X-men, le jeu de Rôle
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 Un bourbon James.. [PV Emerson]

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Gabriel Miller
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Gabriel Miller


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MessageSujet: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeSam 3 Sep 2011 - 23:58

Encore une journée sous le signe de l'ennui.. Gabriel avait beau chercher, aucun contrat ne s'était présenté récemment, et la confrérie ne lui avait donné aucune mission particulière. "Fait ce qu'ils te demanderont" avait dit Magnéto à propos des acolytes. Mais voilà, ceux-ci étaient tout sauf coopératifs, et ignoraient superbement le mercenaire (sauf quand il s'agissait d'apporter de la bouffe ou faire des corvées).

Pour échapper à cet ennui, il avait décidé de passer la journée à s’entraîner. Jogging et séances de musculation furent de mise le matin et il passa l'après midi à cogner au "PUNCH", un club de boxe situé au nord de Brooklyn. Là, il avait passé des heures à cogner dans le vide avant de pouvoir enfin trouver un partenaire pour un petit sparing. Son adversaire était vif, mais se heurta Miller qui, lui, allait tout en force sur ce "combat". Il s'amusèrent ainsi pendant deux petits round puis l'opposant finit par vouloir arreter, plutot amoché par les coups pourtant retenus de l'ancien militaire.

Une petite douche, et le voilà parti au volant de sa jeep. Il décida de s’arrêter dans un bar qu'il fréquentait assez souvent en raison de son atmosphère agréable. Celui-ci se nommait le Bar'à'basse et n'était pas trop loin du club de boxe. L'enseigne, assez discrète, était en fait un panonceau en forme de basse sur lequel etait inscrit le nom du bar. L'établissement n'était pas grand, mais possédait néanmoins une salle principale ainsi qu'une salle de billard . La décoration, pour peu qu'on puisse parler de décoration, était assez sobre si l'on ne comptait les differents instruments de musique (basses, guitares, mais aussi contrebasses et saxophones" exposés ici et là sans grand soucis d’esthétique. Gabriel entra et se dirigea d'abord vers le comptoir.

-Salut Gabriel! Ca faisait une paye dis moi! Mon bar ne te plait plus comme avant? commença le patron.

-Ouai salut. J'ai été quelque peu occupé ces derniers temps.

-Bon qu'est ce que j'te sers? Comme d'habitude?

-Comme d'habitude oui, un bourbon James..

-Tout de suite!

James revint rapidement avec la commande, et lui murmura, d'un air amusé:

-Y'a des p'tits nouveaux là bas. Z'aiment pas trop les gens comme nous y parait, mais y sont bourrés de fric et aiment jouer..

Gabriel ne répondit pas, et se contenta de rejoindre la salle de billard. Un air de jazz couvrait à peine le brouhaha des joueurs et le bruit des boules claquants entre elles. Certes ça ne valait pas un bon rock'n'roll, mais c'etait de la bonne musique. Il s'approcha d'une table où, effectivement, deux gosses de riche jouaient en se prenant pour des pros. Miller se mit à sourire, et leur proposa un petit jeu d'argent. 200$ pour une partie de snooker. Les deux mômes ne purent s'empecher d'accepter.

Malheureusement pour eux, ils perdirent sans avoir eu aucune chance. Miller visait et envoyait les boules où il le voulait, et chaque coups faisait mouche. Un individu exterieur aurait pu voir que sa pupille droite se dilatait exagérement lorsqu'il visait, mais les deux idiots ne le remarquèrent pas. Par contre, apres avoir jeté rageusement l'argent sur la table, ils partirent le poing levé.

-Espèce de tricheur!
-Ouai sale Mutos va!

Gabriel n'en fit rien et se contenta de retourner s'accouder au comptoir, allumant un cigare cubain de grande taille. Il degusta par la même son bourbon.

-Tu n'en as fait qu'une bouchée! Le félicita le patron.

-Ouai comme d'habitude..
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Emerson H. Grit
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 17:24

    Le bar dans lequel je pénétrai à l’instant était en tout point opposé à ce que je fréquentai habituellement. Le genre d’endroit qui était plutôt « dangereux » pour une fille comme moi (d’apparence fragile et prude, de longs cheveux blonds bouclés, l’air pur… d’apparence seulement), surtout lorsqu’elle venait clairement pour se torcher la gueule. C’est pourquoi, lorsque je passais la lourde porte en bois, tous les regards se tournèrent et se fixèrent sur moi. Une fille, déjà, ce n’était pas commode. Un beau petit brin de fille (pas forcément extraordinairement belle (je n’étais pas aussi narcissique), mais qu’on pouvait qualifier de telle quand on voyait le sosie de marge Simpson assise sur le bord d’une table de billard, seule autre représentante de la gente féminine des lieux). En tout cas, du genre qui ne fréquentait pas l’endroit d’ordinaire.

    Ma journée avait été, quant à elle, extraordinairement à chier. J’en avais rarement passé des comme celle-ci. Et la cause de tout ça ? Une simple lettre. Une lettre que d’ordinaire je recevais volontiers, impatiente, pleurant pour en avoir d’autre, et qui en ce jour, m’avait complètement anéanti. Ou comment un bout de papier était capable de vous détruire votre petit monde en si peu de chose, comme un château de cartes soufflé par une bourrasque.
    Pathétique. J’étais pathétique. C’était certainement le mot qui me définissait le mieux dans ce cas-là. C’était ce mot-là qui expliquait ma présence dans un bar ou je ne serais jamais allée si j’avais eu toute ma tête et ma présence d’esprit. Joey allait m’arracher la tête s’il l’apprenait. Mais là, Joey n’avait plus aucune importance, plus aucun intérêt, car une des plus solides bases qui me soutenaient dans ma vie venait de s’effondrer.
    Celui qui m’avait amené à New York, celui qui m’avait sorti la tête de l’eau s’amusait à la remettre sans me laisser le temps de reprendre mon souffle. Il me quittait, corps et bien, disparaissait véritablement de ma vie en mettant fin à ce que j’appelais une « relation », fusionnelle et magnifique, par le biais d’une vulgaire lettre qui ne comportait quasiment pas d’explications, ni même un moyen de pouvoir négocier la chose.

    ***

    Tu as poursuivi une chimère pendant trop longtemps. Elle te dévore. Je te sauve une nouvelle fois.

    « Connard d’égoïïïïïïste ! »

    Je jurai. Comment osait-il choisir pour moi ? Et si je voulais simplement me bercer d’illusion ? Cela faisait bien deux heures que j’enchainai, au bar, les verres, les uns après les autres, en espérant noyer mon chagrin. Un gus c’était installé à côté de moi et me tenait par les épaules, me consolant dans mon malheur.

    « Ne dis pas ça ma jolie, y’a mieux, beaucoup mieux que lui… »

    Je poussais un long soupire pour contredire ce qu’il disait. Est-ce que je comprenais ce que je disais ou ce qu’il pouvait me dire ? Absolument pas. C’était confus, les mots me parvenaient à peine et étaient déformés dans ma tête, je n’avais ni raisonnements logiques, ni pensées logiques. J’étais complètement torchée, mais complètement. On n’avait jamais vu quelqu’un dans un tel état de déchéance, une bombe à la limite de l’explosion.

    « Viens avec moi, viens chez moi, ça ira mieux… »

    La tête entre les bras, un grognement m’échappa pour lui dire que je n’avais pas envie de le suivre. Dans ma tête, à ce moment précis, mes seuls amis étaient la bouteille de whisky que je vidais à vue d’œil, ainsi que le verre qui l’accompagnait, et le bar me semblait étrangement confortable. L’homme m’attrapa par la taille et me força à bouger de mon siège. Il me soutenait à moitié, et même si je n’étais pas capable de vraiment réagir sur l’instant, je savais que ses intentions n’étaient pas louables comme il le prétendait. Je n’arrivai pas vraiment à exprimer ce que je ressentais, je voulais dire que je n’avais pas envie, mais la seule chose que j’arrivai à faire fut de m’accrocher au premier type au bar : un grand avec une coupe à la militaire, l’air froid,

    « Excusez-moi, c’est ma petite amie, s’enquit de dire le jeune homme avec l’air désolé. Elle est complètement bourrée. Et on doit rentrer… »

    Il était gêné dans ses paroles, mais il tenait un très bon jeu d’acteur.

    « Veux paaaas ~… ! Moi veux rester ici… avec toi… »

    Je levais un regard brillant vers le gars que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam, accompagné d’une moue boudeuse, presque suppliante. Qui c’était que ce type ? Aucune idée ! mais sur le coup, je me disais qu’il valait que je m’accroche à lui plutôt que je me laisse embarqué par l’autre…

    « Rho voyons chérie, lâche le monsieur…
    - Naon… ! »

    Je resserai un peu plus mon étreinte autour du gars que j’avais attrapé au passage. On aurait pu mettre ça sur l’effet de l’alcool, ou d’un instinct de survie, mais j’avais l’air parfaitement idiote à m’agripper comme ça...

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Gabriel Miller
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeLun 5 Sep 2011 - 21:02

-Encore un verre?

James n'aimait pas voir des clients avec des verres vides. Ce n’était pas très commercial.
D'un hochement de tête, Gabriel lui fit comprendre que oui, et le patron du bar lui remit une rasade de l'alcool ambré. Pendant ce temps, Miller regardait en coin les occupants de la salle. Tous des motards, des poivrots, des joueurs ou des jeunes qui deviendraient bientôt des leurs. La seule présence féminine était une étrange créature sur laquelle Gabriel ne préféra pas s'attarder. Trop risqué, c'était une "femme" du genre à sauter sur chaque mec qu'elle pourrait avoir, et avec qui on risquait à coups sur une "chaude-pisse".

Mais bientôt arriva une jeune femme, sa petite taille, un mètre soixante à vue de nez, n’ôtait rien à son charisme, et son arrivée provoqua immanquablement des sifflements de la part des piliers de bars. Si Gabriel ne se joignait pas à eux pour cela, James par contre ne pu s'empecher une petite remarque.

-Joli p'tit cul hein Gab' ?

Le mercenaire se contenta d'un grognement, et replongea dans son verre, son cigare arrivant presque à la fin.
Il lorgna un instant la jeune femme et esquissa un rictus amusé lorsque James accouru pour lui servir ce qu'elle désirait.


***


Gabriel avait enchaîné les bourbons et les cigares.. Trop de plaisir tue le plaisir? Pour une fois, notre tireur d'élite allait dans l’excès et s'en foutait complètement. Il ne faisait plus vraiment attention à ce qu'il l'entourait, et restait insensibles au brouhaha environnant. Même les étranges déblatérations de la blonde qui semblait avoir envie de se noyer dans l'alcool ne le firent bouger de sa place. Il lançait parfois quelques regards par ci par là, mais ce qu'il voyait semblait ne pas avoir d'importance à ses yeux..

-Viens avec moi, viens chez moi, ça ira mieux…

Les mots n'eurent le temps d’être captés par Miller que déjà, il se fit ceinturer par derrière. Il se retourna brusquement et vit la blonde dans un état assez pitoyable.. C'est ça quand on ne tient pas l'alcool.. Cependant la raison de cet accrochage semblait évident. Le gus qui tentait de la tirer hors du bar n'avait rien du gentleman qui l'aurait accompagné chez elle. Et dans ce bar, il aurait été utopique de penser trouver un gentleman. Il tenta une vague excuse.

-Excusez-moi, c’est ma petite amie. Elle est complètement bourrée. Et on doit rentrer…

Ouai ouai et Gabriel était le pape. Si il n'avait pas complètement suivit les déboires (et les "à boire!") de la jeune femme, il l'avait vu entrer seule et le gars lui était déjà là bien avant. En plus Gabriel l'avait déjà vu enquiquiner l'étrange créature qui servait de mascotte féminine au bar. Étrangement, il n'avait pas trop insisté. Peut être qu'il avait un cerveau finalement?

Maintenant, il était toujours là avec la petite blonde accrochée à sa taille.. Bon dieu qu'avait il fait pour mériter ça.. Il n'eu pas le temps de protester que déjà les deux protagonistes reprenaient leur querelle.

- Veux paaaas ~… ! Moi veux rester ici… avec toi…

- Rho voyons chérie, lâche le monsieur…

- Naon… !

Ça pour être déchirée, elle était déchirée.. Et cet idiot se fit plus insistant, provoquant un resserrage pas si désagréable des bras de la femme autours de la taille de l'ancien soldat. Celui-ci n'avait rien d'une grande âme, mais les conneries de ce type lui avaient gaché son moment de tranquillité.. Il écarta donc la jeune femme s'approcha du type et se pencha sur lui.

- Ecoute bonhomme. Elle veut pas te suivre alors tire toi. Ce serait con que tu sortes les pieds devant... Si tu vois ce que je veux dire.


Ok, ce n'était ni subtil ni délicat, mais Gabriel avait lui aussi une bonne dose d'alcool dans le sang, et n'était pas d'humeur à faire de longs discours. Bon dieu ce que ce genre de types pouvait l'emmerder.
Sans attendre qu'il réponde, Miller se tourna vers la jeune femme.

- Ça va vous? C'est dommage de gâcher une bouteille de whisky comme celle la. Vous devriez rentrer.

James surveillait la scène du coin de l'oeil, une main posée sur le comptoir. Il n'avait aucune confiance en l'autre ahuri, mais était curieux de savoir ce qu'il ferait face à une armoire à glace comme Miller. Et puis, c'était toujours amusant de voir Gabriel démonter quelqu'un. Même si c'est pour protéger une inconnue qui lui a sauté dessus.
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 20:46

    Les choses s’étaient donc envenimé pour moi, et ne semblait pas vouloir se résoudre. J’hallucinai parfois sur le nombre de tuiles qui pouvaient me tomber sur la tête alors que je ne demandais rien à personne. Ce soir, c’était le comble de tout ce que j’avais pu vivre en générale. Enfin, il y a bien une chose à laquelle je devais me faire pour continuer à vivre : lorsqu’on n’est pas destiné à être heureux, on ne l’est jamais vraiment.
    Je n’étais pas pour autant fataliste sur mon avenir, les choses allaient et venaient comme le destin le disait, mais j’admettais avoir encore une main prise sur ce que je voulais devenir. Je travaillais, j’y allai corps et âme pour faire de ma passion mon métier, et on ne pouvait pas le nier. Qu’importait les coups du destin, je les contournai pour faire ce que je voulais. Et ce soir, je voulais clairement me torcher la gueule pour oublier…
    La situation se résumait donc à m’agripper au premier homme que je croisai, embarqué par un faux gentleman qui prétendait une bonne action, en somme : une situation parfaitement ridicule. A tel point que même complètement saoule, je me rendis bien compte que mon comportement en agaçait plus d’un… Le faux gentleman et l’homme que j’avais happé au passage étaient tous deux enquiquinaient par ce que je faisais…

    Pourtant, à ma grande surprise, l’homme réagit tel un sauveur. Le gentleman me lâcha presque instantanément lorsque le « militaire » se leva pour le prier de me laisser tranquille. Il m’avait poussé au passage pour faire face à mon agresseur, mais je me retins à son bras pour éviter une chute immanquable dans mon état. Sous l’effet de l’alcool, comme accaparée complètement par celui-ci, j’en profitai pour repasser mes bras autour de la taille de l’homme (particulièrement grand et bien taillé) avec un sourire un peu abruti sur les bords, suivis de près par un rire de cruche blonde.

    « Tu fais plus le malin, là, heiiiin ! »

    J’éclatai de rire en me tenant toujours fermement a l’homme qui m’avait tiré d’affaire. L’autre fit demi-tour en pestant, m’insultant au passage de fille de joie avant de lancer un regard mauvais à celui qui m’avait accaparé pour le coup. Ma tête tournée, mais j’étais étrangement beaucoup plus euphorique depuis que l’autre n’était plus dans le coin. J’étais étrangement en confiance, motivé à… continuer à boire !

    « Merci, merci, merci, merci ! »

    Je regardai l’homme avec un sourire et lorsqu’il se tourna vers moi pour savoir comment j’allai et pour me dire d’arrêter de boire pour ce soir (ce qui ne serait pas forcément une mauvaise idée), je me contentai de me jeter à son cou et de lui faire un câlin amplement mérité. Je ne me savais pas si… affectueuse, à croire que l’alcool soulevé toutes mes barrières ! Ou alors, que j’étais complètement désespérée ce soir (le plus probable !)…

    « C’est vrai que c’est pas une bonne idée de boire comme ça, dis-je avec un sérieux soudain et inébranlable. Et ça va certainement me filer une sacrée gueule de bois demain matin ! »

    Il buvait aussi, remarquai-je. A la différence près que lui tenait plutôt bien l’alcool, alors que moi, pas du tout. Faut dire qu’il avait enchainé lui aussi depuis tout à l’heure. Certes, pas dans le même but que moi, mais il avait bien bu.

    « Par contre, j’pense pas que le gus de tout à l’heure soit de très bonne humeur, et il risque de revenir avec des copains à lui pour le coup… »

    Une bonne remarque, n’est-ce pas ? Je lui fis un sourire un peu niais, tendant néanmoins la main pour entreprendre des présentations. J’avais l’air ahuri, légèrement idiote, les cheveux en bataille et les yeux rouges, mais j’avais le sens des convenances, hein !

    « Mais enchantée de te connaitre, je suis Emy ! Et si jamais le gus revient, t’inquiète que j’lui casse les dents moi ! »

    Je contractai mon biceps pour lui prouver que j’étais très forte et que je pouvais m’en sortir toute seule… Mais très vite, l’image se brisa lorsque je titubai et me rattrapai au comptoir avec difficultés. Plus convaincante la prochaine fois ?

    [Désolée, un peu nul ^^' je me rattraperai !]
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Gabriel Miller
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 23:07

Mais quelle soirée.. Gabriel se foutait éperdument de ce que pouvais penser l'autre imbécile, et ne broncha pas lorsqu'il parti en proférant des injures. Par contre la jeune femme qui recommençait à le ceinturer commençait à l'agacer. On tient l'alcool, ou alors on se met minable chez soi, là ou on n'est un danger pour personne d'autre que soi-même. James, lui, était plié de rire derrière son comptoir. L'autre n'avait pas mit une seconde avant de s'en aller honteusement, ravalant difficilement sa fierté en les insultant.

S'il n'aimait pas l'ennui, Shooter n'etait pas non plus un grand fan des effusions de joie, ou de n'importe quel autre sentiment. Il n'avait que peu d'amis, pour ne pas dire aucun, et se plaisait à penser qu'il n'en avait pas besoin. Les situations de ce genre, honteuses et gênantes faisaient partie de celles qu'il ne vivait que très rarement! Pourtant il ne put s'empecher de trouver un certain charme à la jeune blonde qui l'enlaçait. Mais si il le pensait, il n'en laissa rien transparaitre, car faire ami ami avec des inconnus n'était pas dans ses habitudes. Jamais, Ô grand Jamais, Shooter ne cherchait à faire des rencontres, et encore moins dans des bars ou pouvaient trainer des humains, ou pis, des élèves de l'institut!

Gabriel voulait se rassoir, mais la petite blonde avait décidé de le coller.. Elle le remercia, et apres sa remarque sur le fait qu'elle devait rentrer, elle se mit à parler étrangement sérieusement.

-C’est vrai que c’est pas une bonne idée de boire comme ça. Et ça va certainement me filer une sacrée gueule de bois demain matin !

Gabriel se contenta de grogner. Si elle savait qu'elle allait finir avec un indien sous le scalp, pourquoi est ce qu'elle continuait? Non sérieusement, c'était du foutage de gueule? Pour sa part, l'ancien militaire n'avait aucun mal à enchaîner les whiskys, bien que, là, il sentait les effets de l'alcools qui lui donnait une sensation désagréable de tournis. Enfin, il s'était levé un peu vite de sa chaise, ça passerai. Elle le tira de ses pensées d'une remarque qui fit sourire le mercenaire.

-Par contre, j’pense pas que le gus de tout à l’heure soit de très bonne humeur, et il risque de revenir avec des copains à lui pour le coup…

Quelle bonne blague. James était prit d'un énorme fou rire. Un minable comme lui amener des grosses frappes pour buter Miller? Ils ne savaient pas ce qui les attendait!

-Hahahaha bien sur! Si ils font ça ils sont morts! Je n'aurai même pas à enlever mes bandages!

Le tueur se contenta de regarder vaguement les bandages autours de chaque doigt du barman. Son pouvoir était intéressant, mais il préférait le garder caché grâce aux bandelettes blanches. Preference que Shooter n'avait jamais comprit. Voilà maintenant que la blonde lui tendait la main. Décidément, elle était bien pompette. Gabriel regarda la main un instant et répondit d'un ton froid.

-Mais enchantée de te connaitre, je suis Emy ! Et si jamais le gus revient, t’inquiète que j’lui casse les dents moi !

-Gabriel Miller. Je doute que tu puisses leur faire peur dans ton état.

Elle manqua de s'étaler apres avoir contracté le biceps et se retint au comptoir. James se mit à nouveau à rire, se faisant entendre dans toute la salle, tandis que Miller posa son index et son pouce sur ses propres yeux, l'air fatigué et désappointé par l'attitude quasi enfantine de la jeune femme.

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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeVen 9 Sep 2011 - 22:33

    « Alors comme ça, Monsieur est un guerrier, c’est ça ? »

    Je fis un sourire franc, curieuse d’en apprendre un peu plus. Si le terme de guerrier était peut-être un peu exagéré, il avait en tout cas tout l’air d’un militaire, ou d’un homme qui avait connu les combats. C’était tout à son avantage, puisque ça avait forgé sa stature, sa carrure, et j’avais eu de quoi le constater en l’enlaçant un peu plus tôt. Musclé, plus que musclé. Il ne concurrençait pas Peter au niveau de la hauteur, mais niveau musculaire, il pouvait assurer !
    La discussion se porta sur les bandages du gérant du bar, que je ne remarquai qu’à peine. J’étais toujours pompette, concentré intensivement sur ce que j’observai. C’est vrai que je n’avais pas pris la peine de m’intéressait à celui qui servait les verres depuis le début, le regardant à peine depuis mon arrivé. Mais maintenant qu’on avait attiré mon attention sur lui, j’avais bien une dizaine de questions qui me brulaient les lèvres :

    « Vos bandages ? Vous vous êtes fait mal ? Demandai-je niaisement. »

    Comment pouvais-je me douter d’autre chose ? J’étais naïve, et n’avais pas la science infuse (encore moins sous l’effet de l’alcool). Pour moi, l’on portait des bandages pour panser une plaie ou une blessure mais pas pour camoufler une mutation quelconque, à moins qu’elle ne soit encombrante ou trop voyante. Enfin, je venais de me présenter à mon sauveur, qu’il fit à son tour d’une voix froide. Je ne sais pourquoi, j’avais l’étrange impression de l’embêter… Mais je n’en avais strictement rien à faire dans mon état… En tout cas, il souligna que je ne pouvais pas faire peur si le cas social de tout à l’heure revenait.

    « Pffff… Même pas vrai. »

    Pas crédible. Je me relevai à tâtons, remontant sur un siège de bar avec un peu de difficulté.

    « Remplis son verre, James ! Je lui paye celui-ci ! »

    Je lui fis un clin d’œil complice. Pour moi, valait mieux m’arrêter pour l’instant, le temps que je décuve un peu. Me retournant vers Gabriel avec l’air déterminé, je repris la conversation là où je l’avais laissé :

    « J’suis une guerrière moi aussi… Bon, ça ne se voit pas comme ça, j’suis petite et pas franchement très musclé ! Mais j’suis hypeeeeer forte ! »

    Pas crédible. Le barman se marrait de plus belle. J’avais encore assez conscience de mes actes et de mes paroles pour savoir qu’il ne valait mieux pas dire mon statut de mutante. J’étais à deux doigts, peut-être même que Gabriel pouvait le comprendre. Mais dans son cas, et vu comment je l’agaçai, il devait surtout se dire que j’étais complètement bourrée.

    Le porte du bar s’ouvrit de nouveau, et laissa pénétrer le garçon qui avait voulu me « raccompagner » tantôt et que Gabriel avait fait fuir. Il s’approcha de nous et posa sa main sur l’épaule de Gabriel pour l’obliger à se retourner.

    « Tu me suis dehors, mec. »

    Son autre main était proche de moi, et sans m’être retourné, je sentis dans mon dos un objet pointu et tranchant faisant pression contre ma colonne. Je mis un temps avant de me cambrer et comprendre ce qui arrivait. Les faits étaient simples : il faisait pression sur le guerrier à côté de moi en me menaçant pour le faire bouger. Après tout, s’il m’avait protégé tout à l’heure, sûrement n’allait-il pas risquer de me mettre en danger à nouveau.

    « Bon sang, mais t’es un obstiné, t’aime pas qu’on te dise non !
    - La blondasse, tu la ferme…
    - T’es vraiment trop méchaaaaaant ! »

    Bon, j’étais saoule, sous la menace d’une arme, consciente qu’il ne me ferait rien au vu de mon pouvoir (que je ne déclenchai pas pour l’instant) et parfaitement débile avec mes répliques… Je fis une moue boudeuse ainsi qu’un soupir qui en disait long. Pourquoi fallait-il que la soirée se passe comme ça ? Ce n’était pas possible, à New York, de se torcher purement et simplement sans avoir de problème ?
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 15:25

-Alors comme ça, Monsieur est un guerrier, c’est ça ?

Un guerrier? Il faut dire que Gabriel ne passait pas inaperçu avec son immense stature. Il fut cependant amusé par la question, totalement incongrue mais finalement peu étonnante venant d'une personne qui avait mit un point d'honneur à se bourrer la gueule. Il allait répondre quand elle reprit la parole apres un bref coups d'oeil vers James.

-Vos bandages ? Vous vous êtes fait mal ?

Il ne fut pas étonnant de voir ledit barman s’effondrer à nouveau de rire derrière son comptoir. Il faut dire que la plupart des personnes fréquentant ce bar étaient des habitués qui connaissaient les capacités du patron, ou alors qu'ils ne restaient jamais assez longtemps pour se poser la question. Etant donné que James était trop occupé à rire, c'est le confrériste qui lui répondit.

-Un guerrier? En quelque sorte oui. Même si de nos jours, "soldat" est un mot plus approprié. Quant à ses bandages, James a quelques petits soucis esthétiques dues à sa mutation. J'ai beau lui dire qu'il doit en être fier, il cache toujours ses doigts sous ses bandages affreux.

Oui, Gabriel n'avait aucun soucis à parler de mutation. Pour lui, c'était les mutants qui devaient dominer le monde, et les Homo Sapiens devaient se cacher à leur place. D'ailleurs, en parlant de la mutation de son collègue, le tueur ne put s’empêcher de se demander si la jeune femme faisaient partie de ces insectes qu'il côtoyait malheureusement souvent en ce bar. Car si le patron était un mutant, les habitués ne l'étaient pas toujours, bien qu'ils enviaient les dons qu'avait donné la nature au barman. Ledit barman montra sa main et gigota des doigts avant dde retourner à sa crise de fou rire. En attendant, la jeune femme avait soupiré, protesta sur le fait qu'elle serait apte à faire peur à quelqu'un. En effet, là elle ferait peur à une armée de bouteilles d'alcool. Mais c'est tout. Gabriel ne tint donc pas de sa réponse. ce qu'elle fit par contre, l'interessa.

-Remplis son verre, James ! Je lui paye celui-ci !

Certes ce n'était pas très galant de se laisser payer un verre par une dame. Mais Miller n'avait que faire des codes sociaux en cet instant. Il se laissa donc servir un nouveau Whisky par un barman enjoué. Le temps d'engloutir le verre d'un trait que déjà elle revenait à la charge.

-J’suis une guerrière moi aussi… Bon, ça ne se voit pas comme ça, j’suis petite et pas franchement très musclé ! Mais j’suis hypeeeeer forte !

Il va sans dire que James était maintenant aux abonnés absents. Pris d'une crise de fou rire plus énorme encore que la dernière, il s'excusa et se rendit dans une salle à l'arrière pour tenter de se calmer. Gabriel, lui, se retint de justesse de pouffer de rire et reussi à garder un air plutôt neutre. Cette jeune femme avait réussi à l'amuser, et cela faisait bien longtemps que le tueur n'avait vécu une situation aussi cocasse.

-Ha oui? Je demande à voir.

Malheureusement, le moment de franche rigolade fut interrompu par la porte du bar, s'ouvrant sur le type de tout à l'heure. Il s'avança et posa une main sur l'épaule du mercenaire, son autre main tenant un couteau pointé sur celle qui s'était nommée "Emy".

-Tu me suis dehors, mec.

-Bon sang, mais t’es un obstiné, t’aime pas qu’on te dise non !

-La blondasse, tu la ferme…

-T’es vraiment trop méchaaaaaant !

L'échange était tout à fait ridicule, et la scène semblait sortir d'un mauvais film hollywoodien. Gabriel se retourna ,le verre vide en main, et toisa le petit imbécile.

-Ok, ok on va sortir. Maintenant laisse la demoiselle ou j't'emplafonne ici même.

Gabriel avait beau être un tueur sans états d'âmes, la compagnie de l'autre folledingue l'avait amusé. Donc même si cela sortait de ses principes habituels, il essaya de tenir la jeune femme à l'écart. Si il s'agissait d'une femme quelconque, il aurait étalé l'autre sur place, sans tenir compte des risques pour elle. Il pensa donc qu'en parlant ainsi, l'autre la lâcherai pour s'occuper de lui, quitte à le suivre dehors si il le fallait.











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Emerson H. Grit
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 1:36

    Le barman avait l’air de bien s’amuser. Faut dire qu’avec les conneries que je débitais à la seconde, il avait de quoi se marrer. Mais je n’y prêtais pas attention, bien trop absorber par la voix de Gabriel qui m’expliquait ce qu’il était. Un soldat. Ouais, un soldat, un guerrier, c’était un peu la même chose dans le fond. A bien y regarder, on avait même changé un nom pour en mettre un moins agressif dans le fond, mais les deux faisaient exactement la même chose : la guerre.
    La suite m’intéressa d’autant plus, lorsqu’il parla de la mutation de James, présente sur ses mains et cachée par des bandages. Gabriel ajouta qu’il n’avait de cesse de dire à James d’être fier de ce qu’il était, et de ne pas le camoufler aux yeux des autres. Je plissais les yeux pour regarder le soldat à mes côtés (que je voyais un peu flou en réalité), pour essayer de mieux comprendre ce qu’il me disait (comme si le fait de plisser les yeux m’aider à mieux le comprendre). Ma concentration était à son summum !

    « C’est un choix de vie, on ne peut pas l’en blâmer non plus ! Dis-je philosophiquement avec une mine on ne peut plus sérieuse. On n’est pas tous prêt à assumer tout devant tout le monde. Je peux parfaitement comprendre ! »

    Et faut dire que j’étais particulièrement bien placée pour le comprendre, en effet. Vu le nombre de fois où ça m’avait joué des tours d’être une mutante, j’pouvais qu’avouer que le cacher avait souvent été pour moi plus qu’une nécessité. Mon pouvoir m’avait été particulièrement utile à Hawaï, mais dans le cadre de mon travail, c’était plus de l’exploitation qu’autre chose… James devait être gêné, ou devait avoir peur de faire mal, ce que je comprenais parfaitement. Mais avant que je puisse demander de voir ce qu’était sa mutation, il partit calmer son fou-rire plus loin, me laissant seule avec Gabriel. Faut dire qu’en matière de connerie, ce soir, j’en tenais une couche !

    « Je suis si peu crédible ? »

    J’avais l’air si innocente dans ma question. Je m’étais d’ailleurs tournée vers Gabriel pour la lui poser à lui. Au moins, probablement qu’il me répondrait franchement. Mais les choses s’envenimèrent rapidement, et l’autre type revint à la charge avec la ferme intention de faire payer ce que Gabriel lui avait fait (ou pas fait) tout à l’heure. James était loin, j’étais sensée calmer le jeu, mais n’étais pas en état de réfléchir.

    « Ok, ok on va sortir. Maintenant laisse la demoiselle ou j't'emplafonne ici même. »

    Une chose était sûre, je n’étais pas la seule à ne plus être très fraiche. Le gars allait répliqué et probablement tenté d’en mettre une à Gabriel, mais je pris la peine de me lever de ma chaise, de faire face à mon agresseur et de dire avec un sourire enjoué :

    « Ça va, on se calme, je vous suis dehors, Messieurs… Pfffffiou, c’que vous êtes lourds ! »

    Trop de testostérone. J’en faisais presque une overdose. Enfin, j’en tenais une couche, et j’avançai en trottinant joyeusement jusqu’à la sortie, pas inquiète pour un sous de ce qu’il pourrait m’arriver. Les deux hommes me suivirent et nous franchîmes ensemble les portes du bar. James nous avait-il remarqués ? Probablement pas, vu qu’il était toujours dans sa pièce en train de rigoler comme un tordu. Je sentais toujours la lame dans mon dos, mais ne m’en inquiétai pas pour autant.
    Il me força à avancer sur encore quelque mètres, j’avais levé les bras en signe de soumission, mais garder un petit sourire aux lèvres sans être le moins du monde soucieuse de ce qu’il pouvait m’arriver. Beaucoup aurait mis ça sur le taux d’alcool dans mon sang (qui devait être assez élevé, m’interdisant probablement de prendre la voiture). Trois autres gars attendaient dehors et n’avaient pas franchement l’air content… ou si, ils avaient l’air content de pouvoir mettre sur la gueule d’un mec…

    « Pfff, ramener des potes, ce n’est franchement pas cool…
    - La ferme ! »

    La réponse ne se fit pas attendre, le coup qu’il voulut m’assener non plus. Simplement, à sa grande surprise, la personne qui se retrouva à se tordre de douleur, ce n’était pas moi. Un petit rire m’échappa. J’étais complètement recouverte de métal, protégée de leurs attaques physiques et m’empressai de prendre le gars par son col de T-shirt ainsi que par son pantalon pour le balancer sur ses trois amis qui me regardaient, ébaubis. Il s’écrasa à leur pied, en se tordant par terre, tandis que je me frottais les mains avant de me tourner vers Gabriel.

    « Je te l’avais dit, je te l’avais dit ! »

    Je sautillais sur place en entamant une danse de la joie :

    « Je te l’avais dit que j’étais une guerrière ! »

    Mais de nouveau, l’alcool me monta à la tête et je manquai de me casser la figure devant Gabriel et nos nouveaux copains. Je me rattrapai à mon compagnon d’infortune maladroitement en titubant légèrement. Pas dit qu’il puisse rattraper trois tonnes au vol, ce pourquoi je repris ma forme humaine. Pfffou, quelle soirée !

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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 17:13

Spoiler:


Si la petite blonde était plus alcoolisée que la plupart des piliers à cette heure ci, elle tentait tout de même d'aligner les mots et d'avoir l'air sérieuse. Et il faut dire que ( et c’était tout à fait étonnant) cette dernière y arrivait presque!

-C’est un choix de vie, on ne peut pas l’en blâmer non plus ! On n’est pas tous prêt à assumer tout devant tout le monde. Je peux parfaitement comprendre !

Vlà qu'elle se mettait à philosopher. Gabriel avait beau en avoir dans le crâne, il avait aussi quelques bon verres à son actif et n'était pas en état de déblaterrer sur la condition mutante, qu'il aurait pourtant défendu avec vigueur en temps normal. Pour lui, il était inconcevable qu'un mutant soit obligé de se cacher derrière un déguisement, ou des bandages dans le cas du patron. Surtout que celui ci, n'avait aucune raison particulière de cacher son pouvoir qu'il maîtrisait parfaitement. Mais James était trop occupé à se poiler pour pouvoir en faire une démonstration. Miller se contenta donc d'hausser les épaules avec un air de dire "ouai ouai peut être".
Elle lui demanda aussi si elle était si peu crédible.. Là, Gabriel dû se retenir lui même de ne pas rire. Il faut dire que depuis le début de la soirée, sa jeune compagne avait fait preuve du maladresse phénoménale et racontait vraiment n'importe quoi.

Cependant, l'arrivée de l'autre imbécile les empêcha de continuer cette fascinante conversation. Loin de se douter que ses paroles allait les agacer plus qu'autre chose, il était assez fier de sa réplique qu'il trouvait à la fois virile et héroïque. Néanmoins la jeune femme râla et le trio d'enfer sortit du bar.. Pour trouver dehors un nouveau trio bien moins comique. Trois petites frappes prêtent à se jeter sur celui que leur maître aura désigné. Pitoyable. Et la maladresse de la petite blonde ne se fit pas attendre..

-Pfff, ramener des potes, ce n’est franchement pas cool…

- La ferme !

*Knuck*

-WOUAAAAHHHH

Knuck? Wouah? Résumons la scène.. Le pauvre type vient de lui demander de la fermer, et pour montrer qu'il est le mâle alpha (oui, le macho), il accompagne la parole d'un magistral coups de poing. Mais au lieu d'entendre le bruit du choc contre la peau et le cri de douleur de la fille, Miller entend comme un choc sourd, comme si on frappait sur une plaque d'acier. Le deuxième son perçu est un cri de douleur masculin. N'ayant pas eu le temps de s'interposer, Gabriel se contente d'observer plus en détail les deux protagonistes.
Malgré la pénombre, il arrive discerner sur Emy quelque chose comme une armure de fer recouvrant tout son corps.. Non, c'est plus que ça.. cette armure, c'est son corps, l'acier semble recouvrir tout son corps comme une seconde peau.. Pas le temps d'observer d'avantage, que déjà, le colosse qui a échangé sa place avec la petite dame bourrée attrape l'abruti et le balance au pied de ses potes avant de se retourner vers Gabriel, et sautiller sur place.

-Je te l’avais dit, je te l’avais dit ! Je te l’avais dit que j’étais une guerrière !

Le tueur n'en revenait pas. Et les trois bandits non plus. Si Gabriel cachait sa surprise derrière un visage neutre, les trois zigotos tiraient des gueules pas possibles et semblaient prêt à se pincer pour être sur de ne pas rêver. Le tireur d'élite ne put qu'aligner quelques mots:

-Alors là tu m'épates.

C'est ce moment qu'elle choisit pour s’effondrer à nouveau sur lui, et là, Miller sentait que le corps d'acier de la petite femme n'allait pas être simple à freiner.. Prit par le temps, il se contenta de contracter tous les muscles de son corps pour la retenir au moins un peu. Par chance, il réceptionna le corps léger d'une femme en chaire et en os. Il l'aida à se relever puis sourit, amusé.

-Reste là une minute la guerrière.

Puis, regardant les trois autres, il trouva injuste qu'ils ne subissent pas le même sort que leur petit copain. Il s'avança donc vers eux, enjamba le pauvre type par terre et leur fit une remarquable démonstration de son sport préféré: le Noble Art, ou plus communément appelé la boxe anglaise. Sans leur laisser le temps de réagir, il enchaîna quelques coups meurtriers sur le premier qui lui tomba sous la main. Jab, Direct du droit dans le pif, crochet du gauche dans l'abdomen et pour finir, un uppercut qui le souleva du sol un moment avant de le laisser inconscient. Il attrapa ensuite un deuxième par le col et le souleva de terre.

-Me faites pas d'mal!

Miller tourna la tête vers la jeune femme, concentrant son énergie dans ses mains.

-Hey tête de fer! T'es pas la seule à pouvoir balancer les gens les gens comme ça!

Les six secondes étaient largement écoulées lorsqu'il reporta son attention sur l'idiot qu'il tenait. Gabriel lâcha le délinquant, qui s'envola littéralement à grande vitesse et s'écrasa contre une voiture, défonçant la carlingue sous la force du projeté. Le type devait maintenant avoir tous les os de son corps en miette, mais le tueur ne s'en inquiéta pas. Son pouvoir pouvait ressembler à une super force d'un premier abord. mais pourtant il s'était contenter de le lâcher et n'avait donné aucune impulsion. A voir maintenant si l'esprit embrumé de la jeune femme comprendrai vraiment ce qu'il venait de se passer.

Malheureusement, ses propres capacités étaient diminuées à cause de l'alcool, et il avait légèrement oublié le troisième larron qui le frappa dans le dos. Gabriel s'avança, sonné, puis se retourna prêt à faire face.

*Coups de feu, suivit d'un cri de douleur*

Le genou du délinquant vola en éclat. Celui-ci tomba et hurla de tout ses poumons avant de s'évanouir sous la douleur. Gabriel chercha l'origine du tir, et ne fut pas surpris de voir James debout dans l'entrée du bar, la main levée et le doigt fumant. Les bandages recouvrant sa main avaient disparu et on pouvait maintenant apercevoir comme des trous dans l'avant de ses doigts, par lesquels s'échappaient une légère fumée qui disparut peu à peu. Un faciès furieux avait remplacé le visage souriant du barman.

-Putain mais c'est qu'ils viendraient même menacer mes clients! J'vais leur apprendre moi!

Gabriel se contenta de sourire, James était un vieux de la vieille et il valait mieux ne pas l’énerver, bien que le tueur le préférait ainsi: hargneux, et n'hésitant pas à utiliser ses doigts qui lui servaient de revolver.




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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 21:05

    A quel moment les choses avaient dégénérés à ce point ? Je n’en avais pas la moindre idée. J’avais du mal à réfléchir. Il me semble qu’à partir du moment où j’ai failli me casser la figure sur Gabriel, les choses me sont apparues beaucoup plus floues qu’à l’ordinaire. J’avais du mal, je me sentais mal. J’avais envie d’aller me coucher et d’oublier ma soirée, ces rencontres, cette situation qui me mettait finalement dans un embarras. Je pris l’initiative de me mettre à terre, de m’asseoir pour éviter de me casser la figure pour de bon.
    Mais tout s’enchaina. Pourquoi m’étais-je dévoilée ? Pourquoi avais-je montré mon pouvoir ? C’était sûrement de la légitime défense, le seul moyen que j’avais eu pour me protéger du coup qu’il allait me porter sinon. Gabriel en avait été surpris, ou du moins, s’il ne me le montra pas, il me le dit. Et puis, il me dit de rester à ma place et d’admirer simplement. Il s’occupa du premier mec sans sourciller un seul instant, avec une violence qui me fit détourner le regard.
    Oui, lui, c’était un guerrier. Moi, je n’étais pas de cette catégorie-là. J’étais une petite joueuse à côté de ce qu’il était capable de faire. Il attira mon attention peu après, mais je ne pris même pas la peine de l’écouter. J’entendis un cri puis un grand fracas, sans spécialement comprendre ce que c’était, ni d’où ça venait. Ensuite, je compris que le gars restant attaqua Gabriel par derrière. Je me levais dans la précipitation pour aller l’aider, le sortir de cette galère. Il avait l’air désorienté, complètement pris au dépourvu…

    Puis il y eu un coup de feu.

    Ce coup de feu me fit sortir de mes gonds : je sursautai en regardant en face de moi, et comme pris d’une peur soudaine et tenace, je me recouvrai entièrement de métal. Pour le coup, je m’étais même cassée la figure... J’osai à peine comprendre, savoir si quelqu’un était blessé ou non. Le rouge recouvrit rapidement le sol, le cri du délinquant me sortit de nouveau de ma torpeur. C’était lui qui était touché, non Gabriel. Un soupir m’échappa. Mais la situation était sérieuse.
    Je fis quelques pas pour rejoindre Gabriel. Toujours sous ma forme métallique, un peu dans les vapes, il fallait l’avouer. J’enlevai l’écharpe que j’avais autour du cou pour me pencher vers le corps sans vie de l’autre gars. Son genou était explosé, il se vidait de son sang. Je me contentai de faire un garrot avec le tissu que j’avais pour éviter d’avoir plus d’ennuis encore. S’il venait à mourir, comment pourrais-je me regarder en face ?

    « Tu m’as traité de tête de fer, nan ? »

    Je fis mine de rien en regardant Gabriel. Il n’avait pas l’air très frais, la violence dont il avait fait preuve en disant long sur sa haine… Je préférai de loin faire preuve d’humour pour détendre un peu la pression que je me mettais à moi-même. Lui faisant un sourire, je lui assenai un violent coup de poing au niveau de l’épaule pour lui faire comprendre que je n’étais pas du genre à être une « tête de fer ».

    « Tiens, ça t’apprendra ! »

    Je repris mon sérieux lorsque James arriva à notre niveau. Pour moi, la situation était claire :

    « Enfin… Je pense que maintenant, on peut dire que c’est vraiment une soirée de merde. »

    Et j’aurais bien voulu m’en laver les mains. Mon oreille bourdonnait, ma tête me tournait encore et j’avais un mal fou à aligner mes phrases. Ça piquait fort dans ma tête. Le bruit était assourdissant pour tout dire. Je crois que j’étais plus en état de choc qu’autre chose. Qu’est-ce qui me mettait dans cet état ? Le sang ? Oui, ça devait être ça… le sang. Comme pour Katty. Je repris ma forme humaine et m’empressai de dire :

    « On est censé faire quoi maintenant, avec ces bêtises ? Ces mecs doivent aller à l’hôpital, on ne peut pas les laisser comme ça !… »

    Il fallait que je me sorte de mes pensées. Il fallait que j’arrête de penser. Pourtant, je m’impliquai dans ce bordel infâme en fonçant tête baissée dedans. Mais plus je baissais les yeux pour constater le sang qui recouvrait déjà la terre, moins je me sentais bien. Pourtant, l’hémorragie était arrêtée, ses jours n’étaient plus vraiment en danger… Le gars sur la voiture ne risquait pas grand-chose tant que les secours arrivaient… Bordel, mais c’que j’avais mal au crâne…

    « Y’a pas moyen de réfléchir ici… »

    Je me pinçai l’arête du nez, comme si ça allait me faire passer la douleur, ou que ça allait me permettre de mieux réfléchir. Mais y’avait pas moyen. C’était comme si je prenais pleinement conscience de ce qu’il se passait… et que cette conscience me faisait mal.

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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeSam 17 Sep 2011 - 16:31

Gabriel était fier de son boulot ce soir, même si il était déçu que James se soit occupé du troisième. Celui qu'il avait défoncé à coups de poing mettrait au moins un mois avant de pouvoir à nouveau mâcher correctement. Quant à celui qu'il avait encastré dans la bagnole, encore faudrait-il pouvoir le sortir de là. Boarf les pompiers faisaient des merveilles de nos jours. Et puis il se foutait totalement de savoir si l'autre allait survivre ou pas. Il était trop occupé à essayer de garder l'esprit clair malgré l'alcool qui lui montait maintenant d'un coups à la tête.

La p'tite blonde avait flippé en voyant le type foncer sur le tueur et en entendant le coups de feu, mais cela n'avait fait que de lui faire reprendre ses esprits et elle vint rejoindre les deux hommes sous sa forme métallique. A la plus grande surprise de Miller, elle enleva son écharpe pour faire un garrot au type qui n'aurait pas hésité à l'embarquer, la violer, la tabasser et la buter. M'enfin Gabriel n'en tint pas compte et se contenta de faire un signe de tête à James pour dire que tout allait bien.

-Tu m’as traité de tête de fer, nan ? Tiens, ça t’apprendra !

La claque qui s'ensuivit, bien que d'apparence amicale, fut d'une violence inouïe pour une femme de cette taille. Gabriel recula sous la force du coup et porta la main à son épaule sur laquelle il pouvait presque sentir l'hématome se former.Il aurait répliqué encore plus violemment si James n'était pas arrivé à temps.

-Enfin… Je pense que maintenant, on peut dire que c’est vraiment une soirée de merde.

-ça tu l'as dit! ça va me faire perdre des clients tout ça! Déjà que les filles venaient pas souvent!

Il se mit à rire. Encore. Gabriel, lui, était encore énervé par le coups qu'il venait de recevoir donc il ne dit rien.

-On est censé faire quoi maintenant, avec ces bêtises ? Ces mecs doivent aller à l’hôpital, on ne peut pas les laisser comme ça !…

-Ils l'ont cherchés. J'vais quand même appeler les s'cours, ce s'rait con qu'ces fils de pute crèvent devant ma bâtisse.

Il cracha au visage du mec au genou explosé puis reparti pour le bar. Gabriel n'avait qu'une envie, c'était s'enfiler un verre d'alcool bien fort pour faire passer le gout de bile qui l'avait envahit. Il se calma petit à petit.

-Y’a pas moyen de réfléchir ici

-Les secours vont arriver. Vaut mieux qu'on soit pas là pour les accueillir si tu vois ce que je veux dire.

Aillant eu quelques soucis avec les autorités il y a quelques années, il préférait ne pas avoir à tuer plus de
gens pour garder l'anonymat. Par contre, pourquoi n'avait il pas laissé la fille toute seule? Il n'en avait aucune idée. Surement car elle était une mutante comme lui, et qu'elle était quand même canon.

-Où tu veux aller?

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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 14:57

    Ok. Là, il me faisait passer pour une grosse angoissée de la vie qui ne savait pas se tenir devant un peu de sang. Et c’était un peu le cas, surtout lorsque je n’étais pas en pleine possession de mes moyens. James venait de quitter les lieux pour aller appeler les secours, moi, je restais droite comme un piquet, les yeux plissés, à regarder Gabriel comme pour essayer de lire en lui. C’était quoi que ce type ? C’était quoi son délire aussi ? Prenait-il sincèrement plaisir à voir souffrir des gens ? Était-il vraiment un guerrier ?
    La soirée aurait pu très mal finir pour moi, et je lui en devais une fière chandelle, mais j’avais beaucoup de mal avec sa façon d’agir et son sadisme naturel. Peut-être parce que je n’y étais pas habituée, ou que je tenais une trop grande candeur d’esprit en pensant que tout le monde est beau et gentil. Mais les faits étaient là : j’avais déjà eu à faire à la violence, je l’avais vécu, enduré… est-ce que pour autant j’arrivais à la supporter ? Non. Elle m’horripilait plus qu’autre chose, me rendait folle de rage, d’incertitude, de doute.
    Elle me noyait, m’accaparait, me tuait à petit feu. Elle n’était pourtant qu’un moyen d’expression parmi tant d’autres : un moyen d’exprimer la haine, la rancœur, la peine, la souffrance. Dans le cas de Gabriel, je songeai surtout à une colère refoulée et palpitante, qui battait dans son cœur et s’écoulait en lui, tel un venin. Enfin, à quoi bon penser à tout cela dans mon état ? J’avais l’impression de m’emballer, je me disais me faire des idées, mais je devrais forcément tirer ces choses-là au clair, un jour.

    « Oh. Ouais, vaut mieux pas. »

    Je dis cela en étant un peu paumé. Il m’avait tiré de mes pensées, et sa voix me semblait un peu froide. Un peu ? Non, elle m’en donna des frissons. J’étais sûrement plus sensible à tout dans mon état, plus à fleur de peau. C’était l’alcool qui me rendait si chiante. Et puis, Gabriel me demanda ou est-ce que je voulais aller, pour fuir les lieux du crime.

    « Parce que tu veux venir avec moi ? »

    J’étais plus interloquée qu’autre chose. Depuis tout à l’heure, j’avais l’impression qu’il me faisait la tête pour le coup que je lui avais porté, et la réaction que j’avais eu vis-à-vis du blesser ; m’enfin, il me fallait me rattraper, parce qu’à bien y réfléchir, ma phrase risquait de le vexer :

    « C’est pas que ça me dérange, mais je ne pensais pas que… enfin, voilà. »

    Bon, de toute façon, pour m’expliquer et me rattraper, je n’avais jamais été particulièrement doué. Moi et les relations humaines, ça faisait dix milles.

    Je tournai la tête de gauche à droite en regardant la rue, me demandant ou est-ce que pouvait se trouver mon appartement à cette heure-ci. Probablement qu’il n’avait pas bougé de sa place, qu’il était toujours au même endroit. Mais j’étais bourrée et n’avais strictement aucun sens de l’orientation. J’aurais bien proposé à Gabriel de m’accompagner chez moi, si seulement je savais ou je vivais. Me voilà dans une situation bien ridicule… encore.

    « Euh… J’crois que je vais te suivre, si tu as une vague idée ou aller… »

    Le plus sage à faire.

    « Et un moyen de transport plus rapide qu’à pied… »

    Le plus utile, dans notre cas.

    « Parce qu’à dire la vérité : je ne sais pas comment je suis venue ici. Et si l’une de ces voitures et la mienne, je ne saurais pas la conduire. De toute façon, je n’ai pas de voiture… »

    En voilà, un résonnement logique !

    « Mais je peux te poser une question ? »

    Oh non… Voilà que l’alcool et ta curiosité naturelle reprenne le dessus sur ta raison…

    « T’es quoi comme genre de guerrier ? Non parce que sérieusement… t’es pas un simple humain, t’es plus du genre « mutant ». Mais t’es aussi du genre que j’irai pas chatouiller, finalement… »
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 15:57

La nana avait complètement paumée. Gabriel ne savait pas à quoi elle pouvait bien penser en cet instant, mais c’était une belle connerie que de rester planté là à attendre de se faire cueillir par les flics. Bien qu'une petite patrouille ne serait jamais assez pour les arrêter. Le tueur lui demanda où elle comptait aller mais sa réponse ne lui plu pas du tout..

-Parce que tu veux venir avec moi ? C’est pas que ça me dérange, mais je ne pensais pas que… enfin, voilà.

V'là qu'elle le jetait maintenant. Bon ok, il était lui même surpris par sa propre réaction. Mais de là à se faire rembarrer comme ça alors que la p'tite dame ne tient même pas debout sans chaperon.. Il tenta de rester calme.

-Comme tu veux.

Sans un mot de plus il s'éloigna de quelques pas. Il n'était pas du genre à avoir des remords, ni à être galant au point de vouloir absolument la raccompagner chez elle pour pas qu'elle se fasse attaquer par d'autres abrutis comme ils avaient pu en rencontrer pendant la soirée. Elle voulait rentrer seule? Tant mieux ça faisait un poids en moins! Le tueur allait pouvoir se prendre une petite bière au passage, puis rentrer à la confrérie.
Mais v'là t'y pas qu'elle lui adresse à nouveau la parole.

-Euh… J’crois que je vais te suivre, si tu as une vague idée ou aller… Et un moyen de transport plus rapide qu’à pied…

Une vague idée? Il avait surtout dans l'idée de l'envoyer à vitesse mach 3 s'enfoncer dans une poubelle.
Enfin bon, il se retourna et tenta de rester calme. Apres tout, elle n'était plus très sobre et lui non plus. Il y avait peut être moyen de moyenner quelque chose! Il n'eu pas le temps de répondre qu'elle continua sur sa lancée.

-Parce qu’à dire la vérité : je ne sais pas comment je suis venue ici. Et si l’une de ces voitures et la mienne, je ne saurais pas la conduire. De toute façon, je n’ai pas de voiture…

Pitoyable n'est ce pas? Gabriel, même si pendant un temps c'etait presque le cas, ne se voyait pas du tout comme le protecteur de la veuve et de l'orphelin. Et à vrai dire, la nana pouvait bien finir en cellule de dégrisement ou en taule, le tueur dormirait toujours la conscience tranquille. Mais elle s'était quand même levée pour lui porter "secour" lorsqu'il s'était fit avoir par le troisième larron, et Gabriel detestait les dettes, qu'elles soit minimes ou non.

-J'ai un jeep garée derrière.

La communication, n'était déjà pas le point fort du mercenaire en temps normal, mais là il y allait fort. Il lui balança l'information, à elle d'en faire ce qu'elle voulait. Soit elle le suivait, soit elle s'en allait toute seule. Il se mit à nouveau à marcher et elle dut le suivre, car il l'entendit à nouveau brailler.

-Mais je peux te poser une question ?

Oh putain quoi encore? Les sirènes commençait à se faire entendre au loin et vlà qu'elle voulait le questionner. Il s'arreta un instant et tourna le regard vers elle.

-T’es quoi comme genre de guerrier ? Non parce que sérieusement… t’es pas un simple humain, t’es plus du genre « mutant ». Mais t’es aussi du genre que j’irai pas chatouiller, finalement…

-Ouai j'suis un mutos. Un de ceux qu'il faut pas emmerder sinon tu finis encastré dans une voiture comme l'autre type. J't'ai pourtant montré.

Il reprit sa marche vers la jeep. Mais quelle question! Franchement, comme si c'était le moment de palabrer. en plus il lui avait fait une démonstration! Bref, Gabriel marchait rapidement en grommelant dans sa barbe. Il espérait que cette soirée finisse mieux qu'elle n'avait commencé.
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Emerson H. Grit
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeVen 23 Sep 2011 - 13:01

    Sa réponse avait été cinglante, pour ne pas dire qu’elle m’avait foutue un sacré coup. L’avais-je mis de mauvaise humeur ? Sur son visage, pourtant si froid, se discernait une sorte d’agacement, surtout au vu de mes premières questions. J’avais l’impression qu’il y avait un blocage quelques part qui nous empêcher de nous comprendre. J’avais l’impression d’avoir à faire à un mur, aussi épais que large que haut. C’était franchement déstabilisant. Ça ne m’était jamais vraiment arrivé de me retrouver devant une personne qui réagissait comme ça. J’avais l’impression d’être fautive, d’avoir fait quelque chose de mal, de devoir être puni. C’est fou comme la culpabilité pouvait me gagner rapidement lorsque je n’avais pas possession de mes pensées et capacités.
    De toute façon, la suite de son discours conclue rapidement que le temps de la rigolade était finie. J’avais limite l’impression qu’il me menaçait clairement, me disant qu’il serait capable de me faire comme l’autre gars dans la voiture. Je pâli légèrement, baissant les yeux. Il avait l’air pressé et vexé, c’était sûrement ça. C’était forcément ça. Je n’avais pas fait tout dégénéré d’une façon si extraordinaire, je n’avais pas ce talent. Enfin si, mais c’était maladresse habituelle… Mais qu’avais-je fait pour l’énerver autant ? C’était le fait d’avoir été surprise par sa proposition de rester ensemble pour le reste de la soirée ?

    « Bon… Je te suis. »

    Voilà, à mon tour de me renfrogner. De toute façon, ce n’était pas dans mon intérêt de me monter contre lui et de me le mettre à dos. Ça ne m’enchantait pas de devoir m’écraser, mais dans le cas présent, je n’avais pas mon mot à dire. J’étais de toute façon trop sous l’emprise de l’alcool et mon discours n’aurait pas été convaincant. Nous primes donc le pas jusqu’à sa Jeep qui était, semble-t-il, garé derrière le bar. James avait appelé les pompiers et l’on entendait déjà les sirènes retentirent au bout de la rue. Combien de temps est-ce qu’il nous fallut pour arriver au niveau de sa voiture ? Pas plus de cinq minutes. Je titubai toujours un peu, suivant le chemin, silencieuse. J’étais vraiment gênée, je ne savais pas trop ou est-ce que tout ça allait me mener.
    Nous montâmes dans la voiture. Il me semblait que Gabriel n’était pas plus en état que moi pour conduire, mais qu’il était plus à même de le faire de nous deux. Je m’installai sur le siège avant et attendis que Gabriel démarre la voiture pour filer d’ici. Il avait raison, mieux valait ne pas être dans le coin quand ils arriveraient pour déblayer les corps des trois gus. J’me demandais d’ailleurs comment est-ce qu’ils allaient faire pour sortir le gars de la voiture, ou encore, pour sauver celui avec la jambe en morceau. A bien y penser, j’avais laissé mon écharpe en garrot sur la jambe de l’autre type… Chier. Le silence était pesant dans la voiture, et je ne sais si lequel des deux, ma témérité ou ma bêtise, me poussa à poser une question :

    « J’aimerais juste savoir… »

    Je marquai une pause, posant mon regard sur Gabriel. Ça allait probablement le mettre en colère, ou le fâcher, peut-être même le frustrer, mais je n’étais pas en pleine possession de mes moyens pour comprendre ce genre de chose :

    « Je t’ai vexé ? »

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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeSam 24 Sep 2011 - 9:12

A ce moment-là, Gabriel était plutôt sur les nerfs. L’alcool et les péripéties de la soirée le rendait aigre.. Déjà que d’habitude, il n’est pas le plus sympa, là, il venait même de la menacer indirectement. Pourtant c’était une mutante, et le tueur respectait ses confrères en temps normal. Mais là, c’en était trop. Les sirènes et ses questions.. Tout cela ne l’aidait pas à réfléchir. Où allaient-ils aller maintenant ? Il n’en savait trop rien pour le moment, il se contentait de marcher vers la bagnole. Sacrée pourriture elle semblait être si loin. V’là que la p’tite femme avait cessé de parler. Tant mieux, ça lui faisait des vacances. Diable comme il l’avait trouvée sympathique dans son armure.. Mais plus le temps passait et plus il avait des doutes. Elle avait aidé cet humain blessé.. Pourquoi ? Il allait falloir creuser ça.. Mais pas tout de suite..

Ils arrivèrent devant la petite Jeep, il prit place au volant et elle juste à côté. Conduire dans son état n’allait pas être de la tarte mais laisser conduire la p’tite relevait du suicide. Il tourna donc la clef et démarra prenant une rue opposée aux sons des sirènes. Il se calma en les entendant s’éloigner petit à petit, et, bien que restant en alerte, il se detendit un peu dans son siège. Le silence qui s’ensuivit était divin. Elle la fermait, il pouvait maintenant penser à l’endroit où ils allaient se rendre. Un autre bar ? Avec ce qu’ils avaient bu, ils allaient déjà se reveiller avec un mal de crâne terrible. La confrérie ? Quelle idée.. L’hôtel ? Hum ce ne serait pas déplaisant, mais bon, proposer ça à une femme qui pourrait le désosser si il la brusquait n’était pas vraiment malin, et encore moins en roulant. Peut-être chez elle ? Ça paraissait être une bonne idée. Au mieux elle le laissait camper chez elle, au pire il rentrait SEUL, ce qui était déjà pas mal.

Mais elle devança sa question et en posa une.. D’un autre genre..

-J’aimerais juste savoir… Je t’ai vexé ?

Surprise totale. Il avait l’air vexé ? Bon ça voulait dire qu’elle n’avait peut-être pas relevé la menace et qu’elle prenait ça à la légère. Peut être qu’en fait il était un peu vexé parce qu’elle n’avait même pas regardé quand il avait encastré l’autre con. Mais bon il n’était pas une gamine sans cervelle et donc il n’y pensait plus un instant. Il se contenta d’afficher un rictus amusé, et caressa sa cicatrice d’une main.

-Vexé ? T’en as de bonnes. Je sais pas ce que tu veux dire par là, mais je pense que tu te goures.

Bon ça c’était dit, il allait bien voir si elle allait continuer et expliquer ce qu’elle voulait dire. Apres tout, il n’allait pas la supplier pour qu’elle le fasse. Il braqua le volant, évitant ainsi d’abimer le pare choc sur un piéton qui traversai à ce moment-là, puis reprit la route normalement. Bon maintenant, la destination.

-T’as peut être un endroit où tu souhaites aller ? Tu saurais nous conduire chez toi ?

Peut-être allaient-ils enfin voir la fin de ce merdier..
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeDim 25 Sep 2011 - 12:33

    Ça avait l’air de l’amuser. Pourtant, ça n’avait rien de particulièrement drole. Soit il me cachait très bien son jeu, soit il n’était en effet pas vexé du tout… mais sur le dernier point, j’en doutais sérieusement. J’avais été silencieuse, refoulant ce que j’avais envie de dire. Maintenant qu’il me donnait l’occasion de l’ouvrir et de parler sans avoir l’impression d’être un microbe, j’en profitais largement :

    « Ce que je veux dire par là c’est que t’as pas forcément l’air d’un gars hyper avenant et proche des gens, tu vois ou je veux en venir, non ? Mais y’a quand même un contraste entre ton comportement actuel et celui que tu avais tout à l’heure. Alors, je ne sais pas… J’ai comme l’impression que j’ai pu faire quelque chose de mal et qui ne t’a franchement pas plu… Et comme je ne sais pas ce que c’est, que j’ai la sensation d’être une vilaine petite fille qu’on punie… J’aimerai au moins comprendre pourquoi je suis punie. »

    J’avais une légèreté dans ma façon de parler, une certaine insolence, qui avait de quoi en irriter plus d’un. Je savais qu’il risquait de ne pas trop apprécier mon ton, mais je n’en avais strictement rien à faire. J’étais partie dans une diarrhée verbale qui ne voulait pas s’interrompre, un exutoire comme un autre qui m’aidait dans mon action. J’étais lancée, et pas même un mur ne pourrait m’arrêter dans ma lancée. Reprenant à la suite, je fixais Gabriel avec un petit sourire innocent, de ceux qui disent « non, sérieusement, j’te comprends pas ! » :

    « C’est le coup ? J’ai frappé trop fort ? Ou alors, c’est parce que ça m’a fait très étrange que tu me demandes si j’ai un endroit ou aller ? Ou peut-être que c’est parce que j’ai évité à l’autre gars de se vider de son sang et d’apporter des soucis à James ? Non, faut que tu me dises. Je veux comprendre… Je veux comprendre c’est quoi ton problème. »

    Au moins, ça avait le mérite d’être clair. Restait à savoir s’il avait la patience de répondre et me supporter encore. Ce dont je doutais sérieusement. J’allai probablement finir abandonner sur le bord de la route, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça pour le coup. C’était peut-être même une solution infiniment plus raisonnable que de rester avec lui. Après tout, il n’avait pas l’air commode, c’était une sorte de tueur à sang froid, impassible à la vue du sang et d’un homme qui se meurt… Que dire de plus ? J’étais tout bonnement en présence d’un psychopathe, à sa merci, un peu apeuré mais pas trop. Il évita un piéton de justesse en braquant comme un barge. Moi, je m’accrochai à mon siège, les ongles plantés dedans.

    « Oh… Et ouais, je sais à peu près ou j’habite. Rejoins juste le centre de New York et je te guiderais de là. Enfin… Si tu veux toujours me ramener chez moi hein. »

    Mieux valait préciser.

    « Et si t’es sûr de pouvoir conduire en fait, parce que t’as l’air aussi frais que moi… »

    Oh, allez, une petite provocation de rien du tout. Ça ne faisait de mal à personne. Et c’était gratuit.
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeDim 25 Sep 2011 - 18:53

La route défilait devant ses yeux. Un feu, un virage, un carrefour, il avalait la route à bonne allure malgré son état d’ébriété apparente. De temps en temps, il plissait les yeux, fronçait les sourcils ou remuait la tête pour se réveiller. Gabriel connaissait ce sentiment de fatigue, cette perte de concentration, mais il en fallait plus pour l’arrêter. Il allait se battre contre cette faiblesse, et la vaincre, comme toujours. La p’tite nana reprit son char. Il lui fallut un instant pour qu’il puisse donner un sens à ses phrases, qu’il perde l’habitude de ce silence qui lui plaisait tant. Elle enchaîna les mots d’un ton qui ne lui donnait qui l’irritait au plus haut point. Cependant, il s’efforça de l’écouter. Magneto prônait la suprématie des mutants et leur égalité. Mais il enseignait aussi à respecter ses frères mutants, et à ne pas être belliqueux sans raison apparente avec eux. Si la plupart des membres de la confrérie oubliaient souvent cette partie, le tueur avait assimilé les règles de la maison et voulait approfondir la discussion avant de pouvoir juger.

-Ce que je veux dire par là c’est que t’as pas forcément l’air d’un gars hyper avenant et proche des gens, tu vois ou je veux en venir, non ? Mais y’a quand même un contraste entre ton comportement actuel et celui que tu avais tout à l’heure. Alors, je ne sais pas… J’ai comme l’impression que j’ai pu faire quelque chose de mal et qui ne t’a franchement pas plu… Et comme je ne sais pas ce que c’est, que j’ai la sensation d’être une vilaine petite fille qu’on punie… J’aimerai au moins comprendre pourquoi je suis punie. C’est le coup ? J’ai frappé trop fort ? Ou alors, c’est parce que ça m’a fait très étrange que tu me demandes si j’ai un endroit où aller ? Ou peut-être que c’est parce que j’ai évité à l’autre gars de se vider de son sang et d’apporter des soucis à James ? Non, faut que tu me dises. Je veux comprendre… Je veux comprendre c’est quoi ton problème.

-Non, j’suis même exactement le contraire si tu veux tout savoir. Quant à mon comportement, s’il a changé, c’est que cette soirée est devenue merdique. Pas parce que t’as osé m’frapper. Mais je ne comprends pas pourquoi t’as aidé ce type. Il allait t’emmener, te violer et te tuer ou te balancer dans un fossé. Tu fais tes choix. T’es une grande fille. Mais putain pourquoi aider un humain ? Que ce type meurt ou pas, avec l’autre encastré dans la bagnole, ça n’aurait rien changé pour James. D’façon il l’aurait buté si tu n’avais pas été là.

Sa voix ressemblait plus à un grognement qu’à autre chose, mais il se concentrait suffisamment pour que ce soit audible et à peu près sensé. Plus le temps passait, et plus cette histoire le taraudait. En tout cas, elle n’était pas de la confrérie, et ne semblait pas en connaitre les principes. Pire, elle ne semblait pas être en phase avec eux. Si il s’avérait qu’elle était de l’institut, il la tuerai sans remords. Mais bon, elle n’avait quand même rien dit pour le mec qui avait « fusionné » avec la bagnole, et l’avait accompagné malgré ce qu’il avait fait. Donc soit elle était vraiment trop bourrée pour savoir ce qu’elle faisait, soit elle n’en faisait pas partie.

-Oh… Et ouais, je sais à peu près où j’habite. Rejoins juste le centre de New York et je te guiderais de là. Enfin… Si tu veux toujours me ramener chez moi hein.

Gabriel se contenta d’hocher la tête. La durée de leur trajet ensemble risquait de dépendre entièrement de ce qu’elle allait répondre à ses questions. Il prit la direction du centre, entrant dans une circulation plus dense malgré l’heure tardive. Et elle, elle continua sur une plaisanterie moqueuse.

-Et si t’es sûr de pouvoir conduire en fait, parce que t’as l’air aussi frais que moi…

-Si t’as trop peur tête de fer, t’as qu’à enfiler ton armure.

De l’esprit. Comme si c’était le moment de faire de l’humour. Enfin bon il faut dire que la tension était palpable dans la petite jeep et que ce petit échange ne mangeait pas de pain.
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeDim 25 Sep 2011 - 20:47

    « Je l’envisageai sérieusement, dis-je avec un sourire moqueur. »

    Je devenais presque désagréable, mais sa conduire était de plus en plus dangereuse. Mais c’était propre à la tension palpable qui régnait entre nous. Une chose était sûre, on n’était pas d’accord sur plusieurs points. Pour lui, j’aurais dû laisser crever l’autre gars, sans rien dire, sans rien faire. J’étais outrée, aberrée qu’on puisse penser de la sorte. Il avait l’air de tellement détester les humains, avec une telle force. J’en étais un peu choquée, comprenant pourtant ce qu’il n’aimait pas dans ce monde…

    « Ok génial, si j’avais pas été là, ça aurait une véritable hécatombe ! Mais c’est pas grave, parce que c’est vraiment de misérables petites sous-merdes ! »

    Ironie, quand tu nous tiens. Espérai-je juste lui mettre l’absurdité de son raisonnement sous le nez ? Au moins. C’était le minimum que je puisse faire. Pas sûr que ça marche plus que ça, que ça le raisonne, ou bien qu’il comprenne ce que je voulais dire. Je pensais qu’il y avait des enfoirés dans les deux camps, humains comme mutants, et les pires n’étaient souvent pas ceux qu’on pensait. Mon propre vécue me permettait d’en juger.

    « Non mais bordel de chien, tu t’écoutes ! T’es qui pour prendre des vies ? »

    Il me faisait sortir de mes gonds, complètement. Mon raisonnement ne tenait pas toujours la route, mais au moins, je tentais d’exprimer vaguement ce que je pensais. Ce n’était pas facile, ça se bousculait dans ma tête, et ça tapait fort aussi, au vu de l’effet de l’alcool. Je revenais sur ce qu’il disait : selon lui, ces mecs avaient sûrement eu en tête de me violer ou de me tuer. Il avait probablement raison, et c’était sûrement le pire. Mais je ne voyais pas les choses comme ça, je savais me défendre et personne n’avait le droit de toucher mon corps…

    « Et sérieusement, qu’est-ce qu’ils auraient bien pu me faire tous les trois ? Tu m’as bien regardé ? Tu sais ce que je suis, ce que je peux faire ! Est-ce que tu penses sérieusement qu’ils m’auraient touché ? »

    De la rhétorique, pure et simple. Qu’est-ce qu’il pourrait répondre à ça. Il connaissait ma situation de mutante, il avait vu à l’œuvre mon don. Et je ne savais rien du sien à l’inverse. Qu’est-ce qu’il faisait ? Jusqu’où allaient ses capacités ? Je n’en avais pas la moindre idée ! Je ne m’étais pas rendue compte que je m’emportais complètement, que j’avais même grands mouvements de main. J’étais comme enflammé, complètement emporté dans mon élan pour dire ce que j’avais envie de dire !

    « Je n’ai peut-être aucune estime pour ces connards, mais bordel t’es pas dieu ! T’as pas a estimé, à enlever la vie à des gens comme ça même s’ils le méritent amplement, même si c’est des enfoirés… Mais tu t’écoutes sérieusement ?! »

    Non, il ne devait pas. Il ne devait même pas comprendre ce dont je voulais parler. En tout cas, nous continuons à avaler la distance. Nous étions rentrés dans le centre de New York. Je lui indiquai d’un signe de main la direction à prendre pour rejoindre mon propre appartement.

    « Putain, t’as un don certain pour me foutre hors de moi !... faut que je me calme. »

    Je pris une grande bouffée d’air frais, relâchant à la suite un long soupir.

    « Désolée, je m’emporte. Désolée… »
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeJeu 29 Sep 2011 - 17:27

-Je l’envisageai sérieusement

Le ton de la jeune femme était agressif, à la limite du mauvais. Elle n’avait donc pas fait l’école du rire. Et Gabriel non plus, cela tombait mal ! Il tenta de rester calme. Elle avait bu et racontait n’importe quoi. Tout comme lui à vrai dire.. Son esprit embrumé, concentré sur la route, ne parvenait pas à retrouver sa clarté et il fournissait un effort surhumain pour l’écouter sans les envoyer tous deux dans le décor.

-Ok génial, si j’avais pas été là, ça aurait une véritable hécatombe ! Mais c’est pas grave, parce que c’est vraiment de misérables petites sous-merdes ! Non mais bordel de chien, tu t’écoutes ! T’es qui pour prendre des vies ?

Pas le temps de répondre, elle enchaînait. De la petite femme un peu joviale, elle été passé au stade de folle furieuse. Et ça donnait mal au crâne au pauvre tueur qui hésitait, se disant que ce serait dommage de mettre la jeep dans le fossé pour la faire taire. Elle lui demandait qui il était ? Il était un mutant, un de ceux qui prônent la supériorité de leur race.. Et cette mutante-là, n’était pas de cet avis apparemment, et ça commençait à l’échauffer sérieusement.

- J’t’écoute déblatérer tes conneries et je commence à en avoir raz la cafetière. Ces mecs étaient des humains. C’est des sous-merdes ouai, et j’les aurais écrasés comme la vermine qu’ils sont si tu n’avais pas été là.

La tension montait encore d’un cran, bientôt il allait craquer et la balancer dehors. Ou peut être percer quelques petits trous dans sa jolie peau. Il était de plus en plus évident qu’elle ne serait jamais une alliée de la confrérie et qu’elle ne pouvait apporter que des emmerdes. Comme pour confirmer ses pensées, elle hurla à moitié :

-Et sérieusement, qu’est-ce qu’ils auraient bien pu me faire tous les trois ? Tu m’as bien regardé ? Tu sais ce que je suis, ce que je peux faire ! Est-ce que tu penses sérieusement qu’ils m’auraient touché ? Je n’ai peut-être aucune estime pour ces connards, mais bordel t’es pas dieu ! T’as pas a estimé, à enlever la vie à des gens comme ça même s’ils le méritent amplement, même si c’est des enfoirés… Mais tu t’écoutes sérieusement ?!
Putain, t’as un don certain pour me foutre hors de moi !... faut que je me calme.


Si elle était lancée, avec son ton agressif, Gabriel, lui, parla avec une voix étonnamment calme. Il savait exactement ce qu’il allait faire. Il allait dire ce qu’il pensait, et si elle la ramenait encore, il la laissait sur le trottoir. Et il était presque sûr qu’elle allait la ramener, car la réponse qu’il allait lui donner n’allait certainement pas lui plaire. Elle avait beau s’excuser, il commença.

-Ces hommes, ces cafards répugnants n’auraient peut-être pas pu te faire de mal. Mais si tu n’avais pas ton armure, à ton avis, ta soirée tu l’aurais fini comment ? Moi j’te vois bien te faire buter par ces gars et balancer dans la première ruelle. S’ils n’en avaient pas le pouvoir, ils le voulaient, ça je te le garantis. Tu parles de Dieu ? Dieu nous a donné la force de leur résister et de les vaincre. Il nous a fait plus fort qu’eux, ils sont condamnés à disparaitre. Et je serai la main de ce Dieu.


Il avait tourné dans la direction qu’elle lui avait indiquée, mais avait ralenti, prêt à stopper la voiture en cas de pépin. Comment prévoir les actions d’une femme (déjà ça il faut être fort) bourrée (dur à imaginer) capable de devenir une armure sur pates si on la titillait trop?
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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeMar 1 Nov 2011 - 19:34

« Une chose est sûre, tu vaux pas mieux que ces ‘sous-merdes’, comme tu aime les appeler. »

Son discours me semblait de plus en plus abstrait, sorti tout droit d’un mauvais film de raciste en bonne et due forme. Sur quelle énergumène étais-je tombée ? J’avais vraiment un talent certain pour me retrouver nez à nez avec de parfait abruti. Lui, il était, et de loin, le pire que j’avais eu la « chance » de croiser jusqu’ici. Alors que le paysage défilé sous nos yeux, qu’il conduisait droit par miracle, la tension montait un peu plus. Sa voix calme et froide me donna des frissons, tant de peur que de colère. J’avais envie qu’il comprenne, qu’il se raisonne dans ses dires, qu’il sache à quel point il me semblait abjecte… Pourtant, qu’importait les mots, ils avaient l’air de le traverser et d’être complètement désuet, vide de sens.
C’était sans doute le pire dans l’histoire, le plus terrible de tout… Il ne valait pas mieux que ces nazis pendant la seconde guerre mondiale. Il ne valait pas mieux que ces crétins de tantôt. Il était aussi misérable, et même si je ne m’estimais pas forcément meilleure qu’eux, je me savais en dehors de ce débat-là, en dehors de ces idées sans queue ni tête. Je le regardai fixement, mes yeux bleus plantés dans les siens. Pouvait-il lire en eux ? Pouvait-il seulement entrevoir l’effroi et le dégout qu’il m’inspirait ? Il était de ceux qui alimentaient ma haine envers l’humanité entière, mutants compris.

« Paradoxalement, il y a des humains très bons comme des mutants très cons. »

Il avait arrêté sa voiture sur le côté, me regardant toujours avec l’air déterminé. Alors quoi ? Soit j’acquiesçai et je me rangeai de son côté, soit je pouvais rentrer chez moi par mes propres moyens ? Décidément, dans la bêtise, il faisait fort. Et d’une mauvaise foi peu commune. Je posai ma main sur la poigné de la portière, le fixant avec un air écœuré :

« Et t’en es la preuve vivante. »

J’ouvris la porte et m’extirpai du véhicule sans jeter un coup d’œil en arrière. Valait mieux pas que je tente encore une fois de le résonner. Je longeai la carrosserie et envoyai un coup s’écrasait violemment contre celle-ci. De rage ? Par pur esprit de vengeance ? Je n’en savais rien moi-même, mais la taule se plia sur violemment qu’a le pneu se démit de son axe : qu’il roule maintenant, avec une caisse comme ça… Ou alors, qu’il essaye de remettre le truc, on verra bien ! J’avais délibérément abimé sa voiture, et ça m’avait pour le coup fait un bien fou.
Avais-je seulement pensé aux conséquences de mon geste ? Absolument pas. Je n’en avais rien à faire, puisque c’était une pulsion, une envie de meurtre, que je détournai grâce à cette violence gratuite. Et puis, il valait mieux que j’m’en prenne à sa carrosserie plutôt qu’à lui, car sinon, je pouvais affirmer que c’était bien l’envie de le mettre en miette qui me tenait fermement les tripes. Ses mots avaient été violent, sa rancœur envers les hommes était si forte qu’elle me rendait malade. Ce mec était malade.
Comment avais-je pu rester autant de temps auprès de lui sans devenir complètement folle moi aussi ? J’étais d’accord avec lui sur certain point (les gars de tout à l’heure étaient des enfoirés, des nazes, des crétins… Mais mieux valait ne pas mettre tout le monde dans le même sac), mais je ne pouvais me permettre de rester à côté d’un mec qui n’estimait même pas un discours différent du sien. Sa haine devait être contagieuse, sa colère me pesait sur les épaules.

HRP : Oui, enfin voilà ta réponse ! Un peu court, mais j'ai fait au mieux ! ^^
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Gabriel Miller
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Gabriel Miller


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MessageSujet: Re: Un bourbon James.. [PV Emerson]   Un bourbon James.. [PV Emerson] Icon_minitimeDim 13 Nov 2011 - 20:38

-Une chose est sûre, tu vaux pas mieux que ces ‘sous-merdes’, comme tu aime les appeler.

La phrase avait fusé comme une balle de fusil. Ce qui n'eu pour pour conséquence que d’énerver le tueur. Il était maintenant désappointé, et il n'aimait pas être désappointé. Ses phalanges compressèrent le volant, faisant grincer le cuir et blanchir ses doigts. Son visage se renfrogna d'avantage. Il allait maintenant s’arrêter pour la faire dégager gentiment.

Jusqu'ici, sa patience avait été mise à rude épreuve et son insulte fut la goutte qui fit déborder le vase. Gabriel n'était pas le genre d'homme qui se laissait emporter par les insultes en temps ordinaires. Il savait que s'il s'emportait, il était moins apte au combat et à la réflexion. Pourtant, il entrait maintenant dans une colère noire et les paroles de la jeune femme vinrent attiser le feu de la haine qui se rependait en lui.

-Paradoxalement, il y a des humains très bons comme des mutants très cons. Et t’en es la preuve vivante.

Sur ce, elle sortit de la voiture et la longea, l'air décidée à partir. A la plus grande surprise du mercenaire qui n'avait pas encore prit la peine de sortir du véhicule, elle frappa violemment sur le capot. La petite Jeep subit le choc et s'affaissa d'un coup.. Le bruit de la taule qui se déforme se rependit dans l'habitacle, achevant de mettre en rogne le confrériste. Celui-ci, ne contenant plus sa colère, frappa un coups sur le volant puis sortit de l'automobile, l'air furieux. Au vu de la force qu'elle avait déployé, elle devait avoir enfilé son armure, mais avec la pénombre et l'alcool, Gabriel ne put l'affirmer. Quoi qu'il en soit, il sortit deux billes d'acier et leva une main vers elle. Rien n'aurait put l’arrêter à cet instant. La petite boule vibra pendant une petite seconde avant de filer en direction de la jeune femme. L'arme semblait dérisoire, à la limite du David contre Goliath (sauf que cette fois David domine l'autre de deux bonnes têtes) pourtant la petite bille avait autant de puissance de pénétration qu'une balle de gros calibre. Cette fois pourtant, la précision n'était pas à l'appel et il ne put que donner une direction vague à la petite boule. Il visait pour blesser, et espérait bien la toucher malgré l'alcool qui lui brouillait la vue.

-Dans ce cas rejoint les humains que tu aimes tant.

Il avait sifflé ça avec haine. Pour lui, elle n'était qu'une traître à son sang. Une traître qu'il allait s'empresser de corriger.

[HRP] J'ai été long aussi donc tu es pardonnée Wink Quant à la longueur, sache que je ne regarde pas la qualité d'un rp à ça Razz Les miens ne sont pas toujours long non plus xP [/HRP]
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