Que cela faisait du bien de revenir à l'Institut ! On aurait dit que rien n'avait changé depuis son départ, rien, même pas la poussière (quand il en avait) sur les meubles n'avait changeait. Sarai en arrivait à se demandait si elle était vraiment partis de l'école durant trois mois ou si c'était juste un rêve qu'elle avait fait. Mais il lui suffisait de se regarder dans le miroir de la salle de bain pour savoir que c'était bien vrai, qu'elle était effectivement bien partis pour revenir.
La mutante au caractère bien trempée se leva de son fauteuil où elle était confortablement installé depuis près d'une heure entrain de lire pour regarder par la fenêtre. Le temps était splendide dehors, mais la jeune femme n'avait aucune envie de se promener à l'extérieur. Pour le moment, son souhait était de « vagabonder » à l'intérieur, traverser les étages et les couloirs, aller partout et dévaler les escaliers à la recherche d'une personne que Sarai connaissait. Et puis si elle ne voyait personne de connu mais que des petits nouveaux, elle n'aurait qu'à faire connaissance, se serait chouette !
Courant presque à travers les escaliers pour descendre en bas, au rez de chaussé, Onde ne vit personne. Il n'y avait strictement personne ! C'était hallucinant, comment ce lieu de vie pourtant remplie au possible pouvait-il être vide ? Le fait qu'on était samedi pouvait peut-être expliquer certaines choses, après tout le samedi, c'est le jour où les jeunes vont au ciné, font des sorties ecetera …
Traversant les couloirs aux longues fenêtres, Sarai entendit le bruit d'une télévision, ce qui signifiait qu'il avait bien quelqu'un d'autre dans le bâtiment. Elle s'approcha et entra dans la salle de détente où se trouvait une jeune fille, enfin, plutôt une jeune femme. Apparemment elle n'était guère plus âgée qu'Onde. Et elle pleurait. Fronçant ses sourcils épilés, Sarai chercha dans la pièce la moindre chose qui aurait pus être à l'origine de cela. Elle n'eut pas à chercher très loin, la chaine de télévision parlait des mutants et apparemment ce n'était pas en terme positif.
Maudissant intérieurement les gens, Sarai s'adossa au mur non loin de la jeune femme et fis une remarque.
<< Ils ont rien trouvé de mieux que ce sujet pour gâcher la journée ? >>
C'était peut-être une mauvaise façon de commencer la discussion mais Sarai ne voyait pas pourquoi elle aurait dus dire une bêtise teinté d'optimiste.