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 Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson]

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Jamie Arthur Madrox
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Jamie Arthur Madrox


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MessageSujet: Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson]   Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson] Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 14:48

Michael Brant. A priori un homme qui semblait avoir de l'importance pour la personne qui se démenait pour le retrouver. Je me rappelle encore la visite de cette femme, hier, lorsqu'elle est arrivée en pleurant comme une madeleine parce que son mari venait de quitter la maison en trombe, pistolet à la main après une dispute conjugale. Oh elle m'avait raconté toute l'histoire, ou du moins sa version de l'histoire, et j'ai cru qu'il allait falloir que je fasse construire des gouttières à l'intérieur même du bureau. Bien évidemment, elle avait pris grand soin d'éviter certains sujets, mais où va la confiance humaine si on oublie même de préciser qu'on a un amant ? Et ça se promet d'être unis pour le meilleur et pour le pire, de na jamais avoir de secrets et tout le tralala. À quoi bon faire des promesses si c'est pour ne pas les tenir et aller voir à droite ou à gauche ? Au moins quand on subit un viol c'est pas volontaire, on peut pardonner cet écart de conduite ! Mais je m'éloigne du sujet. Donc, une fois que je lui avais extirpé toutes les informations nécessaires, je cherchai à joindre ses amis, ses collègues mais rien n'y fit, il était parti sans laisser un seul indice, à part évidemment celui de vouloir tuer l'amant de sa femme. Et ça se défend.
Oui ça se défend, je parle de l'amant là, suivez un peu ! Il s'était effectivement fait agressé par le mari trompé… ou trompeur… oui dans ce cas de figure les deux se tiennent. Mais il n'avait fait que le menacer, et tirer un coup en l'air, il n'était donc pas un meurtrier. À moins que… à moins qu'il y avait une araignée au plafond. Après quoi il avait disparu, il était parti toujours en colère mais il n'était pas rentré de la nuit. Maintenant les voitures sont agréables pour y dormir, en plus on peut les chauffer c'est sympa. Sauf qu'il était parti sans sa voiture, pour faciliter mon travail. Il était peut-être mort, mais j'évitais quand même de parler de cette hypothèse à sa femme, je n'avais pas trop envie d'avoir à rechanger le tapis devant mon bureau. Oui parce qu'entre le soir et le lendemain matin j'avais changé le tapis complètement trempée, et forcément elle était revenue le matin pour avoir des nouvelles. Le corps humain a 5L de sang, mais elle doit avoir au moins 25L d'eau en plus, et d'autres en réserve encore ! J'ai été obligé de la mettre à la porte, parce que rechercher quelqu'un dans les rues alors qu'on vous empresse en même temps d'avoir du nouveau quand vous êtes au bureau… comment dire ça avec des mots simples… c'est quoi ce bordel !? Du coup je partis peu de temps après pour arpenter les rues, à commencer par Mutant Town.

* * * * * *

Aux alentours de 9h30 ce matin-là, il ne faisait pas très chaud, et le temps était sérieusement menaçant. Il ne pleuvait pas, ou du moins pas encore. Cela pouvait tomber à n'importe quel moment. Qui du temps ou de l'humeur des gens influence l'autre ? Parfois on peut se poser la question car plus on voyait ces mines graves et vides et plus le temps devenait gris, presque noir. De plus, des marchands de journaux annonçaient les évolutions de la théorie sur la fin du monde en 2012, mais personne n'était pressé apparemment. D'habitude les gens se pressaient dans les rues, pour aller d'un point A à un point B, ou bien les uns contre les autres, mais vu le temps, il semblait que la plupart des citoyens avaient préféré prendre leur voiture. Cela pouvait se comprendre, on est jamais trop protégé dans quoi que nous fassions. Chacun des méthodes pour atteindre ses buts. D'ailleurs, dans la foule, un homme semblait aborder tous les passants pratiquement, demandant à chaque fois la même chose à tout le monde. Non pas s'ils avaient une petite pièce pour un vétéran du Vietnam, c'était un peu dépassé. Il semblait perdre espoir à chaque personne qu'il croisait, il ne demandait pourtant pas qu'on l'aide à décrocher la lune ou les étoiles, ni à inverser l'axe de rotation de la Terre ! Il faisait sa requête auprès de toute catégorie de personnes, des plus jeunes au plus anciens, des hommes aux femmes en passant par ceux dont on ne sait pas de quel sexe ils sont en les voyant, des pauvres aux riches mais à chaque fois la réponse demeurait négative. Il demanda ensuite à une femme :

« Excusez-moi mademoiselle, je recherche cet homme, il s'appelle Michael Brant, est-ce que vous le connaissez et savez-vous où je peux le trouver ? […] Non ? Très bien tant pis, je vous remercie mademoiselle, je vous prie de m'excuser pour le dérangement et passez une bonne journée, ça en fera au moins un de nous deux à en passer une. »

Puis il partit et recommença à aborder les autres personnes. Jusqu'à ce que finalement il disparaisse du quartier pour aller en examiner d'autres, désespérant que ça n'aille pas plus vite que cela. Oui la ville est grande mais il pourrait quand même y avoir quelqu'un qui pouvait l'aider ou c'était trop lui demander ?

* * * * * *

Un quart d'heure plus tard, il refit son apparition, ou du moins aurait-on pu le croire si une personne était restée sur place pendant ce laps de temps. Il ne s'agissait pas vraiment de lui mais il lui ressemblait trait pour trait, mis à part qu'il ne portait pas les mêmes vêtements et que celui-ci avait sur lui un parapluie au cas où. Il tenait contre son flanc et son bras replié un paquet de feuilles qu'il placardait un peu partout, sur les murs, ou dans des petits magasins pour les coller sur les vitrines, avec une photo et un texte inscrit dessus disant : « Recherche cette personne, Michael Brant, de toute urgence. Si vous avez la moindre information, contactez le 244-179-4562. Merci de votre aide. » Lorsqu'il croisait des piétons, qui soit dit en passant était de moins en moins nombreux, il leur donnait également cette affiche pour qu'il la fasse circuler le plus rapidement possible. Bon nombre d'entre eux s'en fichaient totalement et abandonnaient le papier si tôt que l'homme était parti. Enfin ils auront au moins participé en ne lui disant pas qu'ils avaient vu cette personne alors que c'était faux, juste pour l'envoyer voir ailleurs. Il croisa alors une femme, fort jolie, et lui remit le papier en lui demandant :

« Excusez-moi de vous déranger, je peux vous demander un service ? Pouvez-vous s'il vous plaît faire circuler cette affiche auprès des autres personnes ou des gens que vous connaissez ? C'est urgent j'ai peur qu'il soit arrivé malheur à cet homme. Merci de […] Comment ? Je ne vois pas de quoi vous parlez, comment aurais-je pu vous parler avant je n'étais pas là et ne vous ai même jamais vue ? Excusez-moi… »

Il s'arrêta net car son téléphone venait de sonner, quelqu'un apparemment avait croisé cette personne pendant la nuit, ou alors quelqu'un qui lui ressemblait beaucoup, à quelques pâtés de maison plus loin. Il fit signe à la jeune femme pour s'excuser et partit en courant, pour aller trouver la personne en question, sans même chercher à comprendre ce qu'elle lui avait dit entre ses deux prises de parole.

* * * * * *

10h20 pouvais,je constater en regardant la montre. Cela faisait donc déjà quatre-vingts minutes que j'avais commencé mes recherches mais je n'avais aucune nouvelle quant à cet homme. S'était-il vraiment volatilisé ou gisait-il déjà au fond d'une tombe qu'il aurait creusé de lui-même, ou bien l'aurait-on aidé ? Peu importe, mes recherches pouvaient parfois durer plusieurs mois, alors ce n'était pas très important. Je parcourais les rues, les parcs et les coins sombres depuis tout à l'heure, à la recherche du moindre indice qui pourrait me mener à cet homme mais je trouvais guère grand chose, et les refuges pour sans abri ne m'avaient pas beaucoup aidé. J'appris juste qu'il était venu, et ça s'arrêtait là, c'était la veille. Puis sa femme ne m'avait pas donné beaucoup d'informations sur ses hobbies ou ses plaisirs, si bien que je ne savais pas vraiment par où chercher. Je m'arrêtai dans une boulangerie pour aller me chercher quelques viennoiseries, et en sortant je regardai à nouveau les photos. Je les rangeai dans ma sacoche, pris une bouchée de croissant et aperçus l'homme en question et m'avançai vers lui alors qu'il était en face de moi. Il reconnut très certainement mon visage car soudainement il se mit à courir pour m'échapper. S'en suivit une longue course poursuite.
Plusieurs fois je lui criai que je voulais seulement discuter avec lui, mais il essayait plutôt de m'arrêter en me lançant certaines choses au visage. Heureusement que je portais ma tenue pour ne pas me dédoubler sinon quoi j'aurais été très ralenti pour sûr. La course poursuite dura à peu près cinq minutes, je ne sais pas ce qu'il a pu trouver dans les poubelles, mais il devait y avoir de la boisson de cyclistes ! Plusieurs rues plus loin, il commençait à fatiguer et je remercie mon endurance due aux entraînements réguliers avec mes anciens alliés et les nouveaux. Mais la peur lui donnait sans cesse la force de reprendre de la vitesse le bougre. Mais le corps humain qui n'est pas habitué au sport a une certaine limite, aussi je commençais à le rattraper lorsque je bondis sur lui pour le plaquer au sol, mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Une fois en l'air, je le vis se déplacer sur le côté, comme si son épaule avait percuté quelque chose, et quant à moi je la percutais de plein fouet et fut à moitié assommé. Je crois que si on m'avait demandé commet je m'appelais j'aurais été incapable de répondre. Je me souviens juste avoir dit, la tête encore dans un gros nuage gris :

« Oh la vache ils pourraient mettre des panneaux pour annoncer les poteaux ! »
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Emerson H. Grit
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MessageSujet: Re: Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson]   Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson] Icon_minitimeDim 25 Sep 2011 - 12:12

    C’était toi. Ce jour-là, c’est toi que le destin m’a fait connaitre. C’était inespéré et inattendue. Et qui aurait cru que cette rencontre aurait pu donner quelque chose d’aussi fusionnel, d’aussi compliqué ? Le hasard fait apparemment très bien les choses. Aujourd’hui, je ne saurais dire si je t’ai aimé si fort au premier instant, au premier regard. Je ne pourrais expliquer ce qui me lie à toi, et qui me permet de survivre dans ce monde. Je ne saurais comprendre ce qui s’attache à ton être tout entier, qui me garde fermement prisonnière de tes bras. J’y suis bien, j’y suis à mon aise, je ne sais toujours pas pourquoi.
    C’est mon corps entier qui t’appelle, sans arrêt, à tout instant. Tu panse mes blessures d’un simple sourire. J’ai l’impression qu’avec toi, tout est facile, tout est aisé, tout est parfait. Une vie à tes côtés vaut toutes les réussites du monde. Une vie avec toi est ce qui m’est de plus précieux. Pourtant, tout n’était pas bien parti, et à bien y regarder, ça n’aurait pu ne jamais commencer. Toi et moi, c’est un mélange de sensations et de sentiments, une coalition extraordinaire et originale, une rencontre qui a fait des étincelles. Mieux que des étincelles. Elle nous a créé, nous, notre « nous ».
    Je dis cela avec des mots poétiques, des phrases chargées de sens. Ce n’était pourtant pas gagné. Faut dire que ce jour-là, tu m’avais prodigieusement fait tourné en bourrique. Comme j’avais horreur de ça, comme j’avais pu te détester, voir te mépriser. J’étais passée pour une parfaite imbécile à tes yeux, et à mes yeux, tu étais un parfait abruti, un mauvais blagueur, un mauvais joueur. Ton comportement m’avait faite sortie de mes gonds, et ce n’était pas choses aisées. Je me souviens avoir pensé de toi des choses horribles… Sans te connaitre…

    Heureusement, ces choses-là ont changées.


    A priori, une journée qui ressemblait à tant d’autre. Je m’étais juste levée avec une gueule de bois assez impressionnante, seule, dans mon appartement, et n’avais pas cherché à comprendre ce que j’avais fait la veille. Une chose était sûre : je m’étais mise une mine monstrueuse, avec la totale ! Mal de crâne, nausées, vertiges,… Dans le glamour, je n’avais pas fait mieux. Savoir qu’en plus, je devais sortir pour rejoindre mon manager n’avait pas arrangé mon état. Que faire avec ce qui restait de ma personne ? J’avais des cernes marqués, un teint pâle voir maladif, des petits yeux fatigués, je donnais l’impression d’être grippée.
    Renoncer n’était pas une mauvaise idée, mais je ne pouvais me défiler de ce rendez-vous « important ». Enfilant un jean, un T-shirt, un gilet, mes chaussures et tentant vainement de faire quelque chose de potable avec mes cheveux, je sortis de chez moi à tâtons, faisant chute de tensions sur chute de tensions. Plus jamais comme la veille, c’était promis. Je n’étais jamais allée aussi loin dans la connerie avec la boisson, mais là, c’était définitivement trop. Je descendis les escaliers, saluai le gardien d’un mouvement de tête et pris le pas jusqu’à chez Adam.
    Son rendez-vous fut bref : il me félicita pour le cocktail, appréciant mon talent et ma présence sur scène, me parlant vite fait des quelques contrats qu’il pouvait décrocher, et qu’il choisirait vraiment le meilleur pour moi. Super. Je lui fis un maigre sourire, quittant son bureau sans avoir sortie un seul mot. Je ne me sentais pas de pouvoir dire quoique ce soit de sensé de toute façon. Je repris le pas jusqu’à chez moi, évitant soigneusement le métro new yorkais ou de prendre un taxi, au risque de rendre mes intestins.

    Je pris la décision de rentrer chez moi à pied, en prenant bien le temps de me perdre. J’avais besoin d’air frais, de temps pour moi, pour réfléchir, pour me remettre d’aplomb. Mes derniers délires me tournaient la tête dangereusement, me mettait dans une situation inconfortable. Je devais me sortir ces lettres de ma tête, les exhumer, les bruler peut être. M’en débarrasser, surtout. Je devais impérativement m’en défaire, d’une façon ou d’une autre. Son odeur, son visage, sa présence. Tout ça me revenait sans arrêt en mémoire, comme un cauchemar sans fin. Jamais ça ne s’arrêtait, c’était mon vice, ma drogue.

    Et cette drogue me rongeait de plus en plus.

    Au carrefour d’une rue, alors que je déambulais, un homme vint directement me voir et me demanda si je connaissais un homme sur une affichette. Je clignai des yeux, un peu surprise par sa question. J’étais dans un état proche du malaise, il m’avait tiré de mes pensées si soudainement que je manquai de tomber en arrière. Je me ressaisis et regardai ce qu’il me montrait avec le plus d’attention possible…

    « Euh… Je n’en ai aucune idée, désolée… »

    Regardant la photo qu’il me tendait, j’étais à peu près certaine de ne pas connaitre cet homme. Je pris une mine aussi désolée que je ne l’étais. Ça n’arrêta pas l’homme, qui reparti dans sa quête en me souhaitant une bonne journée.

    « Oui… Bonne journée à vous. Et bon courage. »

    Il m’avait planté là, m’arrêtant dans ma course. Je ne bougeai pas, regardant autour de moi. Est-ce qu’un café me ferait du bien ? Probablement. Mais je n’aimais pas le café. Un aspirine, par contre, ne serait pas de refus. Je rentrai dans la première pharmacie que je croisai et achetai ce qu’il me fallait pour faire passer ce mal de tête. C’est alors qu’un homme me mit un papier entre les mains. Je relevai les yeux vers celui-ci, tenant le papier et mes achats maladroitement. C’était le même que tout à l’heure, habillait différemment, qui me parler avec une mine des plus sérieuses :

    « Vous plaisantez ? Vous m’avez parler juste tout à l’heure !... »

    Il enchaina, me disant que je délirai complètement.

    « Quoi-Je… Non ! »

    J’avais mal à la tête, mais pas au point d’halluciner comme ça. Son téléphone sonna et il s’éloigna de moi. Il s’excusa et parti en courant. Je fermai les yeux à plusieurs reprises, complètement abasourdi par le comportement de cet homme. Il me prenait pour une dingue ? Ou c’était une caméra cachée peut être ? Le but était de me faire tourner en bourrique ? Voilà, en plus d’avoir mal à la tête et une gueule de bois, j’étais vraiment agacée. Je repris ma route, avalant mon aspirine au passage en espérant qu’il fasse très vite effet. Je pris aussi la peine d’oublier ce gars, qui avait un talent particulier pour me faire sortir de mes gonds.
    Je n’aimais pas qu’on me fasse passer pour une idiote. Comment aurais-je pu penser qu’il disait la vérité ? Je soupirais, grommelant ma rage. Mais l’histoire ne s’arrêta pas là. Alors que j’avançai, m’arrêtant à quelques commerces pour prendre de quoi faire un petit déjeuné consistant, profitant de l’effet de l’aspirine pour retrouver peu à peu une façon de penser efficace, un homme me sauta sauvagement dessus. A dire vrai, je ne sentis rien du tout. Mais alors strictement rien. Je sais juste que mon pouvoir s’activa automatiquement et qu’il me protégea de l’assaut.
    Les yeux ahuris des gens autour furent mon alerte. Je me retournai pour voir ce dont il s’agissait, et la présence de l’homme à terre, ainsi que de l’acier sur ma peau en disait long sur ce qu’il s’était passé. Je pris la peine de revenir à ma forme humaine, me précipitant sur le corps étendu de mon agresseur pour voir s’il allait bien. Prendre la peine d’indiquer les poteaux ? Il voulait une baffe avec ça ? Je pinçai les lèvres en signe d’agacement, tandis que certain parlait à côté de l’état de santé du jeune homme. Le même que tout à l’heure, celui qui me faisait tourner en bourrique…

    « Il va bien ? S’inquiéta un homme en passant à côté de lui. Que lui est-il arrivé ?
    - une mauvaise chute, je m’en occupe… »

    Je fis un sourire contrit, tandis que l’homme reprenait sa route en haussant les épaules. Les gens autour se dissipèrent progressivement, pas plus inquiet de ça d’avoir admiré ma transformation. On était à Mutant Town, visiblement… M’abaissant au niveau de l’homme, je l’attrapai par son T-shirt et le tira jusqu’à un pan de mur pour l’y placer plus confortablement. Etre au milieu de la route n’allait pas arranger son état. Il allait probablement avoir une sacré bosse, vu comment il m’avait pris de plein fouet. Pinçant les lèvres, je lui assenai des petites tapes sur les joues pour lui refaire prendre conscience.

    « Hého, réveille-toi. »

    Je n’y allais pas de mainmorte. Mais il le méritait. Attendant qu’il reprenne ses esprits progressivement, sûrement avec un énorme mal de tête maintenant au vu de coup qu’il s’était pris, je lâchai ce que je pensais :

    « J’vais en profite qu’on soit que tous les deux pour tirer les choses aux claires… C’est quoi ton problème ?! »

    Marquant une pause, je le fixais avec un air fâché et repris presque aussi tôt :

    « Tu me suis ? Tu veux me rendre folle ? Ou alors t’es un grand malade ?… ça va, pas trop mal ? »

    Ce changement d'humeur avait de quoi déstabilisé. En même temps, vu son état, il risquait pas de m'embêter encore longtemps.
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MessageSujet: Re: Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson]   Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson] Icon_minitimeSam 29 Oct 2011 - 11:28

Une des choses dont je peine encore à me rappeler, tout du moins avec la plus grande exactitude, était de savoir à quel moment j'étais inconscient, et à quel moment je ne l'étais pas. Oh bien sûr que je me souviens avoir poursuivi cet homme qui ne voulait manifestement pas qu'on le retrouve, mais alors il y a un grand voile noir qui s'est installé pendant cette poursuite, comme un très mauvais montage cinématographique. Je vais essayer de raconter tout cela, mais je ne garantis pas la véracité parfaite de mon récit ; c'était vraisemblablement comme tenter de raconter un rêve cinq minutes après avoir été réveillé, on sait qu'on a fait un rêve, mais plus on y réfléchit et moins on s'en souvient, à moins qu'il n'ait été particulièrement marquant, mais ça n'arrive pas si souvent que cela, enfin tout dépend des personnes. D'ailleurs, puisque j'en suis à parler de rêve, je voudrais rapprocher cet événement décisif réel du rêve justement, puisque même si je connais la personne qui m'est apparue à ce moment-là, il va sans dire que nous préférons éviter d'aborder le sujet, c'est déroutant et irrespectueux tant pour l'un que pour l'autre.
Mais voici ce que je crois qu'il s'est passé après. Je venais donc de heurter quelque chose, j'avais parlé d'un poteau comme je viens de vous le dire. Poursuivais-je l'homme sur le trottoir ? Je ne saurais le dire, même si cela devait m'éviter d'aller en enfer. Mais je n'avais pas mal, étrangement, seulement je sentais qu'un poids énorme pesait sur mes mains lorsque j'essayais, dans le brouillard, de me relever. L'expression « ne pas voir plus loin que le bout de son nez » n'avait jamais été aussi proche de cette situation. Tout au mieux je pouvais m'imaginer que des formes un peu plus loin suivaient leur chemin tout tracé, sans s'arrêter, sans même ralentir leur course, et disparaître. Ce rêve était somme toute très étrange, car malgré l'absence de sensations que l'on ressent lorsqu'on vit un rêve, parfois j'avais le sentiment de sentir la froideur de ce sur quoi j'étais allongé de tout mon long, ou d'entendre les murmures du vent prendre des formes presque intelligibles, et je crois que si ça avait été vrai je serais devenu complètement fou. Puis soudainement je passais du noir au gris-blanc perçant et de nouveau au noir. En fait j'avais apparemment réussi à me mettre sur le dos mais la clarté sommaire du ciel avait fini de me mettre hors-service le nerf optique.
Mais ce ne fut qu'après que ce rêve devint encore plus bizarre : alors que je n'avais même pas la force de me relever grâce à mes mains, soudain je pus faire une courbe dorsale pour replacer mon corps à la verticale, et même à me faire reculer sans effort, tout en demeurant assis je précise, sans me servir ni de mes bras et mes jambes, jusqu'à un autre obstacle où je pouvais m'appuyer. Pouvais-je voler ? Rien n'est moins sûr, mais c'était l'impression que j'avais eu. Après quoi j'ai eu l'impression qu'on s'adressa à moi, ce qui était le cas. Dieu était-il venu me parler en rêve ? C'était là ma première impression, mais j'avais tout de même du mal à m'imaginer Dieu avec une voix dans des tons plutôt aigus. Dieu était une femme !? Je sentais qu'on me tapait les joues, était-ce son bras vengeur ? Puis on me secouait aussi, si bien que je ne voyais plus rien alors que mes yeux étaient ouverts. Mais le plus compliqué était surtout que je ne comprenais pas toute la phrase qu'elle me disait, voire même presque rien. Je ne sentais réellement que le ton des phrases, ce qui n'était vraiment pas pratique.

Je fis un effort presque surhumain pour parvenir à la croiser un temps soit peu dans les yeux, mais ma tête m'élançait d'avant en arrière et sur les côtés, si bien que je commençais à avoir la nausée, et je dus encore une fois contraindre mon cerveau à envoyer plus de messages à mon estomac. Mais je restai figé sur sa dernière phrase ou question car la voix n'était plus aussi dure et virulente, au contraire elle s'était adoucie d'un degré, ou peut-être deux. Puis ma tête bascula en avant et je ne parvins même pas à la rattraper de mes mains, je manquai alors de me rompre le cou mais si je suis ici aujourd'hui c'est que ce n'était pas le cas. J'eus les plus grandes peines du monde à trouver de quoi répondre… mais répondre à quoi ? Je ne savais même pas ce qu'elle m'avait demandé ! Et peu importe la langue, je n'avais aucune idée de quoi dire ! Finalement je lançai, tout en regardant vers le sol, un « Oh, salut… vous… » Pas très fameux hein ? Je ne suis même pas sûr d'avoir tout dit en anglais d'ailleurs.
Je m'adossai enfin complètement contre le mur en comprenant que finalement ce n'était pas un rêve, fermant les yeux pour éviter de voir le monde tanguer devant moi, et lorsque je sentis enfin, après plusieurs minutes où je ne disais plus rien, que je pouvais rouvrir les yeux, je pouvais voir le visage de Dieu, enfin si vous avez bien suivi. Pas vraiment l'image que je m'en étais faite mais bon, après tout, personne ne l'avait vu de nos jours. Mais j'aurais vu Dieu ou Satan que ça m'aurait été bien égal, surtout vu mon état. Celui qui n'avait pas vu la scène aurait parié que j'étais bourré, ou drogué, ou les deux, et taré. Dire si ce que je pensais d'elle à première vue… voilà une question bien difficile étant donné que je ne m'en souviens pas. Je me rappelle seulement avoir remarqué ses cheveux blonds, mais après tout se mélange. Ce que je me souviens à peu près, c'est ce que je lui ai répondu, enfin j'imagine que je m'en suis fait des ajouts mais cela restait assez similaire :

« Euh… oui. Excusez-moi, je crois que je suis un peu malade. Je sais même plus ce que je voulais faire. Ou ce que je dois faire. En plus, vous pouvez me dire où j'suis ? »

J'avais pourtant déjà arpenté un millier de fois ces rues, pour des raisons x ou y, mais sur le coup je ne reconnaissais plus rien. Et puis ma vue ne me permettait pas encore de définir clairement mon entourage. Puis soudain une idée me frappa brutalement l'esprit, et m'en donna même mal à la tête tellement elle est arrivée rapidement. Cherchant inlassablement et vainement une réponse, je n'eus d'autre recours que de lui demander directement pour en avoir une réponse :

« Dîtes… pourquoi est-ce que vous m'avez abordé pour me frapper ? C'est pas franchement poli comme approche… »

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MessageSujet: Re: Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson]   Toutes, toutes, toutes les femmes sont dures ! [PV Emerson] Icon_minitime

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