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 Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson]

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Georges J. Patterson
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Georges J. Patterson


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MessageSujet: Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson]   Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson] Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 10:16

Certains plans prennent des années, voir des siècles à murir en esprit, à attendre que les circonstances soient favorables, que les pièces aient pris la bonne place sur l’échiquier. Mais d'autres fois, c'étaient les circonstances qui dictaient les plans. Les deux possibilités lui plaisaient. La première avait le mérite de donner le temps de peaufiner chaque aspect, de s'assurer de chaque détail, afin d'approcher de la perfection, tel une araignée millénaire qui tendrait sa toile autour d'un festin futur. Lorsqu'un tel plan venait à se réaliser, c'était toujours une source de satisfaction immense, une preuve qu'il était toujours en vie, et que le monde pouvait encore lui apporter de la satisfaction et les défis qui donnaient à son existence un peut de piment. Mais les seconds n'étaient pas dépourvu d'avantages, quand à eu. Pour la simple raisons qu'ils apportaient un défi au quotidien, le poussait dans ses limites quand à sa capacité d'improvisation. Et la aussi, c'était un réel plaisir que de se sentir vivant, actif. Il avait passé bien trop de temps isolé sur le plan astral, sans avoir de possibilité d'en sortir, prisonnier de l'endroit qui était le siège de sa puissance. Ils avaient été tel le roi bloqué dans son propre palais, incapable d'avoir accès au monde physique, isolé dans le monde des esprits. Mais il avait réussit à trouver une solution, comme toujours. C'était le plus grand défi auquel il avait été confronté, il devait bien l'avoué. Alors en comparaison, ce qu'il avait du faire ces derniers temps n'était que très peu de chose. Certes, il avait du agir discrètement dans l'esprit d'un certain nombre de personne, dont son supérieur direct, une fois de plus. Mais c'était si simple. Le cas Vermine et Sphinx allait lui être confié. Apparemment, a ses dépend, bien entendu. En tant que membre gradé du BAM le plus neutre dans cet affaire, il avait été désigné pour mener le complément d'enquête subséquent à l'arrestation des deux terroristes. Il avait évité que l'agent Hopes soit désigné, en manipulant légèrement les esprits de quelques influents pour leur faire apparaitre que le transfuge de l'institut était trop impliqué pour ça. Ce qui était parfaitement vrai, d'ailleurs, d'après les informations qu'il avait pu capter dans l'esprit de son collègue. Mais ça, il n'allait pas vraiment faire en sorte de le mettre en avant. Du moins, pas tout de suite. Seulement au moment le plus opportun. Pour lui.

Le second point pour lequel il avait fallu jouer d'influence avait été la façon dont devait être traité l'affaire. Georges Patterson avait toujours été un homme qui faisait ce que disait sa hiérarchie, et le roi d'ombre tenait à cette image, qui le servait sur bien des plans. Par conséquent, il devait mener l'enquête comme on lui suggérait. Et dans un premier temps, les suggestions avaient plutôt portée sur une certaine discrétion... Ce que ne souhaitait pas le Shadow King. Cette affaire était du pain béni pour lui. Quoi de mieux pour augmenter les tensions entre les deux communauté qu'un procès bien médiatique, et forcément inique ? Bien sur, il comprenait qu'il n'était pas vraiment possible de tout dire, notamment sur le fait qu'ils aient forcés une annexe de la CIA ou quelques documents sans réelle valeur étaient stocké. Les véritables archives de la CIA, tout le monde le savait, se trouvaient dans leur QG, bien protégé, à Langley en Virginie. C'était du moins ce qu'il semblait. Mais en attendant, il avait été simple de montrer les avantages par rapport aux inconvénients à qui de droit. L'efficacité du B.A.M. mis en lumière. Des terroristes appréhendés. Une preuve de la bonne volonté du gouvernement. Et bien sur, il y avait beaucoup d'autres avantages, mais ceux ci étaient plus pour sa petite personne et pour ses plans. Et tout ses efforts avaient payés, car tout allait se dérouler comme il le voulait. Non qu'il en eu vraiment douté, mais c'était une certaine satisfaction. D'autant qu'a n'en pas douté, Charles Xavier avait surement du aussi essayer de mettre son nez la dedans, soit directement, soit indirectement. Le sous estimer serrait une grave erreur. Il l'avait commise une fois, mais il ne recommencerait plus. Quand il frapperait à nouveau, ce serrait une fois pour toute. D'ailleurs, d'ici peut, la seule personne capable d'empêcher cette fatalité allait être mise hors d'état de nuire. Définitivement. Ses anciens alliés étaient on ne peut plus efficace dans ce genre de cas. La seule chose qu'il regrettait c'était de ne pas pouvoir être présent en personne pour se repaitre de l'esprit de la malheureuse. Mais on n'avait pas toujours ce qu'on désirait. Il avait appris à faire de petit sacrifice au fil du temps. Il fallait parfois savoir renoncer à un petit plaisir pour pouvoir plus tard jouir d'un plus grand. Et la frustration aidait à garder les idées claires, à progresser.

Ce qui l'amenait à se trouver aujourd'hui dans le seul point d'accès entre le Triskellion et le continent, l'entrée de la base. Celle ci donnait sur un pont assez large d'un côté, ou l'on pouvait voir qu'un certain nombre de dispositifs de sécurités pouvaient rapidement être déployés en cas de problèmes. De l'autre, il y avait un point de contrôle, qui pouvait ensuite aider les personnes se rendant sur place à être redirigé convenablement. Soit vers les bureaux, soit vers les zones privées, soit pour les prisonniers ou les familles désirant jouir de le leur droit de visite vers les cellules. Et aujourd'hui, il y avait foule. Un groupe de journalistes avait en effet fait le déplacement afin de pouvoir avoir des images du transfert. Et probablement assister à la conférence de presse que ne manquerait pas de donner le B.A.M. sur le sujet. Si extérieurement, Georges ne donnait pas vraiment l’impression d'être très content de ce battage médiatique, intérieurement, il exultait. L'évènement promettait d'avoir une répercutions qui dépasserait les frontières de l'état, au moins deux chaines nationales étant présente. Voila qui annonçait les meilleurs auspices pour son projets. Cependant, il commençait à s'impatienter légèrement. Cela faisait maintenant prêt de dix minutes que le fourgon qui contenait les prisonniers que les autorités gouvernementale devait transférer aux autorités fédérales aurait du arriver.

Il était très sérieusement tenté de lancer une sonde psychique pour voir ce qui prenait autant de temps quand, finalement, le fourgon s'engagea sur le pont. C'était l'occasion pour lui de commencer à se renseigner en profondeur sur les deux criminels qu'on lui amenait. D'après les dossiers, l'un d'entre eu était un mutant hybride rat, connu sous le doux nom de Vermine. Fils à papa en fuite, ayant commis des petits délits, rejoint l'institut, puis de nouveaux en fuite. Aperçu à de nombreuses reprises en compagnie des confréristes connus. Ce qui en faisait probablement un confrériste par association. L'autre n'était pas connu réellement de ses services, et ne lui aurait probablement pas été confié si un test ADN n'avait pas révélé son état de mutant. Le troisième larron, un humain tout ce qu'il y avait de plus normal était resté aux mains de la police de NY, celle ci arguant que ce dernier ne relevait pas de la juridiction du B.A.M., ce dernier n'étant ni un mutant, ni une victime d'un mutant, mais juste un terroriste. Ce qui laissait d'ailleurs un certain nombre de questions en suspens. Pourquoi des confréristes s'étaient ils alliés avec au moins un humain ? Qui étaient les criminels qui avaient pris la fuite ? Les premiers éléments semblaient indiquer la présence du CRIM, que l'on croyait moribond. Pourquoi une agence de mercenariat en perte de vitesse avait elle cherché à attaquer un bâtiment d'état, et pourquoi avait elle déclenché un échange de tir dans les égouts contre les confréristes ? Et bien sur, pas moyen de faire cracher officiellement la nature du document manquant. Difficile même qu'il y ait reconnaissance de l’existence d'un tel document. Mais ça, c'était un élément de la pièce. Le roi d'ombre avait lu le script en détail et savait de quoi il retournait. Il savait aussi que ce n'était pas dans son intérêt immédiat de le découvrir par la voie officielle...

Quelques instants plus tard, les agents formaient un barrage entre les journalistes et le chemin qu'allait emprunter les prisonniers, puis le fourgon s'immobilisa. Les deux criminels sortirent du fourgon, menotté et collier de contention autour du coup, et , en sus, encadrés chacun par deux agents. C'était la procédure standard, mais pour le coup, elle faisait un peu exagérée pour un homme d'apparence relativement normale et un enfant rat qui paraissait ridiculement petit entre les deux officiers qui l'encadraient. Bien entendu, personne n'y pouvait rien, c'était la procédure. Mais ce genre d'image choquante ne manquerait pas de se répandre rapidement. Mais le roi d'ombre n'avait pas l'intention de s'en tenir la. Les quelques informations qu'il venait de recueillir dans les esprits des suspects allaient lui permettre de donner du grand spectacle... Le roi d'ombre se dirigea vers les deux prisonniers, afin de les "accueillir" dans leur nouvelle prison.


HJ : Si quelque chose vous dérange, dites le moi. J'ai fait une ellipse narrative considérant que vous avez été appréhendé, et qu'après un bref séjour dans les prisons de l'état vous être transféré au BAM. Si des détails sont manquants, dites le moi.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson]   Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson] Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 13:49

Dans la vie de tous grands méchants qui se respecte, aller en prison est presque une obligation. C’est comme un rituel récurent, un passage initiatique. Le méchant ainsi capturé ressort généralement plus sombre, plus terrible, plus grand qu’il ne l’était en entrant. La prison est donc un lieu d’exception dans la fiction. Elle y apparait sous bien des formes. Elle est presque un monde à elle seule, une sorte de jungle où seuls les plus forts survivent. La prison, jamais Ernest n’aurait cru qu’il y irait si vite, comme s’il n’en était pas digne, comme s’il n’était pas encore un véritable méchant. Et pourtant il y était. Plus précisément, il en quittait une pour en rejoindre une autre. Depuis qu’on lui avait passé les menottes aux poignets, il était tombé dans une étrange discrétion. Il ne parlait que quand c’était absolument nécessaire. Il se pliait aux ordres sans manifester cette ténacité qui le qualifiait tant. Il paraissait tout simplement absent, ailleurs. Ce qu’on povuait lire en son unique œil soulignait cette impression. Vermine s’était justement réfugié dans son imaginaire, dans sa fiction.

Son esprit vagabondait dans les histoires qu’il avait lut et surtout dans celles qu’il avait lui-même écrit lorsqu’il vivait, telle une bête, dans les égouts. Il en était le personnage principal, tantôt héros, tantôt grand méchant. Et évidement, en ces instants difficiles, on pouvait aisément deviner en quoi il s’imaginait le plus. Sa tenue orange vive était un puissant stimulateur pour la réflexion. Le garçon se faisait ses films aussi. Il écrivait mentalement l’avenir. Il se voyait déjà lors des interrogatoires ou, évidement, il ne disait que ce qu’il voulait, où on ne parvenait pas à le faire craquer, où c’était lui, même, qui faisait craquer son interlocuteur. Il se voyait déjà pendant son procès où, évidement, il obtenait le non-lieu car on n’avait contre lui aucune preuve. N’était-il pas un surdoué ? N’avait-il pas toujours eux des A+ à ses contrôles ? Il ne pouvait perdre la bataille qui s’annonçait ! Il ne pouvait pas rester en prison ! Il ne voulait pas car au fond, il n’était peut-être pas fait pour être un grand méchant. Il n’était pas prêt à assumer ses trop nombreuses erreurs. Dans le monde onirique où il s’était enfermé, il gommait tout ce qui le dérangeait. Et force est de constater qu’il gommait beaucoup de choses, beaucoup de personnages. Parmi elles : son père.

Dans le fourgon, l’enfant-rat restait plongé dans son quasi-mutisme. Il n’eut pas même un regard pour Sphinx assis à ses côtés. Machinalement, il s’étiat mit à jouer avec ses menottes. Il faisait du bruit, un petit tempo métallique, en bougeant ses poignets en rythme. Cela restait discret, à peine quelques sons par minutes. Mais la régularité de ceux-ci pouvaient devenir obsédante, irritante. L’un des agents fini par sèchement lui demander d’arrêter. Alors il arrêta. Puis, dix minutes plus tard, il recommença sans même y faire attention. Oui, il était vraiment ailleurs mais bientôt, il fut forcé de revenir au moment présent. Le fourgon s’immobilisait…

Au dehors, sous un ciel maussade, derrière une rangée d’hommes en uniforme, était présent des journalistes. Bon sang, des journalistes… Le regard du petit hybride tomba sur eux avec une certaine hostilité. Il aurait préféré qu’ils ne soient pas là ; il aurait voulu que tout ce passe aussi discrètement que possible. Il entretenait l’espoir fou qu’il traversait une mauvaise passe sans incidence sur le long terme. Dans une semaine, un mois peut-être, tout serait rentré dans l’ordre ! Non, évidement que non. Maudit soient ces journalistes et celui qui les avaient invités ! C’était des rapaces qui se repaissaient du malheur des autres, ce même malheur dont riait Ernest quand tout allait bien pour lui. Maintenant, le monde entier allait savoir… Le garçon, totalement dépassé par l’ampleur de la catastrophe dans laquelle il était engloutit, ne se laissa pas pour autant abattre. Puisqu’on le regardait, puisqu’on le filmait, il resterait digne. Faisant usage de son don de comédien, il imprima sur sa face animal un air tranquille et avança, encadré de ses deux gardiens, aussi droit qu’il le pouvait.

C’était étrange. Maintenant qu’il était sortit de ses rêves, la réalité ressemblait à un cauchemar…

Il avait cessé de regarder les journalistes, il les ignorait. Et dire que, quelques semaines plus tôt, il était face à des journalistes, peut-être les mêmes, et répondait à leurs questions en compagnie de son père. Cette idée faillit briser son masque. Il la chassa et préféra focaliser son attention sur l’homme qui s’approchait. Il l’attendait de pied ferme.

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Sphinx
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MessageSujet: Re: Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson]   Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson] Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 14:35

Léo avait tenu bon pendant son court séjour en prison. Ce n'était pas une peine de prison classique,de toutes façons il n'y avait pas encore eu de procès et c'était plutôt une mise en détention. Sauf que pendant tout ce temps il n'avait pas eu le droit de sortir de sa cellule. On l'avait gardé enfermé comme un fauve en cage, de plus les gardiens l'avaient vraiment traité comme un animal. Ils l'avaient nourri avec de la viande crue et, ne jugeant visiblement pas utile d'engager la conversation, ne lui avaient pas adressé un mot, se contentant de lui donner un coup de matraque électrique lorsqu'il était désobéissant. C'était surtout cette dégradation qui avait affecté l'homme-lion. Pour se prouver qu'il n'était pas qu'un simple animal sauvage, il s'était mis à arpenter sa cellule en récitant des monologues de théâtre, des répliques de films, des extraits du manuel qu'il avait dû apprendre par cœur à l'armée. Si son emprisonnement avait été plus long, il aurait peut-être fini par péter un câble, mais heureusement il parvint à conserver sa dignité jusqu'au bout. Il ne parvint pas à avoir de nouvelles de Leroux, ni de Vermine.
Lorsqu'on l'enchaîna pour le transférer, il se laissa faire. Il demanda bien où on l'emmenait, mais personne ne lui avait répondu. Il s'était montré docile pendant le trajet de sa cellule jusqu'au fourgon, mais il n'avait cessé de guetter une opportunité de fuir. Certaines s'étaient présentées, mais trop maigres, il avait préféré attendre la prochaine fois, pensant aux gardes supérieurs en nombre, à leurs matraques électriques, et à leurs armes chargées à balles réelles. Il eut cependant la bonne surprise de revoir Vermine. Ils étaient assis face à face dans le fourgon blindé, chacun flanqué de deux gardes. L'homme-lion mourrait d'envie de parler à son ami, lui demander comment il tenait le coup. Mais il trouva plus judicieux de ne pas dire un mot. Il y avait des oreilles partout, et principalement de part et d'autre de la tête de chaque gardien.
Le trajet se déroula sans encombre. Il apparut clairement à l'esprit de Léo qu'on l'emmenait dans un endroit où il subirait un interrogatoire musclé. Il allait probablement en baver, la CIA était plutôt rancunière et aucune loi ne pourrait le sauver. Soit, il tâcherait de rester muet sur l'emplacement de ses complices et du dossier volé. Tôt ou tard il sortirait de là et irait poursuivre ce qu'il avait commencé.
On le fit descendre dans la cour d'un grand bâtiment. Il y avait là une meute de journalistes qui semblaient être là pour Vermine. Ces fouille-merde étaient rapides. Peut-être que la CIA les avaient invités pour humilier plus l'enfant-rat. Il était vrai que c'était un enfant de célébrités, peut-être qu'il pensaient faire pression sur le rongeur en le discréditant aux yeux de tous. Encadrés par leurs gardes, ils avancèrent jusqu'à un homme qui les attendait là. Était-ce leur bourreau ?
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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson]   Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson] Icon_minitimeMar 5 Avr 2011 - 19:23

Maintenant toutes les acteurs étaient sur la scène. La pièce pouvait enfin commencer. Bien sur, la tradition voulait qu'on frappe plusieurs coups avant de commencer. Mais au diable les traditions. Ils fallait faire preuve d'un peu d'originalité. Il suffirait de frapper un coup et un grand, ce serrait le signale du début. Ce serrait tellement plus amusant. En attendant, il avait pris le temps de se renseigner sur les deux suspects. D'ailleurs, intérieurement, le doute n'était même plus permis. Leur culpabilité était on ne pouvait plus claire. Bien sur, ils avaient des motifs. Mais tous les individus qui ont commis des crimes depuis l'aube de l'humanité avaient des motifs. Ceux ci étaient plus ou moins compréhensible par le reste de la population, en fonction de la situation de la personnes qui avait agit et de son état de santé mentale, mais personne n'avait jamais commis un acte sans motif. Bon ou mauvais, c'était aux autres de juger. Et ici, le roi d'ombre allait faire en sorte que les aspects les plus noirs des deux personnages soient mis en avant dans son enquête. Il ne fallait pas que ça ait l'air trop délibéré, bien sur, mais quelque chose imposé par le déroulement de l'enquête. Peut être même que ce serrait à son corps défendant qu'il apprendrait à quel point le jeune homme rat était particulièrement mauvais. Il était jeune et fier, personne ne serrait surpris s'il se mettait à divulguer l'intégralité de l'histoire. Ce qui ne serrait pas bien difficile à obtenir de lui avec quelques pressions mentales aux bons endroits. Bien sur, il était essentiel que ça ne se voit pas. Rien n'assurait que Xavier ou un de ses sous fifre n'assisterait pas au procès en tant qu'exprès ou en tant que simple membre de l'assistance. Par conséquent, laisser des traces visibles lors d'un scan de surface était à exclure. Il faudrait agir avec prudence et doigté. Le mieux serrait encore de laisser le sujet se persuader lui même. Lui faire croire que c'était sa seule chance. Avec un brin de suggestion, et un brin de persuation, ça devrait être possible.

D'autant que son investigation mental chez les deux criminels lui avait appris qu'ils partageait une faiblesse commune. Une mutante, répondant au surnom de Neko, dont le véritable nom était Maelys Duval. Elle était la sœur du mutant d'apparence léonine, et l'amante de l'enfant rat. Voila un détail qu'il ne faudrait pas manquer de laisser connaitre aux gazette à scandale. Ca, plus sa participation involontaire à une réalisation de Snuff movies. Ce serrait un régal que de voir leurs réactions de désespoir face à la vision de la personne auquel ils tenaient les plus livré en pâture aux vautours des médias. Au passage, cela ne manquerait pas d'attirer l'attention sur l'endroit ou elle résidait actuellement, et donc d'informer la populace sur la nature exacte de l'institut Charles Xavier. Refuge des futurs terroristes et de personnes aux mœurs étranges. Quoi de mieux, quoi de mieux ? Bien sur, une autre partie de consisterais à interroger en tant que témoin dans cet affaire, dès qu'il aurait un lien un peu officiel. Peut être même ignorait elle une grande partie de ce que son amant et son frère avait comme activités réelles. Une petite confrontation... Mais bon, il ne fallait pas trop anticiper. L'enquête devrait se faire comme un modèle du genre. Enfin, en surface, bien sur. Y aller étape par étape. Pour l'instant, les récupérer. Ensuite, un interrogatoire devrait donner quelques clés, surtout si ses agents arrivaient à obtenir des informations entre temps. Ça ne devrait pas être bien difficile.

Mais avant d'engager le second acte de la pièce, il fallait donner envie aux spectateurs de rester. Et pour ce faire, il fallait créer le spectacle, divertissement. Donner un moment de frisson aux américain qui allaient regarder bien tranquillement la scène derrière leurs écrans plat géant, en se gavant de sucrerie. Bref, il fallait qu'ils se rendent compte que les deux mutants qui n'avaient pas l'air si dangereux comme ça était capable du pire. Sans compter que cela ne manquerait pas de faire un petit choc pour ceux qui les connaissait et qui les verrait à la télé. C'était un coup terrible pour la psyché humaine que de voir une personne qu'on connait agir d'une façon incompréhensible. Cela faisait douter... Et lorsqu'il y avait de nouveau contact, le germe du doute s'était incrusté profondément dans le cœur, et brisait toutes les relations qui avaient pu exister auparavant. Pour ce faire, le roi d'ombre avait agit sur deux leviers. Le premier était l'enfant rat. Celui disposait d'un pouvoir capable de générer une sorte de décharge d'énergie. Mais il n'était pas vraiment entrainé à l'utilisation de ce pouvoir. Par conséquent, le roi d'ombre devait lutter avec les connaissance et l'entrainement du jeune mutant pour déclencher son pouvoir. Le tout sans qu'il ne prenne conscience que ce soit une influence extérieur qui est agit. Heureusement, il semblait être sujet à des crises plus ou moins régulières... Pour l'homme lion, c'était plus simple. C'était un homme... Il suffisait d'agir de façon subtile, afin d'entrainer le relâchement de quelques hormones. Adrénaline, testostérone... Avec un tel cocktail, il n'allait pas manquer de réagir violemment à la première occasion. Première occasion qui n'allait pas tarder. Quelques instants plus tard, le roi d'ombre était arrivé à quelques mètres des deux criminels.

"Bonjour. Je suis l'agent de liaison Patterson, et je vais avoir la charge de l'enquête qui vous concerne. Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre ?"


La dernière phrase était chargé d'une pointe d'humour. Bien entendu, ils n'avaient pas le choix. Mais c'était comme qui dirait une sorte de phrase toute faites que les agents de police qui se targuait d'avoir de l'humanité lançaient aux suspects qu'ils devaient amener en cellule. Bien sur, il ne s'agissait que d'un masque, d'une façade pour les agents. Mais respecter le jeux des masques en société était la meilleur manière de se fondre parmi celle ci. Et le roi d'ombre ne tenait pas particulièrement à attirer l'attention. Il n'était qu'un personnage qu'on ne remarquait pas, l'ombre dans le coin du tableau, la présence menaçante qui changeait imperceptiblement la signification de la pièce. Mais rien ne pouvait le relier à ce qui allait se passer. Car d'ici quelques instants, la scène allait bien se transformer du tout au tout. Bien sur, pas assez pour donner une véritable occasion de s'enfuir. Mais bien assez pour le spectacle.


hj :Pareil que la dernière fois, si quelque chose vous dérange, dites le.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson]   Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson] Icon_minitimeMer 6 Avr 2011 - 7:56

Cela faisait plus de 72 heures qu’Ernest n’avait pas pu porter son casque. Cet objet futuriste, inventé par Phobos, était à la connaissance du garçon la seule chose capable de remédier, un temps, aux disfonctionnements de son organisme provoquées par les expériences subis lors de sa captivité dans l’infernal labo. Au début, quand on conduisit l’enfant-rat dans sa première cellule, quand il prit conscience qu’il n’allait plus avoir accès à son traitement, il avait fait part à ses geôliers de ses inquiétudes. Peut-être aurait-il dut être plus convainquant, plus insistant. On ne l’avait pas prit au sérieux. Le jeune hybride était même prêt à parier que l’information n’avait pas remonté la hiérarchie, qu’on l’avait juste qualifié d’insignifiante : le délire ou le mensonge d’un gosse. Tant pis. Arrivera ce qui arrivera, c’était dit le fils Lenoir. La fièvre était venue mais tardive et discrète. Elle était parfois devenue si diffuse que le petit mutant l’oubliait sans peine. Ce modeste mal être était bien peu de chose face au sentiment de se savoir entre les mains de la justice, promis à de lourdes sanctions. Vermine, lorsque qu’il n’errait pas en ses rêves pour fuir sa situation, se plaisait à constater qu’en fin de compte son état s’était amélioré, que le casque n’était peut-être plus si indispensable. Aucune crise ne vint…

…jusqu’à maintenant…

Sous l’objectif des caméras, le juvénile prisonnier ne pensait qu’à offrir une image digne de sa personne. Peut-être, soyons fou, était-il encore possible de limiter la casse. Il avait donc en tête bien autre chose que ses quelques frissons. Il écouta l’homme qui s’était approché. Voilà l’agent Patterson. Mentalement, le gamin l’insulta de tous les noms. Toute fois, il resta obéissant et commença à suivre comme on le lui « invitait ». Ce fut alors qu’arriva la si particulière sensation. Quand il en prit conscience, elle avait déjà noyé son corps. Immédiatement, il la reconnut, cette étrange excitation. Il ne pouvait s’agir que d’une chose. Déjà il était trop tard pour espérer l’empêcher. Le masque de neutralité que portait l’hybride rat vola en éclats. Il parut soudainement terriblement anxieux. Que faire ? Bon sang, que faire ? Sans cesser de marcher, il jeta hâtivement un coup d’œil aux journalistes toujours trop proches à son goût, puis à Léo, puis à ses propres gardes et enfin à Patterson. Est-ce que l’un de ses individus pouvait lui apporter la solution à son impérieux problème ? Pour l’instant, personne n’avait rien remarqué. Tout juste l’un des agents à ses côtés avait baissé sur lui un regard sévère.


-J’me sens mal… marmonna Ernest.

On ne jugea pas utile de lui répondre. Tant pis. Comme il se l’était déjà dis : il arrivera ce qui arrivera. Peut-être était-ce là une occasion de fuite après tout ? Un petit bruit métallique s’éleva. C’était la chaine se ses menottes qui s’agitait. Vermine avait maintenant les mains qui tremblaient. Il les joignit, il les serra, afin d’empêcher se geste incontrôlable. Dans son regard, on lisait la peur. Il devait se déshabiller, il devait ne rien avoir sur lui quand arriverait l’inévitable. Mais évidement, il ne le pouvait pas. Etait-ce une occasion de fuir ou de mourir ? Il oubliait les journalistes, il oubliait Patterson, il oubliait son escorte… c’était au tour de son esprit de s’embrumer. Une convulsion le fit vaciller. Il trébucha. Il ne marchait plus droit. On le rappelait à l’ordre, il n’entendait pas. Il avait oublié tout le monde sauf Sphinx. Sphinx ignorait tout de ce qui allait se passer, il n’avait jamais assisté à une crise de l’enfant-rat, il savait juste que celui-ci devait porter un casque pour se soigner. Il fallait le prévenir…


-Sphinx, éloignes-toi ! hurla Vermine en employant la langue française d’une façon un peu maladroite, un peu scolaire.

Mais dans sa voix, ce qu’on remarquait surtout, c’était la douleur. La suite s’emballa. Le petit hybride avait tenu autant de temps qu’il l’avait pu. Maintenant, il était jeté au sol par une série de convulsions. Son corps se tondaient comme une poupée désarticulée alors qu’il exprimait sa souffrance dans d’horribles cris. C’était si violent que les deux agents chargés de le surveillé furent un instant prit au dépourvu. D’après ce qu’ils voyaient, il fallait appeler un médecin. Mais le suspect n’avait-il pas dit quelque chose à son compagnon, dans une langue étrangère qui plus est ? Si c’était une ruse, elle ne prendrait pas ! Que ce soit délibéré ou non, l’enfant-rat devait cesser sur le champ ! On le lui ordonna une ultime fois. Sans résultat. Alors on enclencha son collier de rétention afin de lui délivrer une violente décharge électrique, bien assez puissante pour l’assommer. Mais, contre toute attente, il n’en fut rien. Le garçon continuait de se tordre de douleur, en proie à d’innombrables convulsions. Pire encore : on pouvait clairement voir courir sur son visage, surs ses mans, sur sa queue, sur toutes la surface de son corps non recouverte par sa tunique, des étincelles. La décharge électrique n’avait fait qu’accélérer le processus déjà bien entamé. En dernier recours, les agents firent à nouveau usage du collier de rétention afin de couper le signal nerveux entre le cerveau et le corps de Vermine. Se doutaient-ils alors que ce geste, sans doute le dernier de leur vie, revenait à actionner un détonateur ?

Il y eut un flash aveuglant d’un bleu vif accompagné par un bruit assourdissant de déchirement comme seul le tonnerre sait le faire. Sur pratiquement dix mètres autour d’Ernest, la foudre se dispersa. Elle jeta en arrière les deux agents chargés de son escorte et peut-être même d’autres personnes également. Combien de vie venaient de s’envoler ? Au-delà de cette zone vaguement circulaire, on sentit un déplacement d’air chaud. Puis, la seconde d’après, le plus gros de l’énergie s’était déjà évanouit. Quelques arcs électriques couraient encore dans l’air et le long du sol. Encore quelques secondes et il n’y avait plus rien.

Ernest Lenoir reposait inerte sur le ventre. Sa tunique orange de prisonnier, maintenant noircie, avait pratiquement été taillée en pièces. De longues déchirures s’étêtaient de haut en bas du vêtement. Des volutes de fumées s’élevaient du corps de l’hybride. De plus, vers son épaule gauche et à la base de son dos, c’était bel et bien de petites flammes qui commençaient à dévorer à la fois son pelage et l’habit. Enfin, on devinait sur ses poignets, en contact avec ses menottes, de profondes brulures.

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Sphinx
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MessageSujet: Re: Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson]   Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson] Icon_minitimeMer 6 Avr 2011 - 11:46

"Bonjour. Je suis l'agent de liaison Patterson, et je vais avoir la charge de l'enquête qui vous concerne. Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre ?"

Les deux prisonniers suivirent docilement. Léo n'aimait déjà pas ce type. Depuis qu'il était face à lui, une sensation désagréable s'était installée en lui. Il avait l'impression qu'on lui trifouillait le cerveau. Son instinct animal était en alarme et lui soufflait que cet homme, qui qu'il soit, était dangereux. Il en avait le poil de la nuque hérissé. Le militaire ne laissa rien paraître et continua d'obtempérer, mais il se jura de se méfier de tout ce qui pourrait dire ou faire cet "agent Patterson". Seulement, le danger immédiat ne vint pas de l'agent, mais de plus près. Vermine sembla soudain être souffrant.

-J’me sens mal…

Les gardes n'y firent pas attention. Sans doute avaient-ils l'habitude des simulateurs. Léo savait que Vermine était un menteur invétéré, mais sans savoir pourquoi il avait l'impression que ce n'était pas de la comédie.

-Qu'est-ce qu'il y a, Vermine ? s'inquiéta-t-il.

Pour toute réponse, l'un des gardes lui donna un petit coup dans les reins avec le bout de son tonfa pour lui intimer l'ordre de se taire et de continuer à avancer. Mais l'enfant-rat semblait souffrir de plus en plus. Il trébucha et tomba à genoux, ne répondant plus aux injonctions des gardiens. En même temps, léo sentait monter en lui comme une pulsion. Il lui devint plus difficile de penser normalement, une sorte de colère occupait ses pensées. En fait non, pas vraiment une colère, plutôt une certaine agressivité, l'impression d'être menacé par tous les gens autour et de devoir se défendre quel qu'en soit le prix.

-Sphinx, éloignes-toi ! cria Vermine en français.
Léo l'avait presque oublié, mais l'utilisation de sa langue maternelle l'aida à sortir de sa torpeur. Ne cherchant pas à comprendre, il se jeta à terre immédiatement. Ses mains étant toujours menottées dans le dos, il ne put se réceptionner et atterrit lourdement sur le macadam en s'écorchant par-ci par-là. Les gardes commencèrent à s'activer de façon un peu désordonnée, ne sachant de quel prisonnier ils devaient s'occuper en premier. Ils n'eurent pas le temps de faire grand-chose, car soudain Vermine explosa. Oui, il explosa d'une certaine manière. Une onde de choc secoua la cour du BAM, des étincelles crépitèrent dans l'air. Les poils de Léo se hérissèrent tous en même temps, il sentit un horrible picotement parcourir ses membres. Quand l'apocalypse s'arrêta, l'homme-lion ne perdit pas de temps pour se relever. Il avait cessé de penser, seuls des instincts animaux primaires gouvernaient à présent son immense corps. La crainte, le sentiment d'être acculé, le besoin de se défendre. Déjà, un garde se relevait, tenant dans sa main brûlée à vif la télécommande du collier de Léo. Le mutant fonça vers lui. Ses mains étaient toujours liées, mais il avait toujours ses jambes et ses mâchoires. Il mordit profondément dans la gorge du garde, le souleva de terre, le laissa retomber comme une poupée désarticulée après avoir arraché son larynx. Le goût du sang s'ajoutant aux autres facteurs, Léo perdit complètement les pédales. Il réussit à casser ses menottes, et poussa un rugissement de colère avant se se mettre à courir vers les journalistes. Sa gueule écumante aux crocs couverts de sang et ses yeux vide de toute humanité offraient une vision terrifiante, l'assurance que la fin était proche. Les gardiens encadrant les fouilles-merde s'étaient mis en position défensive, prêts à affronter (avec une certaine anxiété tout de même) le cataclysme animal qui déboulait sur eux. Par contre, dans la pratique il ne fit pas plus de trois mètres avant d'être terrassé par une puissante décharge électrique. Un des gardes avait réussi à mettre la main sur sa télécommande. Léo poussa un dernier rugissement avant de s'écrouler sur le dos, le corps encore agité de spasmes.
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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson]   Sinking in Darkness [Duval-Lenoir-Patterson] Icon_minitimeDim 10 Avr 2011 - 13:36

Et op, un grand spectacle, avec son lumière et jets d'hémoglobine. Les journalistes allaient pouvoir faire le plein d'images à sensation, et les rédactions n'auraient pas à se creuser la tête bien longtemps pour savoir quel sujet elles passeraient en une. Les deux mutants terroristes capturés lundi font une tentative d'évasion devant le siège du Bureau des Affaires Mutantes. Immédiatement maitrisées, ceux ci avaient malgré tout eu le temps de causer la mort de deux agents et d'en blesser un gravement. Ce dernier, a été transféré à l'hopital de St trucmuch ou les médecins déclarent que le pronostique vitale est sévèrement engagé. L'homme souffre de violente brulure subséquente à une attaque du mutant terroriste Vermine, aussi connu sous le nom de Crapule, membre reconnu de la confrérie de Magnéto... Hahahaha. Voila qui ne manquerait pas d'intéresser un grand nombre de personnes à ce cas. Bien sur, il y avait des aspects qui appelaient déjà à la médiatisation du cas. Mais la, c'était on ne pouvait plus simple, compréhensible par tous, attaquant les instincts primaires des Américains. La patrie étaient attaqué par des terroristes, il fallait lutter. Des manifestations ne manqueraient pas de s'organiser pour pleurer la mort des deux victimes. Des débats auraient lieux sur tous les plateaux télé, analysant la scène qui venait de se dérouler. Les experts clameraient qu'il s'agissait de l'expression de tel ou tel théorie. Les politiciens en tireraient des conséquences. Et bien sur les extrémistes des deux bords ne manqueraient pas de faire de cette affaire un symbole. Les mutants verraient deux pauvres opprimés par le système, dépassés par leurs pouvoirs et face à qui l'état ne savait apporter qu'une unique réponse : le système carcéral. Magnéto et consort auraient leur pain blanc. Mais les Stryker et autre Kelly ne serraient pas en reste. Des mutants qui tuaient des agents des forces de l'ordre qui ne faisaient que leur devoir. Et en plus ils étaient des agents de l'étranger, manipulé, et avaient commis les pires actes possibles sur le territoire américain. Des bons candidats à la peine de mort, quand bien même celle ci était elle bannie de l'état de New York. Bref, son objectif premier était parfaitement rempli.

Il fallait maintenant continuer de jouer la pièce, et ne pas oublier son rôle, celui du bon flic. Il avait été relativement épargné par la décharge de l'enfant rat, ayant pris suffisamment de distance. Cependant, il n'avait pas pu s'éloigner autant qu'il l'aurait fallu, pour ne pas paraitre trop suspect. Son dos avait subit la chaleur dégagé, et sa chemise ainsi que son veston avait roussis. Il avait rapidement neutralisé la douleur, coupant le flux d'information. Il avait ensuite pu réagir, faisant mine d'être surpris tout autant que le reste de ses agents. Cependant, il devait garder une certaines compositions, en tant que chef, et montrer aux autres qu'il n'était pas dépassé par les évènements. Ce qui était tout à faire vrai, après tout. Il était très difficile d'être dépassé par des évènements qu'on avait soit même organisé, n'es ce pas ? En attendant, il fit rapidement donner l'ordre aux agents de police de faire reculer les journalistes. Il ne faudrait pas que d'innocents civils se retrouvent dans une position dangereuse. Ensuite, il fallait prendre des mesures pour les blesser.

"Ici l'agent de liaison Patterson. Il nous faut des ambulances au QG du BAM. Nous avons trois officiers à terre, je répètes, trois officiers à terre. "

Considérant ce qui venait de se passer il était peut probable que les criminels aient besoin de soin lourd. L'un avait utilisé son pouvoir, et l'autre avait reçu une décharge incapacitante. Le personne médical de l'agence serrait tout à fait capable de prendre en charge ceux ci. Inutile de perdre d'avantage de temps avec un autre transfère à l’hôpital. Bien sur, si il s'avérait que ça ne pouvait pas être soigner sur place, un transfert serrait autorisé. Mais le roi d'ombre avait parfaitement conscience que ce n'était pas le cas. Mentalement il suggéra à un agent d'agir pour étouffer le début d'incendie sur la personne du jeune homme rat. Une autre image choc. Un agent se précipitant pour étoffer le feu déclenché par le criminel lui même. Bien sur, les grands coups de manteau pour étouffer les flammes pouvaient aussi passer pour une violence policière inutile. Quelques instants plus tard, tout semblait sous contrôle, et Patterson avait fini de brailler ses ordres dans tous les sens. Les ambulances venaient d'arriver, et les criminels étaient évacuer vers l'infirmerie sous garde renforcée. Le roi d'ombre fit semblant de regarder la scène d'un air consterné, avant d'inviter les journalistes à le suivre dans la salle de conférence. Un autre grand moment de spectacle se profilait.

"Messieurs Dame, si vous voulez bien me suivre, nous allons vous communiquer les informations à notre disposition dans ce dossier..."

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