme je pensais qu'il s'était déroulé. Seule dans mon coin, je n'avais rien d'autre à faire que ça.

Il me parla de ses goûts alimentaires, son temps non consacré au restaurant, son doigt dans la crème fouettée... il me donna encore plus le goût d'en manger, de... hum... Non, pense à autre chose. Pense à la crème fouettée sur des crêpes ou sur du gâteau ou sur... Rah arrête de revenir au même sujet Melinda...

J'avais un air amusé par ce qu'il me disait. Il avait un air et un parlé si enthousiaste et énergique que je ne pouvais pas m'empêcher de l'écouter bavasser sur ses trucs.

C'est vrai que... moi aussi j'ai tendance à vouloir piger dans les desserts qui sont oubliés un peu partout autour de moi...

Il continuait de me sourire si gentiement. Comment j'arrivais à pas craquer? Il avait un sourire et un visage d'ange ce mec... Je dois être malade ou je ne sais pas... Je me contentais de lui sourire tendrement en retour en l'épiant de mes yeux émeraudes. Il me demanda doucement ce que je faisais dans la vie. Encore une fois, je fis part de franchise:

En fait, j'essaie de travailler, mais il semble qu'une présentation de moi-même devant un employeur ne suffit pas. Il faut un Curriculum Vitae et des papiers, mais je n'ai rien, alors ils ne m'embauchent pas... Donc je me contente de quêter. Je n'ai pas terminé mon secondaire 3 non plus, donc ça n'aide pas vraiment... Pathétique non? Et toi, tu as fini tes études? Tu fais quoi maintenant à part être Athlète?

Je continuais de boire pour cacher encore mon malaise...

Invité

C'est vrai que... moi aussi j'ai tendance à vouloir piger dans les desserts qui sont oubliés un peu partout autour de moi...

Qui n'arrivait pas à résister au desserts! Julien avait passé quelques temps dans les cuisines et c'était l'habitude de presque tout les cooks! Ça redonne un peu d'énergie quand les commandes fusent de partout.

En fait, j'essaie de travailler, mais il semble qu'une présentation de moi-même devant un employeur ne suffit pas. Il faut un Curriculum Vitae et des papiers, mais je n'ai rien, alors ils ne m'embauchent pas... Donc je me contente de quêter. Je n'ai pas terminé mon secondaire 3 non plus, donc ça n'aide pas vraiment... Pathétique non? Et toi, tu as fini tes études? Tu fais quoi maintenant à part être Athlète?

Il ne voulait pas lui mentir, mais disons qu'il ne pouvait pas non plus tout lui avouer... C'était frustrant comme situation, il essayait de mieux la connaitre mais il devait se restreindre... une chose que Julien détestait...

Je travail dans un petit bistro et je m'entraine quelques fois semaine. Sinon j'aime bien me promener lorsqu'il fait beau!

Julien jeta un regard vers l'extérieur qui ne s'était pas vraiment amélioré, la pluies avaient eux raison des piétons et le vent des derniers courageaux qui risquait le nez dehors. Tranquilement l'endroit c'était rempli, un café chaud et un toit pour tous ceux qui s'étaient fait prendre par dame nature. Julien reposa son regard sur Melinda.

C'est dommage pour le boulôt... mais tu sais il y a plein d'endroit pour les gens dans la rues qui cherchent de l'aide, certains te donne même accès à du travail... peut-être pas aussi enjouant qu'on le souhaite, mais tout de même c'est un bon départ!

Julien termina son muffin et but une grande gorgée de café. Il fit un clin d'oeil à Melinda et se leva illico, laissant sa veste sur le dossier de sa chaise. Il se dirigea vers la serveuse et lui commanda un autre muffin, paya et s'en retourna à sa table. Il tendit le muffin à Melinda en lui souriant.

Mange... c'est ce que je peux faire pour l'instant désolé! Tu dis que ton père exécutait des expériences... quels types? Mon père lui est charpentier, alors c'est loin du domaine des sciences et je m'interesse depuis peu à certaines expériences... un problème que je dois comprendre!

Il révélait doucement sa véritable nature, mais devait être patient et bien choisir ses mots pour ne pas qu'elle comprenne mal sa situation. Il continuait de laisser ses yeux vaguer sur le visage de Melinda, aucunement déplacé, il ne se risquait aps sur le corps qui pouvait le captiver sans même qu'il ne s'en rendre compte.

Invité

Il me dit qu'il travaillait dans un bistro et qu'il s'entraînait à toutes les semaines. Bien évidemment! Pourquoi n'y avais-je pas pensé? Étant un chef cuisinier, il est évident qu'il travaille dans un endroit où on cuisine, non? Sinon, où appliquerait-il ses talents? À la maison, oui, c'est certain, mais qui les reconnaîtrait? Il a beau le savoir lui-même qu'il a des talents pour ça, mais s'il ne les met pas en application, comment pourrait-il s'améliorer? Enfin, moi je trouve ça bien quand on se fait dire qu'on fait bien certains trucs. Ça nous remonte notre estime de soi et nous encourage à persévérer et à travailler d'avantage sur nos qualités et nos aptitudes.

-J'aime bien moi aussi me promener quand il fait beau. J'aime bien aussi lorsqu'il pleut, d'habitude. Aujourd'hui, je ne sais pas, ça ne me motivait pas de me promener, mais quelque chose me poussait à le faire malgré tout. Et je crois que ça va me coûter un rhume!

Je regardais à mon tour le petit café qui était en train de se remplir tranquillement par des gens armés de parapluies. Quelques uns, les moins chanceux, étaient trempés de la tête aux pieds et demandaient, pour la plupart, un grand café chaud. Ils avaient la stratégie de se réchauffer le corps par ce liquide chaud qui allait, par le fait même, les énerver un peu à cause de la caféine. Julien me parla alors des endroits qui aidaient les gens dans la rue. Je pris un air qui montrait qu'une lumière venait de m'allumer dans la tête:

Ah oui! Pourquoi n'y ai-je pas pensé avant! Merci de me le rappeler! Tu connaîtrais l'adresse de cet endroit?

Je continuais de boire mon chocolat chaud bien tranquillement alors que lui venait de finir son muffin, de boire une bonne partie de son café, se lever et me faire un clin d'oeil, auquel je rougis, et se leva. Je fronçai les sourcils en essayant de deviner ce qu'il allait faire. Il commanda un autre muffin qu'il me tendit. Il m'ordonna de le manger. Je poussai un soupir en souriant:

Julien... Tu n'es pas obligé de faire tout ça pour moi... Merci encore... et viens ici que je te remercie correctement...

Je me levai un peu de ma chaise, tirai son visage vers le mien et déposai un baiser tout doux et froid sur sa joue chaude. Je me rassis en souriant à Julien, puis au muffin. Je l'entamai lentement pour m'assurer de déguster tous les goûts possibles. Il me posa des questions sur les expériences de mon père. Je lui répondis sans broncher:

Et bien ce sont des expériences qui violent les lois et les droits des hommes... des expériences du genre sur des êtres humains et autres... Je ne sais pas exactement, on m'a chassée avant que j'en sache plus et que j'empêche quelque chose... J'aurais aimé en parler au gouvernement, mais justement, ils se seraient débarassés de moi parce que j'en sais trop...

Je poussai un soupir. J'engageai alors un autre style de conversation. Plutôt axé sur ma vraie nature, mais je voulais savoir son opinion tout de même.

Dis-moi, tu penses quoi des mutants? J'aimerais simplement avoir ton avis...

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