Du rififi à la grosse pomme [Pv Blob/Daken]

Elle se tenait là, au beau milieu de la rue, fixant les cinq policiers avec un mépris non déguiser. Visiblement, le policier qui semblait diriger la petite troupe lui demandais fort galamment de rendre. C'est-à-dire qu'il beuglait comme un cochon qu'on égorge en agitant nerveusement son arme de service. Pour peu que le policier puisse voir le bas de son visage, il aurait pu apercevoir un rictus mauvais et dédaigneux. Après tout, ce n'étaient là que de simples humains.

Lorsque le groupe se rendit compte que sa demande avait fait les frais d'une fin de non-recevoir il se mit à s'approcher. Bien couvert par ses camarades il devait surement se sentir en sécurité. Le problème pour Aimy était le simple fait que le groupe se trouvait à une centaine de mètre d'elle. Son regard se porta rapidement sur les différents recoins qui lui permettraient de s'approcher en douce. Et son regard se porta sur un recoin de porte cochère qui la mettrait à l'abri des balles pendant les quelques secondes que mettrait les policiers à se retourner. C'était amplement suffisant. Histoire de marquer son point de vue, elle leva lentement la main et déplia gracieusement son majeur dans un geste universellement reconnu avant de se déphaser et de réapparaitre dans l'encadrement de la porte. Elle prit une grande inspiration et après une poignée de seconde réitéra son coup en arrivant cette fois-ci derrière le groupe.

Quatre policiers devant elle, un à une bonne centaine de mètre qui cherchait encore où elle était passée. Elle allait devoir neutraliser les quatre rapidement si elle voulait avoir une chance de ne pas se prendre un pruneau surprise si le dernier policier savait viser. Elle effectua un pas chassé qui l'amena à côté du policier le plus à droite et attrapa son bras, toujours tendu dans l'optique de couvrir son camarade. Elle donna un coup de paume rapide et précis dans le coude et vit avec satisfaction ce dernier prendre un angle que la nature avait oublié de prévoir.

Elle concentra ensuite son pouvoir et fit appelle à un katana de matière noire avant de couper le premier policier en deux au niveau du bassin. Elle avança d'un pas et d'un Kote Uchi plein de grâce, elle coupa la main qui tenait le pistolet. Mais elle avait mal jugé la vitesse de réaction de policier et ces derniers avaient déjà eu le temps de se retourner. Elle effectua alors une roulade en arrière et délaissant le katana elle déploya un voile de matière noire afin de se protéger des balles. Toutefois, elle du se mettre dans une position accroupis relativement inconfortable et peu utile pour se mouvoir. Et les bruits d'impacts de balles ne trompaient pas. Si elle sortait la tête, elle était morte. Et si elle ne réussissait pas à partir, elle était morte également.

Elle commença alors une lente marche a reculons et à croupetons afin de s'extirper de cette situation houleuse tout en cherchant un endroit où se réfugier pour préparer une nouvelle attaque.

Quel journée, je n'avais pas le temps de me posé, j'étais dors et déjà solicité par les mutants de plus hauts rangs que le mien. Depuis que je suis ici, je n'arrête pas de marcher et d'aller par ci par là. Je n'aurais pas dut dire a Maiwenn que l'un de mes pouvoirs étaient la durabilité et l'endurance accrue. Ils veulent me tuer a la tache ou quoi ? Bon, je me vétis d'une veste en cuir et je marchais dans la rue. En fait, j'essayais juste de gagner du temps avant ma prochaine mission. Je déambulais en pensant a trois fois rien.

C'était rare que je m'habille comme ça, mais là il faisait particulièrement froid. Alors que j'errais de la sorte, j'entendis des coups de feu venant de la rue d'à côté. Je jettais un oeil et je remarquais en premier un mastodonte, une sorte de boule de graisse très impressionante. Son nom ne m'était pas inconnu ... c'était comment déjà ... Le géant ? Le Musclor ? Le Mastoc ? Le Colosse ! Aussi appellé le Blob. Oui c'était ce qu'on appelle un Acolyte, une sorte d'habitué rivaux aux Xmen. Bon d'accord, il a peut être une apparence ... bizarre mais c'est quelqu'un d'efficace. D'ailleurs, un coup de feu semblait avoir détruit sa boisson vu qu'il était couvert d'une substance ressemblant à du soda. Il avait attrapé et projeter dans une vitrine adjacente un policier, probablement celui qui avait eu l'audace de lui dégommé sa canette.

C'est alors que je vis une certaine demoiselle, une asiatique. A première vue, je dirais une japonaise. Oui, j'avais passé du temps au japon, toute mon enfance pour être précise, jusqu'au jour où il y eut ce facheux incident avec l'autre servant. Bon, l'heure n'est pas à la nostalgie. Cette demoiselle avait érigé un bouclier d'énergie noire qui l'avait protéger des balles. Alors que je me ramenais, les deux derniers flics ne voulaient pas s'éterniser ici. En voyant le Blob à l'action, ils fonçaient vers moi, pensant que je n'étais qu'un simple passant sans doute. Ils essayaient de passer en force, mais j'étais campé sur mes appuies et c'est eux qui tombèrent sur leurs postérieures. L'un d'eux grogna

"Non mais t'es qui toi ?"

"Oh Vous ne me reconnaissez pas ? Il me semblait pourtant être un minimum recherché, a moins que vous n'ayez pas de photo de moi placardé dans vos commissariats."

Il sort son arme de fonction et me tire trois balles dans le bide, un sourire aux lèvres. Il croyait vraiment que son jouet avait une chance de me blesser ? Je ne pus m'empéchais de rire. Je sortis muramasa de mon poignet, cette lame asiatique si célébre.

"Ridicule ... a mon tour !"

Ainsi va la vie, j'égorgeais le premier d'un revers de main et plantait l'autre en pleine tête. L'un d'eux tomba inerte dut au fait que son cerveau avait été directement touché. L'autre allait succomber plus lentement pour avoir eut l'audace de trouer ma veste à trois reprises, son cerveau en manque d'oxygéne allait bientôt s'arrêtait de fonctionner, environs 15 secondes. Je rengainer muramasa dans mon poignet et m'approchais du Blob et de la jeune demoiselle encore au sol. Bon, j'étais un criminel recherché mais j'étais surtout un homme minimum galant. Je faisais une pause presque théatrale, tendant ma main pour l'aider à se relever. C'était une japonaise, c'est pour cela sans doute que j'ai dit

"あなたは何を持っているか？破ることは何ですか？(Vous n'avez rien ? Rien de casser ?)"

Puis, en voyant le Blob, j'ajoutais dans sa direction

"Inutile de te demander si ça va bien, appart une éclaboussure de Soda je vois pas de sang sur toi ..."