Vers une nouvelle vie.. [ PV Sarai Hutt]

Une jeune fille était dans une rue. Elle n'avait rien de particulier à première vue, si ce n'est peut-être qu'elle avait l'air frêle. On avait presque l'impression qu'un coup de vent allait au mieux la faire s'envoller ou au pire la briser. Elle semblait fatiguée, elle ne devait surement pas avoir dormi beaucoup depuis quelques temps. On le remarquait facilement aux cernes qui étaient sous ses yeux.
Son regard était perdu dans le vide, on aurait dit qu'elle regardait un panneau qui indiquait différentes rues, mais ce n'était pas le cas car elle n'avait aucun but. Elle regardait simplement les panneaux perdues dans ses pensées.
On pourrait croire qu'elle réfléchissait à où elle irait passer la nuit, mais ça ne lui effleurait même pas l'esprit, elle avait l'habitude de dormir dehors, passer ses nuits dans des bars. En faite, c'était même son quotidien depuis pas mal de temps... Jusqu'à ce qu'elle le tue...

Encore une personne de tuée, c'était à ça qu'elle pensait, elle ne savait pas si elle avait bien fait. N'y aurait-il pas eu une autre solution ? S'ennfuir, discuter... mais pas le tuer tout de même. Elle en avait marre de tuer, marre de se battre...

Tout en pensant à ça elle s'assit contre un mur, à même le sol.
Elle ne devait pas avoir vu le temps passé perdue dans ses pensées car il y avait quelques pièces à ses pieds. ça aurait surement fait sourir quelqu'un de normal de s'être fait prendre pour une clocharde ou autre, mais ça ne parvint même pas à la dérider un peu, pourtant elle prit l'argent tout de même, elle pourrait au moins s'acheter à manger quelque chose.

* Allez, reprends toi.... Il doit bien y avoir un endroit où tu pourrais être utile... Et être bien... *

En se disant ça elle se releva et mis la petite monnaie dans sa poche. Elle repoussa ensuite ses cheveux qui étaient détachés, derrière ses épaules et fit quelque pas avant de s'arrêter à nouveau, mais reprit rapidement sa route. C'est à ce moment là qu'elle faiillit rentrer dans quelqu'un...

Le vent soufflait avec force sur la ville de New-York City, emmenant tous les journaux, papiers, feuilles des mètres plus loin. Peu de gens osaient sortir dehors par ce temps que l'on pourrait presque qualifier de temps d'automne, laissant les rues de la ville vide. Vide ? Pas tout à fait à vrai dire. Une petite silhouette se laissait aperçevoir en bas des immenses gratte-ciels du centre-ville. Un mètre soixante mais, seulement avec des talons, même pas cinquante kilos en la pesant toute habillée. Une vrai crevette, quoi. Comme quoi, y'a de tout dans la ville de New-York, ville de différence, de mutants aussi. D'ailleurs c'était une mutante, la crevette. Elle portait un pantalon noir avec ses éternelles chaussures anciennement blanches, un T-Shirt gris à manches longues sur une veste en cuir noir qu'elle avait reçu à l'Institut. Rien de très extraordinaire dans les vêtements, rien. Absolument rien ne pouvait montrer aux rares passants ou aux personnes regardant par la fenêtre que la jeune fille qu'ils voyaient passer dans les rues pendant cette journée aux ciel bien gris.

Et pourtant Sarai était bien une mutante, mutante ayant la création de boucliers énergétiques inscrit dans son ADN. La jeune fille était allée à la bibliothèque rendre des livres qu'elle avait empruntée le mois dernier. Elle en avait profité pour faire le tour des hopitaux pour s'informer si quelqu'un n'avait vu Shawn. Encore une fois. Soupirant une énième fois de la journée, Onde remis ses cheveux en place avant qu'ils ne se mettent devant ses yeux et l'empêchent de voir correctement, déjà qu'elle ne voyait pas grand chose à cause du vent. Peine perdue, Onde faillit percuter quelqu'un.
S'arrêtant juste au dernier moment, Sarai regarda la personne qu'elle avait faillit faire tomber (ou qui avait faillit l afaire tomber, tout dépend du point de vue). C'était une jeune fille d'environs son âge, les cheveux bruns et l'air fatigué.

<< Désolée, je ne faisais pas attention ... >>

Heureusement que la personne en face de Laura s'était arrêté au dernier moment car les reflexes de la mutante à la rue, s'ils étaient toujours très bons, bloquait au moment où le corps devait agir. C'est à dire que Laura s'était rendue compte qu'il y avait quelqu'un en face d'elle, mais du temps que le cerveau transmette à son corps, ils se seraient probablement rentré dedans. Chose étrange qui ne lui était jamais arrivé auparavent...

Mais même avec ce vent, elle entendit la jeune femme au t.-shirt gris et ses talons lui dire qu'elle était désolée et ne faisait pas attention.
C'était là qu'on voyait deux personnes, deux mentalités bien distinct. Mais encore une fois, c'était surtout du à la fatigue et un manque de confiance en soit qui faisait cela. Il y avait la X-23, la mutante élevée pour tuer qui avait envie de lui dire méchamment qu'elle devrait faire gaffe et qu'elle avait faillit lui rentrer dedans, tout en étant prête à sortir ses griffes pour l'attaquer.

Puis il y avait la jeune fille, Laura, perdue et fatiguée qui elle se serait excusée en lui disant en la regardant droit dans les yeux qu'elle n'avait pas été assez vive pour l'éviter et qu'elle en était bien désolée.
Et puis, il y avait la vraie jeune fille, mi-Laura, mi-X-23 qui allait répondre. C'était un peu un mixte des deux. Car si elle la regardait droit dans les yeux et allait s'excuser, on pouvaoit la voir serrer les points et être prête à attaquer à la moindre méchanceté ou autre.

* Mais je ne la tuerais pas, j'ai jurer de ne plus tuer... Mais alors... pourquoi est-ce que je suis prête à sortir mes griffes et à l'attaquer... En plus si je fais ça ils vont me mettre en chasse et franchement je n'arais pas rande chance d'y échapper... *

Alors elle lui dit tout simplement en la regardant :

- Non, excuse moi, c'est ma faute, je ne t'ai pas senti venir avec ce vent et avec mes cheveux dans les yeux je ne t'ai pas vu. -

Pourquoi les gens n'aiment pas la pluie ? C'est pourtant agréable, cette sensation de liberté que l'on peut avoir de sentir les gouttes d'eau tombaient sur soi, de sentir la force du vent contre soi. De sentir les odeurs exaltantes du vent, de la nature, de l'eau réunit. C'était comme une drogue, une montée d'adrénaline qui fait du bien, qui nous fait oublier tout les problêmes, les soucis de mutation, de tolérance, d'acceptation de soi. ... Et puis, la pluie c'est bon pour les plantes, cela fait pousser les fleurs et puis les arbres. Si il n'avait plus de pluie, les plantations seraient foutus et donc y'aurais plus de nourriture ! Si y'a plus de pluie, il faudra utiliser l'eau potable pour l'agriculture et y'en aura donc moins pour la population mondiale qui ne cesse d'augmenter comme sa demande en eau ! Si y'a plus d'eau pour les habitants de la planète ironiquement appellé "bleue", comment feront les gens pour s'hydrater ?! Si la populations n'aura plus d'eau, elles finira par mourir ! Les gens mourront par barriques entières ! (Euh ... non, c'est pas la bonne page Sarai, change de livre ça ira mieux) Donc c'était quoi déjà ? ... Ah oui ! Les gens mourront par peuples entiers ! Ce sera la fin du monde ! !!!

Il est temps de refermer cette parenthèse assez cinglé. ( )
Donc ! Donc Sarai avait faillit percuter une jeune fille en marchant dans le centre ville en temps de pluie. Pluie nécessaire au bon fonctionnement (ah non ! Ca ne vas pas recommencer !) .... Celle-ci (la jeune fille, pas la pluie) s'excusa à son tour mais, Sarai remarqua qu'elle avait les poings fermé. Comme si elle allait la frapper. L'adolescente, qui ne paraissait pas plus âgée qu'elle, avait l'air assez fatiguée, comme si elle n'avait pas beaucoup dormis ces derniers jours. Sarai lui fit un petit sourire.

<< Ca ne fais rien, on avait toutes les deux les cheveux dans la figure.... Ca va ? ... Vous n'avez pas l'air d'aller très bien .... >>

Laura était étonnée de rencontrer quelqu’un de bien élevé et de bonne humeur surtout en pleine rue tandis qu’il commençait à pleuvoir énormément. En général tout le monde est de mauvaise humeur, glissent, tombent, sont mouillé (logique ça) et surtout ils s’énervent pour tout et pour rien. Mais la personne en face d’elle semblait ravie qu’il pleuve. Peut-être avait-elle mis le feu à un endroit et qu’elle s’en voulait, donc il fallait de la pluie pour éteindre le foyer de feu, ou peut-être simplement ne supportait-elle pas la chaleur. Mais en fait, pour être franche, notre jeune mutante griffue s’en fichait complètement de savoir pourquoi ou pourquoi pas elle aimait l’eau.
Cependant, elle remarqua qu’elle lui faisait un léger sourire après lui avoir demandé comment est-ce qu’elle allait. Avait-elle aussi mauvaise mine que ça ? Bon il faut dire qu’en plus avec ce temps ça n’aidait pas trop lorsqu’on dort dehors. Et oui, depuis qu’elle était « partie » du réseau de prostitution dans laquelle elle s’était trouvée, elle n’avait plus vraiment d’argent. Là-bas, elle était nourrie et logée, elle gagnait presque rien mais elle avait un toit. Tandis que maintenant si elle devait toujours parfois faire des passes, elle devait se débrouiller pour trouver où dormir, s’acheter à manger, s’acheter à boire, de quoi fumer et de quoi se droguer. Humm ça faisait pas mal pour une jeune fille de seize ans tout de même… Mais bon, tout le monde n’était pas sensé le savoir, ça ne posait en général de problème. Et souvent juste en la regardant et la voyant agir légèrement au ralenti et souvent bien décalé de la réalité, on pouvait se douter de quelque chose.
Mais pour le moment, elle était en train d’ouvrir la bouche pour répondre à la question de la jeune femme. Sa voix était un peu enrouée, et pas très forte non plus, mais largement audible et compréhensible. Elle lui répondit alors :

- Merci de t’inquiéter pour moi, mais je vais bien, sauf cette pluie qui commence à m’énerver. C’est un miracle que je n’aie pas déjà attrapé une maladie du à ce froid… Mais à part ça, ça va. –

Elle se détendait petit à petit, ses poings se détendait mais étaient toujours prêt pour un quelconque souci, à la défendre. Surtout qu’en regardant son interlocutrice, elle ne doutait pas un instant de ses capacités, même en étant dans un sal état. En même temps, qui pouvait résister à des griffes pareilles ? Personne…

La pluie commençait à devenir vraiment très forte et le ciel devenait de plus en plus sombre, il n'y avait plus de trace de bleu, mais de gris, gris presque noir. Sarai avait de moins en moins envie de rester dehors, pas besoin de tomber malade non plus, elle était déjà assez mouillée comme cela. Souriant quand même un peu, d'un sourire un peu triste mais, cela restait un sourire tout de même. L'adolescente de dix-sept ans haussa les épaules, comme pour signifiait qu'elle comprenait.

<< Ouais, je sais que j'aime la pluie mais, pas autant pour risquée de tomber malade. ... Bouh, faut froid maintenant, y'a un café ouvert dans le coin. Ca te dirais de venir avec moi boire une boisson chaude qui nous réchauffera et peut-être nous éviteras de tomber malade ? >>

Onde accompagna sa proposition d'un petit rire, en réalité la jeune fille était tellement lasse, tellement fatiguée par ses recherches vaines qu'elle était prête à n'importe quoi pour se changer les idées. Même invité une inconnue à boire une boisson chaude avec elle alors qu'il pleuvait des cordes et qu'il fallait qu'elle rentre à l'Institut. Sarai ignorait absolument tout de la jeune fille, tout, elle ne savait rien mais, elle avait besoin de faire quelque chose qui lui semblait bien. Quoique bien ne correspond sans doute pas à la chose, plutôt folle à vrai dire.
La petite brune entra dans le café, murs peints en verts de la même couleur que les rideaux et parquets au sol. Assez sympathique comme endroit. Elle appella le serveux.

<< Je prendrais un café au lait, se tournant vers sa "nouvelle connaissance" et toi ? Prend ce que tu veux, je te l'offre. >>

Folle ? C'était sûr maintenant.

Etrange, comment ça se faisait qu’une personne complètement inconnue l’invite à aller boire un café ou une boisson chaude ? C’était vraiment bizarre, il était vraiment rare qu’on invite une personne qui n’était pas son ami. Mais bon, ça allait lui faire du bien d’aller au chaud. En faite, elle avait déjà dans l’idée d’aller se boire quelque chose dans peu de temps, et si elle n’avait pas pensé à un chocolat chaud ni à un café mais plutôt à quelque chose de … plus alcoolisé, elle n’allait pas refuser. Ça lui permettrait ainsi de papoter un peu avec quelqu’un avant de continuer à marcher en direction d’un endroit inconnu à elle. C’est pour cela qu’elle suivit la jeune femme dans le petit café, peint en vert de la tête aux pieds, si on peut dire cela ainsi.
Elle écouta alors la commande que venait de passer la personne qu’elle accompagnait et le fait qu’elle lui disait qu’elle payait tout elle.

- Pour moi ce sera plutôt un chocolat chaud. –

Elle dit cela à la serveuse qui après avoir entendu cela, acquiesça de la tête et alla préparer le tout tandis qu’elle leur disait de s’installer confortablement.
Ce que Laura fit en s’asseyant à une petite table à deux prêt de différentes plantes vertes et de jolis tableaux accrochés au mur. Les sièges étaient vraiment confortables avec le coussin de couleur vert ainsi que la nappe de la même couleur.

- Ne t’inquiète pas, même si je pense que tu n’en as pas l’impression, je peux tout de même me payer un chocolat chaud. –

Elle dit cela en souriant, elle disait vrai même si cette phrase avait un léger gout amère, elle ne ressemblait à pas grand-chose, à un clochard plutôt. Mais elle préférait ne pas penser à ce moment à cela.

- Au fait, je ne te l’ai pas dit. Je m’appelle Laura et toi ? –

Lorsqu’elle se présentait, elle disait toujours uniquement son prénom et elle disait éventuellement son nom de famille si on le lui demandait. Elle ne savait pas trop pourquoi c’était comme ça. Peut-être car elle ne voyait pas l’important de dire un nom de famille qu’elle n’utilisait presque jamais, un nom de famille qu’elle n’avait « eu » que très tard. Comme son prénom en faite vu qu’on l’avait appelée durant des années simplement X-23 et elle se reconnaissait plus là dedans. Mais si elle donnait ça comme prénom, ça paresserait étrange à tout les cours et ce n’était pas ce qu’elle voulait.
Comme ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas parler avec quelqu’un d’un autre milieu qu’où elle était, elle avait plein de question à lui poser. Mais elle devait bien commencer à un endroit, ce qu’elle fit avant même qu’elle ne lui réponde.

- Tu vis par ici ? ou tu es dans cette ville uniquement pour les études ? Ou tu travailles ? Pis t’as quel âge ? –

La pluie ne cessait de gagner en force sur la ville de New-York City, cette fois-ci plus personne ne mettrait le nez dehors, même pas Sarai et peu importe si elle adorait la pluie. La jeune mutante était peut-être fana de l'eau du ciel mais pas autant pour risqué de tomber malade. Elle sourit un peu en regardant les larmes des cieux tomber sur la terre des hommes. Se retournant vers la jeune fille qu'elle avait invité, Sarai l'écouta parler et lui poser des questions. Elle fit entendre un petit rire en la voyant l'assomer de question sur elle.

<< Je m'appelle Sarai, je sais ce n'est vraiment pas un prénom commun et non ce n'est pas un surnom. On me l'a déjà demandé et on m'a déjà fait la remarque.>>

La serveuse arriva avec les deux chocolats chauds, Onde prit le temps de boire une gorgée avant de reprendre la parole.

<< Je suis contente de ne plus être dehors, t'as vus comme la pluie a augmenter ? Je sais pas comment je vais rentrer ... >>

La jeune fille but une autre gorgé du breuvage chaud, cela réchauffait

<< Et je ne vis pas ici exactement, plutôt en dehors de la ville. J'habite dans une école pour surdoués, donc j'y étudie. Pas le temps pour travailler malheureusement. J'ai dix-sept ans, et toi ? Tu fais quoi ? >>

La pluie tombait maintenant en continue et on ne voyait plus personne dehors, il n'y avait même plus un chien. La vie qui était si intense il y a tout justes quelques minutes semblait avoir quitté la ville maintenant. On voyait encore par moment des gens fermer des fenêtres qu'ils auraient oubliées et qu’ils se pressaient de fermer afin que l’intérieur de leur habitation ne soit pas tout trempé. Mais Laura et Sarai, maintenant qu’elle savait son nom, n’avaient pas à s’en inquiéter. Elles étaient toutes deux à l’abri devant une bonne boisson chaude. Laura l’écouta donc se présenter et lui dire que c’était son vrai prénom, puis elle lui dit son âge et ce qu’elle faisait actuellement. En faite, elle se rendit compte qu’elle n’aurait peut-être pas du demander ce qu’elle faisait car c’était maintenant à elle de répondre. Et dans la mesure du possible elle préférait ne pas en parler. Puisque de toute façon elle ne faisait plus rien du tout.

- Et bien pour rentrer tu attends que ça se calme un peu, ou tu te motives vraiment et tu vas sous la pluie ainsi. Mais moi je vais plutôt attendre avant de reprendre ma route. –

Elle bu également une gorgée du chocolat qui était hyper chaud. Elle avait l’impression que ça allait lui bruler tout ce qui l’avait touché, de sa gorge à son estomac.

- Et bien moi j’ai eu seize ans il y a quelques temps en faite. Et pis ce que je fais actuellement. Pas grand-chose à vrai dire, je survis… J’ai quitté mon ancien travail. –

* Quitter est un bien grand mot… J’ai plutôt tué celui qui m’exploitait… et puis est-ce que c’était vraiment un travail… *

Mais de ce qu’elle pensait, elle n’allait pas le dire à Sarai, il était préférable que ça reste entre elle… et elle. C’était plus prudent et au moins la jeune fille assise en face d’elle n’allait pas prendre peur pour ce qu’elle avait fait. Et elle s’en voulait déjà assez elle-même, elle n’avait plus envie de tuer, mais cette fois là elle n’avait pas eu le choix, elle voulait s’en sortir et partir. Cette idée de changer de vie était venue avec la rencontre d’Alexander, elle y avait longuement pensé puis les événements s’étaient accélérer à vitesse grand V et elle n’avait plus eu le choix.

- Et comme je ne fais pas d’étude et bien pour le moment je pars de cette ville avant de m’attirer trop de problème. Mais bon, c’est assez rude de survivre seule dans cette jungle… D’où mon aire un peu… déprimée et fatiguée si je puis dire ça ainsi. –

Et il fallait dire que le peu d’argent qu’elle avait encore sur elle, elle l’utilisait encore pour s’acheter des clops, l’alcool, et de la drogues, alors forcément qu’il ne lui restait plus grand-chose pour ce qui était vital.

Décidément la pluie ne cessait de gagner en intensité dehors et cela avait de quoi décourager tout le monde de faire le moindre pas dehors. Comme si la pluie pouvait blesser les gens ! Arrêtant de regarder ces larmes, Sarai fit un sourire à Laura. Même si elle en mourrait d'envie à tel point que la question lui brulait les lèvres, Onde ne pipa mot sur le genre de "problèmes" que son interlocutrice récemment rencontré faisait référence. Cela ne la regardait pas tant que cela, elles se connaissaient à peine. Elles étaient deux inconnues qui avaient juste faillit se rentrer dedans et qui buvaient un café pour se réchauffaient en attendant la fin de la pluie. Rien de plus banal .... Enfin presque, normalement on n'invite pas les étrangers à boire un café avec soi. Normalement, on s'excuse et puis on continue son chemin sans se soucier de l'autre, chacun ne s'intéressant qu'à son propre intêret. Normalement on agis comme la société nous a façonné, tout le monde vivant dans une bulle, à part du reste de l'humanité, se contre-fichant du reste. Dans cette société qui mets des normes là où il ne devrait pas en avoir. Grande, mince, blonde aux yeux bleus tels sont les critères de la beauté à ce jour et qui ne correspondent même pas au quart de la population mondiale. Tels sont les absurdités que la société consommatrice nous dicte et que nous apprenons. Donc normalement on y obéis.
Normalement.
Normalement, et pourtant, et pourtant Sarai était assise dans un café avec une inconnue au doux nom de Laura comme voisine de table. Normalement. Cela n'existe pas la normalité.

Hochant la tête légèrement comme pour indiquer à la jeune fille assise en face d'elle, Sarai buva une gorgée du liquide au goût chocolaté (normale c'est du chocolat). Reposant sa tasse, l'adolescente d'un mètre cinquante écouta d'une oreille discréte les informations donnaient par la radio. L'émission d'ondes radios disait qu'un mutant avait braquer une grosse banque dans la Californie en emporttant avec près de trois millions de dollars et laissant dix morts dérrière lui. Les animateurs polémiquaient sur le fait que les mutants ne sont ni humains ni normales et que l'on devait les enfermer, trouver un moyen de faire en sorte d'anuler leurs pouvoirs parce qu'ils étaient un danger pour l'humanité et encore d'autres choses que Sarai n'entendit pas. La jeune mutante secouait sa tête en signe de négation, les yeux plissés dans un air de colère mélangé à de l'incompréhension. Jamais elle ne comprendrait ces humains qui haïssent les mutants sous prétexte qu'ils leurs font peur. Non jamais. Pourquoi, sous prétexte d'un signe de différence, certaines personnes pouvaient en haïr d'autres. Tout les hommes de la planéte dite Bleue sont pareils. Il y en a avec la peau de couleur blanche, légèrement brune voire noire, des yeux bleus, verts et marrons, des grands, des petits, des gros, des minces. Tous étaient différents et pourtant se ressemblaient parce qu'à l'intérieur ils étaient tous fait pareil.

<< Je ne comprendrais décidémment jamais .... >>

L'adolescente était tellement perdue dans ses pensées à cette instants qu'elle en avait oubliée Laura et avait laissé échapper cette petite phrase en chuchotant sans s'en aperçevoir.

[HRP: Désolé du retard ]

Laura tout en parlant écoutait d'une oreille la radio, en faite ce qui était dit ne l'intéressait pas beaucoup, jusqu'à ce qu'ils parlent d'un mutant qui avait détruit de nombreuses vies pour de l'argent. Il avait braqué une banque. Elle ne comprenait pas les gens. Pourquoi tuer pour de l'argent ? C'est marrant qu'elle pense ça après le nombre de vie qu'elle avait ôté. Mais pour elle, elle aimait se dire pour ne pas culpabiliser qu'elle n'avait pas le choix et qu'ils le méritaient un tant soit peu. Tandis que ces gens là n'avaient pas eu le choix, ils n'avaient rien demandé. Mais est-ce qu'elle était vraiment différente de cet homme ? Que ce mutant ? Pas vraiment en faite, elle ne valait pas mieux que lui, mais elle comme lui allait devoir vivre avec ses démons. Car si sur le coup elle n'avait jamais eu de remord, elle en avait énormément maintenant. Même que parfois ça l'empêchait de dormir, bien qu'en ce moment, fatiguée comme elle l'était, elle dormait partout d'un sommeil de plomb et sans rêve.

Elle était également perdue dans ses pensées lorsqu'elle entendit Sarai Hutt dire qu'elle ne comprendrait décidément jamais. Laura ne comprenait pas ce qu'elle ne comprendrait pas. Pourtant elle se doutait que c'était important. En tout cas, c’était la première chose qui lui avait mis la puce à l’oreille. Mutante or not Mutante ? En même temps, elle penchait plutôt pour non mutante, elle ne comprenait surement pas les raisons de ces meurtres. Et le fait de penser ça ne faisait surement pas d’elle une mutante ou une personne normale. Ça en faisait juste une personne normale. Et elle ne pu s’empêcher de soutenir le mutant. Si soutenir n’était pas le bon mot, c’était en tout cas, chercher à savoir ce que Sarai en pensait pour le protéger.

- Mettons que ce n’est pas car il est mutant qu’il a fait ça. Un humain normal aurait pu faire pareil… Et puis, on ne sait pas ce qu’il vivait pour faire ça. –

Elle était peut-être trop sur la défensive, mais ayant vécu des choses un peu pareil, elle avait de la peine à laisser dire des choses comme ça. Mais c’est sur que ce qu’avait fait cette personne, mutante ou non, n’était pas tolérable. Mais au fait, comment avait-elle entendu cette phrase dite à voix basse par la jeune fille en face d’elle ? Il ne faut pas oublier que Laura, en plus de pouvoir se guérir elle-même, a des sens plus développé que la moyenne. Et puis, toute personne qui aurait tendu l’oreille au bon moment l’aurait entendu également. Tandis qu’elle ensuite avait parlé sur une voix normale. Ne se gênant pas de dire ce qu’elle pensait des mutants ou non mutants.

Regardant dehors, Sarai se retenait de verser des larmes. Des larme de colère que certains humains normaux ne méritaient pas. Secouant une dernière fois la tête de résignation, l'adolescente quitta du regard les larmes du ciel qui tombaient sur la ville pour regarder Laura. La jeune fille venait juste de faire une remarque sur le fait qu'une personne dite normal aurait pus le faire. Ce en quoi Onde était d'accord mais c'était le ton avec lequel elle l'avait dite. Comme si Sarai était d'accord avec ces stupides humains. ....
Croisant les bras au niveau du ventre, la jeune mutante regarda sa voisine de table comme si les paroles qu'elle venait de prononcer était des idioteries.

<< Tu crois quoi ? Evidemment que n'importe qui peut braquer une banque ! C'est juste ces imbéciles d'animateurs qui ne comprennent pas cela, ils doivent avoir une boîte crânienne trop petite sans doute.... Comme tout ceux qui s'imaginent que les mutants sont des dangers publics et qu'ils vont tous les tuer.>>

Il n'y avait rien à expliquer, c'était ainsi et puis c'est tout. Les humains, les mutants. Deux sortes de personnes vivant sur cette terre et devant cohabiter entre eux, rien de bien sorcier à comprendre, si ? Certains homo sapiens avaient apparemment des difficultés à saisir le sens du mot tolérance et respect. Il avait du pain sur la planche pour le professeur Xavier et son équipe parce que ce genre de personne ne devaient pas faire partie des plus faciles à persuader.

[ Désolée du retard, problème de connexion ]

Sarai Hutt qui était assise en face de Laura semblait trouver le problème très épineux. Mais contrairement à ce que la mutante griffue aurait pu croire, elle semblait également pour les mutants. Ou du moins, n’était pas contre eux. Mais en faite vu la réaction peut-être un peu excessive, elle semblait vraiment être pour les mutants.

Laura n’avait en faite rencontrer personne ou presque qui étaient pour les mutants… sans être mutant. Est-ce qu’il serait possible que Sarai Hutt en soit une ? Qu’elle soit mutante également ? Non, ce n’était probablement pas possible, il ne devait pas y avoir énormément de mutant dans le monde, alors qu’elle soit assise en face d’une de ces personne semblait impossible.

Mais en même temps…

En même temps, pourquoi réagir aussi fortement, car même si Laura était mutante et donc forcément pas contre ceux là, elle ne l’exprimait pas aussi clairement devant une personne qu’elle ne connaissait pas. Bête non ? simplement elle ne voulait pas que ça se sache non pas par peur d’être jugée ( quoi que ), mais pour ne pas avoir d’embrouille, ayant vite compris à son arrivée en ville que les problèmes venaient vite lorsqu’on était différent et qui plus est, dangereux. Il valait donc mieux dans ce cas, se tenir à carreau et ne pas en dire trop à tout le monde. Ce qu’elle avait fait sans gros problème.

Tandis que cette jeune fille assise en face d’elle, semblait plus… Laura ne savait pas comment exprimer sa pensée, mais au final, il lui semblait clair que soit elle était mutante, soit elle connaissait des mutants avec qui elle était amie et donc n’était pas contre eux.

Ce fut donc prudemment qu’elle reprit la parole, n’exprimant pas clairement sa mutantalité ( wouaw le mot inventé ) pour les au cas où, mais pourtant, cette question la tourmentait trop maintenant que Sarai l’avait mise sur la voix, elle se sentait presque obligée de demander. C’est ce qu’elle fit, avec une voix sans intonation particulière, mais ses yeux brillants, peut-être allait-elle faire la connaissance avec une mutante qui avait l’air sympa.

- Tu es mutante ? –

Elle ne dit rien d’autre, la laissant en premier répondre. Si ce n’était pas le cas, Laura ne dirait rien sur elle, tandis que si c’était le cas, peut-être discutera-t-elle un peu plus longtemps de tout cela.