A la recherche des siens... [Pv les résidents et les X-mens]

Salem, ville forte en Histoire. Salem derniers indice qui la amenée ici. Salem peut être sa dernière chance afin de les trouver eux... Et LUI. Elle venait enfin d'arriver en bus, son sac à dos derrière elle. La condition de Nomade avait de petits avantages mais surtout des inconvénients. La ville était plutôt perdue au milieu de la campagne. La petite Mylie ne savait pas trop où commençait ses recherches. Mais ses indices l'avaient emmené ici et elle ne comptait pas abandonnée si près du But.

Son ventre la rappela à l'ordre tout de même, rougissant jusqu'aux oreilles, elle sourit aux passants qui avait tous entendu. Un de ses sourire gênée qui charmait grand monde, sans qu'elle le cherche. Maudissant son ventre elle baissa la tête et le regarda:


-C'est bon, c'est bon j'ai compris! On va d'abord te remplir!

Heureusement non loin de là, une petit restaurant de route était présent, à elle. Les bonnes odeurs de pancackes lui venaient aux narines, ce qui déclencha un autre gargouillement. De peur, qu'un autre arrive, elle se précipita vers ce restaurant, qu'elle attendait avec des yeux emplis d'étoiles. Son corps svelte l'amena rapidement à destination, sous les regards perçants de la population. Ses long cheveux au vents, ses courbures parfaites devenaient une incitation, que les personne voyaient peu par ici.

Attablé à une longue table devant les cuisines, elle attendait patiemment. Et une forte voix se fit entendre:

-Que voulez- vous mademoiselle?

Surprise, Mylie sursauta quelque peu, et l'homme à la table à côté d'elle fut prit dans le champs de stase. Heureusement la situation ne dura que quelques secondes et personne ne l'avait remarqué. Enfin du moins l'espérait elle. Sauf elle, ce genre de détails lui sautaient de plus en plus aux yeux, mais elle remercia le bon Dieu, que cette fois-ci ça n'aille pas plus loin. Puis de sa belle voix cristalline, elle répondit au serveur:

-Je prendrais des pancakes avec du Bacon et du jus d'orange s'il vous plait!

L'homme lui sourit à son tour charmé, par la beauté et la simplicité de la jeune femme. Il revint quelques minutes plus tard avec le plat:

-Régalez vous, mademoiselle! Offert par la maison!

Mais Mylie refusa poliment décrétant qu'elle avait de quoi payer. Elle remercia tout de même le serveur. Elle n'acceptait pas trop la charité, sa fierté était bien présente en ce petit bout de femme. Et puis ne connaissant personne ici, elle ne voulait pas que les gens se fassent des idées. Elle dévora son plat comme si elle n'avait pas mangé depuis plusieurs jours. Ce n'était pas tout à fait faux car le vrai repas qu'elle avait fait remonté à 2 jours. Ne mangeant que de la nourriture qui lui tombait sous la main. Le serveur revint avec la note, qu'il posa délicatement devant elle, mais quand il allait repartir. La voix de Mylie retentit timidement:

-Excusez moi monsieur, mais pouvez vous m'aidez?

Le serveur revenant sur ses pas, lui donna feu vert. Elle s'empressa alors de répondre:

-Connaissez-vous une école pour surdoué, dont le directeur est le Professeur Charles Xavier je crois!



Lors de ses recherches, elle avait découvert que l'école du Professeur avait prit comme couverture une école pour surdoué. Cela avait bien fait sourire, Mylie, qui pensa que ce n'était pas totalement faux non plus. Après tout, les mutation étaient une évolution de l'être humain. Elle attendit patiemment la réponse du jeune homme. Celui-ci semblait vacillait entre répondre ou gardait le silence. Puis il parti sans aucune réponse. Mylie resta sans voix et déçue. Elle parla alors plus pour elle même:

-Je ne suis pas arrivée à mes peines, ça sera plus difficile que je ne le pensais

Le petit grigri accroché en haut de la porte d'entrée du restaurant tinta quand je poussai la porte. Je déteste ces petits trucs. Impossible de faire une entrée discrète, et de se frayer un chemin sans avoir à parler à personne. Et cela ne rate pas. Un petit gars vient me proposer de m’attabler, avec un de ces sourires ultra-bright bien forcé.

- Va voir ailleurs si j'y suis...

Je suis sec, et je dévoile presque mes canines dans une grimace menaçante. Mais je n'en ai rien à faire. Je suis ici sur ordre de Charles. Encore une brebis égarée que le pauvre Berger Logan est chargé de ramener au bercail. Le restau n'est pas plein, je ne devrai donc pas forcément avoir trop de soucis à la trouver.

"La", car je sais qu'il s'agit d'une demoiselle. En revanche, j'en compte trois ici. J'enfonce mes mains dans les poches de mon blouson marron, que je porte par dessus une chemise à carreaux rouges, type bûcheron. Ma bottes claquent sur le sol quand je me déplace entre les tables.

Je me dirige instinctivement vers celle qui mange au bar. Pourquoi? Parce que mon instinct me le dicte, dans un premier temps et qu'il me trompe rarement. Puis dans un second temps, parce qu'elle me semble vachement mieux faite que les deux autres. Et pour cela aussi, mes yeux me trahissent rarement. Et si je me trompe j'aurai au moins eu le plaisir de mettre un visage sur ces courbes que je ne vois que de dos pour le moment...

Je m'assois donc non loin d'elle, à un tabouret de distance. Finalement, je hèle le serveur et demande une bière. Une fois servi, je descends ma pinte bruyamment, sans peur d'être jugé ou de déranger les autres clients. Le serveur ne s'amuse même pas à me reprendre...

Comment je vais aborder le sujet moi maintenant... C'est pas mon truc le recrutement... C'est plus le turf de Colossus ça...

Après quelques instants de son pitoyable échec, un léger bruit tinta annonça l'entrée d'une client. Exaspérée, la jeune fille ne se donna même pas la peine de se tourner. Plongée dans ses pensées, essayant de réfléchir à d'autres moyens d'atteindre cette école.

~Car oui je dois à tout prix voir ce professeur. Comprendre exactement ce qui m'arrive et ce pouvoir.~

Puis, reprenant conscience de ce qu'il l'entourait, elle aperçut un homme à un tabouret de différence. Sans s'en rendre compte elle était fixé dessus,Il commanda une bière, rien de plus normal dans ce petit restaurant. Mais il n'en apprécia même pas le goût, elle n'aimait pas la bière mais toute boissons devait s'appréciait, non?

~Quel rustre, sans aucunes délicatesses ~

Dans un coup de tête en arrière, elle renvoya ses cheveux en arrière, montrant son visage fin et attirant. Ses lèvres pulpeuses étaient souvent une invitation, toutefois ces yeux étaient noir de colère. Elle ne savait pas si s'était ce long voyage, son échec dans sa recherche ou encore cet homme. Mais toutes femmes quelles étaient, cet homme l'énervaient. Mylie, mise à part quand elle connaissait ou quand on passait son côté timide et gênée, était un brin de femme à fort caractère. Et cette homme allait le voir rapidement. Ses lèvres s'ouvrirent non pas pour une invitation que pourrait penser cet homme:

-Vous ne voyiez pas que des gens essayent d'être tranquille ici, ça vous tuerait d'avoir un peu plus de respect.

Son ton était un peu plus dure qu'elle ne l'aurait voulu, mais la fatigue mêlée à la sensation de solitude, la poussa à agir ainsi. Puis elle reprit, plus pour elle dans un ton un peu plus gêné:

- Non mais je vous jure!

Elle n'aimait pas attirer l'attention; et avec cet éclat c'est surement ce qu'elle avait dû faire. Sentant les regards dans son dos. Elle voulait se faire la plus petite que ce soit envers les autres, mais par fierté garda son regard noir dans celui de ce nouvel arrivant. Puis après quelques minutes, elle reporta son attention sur son assiette.

Je suis le meilleur dans ma partie. Et ce n'est en aucun cas jouer le rôle de nounou qui accompagne les nouveaux arrivants. Sérieux, pourquoi est-ce que l'on m'a collé moi sur cette "mission", plutôt que Kurt, Piotr ou qui sais-je encore?

Je demande une seconde bière. La première n'a pas fait un pli. J'ai une petite montée de gaz, que je contiens tant bien que mal. Le serveur qui se tient devant moi à du mal à réfréner une grimace de désapprobation. Mais cela n'est rien comparé à la tête qu'il fait quand il me voit sortir un cigare de l'intérieur de ma veste.

Je vois qu'il veut intervenir, me dire quelque chose. Mais pas besoin d'être un télépathe pour savoir ce qu'il pense: "Si je dis un truc à ce mec, il va me tailler pièce". S'il savait combien il est proche de la vérité... Quoi qu'il en soit, je range mon barreau à sa place quand je vois que le lieu est non-fumeur. Et étant donné que je viens de me faire reprendre par la midinette juste à coté de moi, je ne vais pas en rajouter. Pour l'instant...

Sérieux, je pourrais être en train de trancher du vilain, et je me retrouve dans ce bouiboui... Bon, je vais pas y aller par quatre chemins! Je me tourne vers la demoiselle et l'aborde comme suit:

"Tu vas pas te faire que des copains à l'Institut Xavier si t'es tout le temps aussi casse-pieds..."

S'en suivent quelques nouvelles gorgées de ce précieux breuvage apporté par le serveur. Je ne sais pas si c'est la personne que je cherche. Si c'est le cas, tant mieux, sinon, j'ai parlé suffisamment fort pour que les autres personnes m'entendent...

Je suis pas fait pour ce genre de trucs... Mais je n'ai rien à perdre!

A peine avait elle reporter son attention sur son plat, que l'homme prit la parole, son visage se décomposa à chacune de ces paroles. Elle se tourna vivement vers lui, affichant un air incrédule et émerveillé à la fois. La jeune fille rayonnait ainsi et bon nombre d'hommes seraient accourut pour la draguer ou que sais-je encore. Elle balbutia quelques mots:

-L'institut.... Xavier. L'institut de Xavier!

Elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle entendait, ainsi elle rencontrait un premier mutant. Et cette rencontre avait très mal commencée. Elle tenta tout de même de se rattraper:

-Vous connaissez le professeur Xavier. Vous êtes de l'institut vous aussi? Pouvez vous m'y emmenez? Combien sont-ils? Comment est le professeur?


Tant de questions se bousculaient dans sa tête, elle en devenait euphorique. Souriant sans cesse à cet homme si.... Si bestial. Mais son si beau visage et sourire disparurent petit à petit. Elle avait était emportée par la joie. Mais cela était compréhensible, après avoir été si longtemps sans personne, à fuir, courir et partir de villes en villes. Ayant comme seule compagne cette solitude. Et voici que cet homme lui offrait une réponse, une sortie de secours à cette vie de nomade. Enfin l'espérait elle! Mais son sourire disparut, en effet une pensée douloureuse mais non moins importante lui donna comme l'effet d'une claque.

~Comment puis-je savoir si cet homme n'est pas un de ces mutants de...Magnéto, je crois. Ou encore un mutant neutre à des fins non catholique. Et s'il n'était pas un Mutant, mais un de ces humais qui pourchassaient les mutants. ~

La peur s'empara d'elle, mais en aucun cas, elle ne devait le montrer. Elle afficha une personnalité sur d'elle, le regard plein de défis et un petit air de "si tu me mens..."! Sa vie passée l'avait fait devenir assez méfiante. Elle tenta le tout pour le tout et bluffa, lui chuchotant ses paroles:

-Attention si vous me mentez ou que vous tentez quoique se soit, je sais me défendre et mon pouvoir et très puissant.

Après tout, l'homme ne pouvait savoir si elle mentez, à moins qu'il en ai le pouvoir. Cette idée la fit frémir quelque peu, mais elle tint bon. Elle lui faisait face, et lui montra qu'en effet elle était une femme, mais une femme qui peut lui tenir tête. Cette pensée la fit sourire. Puis reprenant son comportement normal, elle s'approcha de lui, tout en gardant une distance de sécurité. Elle avait comprit une chose: ils étaient pareil sur un point, ils appréciaient leur liberté et leur espace vital. Puis plus souriante, elle reprit:

-Pouvez-vous m'y emmener s'il vous plait!

Elle n'avait jamais su pourquoi, mais quand elle souriait ainsi, les hommes faisaient tout pour lui faire plaisir, même si jamais elle ne le voulait de ça et encore moins profiter. Mais cette fois-ci elle espérait de tout son cœur que cela réussisse. Elle avait bien comprit que l'homme en face d'elle, était complétement différent de tous les autres.

Sans regarder dans la direction de mon interlocutrice, je descends ma seconde binouze et je fais signe au garçon de salle d'envoyer la troisième. J'ai même droit à un petit paquet de crackers avec. Quelle classe! Certainement consigne de la maison, sinon, à la place, il aurait cracher dans mon verre s'il en avait assez dans le froc pour le faire.

Et pendant ce temps, la nénette à coté de moi fait ce que font toutes les nanas dans son genre: elle piaille, piaille et piaille encore.

Elle vient même me souffler une petite menace au creux de mon oreille. Charmant tout plein. Je suis en train de prendre une gorgée de ma troisième bière quand elle fait ça. Illico, je pose mon godet sur le comptoir, et lui lance un regard noir. Je lui chuchote à mon tour:

- Les personnes qui me parlent comme ça quittent en général la pièce que j'occupe les pieds devant.

Je repose les yeux sur ma bière, la termine d'un trait. Je sors quelques billets, histoire de payer ce que je dois, et regarde le serveur.

- Garde la monnaie.

Je prends la direction de la sortie. Une fois devant la porte, je marque une pause, et reprends la parole.

- Je t'attends dehors, finis de manger, on partira après.

J'ouvre la porte qui fait à nouveau son "gling-gling" infernal. Mais que ça m'énerve ce genre de truc. Je descends les quelques marchent qui conduisent à la chaussée et vais m'installer sur ma moto. Ici au moins, je peux allumer mon cigare et tirer quelques bonnes taffes.

De la bière, un cigare, un moto. Et un temps pas trop dégeu. La cadre parfait quoi. J'espère simplement que la pimbêche que je dois ramener se donnait un genre, sinon les autres élèves vont la bizuter, un truc costaud quoi...

L'homme en question, ne répondit pas du tout à ces questions. Il continuait de boire tranquillement comme si elle n'existait pas. Pour enfin qu'il lui lance un simple regard noir, lourd de sous entendu.

~S'il pense m'impressionner, il se met les doigts dans l’œil, jusqu'à l'omoplate. Il est vrai qu'il n'a pas l'air commode. Mais je ne suis pas comme c'est pimbêches écervelées que j'ai en horreur~


Mais elle ne se laissa pas démonter, si cet homme pouvait l'amener à ce lieu tant attendu, elle marcherait avec lui. Sa menace, fondée toutefois, elle s'en rendait bien compte, lui étira un joli sourire sur son visage. Jamais elle n'avait eu peur de telles menaces. L'homme pouvait surement mettre à exécution ces paroles, mais sans savoir pourquoi, elle ne le craignait pas. Et puis au moins, il n'était pas parti comme un voleur et sans payer. une idée fugace lui traversa l'esprit à ce moment

~ Il n'a pas si mauvais fond, je suis sûre que c'est même l'inverse. Après tout les personnes se comportant ainsi sont les premières à cacher leur jeu.~

La jeune fille avait souvent réussi à cerner les personnes, même si son impulsivité prenait souvent le dessus. Puis incrédule, elle le voyait partir sans mot dire, mais pour qui il se prenait? Laissant revenir une certaine panique et désespoir, elle allait se lancer à sa poursuite, quand il reprit la parole.

~Finir de manger? J'attends ça depuis si longtemps je ne vais surement pas attendre~

Agissant à ces paroles, elle engouffra une bonne partie dans sa bouche et mastiquait avec difficulté.

~Au diable les bonnes manières~

Elle se précipita, à la porte, l'ouvrit à la volé avec ce bruit d’accueil dérangeant. Elle avala, tout rond, ce qui lui restait dans la bouche. Puis son visage s'émerveilla au vu de la moto et du cigare. Il y a longtemps son père et son défunt oncle semblaient en fumer. Elle s'approcha de lui rayonnante mais sérieuse:

-C'est une Harley Davidson ou une Indian? Année 40-50!?

Sans un regard pour l'homme, elle examina la moto avec respect et émerveillement. Puis se relevant, elle sourit à l'homme et reprit:

-Cigare Cubain, les meilleurs à ce que l'on dit!

Elle s'approcha de lui et lui tendit la main chaleureuse mais ferme.

-Je me présente Mylie.Enchantée, Monsieur...? Et encore merci, chuchota t-elle gênée

Le soleil est radieux. Peut-être un brin trop pour moi. Il me cogne sur le crane avec insistance, à croire qu'il concentre tous ses rayons sur moi. Mais j'ai la parade parfaite... Un chapeau de type "cow-boy". Kitch à souhait, je le sais, mais en parfaite adéquation avec mon look baroudeur!

Allongé sur ma bécane, tirant quelques bouffées dans le but d'entretenir le cancer que je n'aurai jamais, j'attends la "duchesse", pour la conduire à l'Institut Xavier... Je me demande quel est son pouvoir... Insupportable à un point inimaginable? Cela ferait redondant, on en a déjà quelques spécimens à l'école..

Mais la voila qui arrive! Je ne pensais pas qu'elle finirait aussi vite... Je n'ai même pas eu le temps d'attaquer le deuxième tiers de mon barreau. Et la revoilà qui fait ce truc agaçant là... Comment décrire cela... Oui: elle me parle!

- Oh, mais sa majesté s'y connait en mécanique et en cigare? Je dois admettre que je suis impressionné, dis-je avec ironie. Je sais, je suis dur avec elle. Mais il faut qu'elle comprenne que l'on n'est pas dans le monde des Bisounours. Même entre "nous". Et même si son passé est douloureux, je veux pas le savoir. On a tous sa croix à porter.

Je lui tends un casque.

- Enfile ça et grimpe, je te conduis au Professeur...

Mais un détail retient mon attention. Quelque chose de dérangeant. Un truc qui me fait baisser mon bras, et le casque tenu au bout par la même occasion.

- Mais d'abord, votre altesse voudra bien essuyer sa bouche et ses joues, y a des restes de bouffes...

Pas besoin de la flairer pour capter qu'elle a tout enfourner dans sa bouche, par peur de perdre son unique chance d'être conduite au manoir. C'est inscrit sur sa figure. Son joli minois, un peu marqué, juste ce qu'il faut, pour que je le vois.

Et ben... Avec une première rencontre comme ça... Je me demande si elle tombera dans l'un des mes cours...

L'homme ne répondit pas vraiment, à ses questions, mais elle ne s'en préoccupa même pas, concentrée dans son examen de la moto, encore une fois. Elle nota juste un mot qui lui déplu fortement: "sa majesté" , elle se contenta juste d'un regard, qu'elle ne pu empêcher noir et lourd de sens. Décidément cet homme ne la connaissait pas et osait mettre toutes les filles dans le même sac.

~Enfin bon, bientôt nos chemins se sépareront bientôt. Faîtes que le chemin soit rapide je vous en supplie! ~

Mais la joie l'emporte quelque peu. Le professeur, l'institut, elle allait bientôt voir tout cela, tout ce qu'elle cherchait depuis si longtemps. Peut être pourrait elle sauver des gens, tenter de rattraper le passé. Bref son but s'approchait et avec de nouveau horizons. Il lui tendit un casque, toute contente elle s'en empara:

~Et en plus de ça, je fais une virée avec cette magnifique moto. Mais comment un si bel engin peut être entre ses mains à lui.~


Elle s'amusa même à penser qu'un jour, cette moto serait à elle. Mais douchant sa joie, il arrêta son action lui demandant de s'essuyer le visage. D'abord gêné et honteux, presque rougissante, elle passa à une colère contenu difficilement. Il avait encore osé l'a surnommé d'un de ses surnoms ridicule: "Altesse" . Comme si une autre personne s'empara d'elle, son visage se crispa, ses yeux devinrent noir. Rarement elle avait pu être comme ça mais ça finissait jamais bien pour la personne en face. Le plus souvent des hommes. Soit il se retrouvait castré, soit...il ne valait mieux pas y penser.

~Reste calme, reste calme. Même si ça te ferait un bien fou de lui mettre non pas une gifle dans la tête mais ton poing. Ça ne sert à rien. Peut être un jour, si on se revoit je te montrerais que tu ne m'impressionnes pas du tout et que je peux te remettre en place.~

Mais une chose étrange se passa. Étrange mais qu'à présent elle savait reconnaitre, la main de l'homme comme sa bouche se figèrent un instant. Un instant très court, mais assez pour qu'elle le remarque. La peur revint en elle.

~Non , stop, stop, pas encore. STOP~

Comme si de rien n'était tout redevint à la normale, elle espéra juste que l'homme dont elle ne savait toujours pas le nom, n'avait rien remarqué. Puis sans attendre, il attrapa le casque de ses mains.

-On est pas ici pour moisir, ici. Alors mon vieux, avant que tu tombes en poussière allons-y. Je récupèrerais ta Moto plus tard

Enjambant la moto, elle lui fit un clin d’œil au passage, mais par vengeance s'accrocha fermement sur son épaule plantant ses ongles dans sa peau:

~ En espérant qu'un jour, je puisse te montrer réellement de quoi je suis capable face à vous, mufles et autres mecs sans cervelles

J'en ai ramassé des bizarres sur le bord de la route. Mais elle, elle a le droit à la palme de la loufoquerie. Elle s'installe enfin. Ce n'est pas trop tôt, je vais pouvoir mettre un terme à cette... Mission. Si on peut nommer cela comme ça.

Je fais démarrer le véhicule que nous chevauchons, tandis qu'elle me plante ses ongles dans l'épaule. Bien évidemment, je sens la douleur, mais soyons sérieux: les marques faites auront disparues avant même qu'elle n'ait pu cligner des yeux.

- Crois-moi... Je serai encore là que tes petits-enfants mangeront déjà les pissenlits par les racines.

Très sérieusement, ce n'est pas une bonne femme, ni personne d'autre d'ailleurs, et quel que soit son pouvoir, qui va m'impressionner. Je n'ai pas vécu tout ce que j'ai enduré pour me laisser embobiner par un joli minois qui se fait les griffes sur ma peau.

Le moteur fait un boucan de tous les diables, comme le tonnerre lors d'un gros orage. Le bruit est grave, et fait vibrer mes organes. Que c'est jouissif! Et nous voici maintenant en route pour le manoir du professeur Xavier, directeur d'une école pour surdoués...

Au moment de partir, l'homme, lui commente une phrase, qui l'a fait sourire et même rire, la présenta comme un ange avec les rayons du soleil illuminant son beau visage. La fille n'arrive plus à en vouloir à ce rustre bestial, pour le moment, la jeune femme se dit que rien ne pourrait entacher sa joie. Prit d'euphorie, elle pense à une chose bien saugrenue:

~ Peut être que je vais finir par l'apprécier celui-là, après tout le professeur ne doit pas s'entourer de n'importe qui~

Dans un vrombissement du moteur, la femme, frissonne de plaisir, ce simple bruit l'attire énormément, elle qui toujours aimé les motos. En plus de savoir que sa vie prenait un tournant important.