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 Londres : Time is bleeding.

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Daniel Hopes
Agent du B.A.M. Alpha
Daniel Hopes


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Autre(s) identité(s) : Ghinzu

Pouvoirs : alteration du temps

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Londres : Time is bleeding. Empty
MessageSujet: Londres : Time is bleeding.   Londres : Time is bleeding. Icon_minitimeJeu 3 Juin 2010 - 9:57

A L'intention du Colonel Moreau
Division Hide
Service 43 B
Objet : Rapport sur l'incident FROZEN

Service d'Etude de la Sécurité Interne du Royaume Unis
Supervisé par le Major Dareway.
Rapport du 14 novembre 1973.


Ce rapport à pour but de donner une vision synthétique de l'incident dont le sujet ANNE WATSON, docteur en physique nucléaire à été victime le 2 mai de l'année 1973.
Le professeur Watson travaillait sur les possibilités des échanges quantiques et nucléaires à travers un espace restreint à du vide et cela dans le but de dévelloper une voie alternative à l'utilisation du nucléaire. Ces tavaux sont le fruit de plusieurs dizaines d'années de recherches et il est a noté que le professeur est un sujet de classe "M" c'est sans doute ce qui explique la situation problèmatique dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.

Après renseignement, le don chronopatique du sujet à toujours été sous surveillance et encadrement militaire depuis la découverte de son état. Cependant le talent évident du sujet pour la recherche nucléaire sous le contrôle du gouvernement lui a permis un "traitement particulier", lui évitant le confinement ou l'internement en centre d'étude spécialisé.

Le Professeur Watson devait remettre un rapport détaillé sur l'avancé de ses travaux fin juin de l'année 1973. L'échéancier et la crainte de non renouvellement de crédits explique peut être une prise de risques non considérée de la part du sujet encore que rien ne soit clairement établit vue la situation empêchant toute analyse autre que conceptuel du phénomène.
Dans la nuit du 02 mai 1973 vers 23h30, elle lança une série d'expériences à l'aide d'un appareil prototype de sa fabrication. La fonctionnalité ultra complexe nous échappe quelque peu et une note technique dudit appareil suivra en annexes.
Les expériences cependant ont bien reçu l'aval du bureau de Recherches Sur le Nucléaire (certificat fourni en annexe).
Il est donc avéré que le Docteur Watson travaillait dans les cadres légaux de son contrat et avec toutes les autorisations préconisées.

Le dysfonctionnement de l'appareil nous échappe toujours, nous ne pouvons pas approcher la source de toute façon vu l'épiphénomène crée. Nos spécialistes sont toujours à l'heure actuelle dans l'expectative d'un début de solution ou du moins d'explication sur l'anomalie ayant provoqué l'incident.

Certains spécialistes avancent l'hypothèse d'une "production spontanée d'une fission nucléaire ", d'autres d'une "déstructuration atomique ayant entrainé la création d'un vortex d'anti matière dont la croissance aurait été impossible à stopper : la naissance d'un trou noir". En l'état des choses, nous n'en savons rien.

Un fait avéré et que le sujet n'avait sans doute pas prévu 'éventualité d'un te incident vu l'utilisation non autorisée des capacités que sa classe "M" lui confère. L'etat complexe de la situation aujourd'hui proviendrait naturellement de cette manifestation.

Il semblerait en effet que le professeur Watson est usé de son don dans le but de contenir l'imminence d'une catastrophe nucléaire dont les même experts que précédemment cités estiment la portée des dégâts à au moins la superficie de la l'agglomération londonienne.

Voici donc les fait actuels :
Une pièce de laboratoire au 6eme sous sol du complexe Delta 12 où l'on ne peut plus pénétrer, malgré nos effort, il semble impossible d'ouvrir la porte, aucune de procédés habituels n'a pu en venir a bout. Des spécialistes nous décrivent cette pièce comme "hors de notre temps et de nos lois physiques" : une sorte de sphère ou le temps et l'espace sont altérés d'une manière inconnue.
Par la vitre en verre sécurite que là aussi nous ne pouvons parvenir à briser, nous voyons le professeur Watson penchée sur son dispositif, le regard grave et expression de concentration intense. Sur le mur, l'horloge indique toujours la même heure : 23h30. L'hypothèse retenue pour cette situation est simplement le fait que Anna Watson par son don a figé le temps juste avant cette catastrophe, c'est la déduction la plus probable et nous optons pour celle ci dans ce rapport.

Cette situation pose une double interrogation, la consultation des données personnelles sur le sujet à propos de son état de classe "M" indique que ses capacités théoriques ne peuvent être poussées à plus de 2 heures. Comment expliquer cet immobilise de plus de 6 mois à présent ?
Deuxième question : comment allons nous parvenir à déverrouiller cette situation inédite ? Aucun contact n-a pu être tenté avec le sujet. Elle ne semble ni souffrir du manque de sommeil, ni d'autre chose. Certains scientifiques avancent le fait d'une réalité alternative ou le temps ne s'écoule plus de la même façon dans cette sphère. De ce fait, le sujet n'aurait même pas conscience des événements de notre réalité, il est possible que dans cette distorsion les lois de la physique connue ne s'appliquent pas.

En conclusion, nous déclarons donc le Professeur Anna Watson perdue pour notre département. L'ordre a été donné de verrouiller cette section du centre et d'en restreindre l'accès à quelques personnes. Une équipe de chercheurs est déjà à l'ouvrage pour trouver un moyen efficace d'enrayer le phénomène nucléaire, la sauvegarde du sujet passe au second plan aux vues des conséquences catastrophiques que pourrait avoir cet incident si on le laissait aller à son terme.
Il a cependant été décidé dans une approche plus "expérimentale" des questions soulevées par cette étrange situation de placer dans un institut de recherche scientifique sa jeune fille qui aurait manifesté des talents analogues : vous trouverez ci joint un rapport d'analyse préliminaire à son nom : Elisabeth Watson.

Je vous tiendrai bien entendu au courant des suites de cette démarche et vous ferai part de tous nouveaux faits , éclairages ou conclusions au sujet de cette singulière affaire.
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