une rencontre dû à la pluie. [PVHaller]

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Cela faisait maintenant 2 jours que la ville de New-York était sous un manteau nuageux. Malgré leur couleur menaçante, aucune goutte de pluie n'avait été libéré par ces mastodontes. La jeune femme sortit du taxi et leva les yeux vers le ciel. Une goutte venait de s'écraser sur sa joue, celle-ci fut rapidement suivit par d'autres et un déluge d'eau s'abattit sur la ville.
Saki alla s'abriter rapidement sous la tonnelle d'un bar se trouvant sur la 5ème avenue dans Manhattan. Si la jeune femme avait prit un taxi au lieu de sa voiture, c'était que cette se trouvait au garage pour une révision. Saki avait voulu aller faire les boutiques, mais la pluie qui venait de s'abattre sur la ville, lui fit changer d'idée. La jeune femme regarda la porte qui se trouvait devant elle et se décida à la pousser.
Le bar était vraiment très agréable avec son ambiance calme et son joueur de piano. La majorité des clients se trouvaient aux tables. Peu de personnes se trouvaient au bar, il y avait deux hommes, l'un avait tout du représentant en assurance alors que l'autre plus jeune semblait plutôt être un buveur mondain. Il y avait aussi un couple mixte,qui semblait passer un bon moment. La jeune femme alla s'assoir au bar, mais le regard de l'un des homme lui fit changer d'avis. Saki descendit alors dans la salle et s'assit à une table. Une serveuse vint prendre sa commande.
La musique était vraiment agréable. Lorsque la serveuse lui amena son verre, elle lui signifia que c'était l'un des hommes au bar qui le lui offrait. Saki demanda à la serveuse de signaler à ce dernier qu'elle n'acceptait pas l'invitation. En suivant la serveuse, Saki put connaitre celui qui avait voulu lui offrir le verre. Comme elle pouvait s'y attendre c'était le représentant d'assurance. L'homme sembla accepter le refus, ce qui le fit remonter dans l'estime de la jeune femme. Alors qu'elle savourait son verre, elle perçut l'homme qui avait voulu lui offrir se dirigea vers elle.

*Je ne sais pas à qui tu crois avoir affaire, mais oserais tu ta chance si tu savais que je pourrais te faire exploser dans un claquement de doigts.*

Avant que l'homme ne s'adresse à elle, Saki prit la parole en le fixant droit dans les yeux.

- Retournez au bar, je n'ai pas envie de partager un verre avec vous.

- Laissez moi au moins ma chance

- Non désolé, n'insistez pas,vous pourriez le regretter.

L'homme laissa apparaitre un sourire surpris, comment cette jeune femme pourrait lui faire regretter quoique ce soit. Alors que l'homme posa sa main sur la table de Saki, sa ceinture de ce dernier céda dans une petite explosion. L'homme n'avait vu que le doigt de la jeune femme indiquer celle-ci avant de claquer des doigts. L'homme se mis à bégayer, puis regarda la jeune femme avec surprise. Ce dernier était prêt à exploser de colère devant la réaction de la jeune femme.

Quel temps bien misérable que celui qui c’était abattu sur New-York il y a maintenant deux jours. Les nuages qui s’étaient amoncelé dans le beau ciel bleu de la ville ne présageaient rien de bon et pourtant la pluie tant redoutée ne s’était encore pas abattue dans les ruelles. Telle une prédatrice sournoise et mystérieuse, elle reposait au-dessus de la tête des citadins et attendait tranquillement son heure pour s’abattre en torrent démentiel sur les imprudents qui s’aventurait à sortir sans parapluie. Assis tranquillement à une table de l’un de ses bistrots préférés, David regardait avec morne et une infinie tristesse, le temps se dégrader au dehors. Cette menace qui s’était abattue sur la ville de New-York semblait refléter une cruelle métaphore des tourments qui hantait l’esprit du jeune mutant depuis quelques temps. Combien de temps allait-il donc attendre avant de voir le retour de Légion, mutant si redouter de tous ? Quelle folie allait-donc s’emparer de lui lorsqu’il ressurgirait au monde ? Combien de victime allait-il encore faire cette fois-ci ? Ces quelques questions le hantaient depuis quelques temps et il ne pouvait malheureusement pas y apporter la moindre réponse. D’ailleurs il semblait de plus en plus évident pour le jeune homme que même Charles semblait totalement désarçonné devant ce retour en force de ses différentes personnalités. Les nombreuses séances journalières auquel il conviait son fils ne semblaient plus porter leur fruits et il ne restait plus à David qu’une seule chose à faire : attendre !

Voilà pour quelle raison il passait la plupart de ses journées libres dans les bouges de la ville à siroter des breuvages plus ou moins alcoolisés en profitant des dernières journées qui lui restaient pour se plonger dans d’éternelles lectures. Heureusement, les rencontres avec quelques uns de ses meilleurs amis tel que Daniel Hopes ou Claire Valentine semblaient lui avoir rendu le sourire. En lui délivrant les clés d’un nouvel art que David commençait tout juste à découvrir, il lui avait rendu un semblant d’espoir et rendue ses journées plus harmonieuse que jamais. On dit souvent que la musique adoucit les mœurs dans le cas de David c’était son esprit qui profitait pleinement de cet art divin délivré par les plus belles voix du monde.

La tête tournée en direction du pianiste, il eut à peine le temps de replonger dans ses pensées qu’une jolie asiatique prit place à la table voisine. David lui adressa un léger sourire lorsque leurs regards se croisèrent inopinément et vit alors se dérouler devant se yeux une scène qui risquerait de prendre une mauvaise tournure. Cette malheureuse incartade lorsque un homme se proposa à offrir un verre à la jolie jeune femme. Les pensées que David perçut chez cette inconnue le mirent immédiatement en état d’alerte. L’Asiatique venait à son insu de lui révéler sa nature mutante et sa conduite ne présageait rien de bon. La voix intérieure de Cindy résonna alors à son esprit comme pour le prévenir d’un danger imminent.

*Prends garde David, il ne faudrait pas que cette jeune femme se livre à une quelconque démonstration de ses pouvoirs. Non pas que ce gros balourd ne le mériterait pas mais qui sait quelle sottises tu pourrais commettre pour le protéger*

Pour une fois, David du bien admettre que la métisse avait on ne peut plus raison. Quelle pourrait bien être la réaction des humains présents dans ce bar en découvrant la nature de deux jeune gens. C’est sans doute cette idée qui le poussa à se lever au moment où la ceinture de celui-ci explosa. Approchant d’une manière délicate, il le frôla à peine et glissa son regard dans le sien. Un emploi de télépathie de quelques secondes suffit à le lui faire oublier cet incident. Le jeune homme, d’une voix plus que doucereuse déclara alors.

- Allons Monsieur, il ne serait pas très poli de votre part d’importuner plus longtemps cette jeune femme. Retournez donc à votre place et profitez donc pour siroter une bonne bière.

- Vous… vous avez sans doute raison. Je vous prie de me pardonnez Mademoiselle.

Il retourna ensuite s’asseoir tout penaud, et exécuta chacun des ordres que David lui avait insufflé. Le jeune homme se tourna donc vers Saki et lui adressa un grand sourire.

- Je vous prie de m’excusez Mademoiselle d’être intervenu sans même vous demandez votre avis. Mais il se trouve que j’ai horreur d’être interrompu lorsque j’écoute un morceau de Glenn Miller aussi parfaitement interprété. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

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Alors que Saki s'apprêtait à subir la ire de l'homme, un jeune homme apparut. Saki l'avait déjà remarqué en s'asseyant, ce dernier lui avait sourit dans un salut timide. La jeune femme aurait préféré que ce fut ce dernier qui tente de l'aborder. Mais son altercation avec l'homme du bar arrangeait la chose. Le jeune homme venait au secours de Saki, tel un chevalier. On aurait put croire que l'altercation avait été un coup monté, tellement l'apparition du jeune homme s'était faire au bon moment. En effet il fallait être attentif à ce qui se passait à la table de Saki pour comprendre que la situation risquait de s'envenimer. A moins que le jeune homme n'est pas arrêté de regarder vers celle-ci. Mais cela semblait peu probable, Saki l'aurait remarqué.

Malgré son plaisir de voir apparaitre ce chevalier, Saki ne put s'empêcher de constater que quelque chose clochait. L'homme du bar s'excusa de son comportement envers saki et retourna au bar. Il n'avait fallut que quelques mots au jeune homme pour calmer la situation. C'est ce qui avait vraiment étonné Saki, un changement de comportement, si soudain de la part de l'homme du bar. Ce dernier n'avait pas semblé être de ceux à ne pas faire d'esclandre et à battre en retraite si facilement. Mais ce dernier était retourné à sa place, essayant de refermer sa ceinture malgré le fermoir détruit, comme si de rien ne s'était pas passé obéissant aux mots qu'il avait entendu.

Malgré sa surprise devant le dénouement de la situation, la jeune femme ne put s'empêcher de sourire à son sauveur. Lorsque ce dernier s'excusa d'être intervenu de son propre chef, Saki souri de plus belle. Pour lui prouver qu'elle ne lui en tenait nullement rigueur, Saki invita le jeune homme à prendre place à sa table.

- Vous n'avez pas à vous excuser et veuillez accepter de partager un verre avec moi. Je me nomme Saki Jonson.

Boire un verre avec un inconnu, en écoutant une musique agréable, voila bien quelque chose que la jeune femme n'avait pas prévue en ce rendant en ville. Il semblerait que la pluie fut une bénédiction, malgré ce qu'avait put penser la jeune femme. Malgré tout l'instinct de Saki restait en alerte, ce jeune homme pouvait ne pas être ce qu'il montrait. Saki ne l'imaginait pas en conspirateur, ou en prédateur urbain, mais quelque chose l'intriguait. Saki décida de garder cette impression pour plus tard et de profiter pour le moment de la situation, elle aura tout le temps d'éclaircir son sentiment par la suite.

Lorsque l’homme rejoignit enfin sa place au bar, David n’avait pu s’empêcher de sourire. Il était très rare que le jeune homme face étalage de ses pouvoirs en public… d’ailleurs David n’utilisait que très rarement sa télépathie. Il était donc pleinement satisfait des résultats obtenus à l’instant. En quelques secondes, il avait transformé cet importun en un homme poli et bien élevé et était parvenu à éviter une bagarre des plus dangereuses. Qui sait ce que l’Asiatique aurait bien pu faire à cet humain si la situation s’était envenimée.

Fort heureusement, l’incident était clos et David se retrouvait à présent seul avec Saki. Lorsque leurs regards se croisèrent à nouveau, David espérait que ce curieux incident n’attiserait pas la curiosité de la jeune femme. Certes, l’intervention brutale de David lui avait certainement parue suspecte. Il n’était après tout pas donné à tout le monde de pouvoir désamorcé une dispute des plus explosives en quelques mots. Toutefois rien dans l’attitude de Saki ne lui aurait permis de se fixer avec certitude. David n’en voyait d’ailleurs guère l’intérêt de le savoir. Il sourit donc à l’invitation de Saki et lui répondit dans un hochement de tête.

- Je vous remercie de votre clémence mademoiselle Jonson et accepte votre invitation avec joie. Pour ma part, je m’appelle David Haller.

Après ces quelques mots, il se saisit de son manteau et de sa tasse de café et rejoignit tout sourire celle de Saki. Jamais encore David ne s’était retrouvé dans une telle situation. Accepté à la dernière minute de partager un verre avec une inconnue ne faisait pas partie de ses projets de la journée. Mais, après tout, qu’avait-il à perdre ? Il ne s’agissait que d’un verre et peut être que leur rencontre fortuite leur permettrait de se lier d’une nouvelle amitié. David sortit presque immédiatement de ses pensées et sourit à la jolie demoiselle qui se trouvait en face de lui. Avec une infinie maladresse, il lui demanda alors.

- Est-ce la première fois que vous vous aventurez dans ces lieux mademoiselle ? Il ne me semble pas vous y avoir déjà rencontrée auparavant.

Une fois encore Cyndi ne trouva rien de plus passionnant à faire que de se joindre à leur discussion. C’est que cette mystérieuse inconnue intriguait énormément la blondinette et elle en fit la remarque à David.

*Prends garde à toi David, cette jeune femme ne me semble pas fiable. Il y a en elle quelque chose qui m’échappe.*

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Saki suivit son sauveur du regard, lorsque ce dernier alla chercher sa veste et sa boisson. La jeune femme était toujours intriguait par ce qui s'était passé il n'y avait que quelques secondes delà. L'homme qui avait essayer de la draguer était retourné à sa place au comptoir. Ce dernier buvait calmement sa boisson, calme, comme si rien ne s'était passé.

Lorsque David vint s'assoir en face d'elle, Saki arrêta de se soucier de l'homme du bar. Elle regarda l'homme qui s'assit en face d'elle et lui sourit lorsqu'il se comporta avec une infinie maladresse. Ce sourire était une réponse, une excuse à cette maladresse.

- effectivement, c'est une première pour moi, mais je ne m'attendais pas à ce que cela soit une aventure.

Les derniers mots avaient été prononcés avec humour et faisait allusion à ce qui avait amené à leur rencontre.

- C'est à la pluie que je dois de m'être aventuré ici, mais je ne le regrette pas.

Saki prit une gorgée de son verre, tout en appréciant le morceau qui le pianiste attaqua. Saki n'avait jamais été un mélomane ou une fan de musique et devait reconnaitre ne pas connaitre le morceau qui était en train d'être joué. Par contre David semblait quand à lui connaitre les morceaux joués.

- Si je ne m'abuse, vous devez être un habitué. Est ce pour la musique ?

Malgré la situation dans laquelle, elle s'était trouvé, Saki avait pris note de tout ce qui s'était passé. Son entrainement faisait qu'elle observait ce qui l'entourait par habitude, presque de manière instinctive. David pouvait percevoir que la jeune femme l'observait et pas seulement car elle pouvait le trouver à son gout. D'ailleurs ses pensées étaient principalement tourné vers la manière dont David s'était débarrassé de l'importun, mais aucunes n'étaient liées à son métier. Mais la jeune femme avait aussi un doute qui la travaillait. Ce denier était lié à sa nature, elle se demandait si David avait perçut l'utilisation de son pouvoir. Si, c'était le cas, la jeune femme avait du mal à comprendre le comportement du jeune homme. Elle qui avait toujours eu le sentiment qu'un humain aurait du mal à accepter sa nature ou du moins ce méfierait d'elle. Soit David était un humain capable de ne pas se soucier de la nature des autres, soit il faisait partit de ses fans de mutants, ou bien et cela expliquerait beaucoup de chose, il était lui aussi un mutant. Saki ne pouvait ignorer que cette question travaillait quelque peu son esprit.

Une fois installé en face de Saki, David espérait écarter quelque peu l’attention de la demoiselle en lui parlant de tout et de rien. Il était heureux de voir que la pluie avait quelque peu forcé leur rencontre, sans quoi, il n’aurait jamais eu l’occasion d’avoir cette conversation. C’est étrange comme les facéties du Seingneur pouvaient parfois mener aux meilleurs moments de la vie. Passer quelques heures en compagnie de la jeune asiatique lui fit grandement plaisir et il se promit d’apprécier comme il se devait ce petit moment de partage. Les quelques remarques de Saki forcèrent le sourire de David et il lui répondit.

- Comme quoi le destin fait parfois bien des choses. Une chance pour vous, vous êtes tombée dans ce que l’on peut considérer comme le meilleur jazz bar de New-York. Excusez le comportement quelques peu grossier de ce client, je peux vous assurer que d’ordinaire ces lieux sont beaucoup mieux fréquenter que cela. Toutefois, comme vous le souligniez aussi joliment, si cet incident n’avait pas eu lieu nous n’aurions jamais eu le plaisir de faire connaissance.

David sourit en entendant le pianiste entonné désormais une des plus belles mélodies de Glenn Miller « Moonlight Seranade ». Un trompettiste c’était joint à lui ce qui donnait à cette mélodie douce et mélancolique, d’autant plus de profondeur. Lorsque Saki lui demanda si ces fréquentes visites était principalement due à la musique, David lui répondit enjoué.

- Il est vrai que, contrairement à ce que mes amis prétendent, j’apprécie beaucoup la musique. Cet art a le don de me transporter vers d’autres mondes où mon imaginaire peut s’y développer à sa guise. C’est également une excellente façon de se reposer après une épuisante journée de labeur. Appréciez-vous donc également la musique Mademoiselle Jonson ?

Tout en laissant le loisir à Saki de lui répondre, il goûta avec délice le liquide glacé qui se trouvait dans son verre. Cyndi fut alors intrusion au moment le plus importun, elle ne se gêna guère pour se manifester aux yeux même de Saki. C’est que l’espiègle adolescente voulait en savoir plus sur l’Asiatique et lui posa une question quelque peu anodine. Jamais elle ne se serait permis de faire fuir la nouvelle amie de David.

- Occcupez-vous donc toujours vos soirée dans les bars ou avez-vous dont d’autres passe temps?

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Devant la question que David lui posa, Saki faillit s'étrangler avec sa boisson. Tout dans celle-ci semblait déplacée suite au mots échangés peu avant. La jeune japonaise n'avait put ne pas remarquer la différence entre cette question et les mots qu'ils avaient échangé jusqu'à présent.

Autant le début de la conversation s'était déroulée dans une ambiance amical, douce, assez similaire à celle que la musique ambiante donnait à ce bar. Autant cette question était direct, franche, presque brutale. De plus l'intonation de la voie de David avait changé. Celle-ci n'était plus celle d'un jeune homme galant, un brin charmeur, mais plutôt celle d'une adolescente.

Saki observa avec plus d'intensité le jeune homme qui se tenait devant elle et laissa apparaitre un sourire amusé. Puis elle bût une autre gorgée de sa boisson, laissant David dans l'attente.
Ce fut avec un ton doux et presque confidentiel que Saki répondit au jeune homme.

- Pour répondre à votre première question, David, oui j'aime la musique, mais je n'ai pas de préférence. Voyez vous j'ai été élevée dans une famille assez traditionaliste et j'ai pas eu le loisir de m'initier aux divers formes musicales que recèle ce l'occident. Donc j'apprécie et aime découvrir de nouveaux sons, tonalités et rythme. Mais je dois reconnaitre, que malgré mon plaisir à écouter cette musique, je n'y connais pas grand chose.

Saki avait ponctué sa phrase d'un autre sourire

- Mais peut être que vous accepteriez de me faire découvrir cette musique.

Saki n'avait pas oublié la dernière question, mais prit encore un peu de temps avant d'y répondre.

- Je suis surprise de votre question concernant ma possible habitude à fréquenter les bars. Moi qui commençait à penser que tous les occidentaux n'étaient pas des gens brutaux.

Saki avait prononcé ces mots avec un sérieux tout japonais, même si au fond d'elle, elle rigolait de la situation. Mais la jeune fille enfermée dans sa chambre, cloitrée dans la propriété de sa famille au japon, n'était pas loin, tout juste cacher par l'américaine que la jeune femme était devenu.

- Mais je vais vous répondre, je ne passe pas mes soirées dans les bars et oui j'ai d'autres occupations pour passer le temps.

*Même si ces derniers mois tu n'es pas beaucoup sortit et n'a pas pris le temps de te distraire.*

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