[Plan Néron] Peurs élémentaires [Surion, Tyrone] [TERMINE]

Cet homme visiblement choqué par ce qu’il était en train de vivre attira la curiosité de Tyrone, il s’en approcha, tandis qu’Ampère vitupérait sur Bob…

John : « Mais…mais vous saigné !? *tressaillement*»

« Oui j’ai été imprudent, et tu vois les deux là ? Oui celle qui échange des mots tendres et affectueux avec ton pote et le mec qui nous montre sa cicatrice, ils ont prit un bâtiment sur la tête, mais vous comment êtes vous arrivés ici ? »

L’homme était encore effaré par cette succession d’évènements, il balbutia silencieusement quelques mots de stupéfaction en écoutant Tyrone, et trouva suffisamment de concentration, malgré la menace déconcertante que venait de proféré Ampère à l’égard de Bob, puis répondit.

John : « Que ?... tout est allé très vite, des… des coups de feux sporadiques, des cris d’horreurs, une fenêtre qui explose, et puis je n’ai pas réfléchit plus longtemps, j’ai traversé le plancher puis repassé la tête à la surface pour connaître l’ampleur du carnage dehors, soudain il y avait ce type que tu vois là, le spectacle ne semblait pas lui inspiré une plus grande inquiétude que ça, ensuite je l’ai tiré sous terre à peu près ici, mais ce machin que tu portes, qu’est-ce que c’est ?»

«C’est la fête médiéval à Mutant Town, Ampère et Surion, eux, ont oubliés leurs tenues»

Tyrone était heureux d’avoir arraché un rire à ce type qui était plus disposé à pleurer qu’as s’esclaffer.

Un plan concerté fut établi, il fallait tout simplement trouvée une bouche d’égout pour sortir de là, à vrai celle par laquelle Bob et John sont arrivés, Surion leur indiqua gentiment que c’est eux qui monteraient en premiers pour voir si ça pleut encore, et pas de l’eau !, les cinq mutants se mirent en marche et furent très vite devant l’échelle menant à l’air libre, l’homme-glace prit l’initiative de d’escalader l’échelle le premier, lorsqu’il fut en haut on ne l’apercevait plus, puis sa voix résonna en bas, la voix était dégagé, Tyrone fut le dernier en haut lorsque tout le fut monté
y a peut-être des gens qui se cloîtrent chez-eux, les coups de feu sont très sourds d’ici, ‘fin bon il faut avancer et ils doivent êtres occupés avec les flics plus loin.

Bob : «Qu’est-ce que vous êtes capable de faire vous, vous êtes des mutants non ?»

« Me taper des nems en Chine puis revenir aussi rapidement à l’endroit ou on se trouve pour digérer le tout, surgir dans le coffre d’une banque. Mais dans mon état on oublie tout ça !»

Tandis qu’ils marchaient sur la route, les volets et les fenêtres autour d’eux s’entrouvraient, comme si une accalmie se dessinait, il y avaient bien des habitants ici, mais était-il en sécurité à cette endroit ou alors fallait-t-il leur prescrire de les suivre pour quitter le quartier, il était clair que les cinq mutants se posaient cette question d’ordre humanitaire.

Ampère pose sa main gantée sur le barreau froid et sale, et se met à grimper à la suite de Surion. C'est douloureux, elle a presque l'impression de ne plus avoir de forces dans les bras et que son corps pèse des tonnes. Et bien entendu, l'anti douleur qu'elle a pris quelques minutes plus tôt ne sert plus à rien. L'énorme bleu sur sa joue, récolté lors de son combat au Walhala, se perd au beau milieu des dizaines d'égratignures, de coupures et d'autres hématomes. N'y pense pas. Une fois de plus, la jeune femme serre les dents et lentement, elle rejoint la surface, aidée par son collègue, puis attend que tout le monde les ait rejoints. Finalement, elle est contente de laisser derrière elle l'atmosphère viciée du monde souterrain. Et la voilà qui respire profondément, comme pour se défaire de l'odeur putride qui s'est littéralement installée dans ses narines, et sans aucun doute, dans ses fringues. Méfiante, elle reste près de Surion et observe les autres sans rien dire. Après tout, ce n'est pas parce qu'ils sont momentanément dans le même camp qu'elle va se jeter dans leurs bras.

« Qu’est-ce que vous êtes capable de faire vous, vous êtes des mutants non ? » lâche le dénommé Bob.

Tyrone répond le premier, laissant les deux confréristes en faire de même. Petit moment de silence et d'hésitation...Ampère n'a pas vraiment envie de s'étaler en détails sur ses capacités et de toute façon, elle n'en a pas vraiment besoin. L'homme aux oreilles étranges semble la fixer avec insistance, bien que totalement paniqué, et de temps en temps, il jette quelques regards suspicieux à Peter. Elle soupire et laisse passer quelques longues secondes génantes.

- Quoi?

- Je vous...connais. Votre tête a été mise à prix. Vous...vous faites partie de la Confrérie...!

Eh merde. Elle aurait préféré que cela n'arrive pas, mais comme d'habitude, elle n'y peut pas grand chose. Depuis que sa tête a été exposée un peu partout, on la reconnait très souvent. Sans doute que ses cheveux verts, pas forcément très discrets, y sont pour quelque chose. L'espace d'un instant, elle songe qu'il serait peut-être temps de revenir à sa couleur normale mais à vrai dire, elle n'en a pas vraiment envie. Blasée, la demoiselle soupire de nouveau et regarde Surion, tout en se demandant si l'homme l'a reconnu lui aussi.

- Eh ben maintenant, vous savez qui nous sommes et ce qu'on peut faire. Et vous, vous êtes?

L'homme ne répond pas tout de suite, et c'est son compagnon aux griffes indélicates qui s'en charge.

- La Confrérie, j'ai déjà eu affaire à vous...Un de vos gars a essayé de me recruter.

Ampère hausse un sourcil, ne sachant pas vraiment si l'homme dit la vérité ou pas, et finalement hausse les épaules.

- Génial...vu ce qui se passe aujourd'hui, tu devrais peut-être repenser à nous rejoindre...

Peu à peu, alors qu'ils avancent, Ampère commence à se repérer. Elle reconnait les rues, pour les avoir déjà parcourues en long et en large depuis quelques années maintenant. Pour l'instant, le bruit des combats leur parvient en sourdine. D'un coup d'oeil, la jeune confrériste évalue leurs forces. Surion a l'air d'attaque, si ce n'est qu'il doit se coltiner le poids de la demoiselle qui s'appuie un peu trop sur lui. Tyrone peut peut-être encore faire quelque chose mais elle ignore quelles sont ses capacités...Il en va de même pour Bob. Quant à John, il a l'air tellement effrayé et si peu sûr de lui qu'elle le voit mal affronter une horde de purificateurs assassins.

Et elle? Elle, elle ne rêve qu'à une injection d'anti-douleurs par intraveineuse.

- Okay, si je me trompe pas, en passant par cette rue-là, on doit pouvoir faire un petit détour et rejoindre les motos, et rentrer...J'suis même pas sûre de pouvoir conduire en fait...

Ces derniers mots, elle les a chuchotés, plus pour Surion et elle-même que pour les autres. Laisser sa moto en plan lui attire déjà une migraine pas possible...Parce que même si à la base, elle l'a volée, elle a ensuite passé nombre d'heures à la bichonner et à la modifier pour en faire un véhicule puissant et adapté à ses attentes, et en toute logique, elle n'a donc pas envie de la laisser au premier venu. Seulement, vu son état, elle risque de ne pas trop avoir trop le choix et il est fort possible qu'elle doive rentrer avec Peter...Et là voilà qui réfléchit déjà à comment la cacher, pour pouvoir la récupérer plus tard.

Quant aux autres, elle ne sait pas quels sont leurs plans, mais autant dire que c'est un peu le cadet de ses soucis...

Surion regardait tout autour de lui, pendant qu'il soutenait Ampère, il avait beaucoup de mal à reconnaître où ils étaient, il espérait que quelqu'un savait, cela le soulagerai car il commençait à en avoir marre des flammes et des explosions, et surtout il avait besoin de récupérer de l'énergie. Des cries pouvaient s'entendre au loin, les purificateurs n'avaient pas encore fini de terrifier les habitants de mutant town. En tout cas, ici rien ne semblait supposer que des exterminateurs s'approchaient, ou étaient encore là.


« Qu’est-ce que vous êtes capable de faire vous, vous êtes des mutants non ? » demanda l'homme aux griffes.

- Tout ce que je peux te dire c'est qu'il serait préférable pour toi que je ne l'utilise pas contre toi.

Tyrone répondît aussi assez vaguement mais resta quand même plus précis que Surion, c'est un risque de déballer ce que tu sais faire à un inconnu. Quant à Ampère, elle ne répondît même pas, un simple: Quoi ? suffisait à dire que sa question était déplacer. Puis une des voix avait reconnu les deux confréristes. Evidemment, avec ma cicatrice en plein milieu du visage et Ampère avec sa chevelure verte, qui est très jolie d'ailleurs, attirait facilement l'attention. Surion et Ampère se regardèrent, se demandèrent si ils se sont fait reconnaître tous les deux. Bob semblait d'ailleurs connaître la confrérie, on lui avait déjà proposé de venir, ce qui s'est passé aujourd'hui va peut être le faire réfléchir, et enfin venir les rejoindre. Ampère a eu la même idée que lui.

- Bon Amp j'espère que tu sais où on est, et que l'on est pas très loin des motos parce que je commence à en avoir ma claque des flammes.

Surion réappuya bien Ampère sur son épaule car il commençait à la lâcher, ses côtes qui compressaient ses poumons lui rendait la respiration très difficile, et le poids de la mutante n'arrangeait rien, mais vaut mieux que se soit lui qu'il la porte plutôt que l'un des trois autres, il n'avait pas confiance en eux. Ampère lui fît savoir d'une faible voix qu'elle reconnaissait l'endroit et qu'ils n'étaient pas loin de leur but. Enfin une bonne nouvelle.

- T'en fais pas, on va planquer ta moto et tu montera avec moi, par contre où la planquer ? ça c'est une autre question. Chuchota-t-il à sa collègue.

Après plusieurs minutes de marche, très épuisante, ils arrivèrent au niveau des motos, au moins, la marche n'a pas était interrompu pas ses salops d'anti-mutants. Les motos étaient encore à l'endroit où ils les avaient laisser, sauf celle de Surion qui était par terre.

- Ah putain, j'espère qu'il n'y a rien de casser. Surion la releva et fît s'asseoir la jeune mutante à l'arrière de la moto, par chance Peter avait une bâche dans le coffre de son engin. Il la déplia et cacha avec, la moto de Louise, c'est très rudimentaire mais Surion ne voyait pas d'autres moyens de la cacher. Puis il s'adressa aux trois autres mutants.

- Bon sur ceux, on va vous laisser là, je crois que par là c'est Manhattan. Surion pointa du doigt le bout de la rue sur laquelle ils étaient. Surion donna un casque à Ampère et pris le sien, puis monta sur sa béquane, et partirent tous les deux direction la confrérie.

Ampère et Surion répondirent avec vacuité et langueur à la question de Bob, elle était peut-être trop indiscrète, plus que jamais on pouvait faire une analogie avec le célèbre duo de truand auquel Tyrone les avait comparé, un climat de suspicion s’installait doucement.

Bob : « La Confrérie, j'ai déjà eu affaire à vous...Un de vos gars a essayé de me recruter. »

Tyrone avait déjà ouï-dire sur cette organisation, il imaginait une structure colossale, et des chefs qui ne se montrait jamais, mais il songea un instant, peut-être avait t-il à côté de lui deux mutants affilié à cette confrérie, une floraison de question lui vinrent, voilà pourquoi il ne dévoilait pas leur identité, cependant ils semblaient ressentir des émotions humaines sans toutefois en arriver à s’appesantir sur le sort qu’ils réservent aux humains, un élément prouvait le ressenti de Tyrone, la fille avait eu peur tout à l’heure, une peur somme toute très élémentaire, mais une peur tout de même. Tyrone n’est pas du genre égocentrique ou imbus de lui même mais à cette instant il lui sembla incongrue de ne pas avoir entendu ne serait-ce que le début d’une proposition de rejoindre cette confrérie, mais la fatigue lui coupait maintenant l’envie de s’étendre sur ce sujet, tant mentalement qu’oralement.
Le groupe de mutants, arriva dans une rue après périple distendu par un long détour, et dont l’utilité n’apparaissait pas clairement, sauf peut-être pour l’amazone et son acolyte, deux motos se trouvaient là, l’une était renversé et l’homme-qui-glace craignait qu’elle soit hors d’état de rouler, mais cette crainte fut dissipé lorsqu’il l’a releva.

Surion : « Bon sur ceux, on va vous laisser là, je crois que par là c'est Manhattan. »

Puis le moteur vrombît et les deux mutants disparurent au loin.

Bob : « Ils auraient pût nous filer les clés de celle-ci »

« On va faire quelque chose, mais il faut que ça fonctionne parce qu’ensuite je serais aussi harasser qu’un escargot agglutiné sur du sable ; Si ça marche on devrait être en train de ronfler avant que les deux tourtereaux n’ai franchit la limite de Mutant Town, mais attention une seule destination, l’appartement de Tandy, à Upper East Side, ensuite vous pourrez allez où bon vous semble… »

Bob : « De quoi parles-tu garçon ? »

« Approchez, *De fines tentacules ressemblant à de la fumée noir se mettent à circonvenir Bob et John, les deux hommes n’ont pas le temps d’être surpris *Téléportation*»

À l’appartement de Tandy, les colocataires de Tyrone étaient tous agrippés à leur téléphone pour tenter de s’informer ou d’informer d’autres gens de là où pourrait se trouver Tyrone, *apportation (signifie arriver à un endroit après s’être téléporté )*, les trois mutants arrivèrent dans le salon devant les humains, à moitié médusés par cette apparition même s’il connaissent Tyrone.

« Ne me regardez pas comme ça, ce n’est que tu sang, mais j’attends vos soins tout de même ! »

Tyrone proposa à Bob et John de se poser ici en attendant que Mutant Town soit débarrassé de ceux qui étaient maintenant surnommé à la télévision « les purificateurs ».

Journaliste (femme) : « Selon les dernières informations qui nous parviennent les terroristes qui ont prit d’assaut le quartier de Manhattan subissent actuellement l’incursion progressive de la police dans le quartier… »
« Il se fait très tard maintenant, tu m’en dira plus demain sur cette… confrérie, si tu veux bien Bob, simple curiosité. »

HRP : Je pense que le rp est clôt pour moi, ce doit aussi être le cas pour Amp et Surion.