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| Sniff, sniff, snuff... (Vermine) | |
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Auteur | Message |
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Sphinx Neutre Gamma
Nombre de messages : 177 Autre(s) identité(s) : Sphinx
Pouvoirs : Hybride lion
Age du perso : 23 ans Date d'inscription : 14/07/2010
| Sujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Sam 26 Fév 2011 - 11:45 | |
| Léo fut copieusement aspergé par le sang du bourreau avant que celui-ci ne retombe mollement sur le côté. Vermine eut encore le temps de faire le malin avant de s'écrouler. Léo se releva. Il allait s'approcher du corps inerte de Vermine quand une main s'accrocha à sa cheville. Le bourreau avait reçu une balle dans la tête et toute une rafale dans le corps, et pourtant il avait toujours la force de s'accrocher. Mais quel genre de monstre était-il ? Léo le fit lâcher d'un grand coup de talon en plein visage, puis il se retourna et le piétina. Sous le masque lacéré, le visage du boucher s'enfonça en craquant sous les coups de semelles. Après quelques soubresauts, le monstre cessa enfin définitivement de bouger et Léo put se calmer. S'agenouillant près de l'enfant-rat, il put constater qu'il avait encore un pouls. Il récupéra ses armes, emporta Vermine et partit. Un quart d'heure plus tard, la police fut avertie qu'il serait très utile d'envoyer une patrouille au cybercafé Ground 4. Le studio porno et celui de DMP furent découverts, encombrés de cadavres. Le total fut de 37 morts (en ne comptant pas tous les malheureux qui s'étaient fait tuer devant les caméras avant ce jour-là). Tous avaient massacrés impitoyablement. L'un d'eux fut retrouvé en état de mort cérébrale, on conclut à un accident vasculaire-cérébral, et finalement c'était celui qui avait le moins souffert. Un seul survivant fut retrouvé parmi les employés de DMP. Le jeune homme avait réussi à se cacher dans une benne sevrant normalement à entreposé les cadavres mutilés des anciens figurants, d'où il avait pu voir le massacre. On essaya de l'interroger, mais il semblait avoir perdu la raison. Il délirait à propos d'une chimère venue des enfers pour tous les entraîner dans les abîmes. Il passera trente ans emprisonné (dont cinq ans dans un hôpital psychiatrique) et à sa sortie de prison se fera moine. Cinq jeunes filles et un jeune homme furent retrouvés vivants dans les cellules du sous-sol. Deux des filles étaient des étudiantes portées disparues depuis une semaine, les trois autres venaient d'Albanie, d'où elles avaient été amenées aux États-Unis par un réseau de trafiquants d'esclaves. Elles étaient très secouées, mais à part des coups elles n'étaient pas blessées. Le jeune homme était un détective qui enquêtait sur la disparition d'une jeune fille (l'enquête démontrera qu'elle est morte un mois plus tôt dans ce studio), il avait eu les yeux crevés. Au final, personne n'était capable de dire ce qu'il s'était passé. La caméra qui tournait au moment de la fusillade était été cassée dans sa chute et ne donnait que des images très floues. Mais le studio de snuff-movie le plus productif des États-Unis venait d'être démantelé, et personne ne viendrait les pleurer. L'affaire fut donc rapidement classée.
Une semaine plus tard...
Léo était revenu voir son ami (car finalement, on ne pouvait pas dire "ennemi" pour un type qui vous a sauvé la vie). Il était venu tous les jours voir comment avançait son rétablissement avec Maëlys et Lise. Le docteur leur avait dit qu'il avait failli leur claquer entre les doigts. Il fallait dire aussi que les médecins avaient une connaissance assez aléatoire de la façon dont il fallait soigner un mutant. D'autant plus que l'organisme du rongeur semblait éliminer tous les produits destinés à l'aider à guérir.
-Ah ! Il ouvre les yeux ! lança Lise | |
| | | Ernest Lenoir Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
Nombre de messages : 670 Age : 39 Autre(s) identité(s) : Prince Crapule / Vermine
Pouvoirs : Altérium / hybride rat
Age du perso : 13 ans Date d'inscription : 18/03/2010
| Sujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Sam 26 Fév 2011 - 13:47 | |
| Effectivement, Ernest ouvrit l’œil. Les murs blancs de sa chambre d’hôpital l’éblouirent. Il ne savait pas où il était. Il ignorait la date. Il ignorait qui étaient penché sur lui. Une semaine s’était écoulée, une semaine pendant laquelle il avait luté contre la mort. Mais pour lui, cette semaine n’existait tout simplement pas. Il avait l’impression que son évanouissement avait duré tout au plus quelques heures. Et encore… Une coupe net dans son existence dont il allait peu à peu prendre conscience.
Il cligna de l’œil, il porta une main à celui et se le frotta afin de chasser le flou qui brouillait sa vision. Ce geste fut quelque peu entravé par les pansements qui couvraient une bonne moitié de son bras. En fait, c’était une bonne moitié de son corps qui disparaissaient sous les bandages. Quand il s’en rendit compte, il comprit où il se trouvait. Le voilà rassuré. L’hôpital c’était mieux que l’enfer, assurément. Comment ça l’enfer ? Oui, l’enfer. L’enfant-rat était certain que s’il allait quelque part après son décès, ce serait là. Pour y échapper, faudrait qu’il rachète ses fautes. Et pour cela, faudrait déjà qu’il commence à le désirer. Ce n’était pas vraiment le cas.
-Léo, Lise, qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça avec vos têtes de mongole ? murmura le gamin.
Oui, Ernest était de retour. Et que serait Ernest sans son côté insupportable ? Il avait enfin reconnu ceux qui était à son chevet. Bon sang, mais quelle tête avait-il ? Sans doute celle d’une momie. Il se tourna vers sa tendre aimée.
-Maëlys, toi tu peux rester, fit-il en souriant.
Puis, revenant à Léo, il reprit.
-J’crois que j’ai visé comme une merde avec le Famas. J’l’ai tué au mo, dis-moi ? Et puis, ça fais combien de temps que je suis là ? Un jour, deux ? Putain, la prochaine fois que je fais équipe avec toi, j’y vais en armure.
Vermine eut un petit rire qui le fit grimacer aussitôt après. Il avait mal au ventre. Décidément, il n’était pas encore prêt à sortir de ce lit. Le temps allait être long. Mais le pire avait été évité. Personne n’avait perdu la vie. Un monstre avait quitté ce bas monde et New York ne s’en porterait que mieux. Ce drame n’était déjà plus qu’un souvenir qui longtemps resterait dans les mémoires des trois hybrides.
Mais… Est-ce que tout était vraiment fini ? Casper bleffait-il quand il disait avoir le bras long ? Est-ce que vraiment personne ne pourrait savoir qui l’avait éliminé ?
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Au même moment.. Quelque part dans les profondeurs de l’océan Atlantique…
Sans presque un bruit, l’imposant sous-marin poursuivait son chemin à travers les abysses. Baptisé Red-Shark, il était le vestige d’une puissante organisation criminelle aujourd’hui déchue : le C.R.I.M.. A son bord : une femme, Morgane Ray. Elle était là, droite comme une statue, face aux écrans de contrôles. L’équipage était en alerte. Le radar avait signalé quelque chose. L’armée américaine, qui avait jurée de les traquer jusqu’aux dernier, avait-elle retrouvé leur trace ? Non, ce n’était qu’un banc de poissons. Des soupires de soulagements se firent entendre dans l’espace confiné. Les visages se détendirent, tous sauf un : celui de Morgane. On ne pouvait pas dire qu’elle était de ceux qui réprimaient jusqu’au moindre sentiment. Non, madame Ray savait être expressive. Le contraire l’aurait rendu moins laide. Un visage fin à la peau pâle et aux cheveux d’un noir profond, pas une ride, pas une difformité, presque la perfection féminine malgré l’âge. Presque quarante ans déjà. La laideur de Morgane n’était pas physique. On la lisait dans son regard froid comme l’acier, on la discernait dans ses traits tortue par la haine et le mépris. Etait-ce seulement encore une femme ? N’était-elle pas au final plus qu’une machine programmée pour terminer l’œuvre de l’Ordonnateur ?
Morgane se détourna des appareilles et, de son pas décidé, quitta la pièce. Son long imperméable gris battit l’air derrière elle. Dans le couloir, un homme vint à elle. Le Red-Shark recevait une communication attendue.
-Ce n’est pas trop tôt… lâcha la criminelle.
On l’accusait de crime contre l’humanité. Toutes les polices des pays prétendument civilisés la traquaient. Morgane restait incassable. Lentement mais surement, elle préparait sa revanche. Arrivé aux post de communication, elle mit les écouteurs.
-Vous êtes en retard. -Difficile a été… -…de démêler l’affaire.
Deux voix monotone, l’une masculine, l’autre féminine. Elle se ressemblaient tant. La distance les faisait grésiller.
-Alors ? -Casper… -…est bien mort. -Il y a eu… -…un massacre. -DMP… -..n’est plus. -Mais… -…il y a eu un survivant. -Nous l’avons… -…retrouvé… -…et interrogé… -…et fait parler.
Difficile de cacher quelque chose à Armand et Armande. Eux même déments, ils savaient interroger les fous mieux que personne. Ils savaient lire en eux comme dans un livre ouvert.
-Bien. Qu’avez-vous appris ? -…tout ce qu’il faut. -…pour retrouver l’assassin. -…quels sont… -…vos ordres ? -Quittez New York. J’ai une autre tâche pour vous. -Mais… -…ne désirez-vous pas… -Chaque chose en son temps.
Casper était un lâche mais il demeurait quelqu’un de fiable, quelqu’un dont avait besoin Morgane. En le supprimant, Léo venait de s’attirer le courroux d’un monstre dont il n’imaginait même pas jusqu’à quelles extrémités il pouvait aller. Morgane Ray avait fait et faisait toujours trembler les plus grands politiciens. On la craignait et à juste titre. Une chose était sûr, elle frapperait, elle vengerait. C’était ce qu’elle savait le mieux faire.
Caper n’était rien. Le tué avait été une erreur. Le pire était à venir.
HRP : pour moi, c'est le dernier post. Bon RP ^^ | |
| | | Sphinx Neutre Gamma
Nombre de messages : 177 Autre(s) identité(s) : Sphinx
Pouvoirs : Hybride lion
Age du perso : 23 ans Date d'inscription : 14/07/2010
| Sujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Lun 28 Fév 2011 - 15:49 | |
| Léo était ravi de voir Vermine reprendre vie. Maëlys semblait ressusciter elle aussi. Pendant plusieurs jours elle avait été hospitalisée dans cette même chambre, à côté du rongeur. Le personnel de l'hôpital avait vu d'un mauvais œil l'arrivée de ces bestioles pleines de poils mettant en péril la stérilité de l'endroit, on n'avait donc fait aucune difficulté à tous les regrouper dans la même chambre. La féline avait bien récupéré de ses blessures physiques, et elle n'aurait presque pas de cicatrices. Par contre, l'impact sur son mental avait été plus fort. Depuis qu'elle avait vu Vermine au seuil de la mort, elle n'avait plus dit un mot, elle ne répondait plus que par des gestes, et de légers grognements. Même ses facultés mentales semblaient avoir diminué. Elle avait régressé à l'âge de 10 ans, sauf que lorsqu'elle avait vraiment cet âge-là elle était plus bavarde. Le docteur disait qu'elle se remettrait, qu'il faudrait la dorloter, et beaucoup lui parler. Son amie Lise s'était déjà bien acquittée de la tâche, cette fille était bavarde comme pas deux, et elle connaissait très bien Maëlys, peut-être même mieux que son frère lui-même.
-Léo, Lise, qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça avec vos têtes de mongoles ?
Léo ne put s'empêcher de sourire. S'il avait à nouveau l'énergie d'être désagréable c'était qu'il n'allait pas si mal que ça, finalement.
-J’crois que j’ai visé comme une merde avec le Famas. J’l’ai tué au mo, dis-moi ? Et puis, ça fais combien de temps que je suis là ? Un jour, deux ? Putain, la prochaine fois que je fais équipe avec toi, j’y vais en armure. -Ouais, tu l'as bien emplâtré, une vraie passoire. Il n'a même pas compris ce qui lui arrivait. ça fait une semaine que t'es là. On était inquiets pour toi, moi aussi d'ailleurs. Je m'en serais voulu que tu meures alors que j'étais revenu exprès pour se sauver. Et puis un chieur comme toi, c'est utile de temps en temps.
Maëlys était toujours assise sur sa chaise. Elle avait posé sa tête sur la poitrine de Vermine. Toujours muette, elle n'émettait qu'un très léger ronronnement.
-Elle aussi en a bavé. Je compte sur toi pour prendre soin d'elle. Elle en a besoin.
Il jeta un oeil par le hublot de la porte.
-Je vais devoir filer. à l'heure qu'il est, mon portrait-robot doit circuler en ville et je crois que l'infirmière a prévenu la police que je venais ici régulièrement. Repose-toi bien et dès que tu iras mieux invite ma sœur à dîner, c'est un ordre !
Il referma son imperméable, remit son chapeau dissimulant à peine sa tête de lion et partit en coup de vent. | |
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