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 Les confidences de Vermine

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AuteurMessage
Ernest Lenoir
Apprenti(e) de la Confrérie Expérimenté(e) Epsilon
Ernest Lenoir


Nombre de messages : 670
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Autre(s) identité(s) : Prince Crapule / Vermine

Pouvoirs : Altérium / hybride rat

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Date d'inscription : 18/03/2010

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MessageSujet: Les confidences de Vermine   Les confidences de Vermine Icon_minitimeDim 6 Juin 2010 - 12:52

Les confidences de Vermine

Les confidences de Vermine 1272072326
Par Sadie Doyle

Moi :

Hybride de corps et d'esprit

Que dire sur moi, Ernest Lenoir, fils d’une riche famille fondatrice d’un empire économique ? Pas grand-chose. Je me suis toujours trouvé banal, inintéressant. Un gosse de riche sans caractère, sans envergure. J’ai longtemps jalousé les héros des livres que je lisais. J’ai toujours voulu être un autre. Trop sage, trop sérieux, trop timide… non, franchement, je n’ai jamais été quelqu’un, juste le produit de ma condition sociale. Plus que tout, je déteste mon ancienne vie. Si au moins j’avais put être excentrique, il y aurait peut-être eu de l’intérêt à vivre au milieu du fric. Mais non, mon père n’était pas disposé à céder aux caprices que je n’ai jamais osé faire. Je me serais presque cru dans un monastère ou en prison… oui, en prison.

Pour moi, ma mutation a été une véritable délivrance. Ok, je n’ai pas été très chanceux. Au lieu d’avoir un supère pouvoir et de pouvoir me la jouer X-men, je suis devenu à moitié rat. Tant pis, on fait avec ce qu’on a. Puisque je suis moche, autant poursuivre dans cette voie. J’ai inventé Vermine, un personnage vulgaire et courageux. J’écris ses aventures, c’est l’un de mes loisirs favori. Et surtout, je m’efforce de lui ressembler. J’ai donc rejeté en bloque toute l’éducation que j’avais reçu. Enfin, disons plutôt que j’essaye. Ce n’est pas si facile de changer, je m’en suis vite rendu compte. Le moins dur a été de nuire à mon apparence déjà peu enviable. Je refuse de me laver, je ne m’habille plus ou très mal, je suis sale, répugnant, et fier de l’être. Pour moi, la crasse est une armure, une façon de cacher qui je suis réellement, une manière de changer plus vite. C’est aussi un moyen de justifier la réaction de rejet que les autres ont à mon égard. Il faut bien l’avouer, je suis contant d’être un mutant mais c’est dur d’être fuit ou chassé sans cesse. Je crois que j’en veux à la société que je n’aimais déjà pas beaucoup, j’en veux à mes parents qui n’ont pas sut deviner ma détresse. Raison de plus pour rejeter les conventions, raison de plus pour devenir Vermine. Lui, il se moque du regard des autres, lui il ne s’encombre pas de réflexions inutiles, lui il est libre comme l’air.

Alors j’en suis là, moitié homme, moitié rat ; moitié Ernest, moitié Vermine.

Un autre Vermine

Ça fait longtemps que je n’ai pas écrit sur moi… enfin réellement je veux dire. Mes histoires, ce n’est pas pareil. Je crois que j’ai beaucoup changé ; je crois que je suis devenu Vermine, mais pas celui que j’avais inventé. Non, ça c’est sûr. J’aimais je ne me serais imaginé devenir un cobaye. Pourtant, faut avouer que j’ai la bonne tête pour ce rôle. C’est Phobos qui a commandité mon enlèvement. Quand j’y pense, je suis presque flatté. J’ai suscité malgré moi beaucoup d’intérêt. A cause de ça, j’ai passé les pires moments de toute ma vie ! Maintenant, c’est finit, j’ai quitté ce maudit laboratoire mais je ne suis pas prêt de l’oublier.

Ça fait mal d’être cobaye. N’ayons pas peur des mots, je suis un peu dingue à présent. Enfin, un peu… beaucoup parfois, mais pas tout le temps. C’est ça qui est bizarre : je suis conscient que je déraille mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Mon caractère est complètement détraqué. Il est comme le ciel, il change tout le temps. Résultat, on ne sait plus vraiment sur quel pied danser quand on est avec moi.

En fait, tout ce que je ressens est excessif. Le moindre sentiment me domine et dicte mes faits et gestes. Si quelque chose m’énerve, je rentre dans une rage folle. Alors je peux mordre, griffer, cogner, tout ce qui m’entoure et pas seulement la cause de mon irritation. C’est dingue, j’ai même la bave aux lèvres ! Si quelque chose me plait, je le veux à tout prix, c’est comme une obsession. Et si je n’arrive pas à m’en emparer, ça m’énerve. Et hop, me voilà redevenu un danger public. Si quelque chose me fait souvenir du labo, comme par exemple l’ignoble odeur du désinfectant, je suis mort de trouille. Je pars à toute vitesse et je vais pleurer dans un coin jusqu’à ce que ça passe. Mes souvenirs, j’essaye de les oublier, de les fuir, mais la nuit ce n’est pas possible. J’ai peur de m’endormir. Mes cauchemars sont terribles. Il n’est pas rare que je me réveille en hurlant et parfois, je beigne dans mon urine. La honte… enfin, je suis plus à ça prêt. Je n’avais déjà pas beaucoup de pudeur parce que je cherchais à ressembler à mon Vermine imaginaire, maintenant je n’en ai plus du tout. Ma fierté aussi s’est envolée. Au moins, je ne me vente plus et les insultes me laissent de marbre. D’une façon générale, quand je n’ai pas de pulsion sentimentale, je suis mélancolique. Je ne parle plus beaucoup, je cherche à rester seul. Je me renferme dans mes loisirs : la lecture, l’écriture. L’imaginaire, c’est mon bouclier anti-déprime. Ha, justement, j’oubliais le plus drôle ! J’ai des crises d’imagination ! Ça peut arriver n’importe quand. Le monde autour de moi s’effondre et je me retrouve dans l’une de mes histoires. Comme au théâtre, je parle, je gesticule, je joue à moi seul tout les rôles. Ça doit quand même faire un sacré effet de me voir à l’œuvre.

Etre un cobaye, ça a déglingué mon caractère, mais aussi mon corps. Quand j’ai fais mes premières crises au labo, ils m’ont passé une sorte de casque pour stabiliser mon état. Heureusement que je l’ai encore en ma possession car je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je dois impérativement l’utiliser au moins trois fois par jour si je ne veux pas me sentir mal et surtout… me transformer en pille électrique. Enfin, disons plutôt, en véritable bombe ! Dit comme ça, c’est la classe. En réalité, c’est extrêmement désagréable en plus d’être très dangereux pour moi et les autres. Ce qui est curieux c’est que malgré ça, ce phénomène me subjugue. C’est peut-être parce que j’ai enfin un vrai pouvoir. Il est toujours précédé par un curieux et intense sentiment d’excitation. Dès que je le ressens, je panique complètement. Et pourtant, j’ai envie de le retrouver, c’est comme un besoin. Alors, des fois, j’essaye. J’espère que personne ne m’a vu faire car j’ai vraiment l’air d’un débile. J’essaye plain de méthodes. La dernière fois, je me chatouillais les pieds sans arrête même quand je n’en pouvais plus. La fois d’avant, je courais après ma queue jusqu’à en avoir le vertige. Parfois ça marche et alors je regrette. Puis, quelques jours après, j’ai de nouveau envie.

Bon, je crois avoir tout dit. J’espère que je remonterais la pente ou, tout du moins, que je ne m’enfoncerais pas d’avantage. En tout cas, je ne verrais plus jamais les fous de la même façon.

Les confidences de Vermine Avaver11
Par Evelyn Cassidy

Les autres :

Evelyn Cassidy
Je l’ai rencontré alors que je recherchais de nouvelles lectures. Au début, je l’ai trouvé nunuche. Maintenant, je la trouve toujours aussi nunuche mais j’avoue bien volontiers qu’elle est supère sympa. Elle ne compte pas ses efforts pour m’être agréable. Entre les cadeaux, les services et une affection soutenue, j’ai parfois l’impression qu’elle en fait trop. Je sais que c’est sans doute un manque affectif qui la pousse à agir ainsi. Son petit ami a eu des ennuis avec la Confrérie. Parfois je me dis que je devrais prendre un peu de distance mais je n’y arrive pas. Elle est la seule à se comporter ainsi avec moi et j’ai tendance à en profiter. Et puis, il est vrai que moi aussi j’ai un petit manque affectif. Mes parents me manquent… Bref, Evelyn est une bonne amie et une excellente interlocutrice en matière littéraire.

Daniel Hopes, alias Ghinzu
Monsieur Hopes me fascine. C’est un homme plain de mystère et de culture. Il faut dire que sa longévité est pour le moins exceptionnelle ! Je l’ai rencontré dans les égouts, en piteux état. Je l’ai sauvé et on a apprit à se connaitre. Avec lui, je ne peux pas tout me permettre. Il m’impressionne, il m’intimide. En sa présence, Vermine s’efface, seul reste Ernest. J’ai beaucoup d’affection pour lui, beaucoup d’admiration aussi. Il me considère comme un homme et pour moi il est… je ne serais le définir.

Byron Lacroix
Je le connais peu, je l’ai rencontré pendant la séance d’autographes d’Howard Wedness, mon auteur favori. Néanmoins, le peu que j’ai constaté me suffit pour le trouver cool. Byron est un gars solide, un dur de dur ! Il ne mâche pas ses mots et dit ce qu’il pense sans détour. Pendant l’incident qui suivit la séance d’autographes, il a gardé la tête froide, un vrai pro ! J’aimerais être comme lui. Bon, bien sûr, il n’a pas l’air d’apprécier mon oncle, Mickael Willard, mais ça, c’était prévisible. Y’en a pas beaucoup qui aiment mon oncle.

Caitlyn Elioth
Caitlyn, c’est comme Byron. Je l’ai rencontré au même moment et elle m’a donné la même impression. Une demoiselle directe qui se bat comme une tigresse. Elle aussi, je l’admire, même si elle n’a pas l’air très réfléchie. Je n’ai pas oublié le coup où, en plain milieu de la libraire, elle s’est exclamée un truc du genre « ho, voilà Splinter ! » en me voyant. Mais quelle gourde ! Enfin, ça fait son charme. Après l’incident de la séance d’autographes, elle a été grièvement blaisée. J’espère qu’elle s’en est sortie et que je la reverrais.

Maëlys Duval
Je l’ai rencontré par hasard en me baladant le soir. Au début, j’avais dans l’idée de me jouer d’elle parce qu’elle était un chat et moi un rat et que ce serait ainsi une façon de rire au nez de la chaine alimentaire. Maintenant, je la considère comme une amie. Ouais, j’aime son caractère joyeux et joueur. Et puis, elle est jolie aussi.

Mei Wong
Cette femme a de quoi m’intriguer. Elle a tenté de me kidnapper alors que je lisais tranquillement dans mon repaire. Elle a bien faillit y arriver. Heureusement, il y a eu un retournement de situation. Je l’ai mordu et elle a changée. Elle a prétendu avoir retrouvé la mémoire et qu’elle ne me voulait plus de mal. Elle a aussi dit que c’était pour l’Altérium, une substance que j’ai en moi, qu’on l’avait envoyée. Je me demande si elle dit vrai. Je me méfie d’elle mais j’aimerais en apprendre plus.

Carlos Blankalastor
Lui c’est un gars pas commode. Quelle idée aussi de lui avoir volé son sandwich ? J’ai voulu m’amuser et j’ai bien faillit y laisser ma peau. Mais tout c’est bien terminé. J’ai faussé compagnie à cette brute.

Icare
C’est un type sympa, vraiment très sympa… peut-être trop sympa. J’ai un avis très partagé sur lui. D’un côté j’aime beaucoup parler avec lui. J’apprécie notamment son goût pour la lecture. On a, mine de rien, pas mal de points communs. D’un autre côté, il parait si fragile, si juvénile, que ça m’agace. J’ai presque l’impression que je peux le casser en le touchant du doigt ! Bon, faut sans doute se dire que personne n’est parfait.

Enora Lacourt
Monsieur Hopes la tient en haute estime. Moi, je ne sais pas. Elle ne m’attire pas vraiment et rien ne me gêne vraiment chez elle. En fait, elle me laisse indifférent. Peut-être que j’en demande trop pour apprécier les gens, ou peut-être qu’au fond je suis jaloux de ne pas être le seul protégé de Daniel. En tout cas, je n’oublierais pas qu’Enora a essayé de me défendre pendant mon enlèvement. Je n’oublierais pas non plus qu’elle n’y ait pas arrivé.

Phobos
Ce type est un monstre ! C’est lui qui a commandité mon enlèvement et qui s’est servi de moi comme d’un cobaye ! Je nourris l’espoir qu’un jour je me vengerais de lui et de ses sbires. Mais ce n’est sans doute qu’un rêve… Tant pis, j’ai déjà écris l’histoire où je fais sauter sa basse et le fait griller dans son armure.

Les confidences de Vermine Vermin10
Par Tommy Spencer


Dernière édition par Vermine le Jeu 19 Aoû 2010 - 9:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les confidences de Vermine   Les confidences de Vermine Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 9:28

Bon, j'anticipe un peu mais pas grave. Ma fiche personnelle a été mise à jour. Au programme :
-ajout d'un paragraphe dans la partie "Moi" (nouveau caractère de Vermine).
-ajout de relations dans la partie "Les Autres" : Icare, Enora, Phobos.

Voilà !
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